Nick de Cusa Posté 26 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 26 novembre 2013 Le Cameron et le Hannan marchent très fort, merci la Traduction. Exclusif: 1ère traduction du brouillon d'accord de la grande coalition Merkel : http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/11/exclusive-first-translation-of-draft.html
Buaires Posté 26 novembre 2013 Signaler Posté 26 novembre 2013 La grogne française, vue de l'étranger Il s'agit de la traduction de l'article suivant : http://reason.com/blog/2013/11/20/french-government-deploys-devilishly-cle L'article est à publier sous le nom de Florian H.Bonne soirée à tous ! ---- La grogne française, vue de l’étranger L’économie française est totalement à l’arrêt – et à vrai dire, elle est même entrée dans une phase de récession. Cette situation résulte du lourd et pénible fardeau de taxes et de règlementations qui pèse sur le pays. Les Français sont furieux et organisent des actions contre le niveau élevé des taxes, obligeant les fonctionnaires à faire, dans l’affolement des prédictions, selon lesquelles, la révolte serait imminente. Et alors que les Français cherchent à tout prix comment gagner sa vie et qu’ils courent après chaque petit plaisir, dans lesquels ils pourraient momentanément oublier leurs malheurs, les législateurs proposent de pénaliser la prostitution et ainsi, de rendre la pratique clandestine. C’est une proposition sacrément intelligente, qui empêche encore un peu plus de voir un dénouement heureux à toutes ces politiques … À moins qu’il n’y en ait pas ! La Deutsche Welle a écrit : La France a, de manière répétée, échoué à atteindre les objectifs fixés par l’Union Européenne en terme de déficit public, selon lesquels celui-ci ne devait pas dépasser 3% du PIB. Cette année, le déficit public devrait être d’environ 4% du PIB, et ce malgré l’augmentation des taxes. À partir de 2015, les dépenses publiques devraient être réduites afin d’atteindre l’objectif de 3% de déficit public. Toutefois, Standard & Poor’s a émis de sérieux doutes sur la capacité de la France à être à la hauteur de ses engagements. De plus, la croissance stagne, entravée par la faible compétitivité d’un grand nombre d’entreprises, affirme Uterwedde. « Les entreprises produisent très souvent des produits plutôt simples – une Renault Twingo plutôt qu’une voiture de luxe, par exemple. Avec une telle gamme de produits et dans un contexte de marché concurrentiel, les pressions qui pèsent sur les coûts sont extrêmement importantes. Le taux de chômage en France atteint des niveaux records : près de 11%. Standard & Poor’s estime que ce taux restera supérieur à 10% jusqu’en 2016. « Le chômage des jeunes est deux fois plus important qu’au niveau national, affirme Frédéric Schaeffer, et c’est pour cette raison que la plupart des politiques gouvernementales se concentrent sur cette question ». De manière peu surprenante, Standard & Poor’s a dégradé d’un cran la note de la France, insistant sur le fait que le pays pourrait perdre sa capacité à rembourser sa dette. En réaction à cette période mouvementée, le gouvernement français a, comme d’habitude, pris la décision d’équilibrer ses comptes en tentant de traire encore un peu plus les Français – une décision contre laquelle même l’Union Européenne a mis en garde en France. En conséquence, les Français se sentent accablés, mais ils sont également en colère. Bloomberg rapporte que « le gouvernement socialiste de Hollande fait face à une fronde contre les taxes et le lourd fardeau de règlementations, non seulement de la part des dirigeants – comme chacun pouvait s’y attendre – mais également de la part d’agriculteurs, de commerçants, de chauffeurs de poids-lourds et de joueurs de football. Ces manifestations ne sont pas de petits rassemblements locaux. Un rapport du Ministère de l’Intérieur qui aurait dû rester secret a été dévoilé par le Figaro. Le Irish Times l’a résumé ainsi : Les rapports mensuels du Ministère de l’Intérieur sont généralement rédigés dans une langue aseptisée et utilisent un vocabulaire précautionneusement choisi, ce qui, de manière évidente, rend encore plus alarmant l’avertissement fait au Ministre de l’Intérieur et au Président de la République. « Le bien-fondé et la légitimité des taxes » sont fortement remis en question, indique le rapport. « Un mécontentement latent associé à un sentiment de résignation s’est brutalement manifesté au travers de soudains accès de colère, quasi-spontanés, et qui se sont développés en dehors de tout mouvement social organisé. La publication d’extraits de ce rapport coïncide avec l’émergence d’au moins une dizaine de mouvements de protestations, empruntant des noms d’animaux parmi lesquels on trouve les poussins, les dindons, les abeilles, les moutons, les dodos et les cigognes. Il y a également des bonnets rouges, verts, oranges et les « sacrifiés », qui s’opposent à l’augmentation de la TVA prévue pour le premier Janvier prochain. « La taxation est devenu le principal