Aller au contenu

Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Posté

La dénonciation du libéralisme-libertaire est vraiment en train de devenir le paradigme politico-intellectuel dominant. Un espèce de pot-pourri mental qui circule de droite à gauche, depuis le marxiste Clouscard et le communiste/proudhonien Michéa, jusqu'à Soral et Zemmour, en contaminant maintenant la droite catholique avec le "philosophe" Jean-Marie Keroas: http://www.mauvaisenouvelle.fr/livres-les-racines-philosophiques-de-la-societe-liberale-les-sceptiques--507.pdf

  • Yea 1
Posté

 

Je ne sais même pas combien de temps j'ai du scroller pour trouver un commentaire disant que Robespierre était un salaud.

Et c'était partagé par un français.

Posté

  Citation
 Trump n'est pas un suprémaciste blanc. Il avait un ami afro-américain
Expand  

 

La mère du gars qui a foncé dans la foule à Charlottesville.

 

J'arrive pas à comprendre que l'on puisse encore utiliser cet argument.

http://www.parismatch.com/Actu/International/Une-femme-tuee-dans-un-rassemblement-raciste-a-Charlotte-l-etrange-profil-du-suspect-James-Alex-Fields-Jr-1326836#xtor=AL-23

 

 

 

Sinon, perso je ne pense pas que Trump soit suprémaciste blanc (enfin sauf si cela sert ses intérêts), mais c'est juste la phrase que je trouve ridicule.

 

Posté
  Le 13/08/2017 à 19:36, Marlenus a dit :

(enfin sauf si cela sert ses intérêts)

 

Expand  

Tu viens juste de définir Trump. Ça donne l'impression que ce gars est un nihiliste complet tant qu'il obtient ce qu'il veut. J'ai de plus en plus de doutes sur le fait qu'il applique la théorie madman plutôt qu'il applique juste une fuite en avant perpétuelle pour évacuer tout problème actuel en agissant tel un poulet sans tête.

Posté

Ah, mais il trolle son père alors, je comprends mieux. L'article est écrit comme s'il ne comprenait absolument pas Rand, alors qu'avec un père comme ça il a forcément compris les tenants et aboutissants.

Posté

Pas forcément. Il a été élevé surtout par sa mère qui est une gaucho hippie.

Posté
  Le 17/08/2017 à 01:31, cedric.og a dit :
Expand  

 

L'article est aussi caricatural et paresseux que tout ce qu'on peut lire en langue francophone sur la question. De toute évidence l'auteur n'a pas lu Rand, sinon il ne jouerait l'un contre l'autre les concepts classiques d'altruisme et d'égoïsme, mais plutôt la tripartition: égoïsme, égoïsme rationnel, et altruisme.

 

Il ne pourrait pas dire que l'objectivisme implique "de ne pas se soucier des autres", s'il avait lu ne serait-ce que le début de La Vertu d'égoïsme, qui suggère justement de qui et comment nous devons nous préoccuper.

 

  Citation

Vous pouvez aider autrui uniquement si cela vous rend heureux, et cela ne devrait pas être considéré comme un devoir social.

 

Expand  

 

Dieux du ciel, quelle idée horrible, la civilisation va disparaître...

 

Et le pompon est atteint lorsque:

  Citation

Il serait tentant de discréditer Ayn Rand en tant que philosophe mineure totalement dépourvue d'empathie.

 

Expand  

 

Donc être un grand philosophe ne demande pas de comprendre des problèmes philosophiques et de leur apporter des solutions innovantes, ni de raisonner correctement, mais avant tout de "l'empathie" et de "l'amour"... Bien bien, ça explique beaucoup de choses sur l'état de la philosophie française alors...

Posté
  Le 17/08/2017 à 11:35, Johnathan R. Razorback a dit :

 

L'article est aussi caricatural et paresseux que tout ce qu'on peut lire en langue francophone sur la question. De toute évidence l'auteur n'a pas lu Rand, sinon il ne jouerait l'un contre l'autre les concepts classiques d'altruisme et d'égoïsme, mais plutôt la tripartition: égoïsme, égoïsme rationnel, et altruisme.