thème d’opposition au gouvernement », indique le rapport. Ce dernier parle également d’un climat « difficile » en France, d’un « sentiment d’un profond découragement qui prévaut, empêchant les Français de croire en un meilleur avenir». Ceci est le creuset d’une « possible explosion sociale », avertissent les Préfets, reprenant le slogan d’un syndicat d’artisans et de travailleurs du secteur du bâtiment : « Faites attention, ça va exploser ». Et c’est à ce moment précis que le gouvernement français a proposé de verbaliser les clients des prostituées, ce qui a soulevé la colère des travailleuses du sexe, organisées autour de leur syndicat, le STRASS, mais également des clients eux-mêmes, et de célébrités craignant que la fameuse tolérance sexuelle qui existe en France soit remise en question. La contributrice à Foreign Policy, Hanna Kozlowska, résume ainsi l’ampleur de cette colère : Les prostituées ont trouvé de nombreux alliés dans leur lutte contre cette loi, qui, actuellement, n’a le soutien que de 20% des Français. L’industrie culturelle française n’a jamais répugné à mettre en scène l’amour physique (ndlr, en français dans le texte) – après tout, que serait un film français sans scène de nudité ? – et, aujourd’hui, cette industrie apporte tout son soutien aux travailleuses du sexe. Récemment, 70 célébrités françaises - notamment l’actrice Catherine Deneuve, qui a incarné une prostituée dans le film « Belle de Jour » - ont publié une pétition, dans laquelle elles estiment que la loi ne conduira qu’à la clandestinisation de l’activité. « Sans soutenir ou promouvoir la prostitution, nous rejetons la pénalisation de ceux qui se prostituent, tout comme de ceux qui recherchent leurs services », affirme la crème de la crème (ndlr, en français dans le texte) de l’industrie culturelle française dans cette pétition, qui a également reçu la signature de chanteurs tels Charles Aznavour ou Antoine, et du réalisateur Claude Lelouch. Les célébrités Françaises ont néanmoins pris leurs distances d’une précédente pétition, qui contestait cette même loi, et qui a suscité l’indignation. En Octobre, dans leur manifeste controversé, « 343 salauds » qui « en matière de prostitution, sont croyants, pratiquants ou agnostiques » écrivaient que « chacun a le droit de vendre librement ses charmes, et même le droit d’aimer faire cela ». Ils rajoutaient qu’ils « ne (voulaient) pas que les législateurs adoptent des lois réglant (leurs) désirs et plaisirs ». Les agissements de Hollande et de sa clique sont brillants, si par « brillant », vous entendez « ajouter de l’huile sur le feu », juste pour voir le résultat …
Largo Winch Posté 26 novembre 2013 Signaler Posté 26 novembre 2013 Super Buaires, merci. Je le programme pour demain.
Lancelot Posté 26 novembre 2013 Signaler Posté 26 novembre 2013 Pour le moment j'avance lentement mais sûrement. http://thoughtsonliberty.com/why-do-women-hate-freedom Pourquoi les femmes haïssent-elles la liberté ? Gina Luttrell le 18 novembre 2013 J’ai eu l’honneur d’être présente ce weekend à la Carolina Regional Conference organisée par Students For Liberty 2013, et je dois dire que c’était la meilleure des cinq conférences SFL auxquelles j’ai assisté jusqu’à présent. Les intervenants étaient très diversifiés, tant par leurs idées que par leurs parcours, et la salle était remplie de personnalités formidables du Southeast. Barbara Sostaita a géré l’organisation d’une main de maître et a été récompensée par un record historique pour le nombre de participants. Félicitations à elle et à son équipe ! Je suis très reconnaissante d’avoir pu contribuer à un tel évènement. Voici une retranscription de mon intervention : Pourquoi les femmes haïssent-elles la liberté ? Pourquoi n’y a-t-il pas de libertariennes et comment y remédier ? Si on se penche sur les sympathisants d’à peu près toutes les organisations défendant la liberté, on tombe sur un ratio décourageant : 60 à 70% d’hommes. Visitez n’importe quel rassemblement de libéraux et vous constaterez immédiatement la disparité. Il semble, pour une raison quelconque, que les femmes ne tiennent pas tellement à la liberté. Cela devrait être une source d’embarras et de questionnement pour nous tous. Après tout, le libéralisme classique a plus fait pour la condition des femmes que n’importe quelle autre idéologie dans l’Histoire : libertés sexuelles, droit de vote, fin des mariages forcés… ces avancées découlent de l’idée que les femmes sont des individus capables de faire des choix et de les assumer, ce qui est un principe fondamental du libéralisme. Les femmes devraient être à l’avant-garde de nos combats. Pourquoi sont-elles à la traîne ? Certains suggèrent qu’il s’agit d’un problème de marketing. En fait, durant la dernière conférence internationale de SFL, pas moins de deux tables rondes étaient dédiées à la place des femmes dans le mouvement, cherchant à trouver des nouveaux « packages » pour mieux leur « vendre » nos idées. J’ai participé à ces deux réunions et j’y ai posé la même question : Pensez-vous que le sexisme assumé des milieux libertariens ait un lien avec la réticence qu’ont les femmes à y participer ? Pas de réponse. Cela leur semblait absurde de penser que les libertariens soient sexistes. Tous les individus se valent, non ? Les femmes cherchent la liberté comme tout le monde, il faut juste les convaincre. Personne n’envisageait l’idée que les libertariens peuvent avoir des attitudes qui repoussent les femmes du mouvement. Outre le sexisme actif, les libéraux ont tendance à écarter négligemment les questions qui intéressent les femmes, quand ils ne leurs expliquent pas carrément que les problèmes qu’elles soulèvent n’existent pas. Cette méthode de persuasion est typiquement de nature à dégoûter une femme de nos idées. Qui voudrait pour allié quelqu’un qui se moque de ce qui nous importe ? Qui voudrait être marginalisé de la sorte ? Pas moi. Aucune femme. Durant ces tables rondes, au fil des discours, je ne pouvais m’empêcher de penser au film Dogma. Est-ce que vous le connaissez ? Si non, regardez-le, ça vaut le coup. C’est l’histoire d’un cardinal catholique (joué par George Carlin) qui propose une campagne publicitaire pour que l’Église redevienne « cool ». Une des idées de cette campagne est Buddy Christ, une statue de Jésus qui fait des clins d’œil et pointe du doigt pour ramener les jeunes à la messe. La blague, bien sûr, est que le problème de l’Église n’est pas (selon le film) l’emballage marketing mais la rigidité de ses principes et la manière dont elle traite les autres. En d’autres termes les libéraux se trompent. Notre problème n’est pas notre message. C’est notre dogme. À ce stade de mon intervention j’ai accusé plusieurs fois les libertariens de sexisme. Je suppose qu’il est temps d’apporter des preuves. Cette question du sexisme s’est manifestée l’année dernière dans la blogosphère libertarienne. Julie Borowki par exemple a expliqué dans une vidéo de deux minutes que les femmes n’aiment pas nos idées parce qu’elles sont victimes de la pop-culture. Happées par la propagande gauchiste des magazines féminins sur la libération sexuelle et l’avortement, elles préfèreraient acheter des bijoux plutôt que des moyens de contraception et s’en remettre à l’État pour gérer les conséquences. Sans surprise, cela a causé des remous et beaucoup de femmes se sont offusquées. Qui voudrait s’attacher à un mouvement où il s’expose à ce genre de jugements ? Brian Caplan d’EconLog (dont vous connaissez certainement le très bon livre The Myth of the Rational Voter) a rejoint à la bagarre en invoquant le Myers-Briggs Type Indicator pour expliquer pourquoi les femmes ne sont pas libertariennes. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le MBTI, il s’agit d’un test de personnalité comprenant quatre dimensions dont l’une est Thinking (Pensée) contre Feeling (Sentiment). Partant du fait (avéré) que les femmes tendent à être « sentimentales » plutôt que « penseuses », Caplan nous dit : « Pour résumer, Thinking signifie qu’on a la tête dure et le cœur dur, tandis que Feeling signifie qu’on a la tête et le cœur tendres. Ce n’est donc pas surprenant que les personnes privilégiant le Feeling soient plus souvent anti-capitalistes. De la même manière, j’ai souvent constaté que les hommes pensent plus facilement comme des économistes. » En bref nous avons femmes = sentimentales = têtes molles. Par conséquent femmes = têtes molles. Oui, les femmes ont assez de logique pour comprendre ça ! Et oui, elles sont assez rationnelles pour saisir que vous insinuez qu’elles sont incapables de raisonner correctement. Et oui certaines femmes, comme moi, connaissent très bien le MBTI et savent que l’interprétation que fait Caplan de l’axe Thinking/Feeling est absolument fausse. Donc non seulement il généralise à outrance concernant les femmes, mais il utilise pour ce faire des connaissances mal digérées. Bien sûr que les femmes ne vont pas prendre ça avec le sourire. Comprenez-moi bien, Julie et Bryan ont fait de grandes choses pour la défense de la liberté. J’ai eu le plaisir de les rencontrer tous les deux et je trouve que ce sont des personnes merveilleuses. Ils sont célébrés à raison pour le travail qu’ils fournissent. Mais c’est précisément le problème : quand de telles figures de proue du libéralisme font de telles déclarations, nous passons tous pour des sexistes. Il y a d’autres formes de sexisme plus insidieuses dans notre mouvement. Des remarques durant les conférences comme « les femmes ne sont génétiquement pas équipées pour comprendre le libéralisme », ou « bien sûr que les femmes sont étatistes, elles veulent juste qu’on s’occupe d’elles », ou « le cerveau féminin n’est pas fait pour l’économie », ou « le droit de vote des femmes a ruiné notre pays ». Je pourrais continuer. J’ai entendu tout ça de mes propres oreilles. En personne. Face à face. Un contributeur de Reason m’a suggéré que le talent d’Obama est qu’il sait parler aux femmes. Vous pensez peut-être qu’il s’agit de simples plaisanteries, mais à force d’en entendre dans ce goût là on commence à se faire une idée du type de groupe qui exprime de tels sentiments. Le Libertarian Party est la première vitrine que rencontrent beaucoup de libéraux potentiels. Pendant l’élection de 2012 on pouvait voir ceci sur une de leurs pages Facebook. Une telle image renvoie aux femmes, en particulier les femmes de gauche, le message que pour les libertariens elles ne sont que des corps à utiliser pour vendre des idées et pas des partenaires égaux dans la liberté. Les exemples sont sans fin dès lors qu’on sait quoi chercher. Si vous voulez que plus de femmes nous rejoignent, la première étape doit être la fin de ce sexisme flagrant. Les libéraux devraient se corriger entre eux pour rectifier les affirmations incorrectes et éviter la perpétuation des stéréotypes sexistes. Je déteste faire la leçon aux hommes, mais vous êtes en position de force dans ce mouvement donc la charge retombe en grande partie sur vous. Quand les femmes dénoncent le sexisme, on a tendance à les trouver « trop sensibles » ou « sans humour ». Nous sommes immédiatement décrédibilisées. C’est à vous de dire quelque chose. Vous avez ce pouvoir et vous pouvez l’utiliser pour aider vos amies libertariennes, qui vous en seront reconnaissantes ! Laissez-moi vous poser à tous une question. Ces 30 derniers jours, combien d’entre vous ont parlé de discrimination par le genre ? De discrimination contre les LGBT ? De harcèlement sexuel ? De viol ? Du statut des sages-femmes ? Maintenant, parmi ceux qui ont évoqué ces sujets, combien d’entre vous ont dit qu’il ne s’agissait pas de vrais problèmes ? Qui a dévié la conversation vers les femmes en général pour rappeler que l’inégalité salariale est un mythe, que les différences de carrières sont dues à des choix personnels ou même, pourquoi pas, que les femmes violées auraient pu l’éviter d’une manière ou d’une autre dans la plupart des cas ? Mes amis, nous touchons du doigt la seconde raison après le sexisme qui dégoûte les femmes du libéralisme. Les libéraux ne connaissent pas, ne s’intéressent pas ou ne « croient » pas aux atteintes à la liberté des femmes. Je peux vous assurer que les libertariens n’en parlaient jamais avant l’existence de Thoughts on Liberty (site libertarien où l’article est initialement paru et qui a pour but de donner la parole aux femmes NDT). Les femmes ne baissent jamais leur garde, même entre amis, par peur des agressions sexuelles. Elles ont l’impression qu’elles seront toujours défavorisées par rapport aux hommes car elles n’auront jamais le même salaire. Elles sont en permanence sous pression car elles doivent gérer en même temps une vie de mère et une carrière, et être victorieuses sur les deux plans. Leurs droits sur leur propre corps ne sont pas respectés quand elles donnent la vie : dans 23 états l’accouchement à domicile avec une sage-femme est illégal. Les femmes gays, transgenres, polyandres, asexuées, noires, hispaniques, pauvres ou toute autre catégorie marginale sont couramment ostracisées, mal représentées et parfois tout bonnement abusées. Les libéraux ne prennent pas ces problèmes au sérieux. Nous avons l’air de nous en moquer. Il existe des barrières concrètes à la liberté des femmes dans notre pays. Partout dans le monde la qualité de vie des femmes est significativement, substantiellement et visiblement affectée. Mais les libertariens préfèrent parler des taux marginaux d’imposition et des subventions agricoles. Ce qui m’amène au sujet de l’économie. Que ce soit ou pas à cause de leur « tête molle », les femmes (en tous cas celles qui travaillent pour moi) ne sont pas sensibles au discours économique libéral. Thought on Liberty a hébergé au long de son existence une vingtaine d’auteurs dont seulement trois économistes. Nos sujets les plus populaires sont les questions sociales, la politique intérieure, les problèmes des femmes et la théorie. Sur 500 et quelques articles parus en un an, 19 concernaient l’économie bien qu’une section entière soit dédiée à ce sujet. Il est donc temps que les libertariens se rendent compte que la liberté concerne aussi, outre la loi de l’offre et de la demande, la vie des gens. Notre discours doit aller au-delà de l’économie et porter également sur ce qui intéresse les femmes : leur vie, leur maison, leur famille, leurs amis. Dans la mesure où je gagne 3 à 33% en moins que mes collègues masculins, je ne considère pas une augmentation d’impôt de 0.05% comme le meilleur sujet pour faire une crise de nerfs. Voici le fin mot de l’histoire : ne partez pas du principe que tout le monde partage votre manière d’aborder le monde. Si une chose n’est pas un problème pour vous, cela ne signifie pas qu’elle n’est un problème pour personne. Dans le monde que vendent actuellement les libertariens les femmes sont laissées sur le bas-côté. Et tout ce que nous avons à dire pour notre défense c’est « liberté d’association, pas mon problème ». Mais de quelle liberté s’agit-il quand certains citoyens ne peuvent pas participer comme ils le voudraient et quand d’autres ont un avantage structurel ? Du point de vue des femmes la société vendue par les libéraux n’est pas une société libre. Pas pour elles. Et nous devrions être surpris quand elles ne se bousculent pas pour nous rejoindre ? Je ne suis pas surprise. Aucune astuce marketing ne peut sauver un produit qui a l’air pourri. J’aimerais terminer brièvement par quelques témoignages recueillis sur Thoughts on Liberty une publication libertarienne en ligne exclusivement féminine. « J’adore suivre vos divers articles politiques, c’est un domaine qui n’a commencé à m’intéresser que très récemment… Cela m’a pris un moment pour réaliser que j’étais libertarienne car je m’étais toujours considérée comme une personne de gauche. » « J’aime TOL car vos articles sont bien écrits et qu’ils me concernent. J’aime la manière dont vous abordez parfois le féminisme et l’identité. Je n’aime pas me mettre dans des catégories mais c’est vrai que ma vie est TRES différente de celle du « blogueur libertarien typique » (homme blanc hétérosexuel). Bien sûr je suis d’accord avec certaines de leurs positions, mais en général je trouve ces blogs froids, impersonnels et dédaigneux, donc je les évite. Mon temps est précieux et je ne veux pas le gâcher avec ces gens dédaigneux, impersonnels et distants. Je crois que TOL fait du très bon travail pour toucher les femmes qui se sentent écartées des autres blogs/discussions. » « Je voulais simplement vous faire savoir par message privé que votre blog a permis de renouveler les regards sur le libertariannisme partout où que je l’ai partagé, même pour des personnes qui en avaient été dégoûtées à cause de l’approche rhétorique de certains autres blogs ou sites. D’une certaine manière il est meilleur que les autres parce qu’il offre un *accès* aux *idées* d’une façon qui a été négligée trop longtemps et trop souvent par le mouvement libertarien. » « Thoughts on Liberty a été capable d’attirer des lecteurs qui ne se seraient jamais tournés vers le libéralisme parce que nous arrivons à transcender le mainstream libertarien. Nous rejetons le sexisme, nous donnons la parole aux femmes et nous parlons de sujets qui intéressent les femmes. Nous écoutons. Nous nous engageons. Nous déplaçons les frontières. Et nous amenons des femmes vers la liberté. À vous de faire de même. » C'est rigolo d'essayer de conserver un style d'écriture féminin. Sinon cet article est un énorme troll pour liborg. On y parle même MBTI.
Buaires Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Super Buaires, merci. Je le programme pour demain. Merci pour la publication rapide !
Nick de Cusa Posté 27 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 27 novembre 2013 Un très grand merci Chevalier Lancelot. Plus court pour qui veut : La production mondiale de nourriture continue d'augmenter. http://wattsupwiththat.com/2013/11/26/world-agricultural-output-continues-to-rise-despite-dire-predictions-of-decline/
Nick de Cusa Posté 27 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 27 novembre 2013 Ché Guevara en 10 grandes citations : http://the-libertarian.co.uk/che-guevara-10-great-quotes/
Largo Winch Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 Ché Guevara en 10 grandes citations : http://the-libertarian.co.uk/che-guevara-10-great-quotes/ Le souci, c'est que ça manque de sources.
Nick de Cusa Posté 27 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 27 novembre 2013 Ça, il ne faudrait pas publier des faux, c'est sûr.
Rübezahl Posté 27 novembre 2013 Signaler Posté 27 novembre 2013 J'ai regroupé un tout petit peu de doc ici : http://uplib.fr/wiki/CheGuevara
Nick de Cusa Posté 27 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 27 novembre 2013 Le jeu du KO, par Thomas Sowell. http://www.nationalreview.com/article/364322/very-dangerous-game-thomas-sowell
Nirvana Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 J'aimerais apporter ma contribution à CP en essayant de traduire des articles. Désolé si je n'ai pas suivi les 150 pages, il y a quoi de disponible en ce moment ?
h16 Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Juste au dessus : http://www.nationalreview.com/article/364322/very-dangerous-game-thomas-sowell
Vengeusemasquée Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 nan nan je l'ai commencé ce matinn celui-là, on ne me le prend pas ! J'étais en réunion après...
Buaires Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Un accord avec FreeBanking.org est-il envisageable ?
Nick de Cusa Posté 28 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 28 novembre 2013 Regarde le post 3006 et le 3011 sur cette page.
Nirvana Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Regarde le post 3006 et le 3011 sur cette page. Merci, je prends le 3006. Edit : Putain, la vache, ça sert, finalement, ces cours sur les mémoires de traduction. Vachement utile comme logiciels.
Vengeusemasquée Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Le jeu du KO, par Thomas Sowell. http://www.nationalreview.com/article/364322/very-dangerous-game-thomas-sowell Les jeunes noirs qui agressent des gens d'autres races ne retiennent aucune attention des médias La police de New-York mène l'enquête sur une série d'agressions physiques dans des lieux publics à l'encontre de personnes de confession juive sur le mode de ce que l'on appelle le "jeu du KO". La manière dont on joue à ce jeu est assez simple : parmi un groupe de jeunes noirs, un membre décide de montrer qu'il est capable de mettre KO un étranger dans la rue, de préférence avec un simple coup de poing en passant. Assez fréquemment, un autre membre du groupe enregistre cette "réalisation" et la publie sur internet pour être encensée. La police de New-York a signalé une série récente d'agressions de ce type qui, comme elles semblent ne concerner que des personnes de confession juives, seront considérées comme des crimes de haine raciale. De nombreux aspects de cette affaire sont extrêmement pénibles à aborder, y compris le fait que les autorités de New-York semblent avoir été prises par surprise et découvrir un phénomène qui existait pourtant depuis plusieurs années et était le fait de gangs noirs dans d'autres villes d'autres états du pays et touchait d'autres populations en dehors des populations juives - les victimes étant généralement blanches ou d’ascendance asiatique. Les agressions de ce type sont régulières à Saint-Louis. D'autres se sont aussi produites dans la Massachusetts, le Wisconsin ou ailleurs. En Illinois, le jeu a même été intitulé "chasse à l'ours polaire" par de jeunes délinquants, probablement parce que les cibles étaient blanches. La principale explication de la surprise du public vient du fait que les médias mainstream avaient tout simplement supprimé les nouvelles relatives au "jeu du KO" ou à toute autre forme de violence raciale dans des dizaines de villes et de régions du pays. Les agressions sont parfois signalées mais comme des actes isolés étant le fait de "jeunes" sans plus de précision et touchant des "victimes" aussi peu précises, sans aucune référence au contexte racial tant de l'agresseur que de la victime, et sans mention des épithètes raciaux déclamés par les voyous lors de leurs "réalisations". Malgré des formules euphémisantes telles que "jeunes en difficultés", les agresseurs étaient généralement d'humeur plutôt joyeuse et festive. Lors d'une agression massive à Milwaukee, allant bien au-delà du simple "jeu du KO", les agresseurs rigolaient et mangeaient des frites, comme s'ils étaient en train de faire un pique-nique. L'un d'eux a remarqué de manière détendue que "la blanche saigne beaucoup". Cette phrase, "la blanche saigne beaucoup", c'est aussi le titre d'un ouvrage de Colin Flaherty qui aborde les agressions racistes à travers le pays ainsi que les tentatives des médias de les cacher au public mais aussi celles des autorités locales et des forces de police qui assurent que la question raciale n'a aucun lien avec ces agressions. Le deuxième chapitre de l'édition de 2013 s'intitule "Le jeu du KO à la mode de Saint-Louis". Il n'y a donc absolument rien de neuf, malgré ce que pensent certains à New-York, grâce au politiquement correct des médias. Ceci n'est pas non plus une farce passagère. Des gens ont été frappés jusqu'à perdre connaissance, que ce soit dans ce "jeu" ou au travers d'autres affaires d'agressions racistes. Certaines des victimes resteront handicapées à vie. D'autres sont décédées. Dans l'ensemble, les médias ne voient pas de mal, n'entendent pas de mal et ne parlent pas de mal. Dans ces conditions, non seulement le mal ne va pas disparaître mais il va s'amplifier. Certains, dans les médias et parmi les hommes politiques, s'imaginent certainement qu'ils peuvent éviter de provoquer un conflit racial ouvert en ignorant ou en passant sous silence ces agressions. Cependant, le seul moyen d'éviter ce conflit est de faire cesser ces agressions, pas de les aseptiser. Si ces agressions se poursuivent et grossissent en nombre, de plus en plus de gens en entendront parler, malgré les médias et les politiciens. Des représentants de toutes les communautés concernées doivent encourager la répression de ces agressions, ce qui peut avoir pour conséquence une réaction en cascade des communautés blanches, et qui peut mener à un conflit racial. Cependant, l'opportunisme politique prend la direction opposée. L'opportunisme politique, c'est globalement ce que fait le District attorney Eric Holder lorsqu'il lance une campagne contre les écoles qui sanctionnent un nombre qui lui semble trop important de garçons. Le maire de gauche nouvellement élu à New-York est supposé mettre fin au "stop-and-frisk" (NDT : littéralement, "l'arrestation et la fouille", il s'agit d'une méthode controversée permettant à la police de NYC de fouiller n'importe quelle personne soupçonnée raisonnablement d'avoir commis ou d'être sur le point de commettre un crime), une politique qui a pourtant permis de faire baisser le taux d'homicide au quart de ce qu'il était avec les précédents maires de gauche. Visiblement, le politiquement correct vaut mieux que la protection de la vie humaine. Couvrir les voyous n'est un service à rendre à personne, quelle que soit sa race et y compris les voyous eux-mêmes. Il serait nettement préférable qu'ils soient arrêtés immédiatement et punis, plutôt que de les voir s'engager dans un processus qui pourrait les mener à la prison voire à la chambre à gaz.
Nirvana Posté 28 novembre 2013 Signaler Posté 28 novembre 2013 Voilà ma traduction : La production agricole mondiale continue d'augmenter, malgré des prédictions alarmistes de déclin Posté le 26 novembre 2013 par un blogueur invité Tribune libre de Steve Goreham Publié à l'origine dans le Washington Times L'année 2013 a été excellente pour l'agriculture mondiale. La production de riz a atteint des records et la production de blé et de maïs a été solide, ce qui a entraîné des récoltes importantes à travers le monde. Ces progrès ont été réalisés malgré des prédictions incessantes sur une future baisse de la production agricole mondiale. Le département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a annoncé que les récoltes de riz dans le monde ont atteint le niveau record de 469 millions de tonnes en 2012 et 2013. De même, les récoltes de maïs et de blé ont été fortes, après avoir atteint des records pendant la saison 2011/2012 pour les deux céréales. À présent, l'USDA prévoit des récoltes mondiales record pour le maïs, le blé et le riz pour la période 2013/2014. Cf. le grapique ci-dessous : clip_image004 Ces chiffres correspondent au point culminant d'une croissance remarquable de la production mondiale de céréales. Depuis 1960, la production mondiale de blé et de riz a triplé et la production de maïs a été presque multipliée par cinq. Pendant des décennies, les pessimistes avaient prédit que la production de nourriture échouerait à satisfaire les besoins de l'humanité. En 1972, Donella Meadows et d'autres scientifiques du Massachussets Institute of Technology ont publié Les limites à la croissance ("The Limits to Growth"), un ouvrage qui posait la question suivante : "Ces statistiques épouvantables signifient-elles que nous avons déjà maximisé la productivité en nourriture de la Terre ?" En 1974, Paul Ehrlich a écrit, dans The End of Affluence ("La fin de l'abondance") : "À cause d'un mélange d'ignorance, de cupidité et d'insensibilité, nous avons provoqué une situation telle qu'elle pourrait amener au moins un milliard de personnes à mourir de faim." Mais le développement de souches de blé et de riz à haut rendement, par Norman Borlaug, a déjà bouleversé l'agriculture du vingtième siècle. Quelques années avant que Meadows et Ehrlich émettent leur avertissement au sujet des famines à venir, le blé et le riz de Borlaug ont été implantés en Amérique latine et en Asie, avec des résultats stupéfiants. En 1970 la producton de blé du Mexique était six fois plus importante que dans les années 1940. La production de blé indienne a bondi. Elle est passée d'un important déficit en 1965 à un excédent, en cinq ans à peine. La production de nourriture continue d'augmenter à un rythme plus rapide que la population. Les données de l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) font état d'un gain de 30 % de l'indice de production agricole par individu, entre 1980 et 2010. Les gens, de par le monde, ont accès à davantage de céréales, de viande, de produits laitiers, de fruits et de légumes. Même la production de poissons augmente, grâce à d'importants progrès en pisciculture. L'augmentation de la quantité de nourriture disponible a fait reculer le pourcentage d'individus sous-alimentés, de 18,6 % en 1990 à 12,5 % en 2010, selon la FAO. Au total, 868 millions de personnes sont toujours considérées comme sous-alimentées. Aujourd'hui, les principaux lanceurs d'alerte dans le domaine de l'agriculture sont des partisans de l'idéologie du Réchauffisme : la croyance en la destruction du climat de la Terre par la production humaine de gaz à effets de serre. Ce mois-ci, un projet de rapport du Groupe de travail II du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été l'objet d'une fuite. Ce rapport prévoyait que le changement climatique d'origine humaine provoquerait une baisse de la production agricole mondiale d'environ 2 % par décennie, tout au long du vingt-et-unième siècle. Le Earth Policy Institute (dirigé par Lester Brown) a depuis longtemps prédit un effondrement de l'agriculture. Sur son site Internet, on lit que "...le changement climatique accroît la probabilité d'extrêmes climatiques, tels que des vagues de chaleur, des sécheresses ou des inondations, capables de décimer les récoltes très facilement." Même l'USDA affirme que le changement climatique d'origine humaine menace l'agriculture américaine. Néanmoins, il faut se demander quand le changement climatique aura des conséquences sur l'agriculture. Le GIEC affirme que la période 1983-2012 était probablement les trois décennies les plus chaudes dans l'hémisphère Nord de ces 1400 dernières années. N'aurions-nous pas dû déjà voir certains de ces effets négatifs sur l'agriculture ? Peut-être l'augmentation de la production agricole est-elle semblable à l'augmentation de la population des ours... la baisse commencera demain. Steve Goreham est Directeur Exécutif de la Coalition Américaine pour la Science climatique (Climate Science Coalition of America) et l'auteur du livre "Le monde fou, fou, fou du réchauffisme : L'humanité et la folie du changement climatique" (The Mad, Mad World of Climatism: Mankind and Climate Change Mania) Je donne mon accord pour que mon vrai nom apparaisse en tant que traducteur, au fait.
Rincevent Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 Bon, alors il reste quoi ?Tout le GDoc t'attend.
Nirvana Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 Petite correction pour "mon" article : c'est "Le monde fou, fou du réchauffisme" (deux "fou" seulement) et pas "fou fou fou" Et "N'aurions-nous pas déjà dû" au lieu de "N’aurions-nous pas dû déjà"
Rübezahl Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 Rectifié. Et merci pour cet article intéressant.
José Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 Proposition d'article : "A nation that has forgotten about competing".
Nirvana Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 N'ayant aucun avis sur le réchauffement climatique, j'aurais peut-être dû choisir un autre article, maintenant on va m'accuser de faire partie des climato-sceptiques.
Largo Winch Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 C'est moins un article contre le réchauffement climatique qu'un article sur les progrès de l'agriculture et ses bienfaits pour la réduction de la pauvreté mondiale, je trouve...
Nick de Cusa Posté 29 novembre 2013 Auteur Signaler Posté 29 novembre 2013 Syed Kamall, le conservateur qui peut toucher d'autres électeurs. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100247309/meet-syed-kamall-the-tory-who-reaches-parts-of-the-electorate-that-others-cant/ Pliiiize chers traducteurs, M. Kamall est un type tip-top.
Nirvana Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 C'est moins un article contre le réchauffement climatique qu'un article sur les progrès de l'agriculture et ses bienfaits pour la réduction de la pauvreté mondiale, je trouve...C'est pas faux.
Ultimex Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 Syed Kamall, le conservateur qui peut toucher d'autres électeurs. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100247309/meet-syed-kamall-the-tory-who-reaches-parts-of-the-electorate-that-others-cant/ Pliiiize chers traducteurs, M. Kamall est un type tip-top. Ok, je prends
Ultimex Posté 29 novembre 2013 Signaler Posté 29 novembre 2013 J'ai quelques doutes sur les passages en rouge donc n'hésitez pas à les corriger si ma traduction est incorrecte. N'hésitez pas non plus à reprendre tout autre passage dont la tournure sonne un peu bizarre. Syed Kamall, le conservateur qui peut toucher d'autres électeursPar Daniel Hannan, traduction : Raphaël C. Ne donnez pas de l’argent aux gens, apprenez-leur plutôt à gagner leur vie Le député européen Syed Kamall est la dernière personne que le Parti Travailliste aimerait voir à la tête des conservateurs pour les élections européennes. Il remplit en effet quasiment toutes les cases : il est souverainiste, veut réduire les impôts et est thatchérien. Mais son centre d’intérêt est la lutte contre la pauvreté. Il ne fait pas qu’en parler cependant : il a passé des années à travailler avec des organisations caritatives et des entrepreneurs dans des pays en voie de développement et dans des endroits défavorisés du Royaume-Uni. Cette expérience personnelle l’a convaincu que la meilleure façon de lutter contre la misère n’est pas par l’intermédiaire de subventions mais par l’échange, la propriété privée et l’éducation. En le choisissant comme leader la semaine dernière, les députés européens conservateurs ont indiqué qu’ils étaient sérieux (à moins que concentrés/préoccupés soient une meilleure traduction pour serious ?) pour les élections de mai. Je dois cependant déclarer mon intérêt à ce stade : Syed est mon ami depuis plus de 20 ans. C’est pourquoi je peux me porter garant de la sincérité de ses opinions. Depuis aussi longtemps que je le connaisse, il a voulu rapatrier le pouvoir de Bruxelles [vers le Royaume-Uni] et il n’hésiterait pas à quitter l’Union Européenne, à moins que de meilleures conditions ne soient proposées. Les pays n’échangent pas avec d’autres pays dit-il, ce sont les entreprises qui échangent entre elles, rendant les communautés économiques redondantes. Non pas qu’il bassine les gens là-dessus. En effet, il ne fait généralement part de son eurosceptisme qu’en répondant à des questions directes. Je pourrais parler toute la journée avec plaisir des horreurs venant de Bruxelles mais Syed, lui, préférera vous parler de la réhabilitation des prisonniers ou de son projet pour rendre les prêts par financements collaboratifs disponibles aux jeunes entrepreneurs des endroits en stagnation de Grande-Bretagne, soit une version locale de Kiva. Au passage, je ne pourrais jamais recommander assez vivement cette organisation caritative : si vous en recherchez une qui ne garde pas votre argent pour elle-même ou pour faire du lobbying et où vous avez le contrôle sur les prêts ou les contributions que vous faites, réfléchissez-y. Syed a compris que la pauvreté, qu’elle soit au niveau national ou global, ne vient pas simplement d’un manque de richesse. Elle vient aussi d’une absence d’occasions qui, avec le temps, peut devenir une absence d’ambition et d’assurance. Plusieurs années auparavant, celui-ci m’expliqua qu’il rejoignit le Parti Conservateur car ce dernier semblait s’adresser aux gens comme lui tout en parlant en leur nom (seemed to speak to and for people like him). Son père, un chauffeur de bus originaire de Guyana, lui avait toujours dit qu’en Grande-Bretagne, n’importe qui pouvait réussir avec beaucoup de travail. Il l’a cru à l’époque et le croit encore maintenant. Comme beaucoup de personnes travaillant dans le domaine caritatif, Syed est en partie motivé par sa foi. Etant britannique, il est bien entendu mal-à-l’aise et réservé sur le sujet (about the whole business) mais il fait de son mieux pour vivre comme un honnête musulman. Cela fait de lui un individu plus complet et un meilleur homme politique. Pour résumer donc, on a un musulman intelligent, modeste, joueur de cricket, fan de Jimi Hendrix et éloquent, fils d’un chauffeur de bus émigré, dont l’intérêt principal porte sur un conservatisme charitable mais qui s’avère aussi intensément patriote, partisan d’un état limité et d’un eurosceptisme inspiré par l’Ecole Autrichienne dès qu’on le pousse à donner son opinion.Avouez-le, vous n’auriez pu rêver d’un meilleur candidat, non ?
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