 

Il ne pourrait pas dire que l'objectivisme implique "de ne pas se soucier des autres", s'il avait lu ne serait-ce que le début de La Vertu d'égoïsme, qui suggère justement de qui et comment nous devons nous préoccuper.

 

 

Dieux du ciel, quelle idée horrible, la civilisation va disparaître...

 

Et le pompon est atteint lorsque:

 

Donc être un grand philosophe ne demande pas de comprendre des problèmes philosophiques et de leur apporter des solutions innovantes, ni de raisonner correctement, mais avant tout de "l'empathie" et de "l'amour"... Bien bien, ça explique beaucoup de choses sur l'état de la philosophie française alors...

Expand  

 

On a un bel exemple d'utilisation dévoyée de la "science" dans cet article :

 

  Citation

En réalité de nombreux projets de recherche, y compris ceux récemment conduits par la psychologue Barbara Fredrickson, ont montré que les émotions positives liées à l'amour, à la bienveillance et à la gratitude peuvent transformer votre vie et la rendre meilleure. Elles peuvent améliorer votre niveau de connaissance et votre santé, vous rendre plus résilient et mieux intégré socialement. En fait lorsque nous nous relions à une autre personne de façon positive et bienveillante, notre confiance en elle augmente et la relation, ainsi que notre loyauté à son égard, s'approfondissent. Selon les mots de B. Fredrickson elle-même : "l'amour est l'émotion suprême qui nous rend le plus pleinement vivant et qui nous faire ressentir notre humanité au plus profond de nous-même".

Expand  

 

  Citation

L'expérience et la science prouvent que l'égoïsme extrême qu'elle défend est une recette pour la souffrance et pas pour le bonheur.

Expand  

 

Posté

Beaucoup trop de gens parlent de ce Ricard avec des étoiles dans les yeux, je savais bien que c'était louche.

 

  Quote

En réalité de nombreux projets de recherche, y compris ceux récemment conduits par la psychologue Barbara Fredrickson, ont montré que les émotions positives liées à l'amour, à la bienveillance et à la gratitude peuvent transformer votre vie et la rendre meilleure. Elles peuvent améliorer votre niveau de connaissance et votre santé, vous rendre plus résilient et mieux intégré socialement. En fait lorsque nous nous relions à une autre personne de façon positive et bienveillante, notre confiance en elle augmente et la relation, ainsi que notre loyauté à son égard, s'approfondissent. Selon les mots de B. Fredrickson elle-même : "l'amour est l'émotion suprême qui nous rend le plus pleinement vivant et qui nous faire ressentir notre humanité au plus profond de nous-même".

Expand  

L'amour fait-il démarrer les motos russes ?

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:14, Lancelot a dit :

Beaucoup trop de gens parlent de ce Ricard avec des étoiles dans les yeux, je savais bien que c'était louche.

 

L'amour fait-il démarrer les motos russes ?

Expand  

 

La """science""" sert à justifier tout et n'importe quoi, c'en est lassant.
Et je n'ai même pas de bagage scientifique. Je n'ose pas imaginer la lassitude de quelqu'un qui, pour le coup, s'y connaît.

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:18, Flashy a dit :

La """science""" sert à justifier tout et n'importe quoi, c'en est lassant.

Expand  

 

De toute façon la science ne peut pas dire qu'un élément X (émotion ou autre) "rend la vie meilleure", parce que c'est une interrogation qui fait intervenir des jugements de valeur, qui a une visée normative et non compréhensive. Elle relève de la philosophie et non de la science.

 

La science peut seulement dire que X accroît par exemple Y, non qu'il est bon qu'il est soit ainsi ou que Y soit désirable.

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:26, Johnathan R. Razorback a dit :

 

De toute façon la science ne peut pas dire qu'un élément X (émotion ou autre) "rend la vie meilleure", parce que c'est une interrogation qui fait intervenir des jugements de valeur, qui a une visée normative et non compréhensive. Elle relève de la philosophie et non de la science.

 

La science peut seulement dire que X accroît par exemple Y, non qu'il est bon qu'il est soit ainsi ou que Y soit désirable.

Expand  

 

Je sais, d'où mes guillemets à science. Quand on me dit que "l'amour est l'émotion suprême qui nous rend le plus pleinement vivant et qui nous faire ressentir notre humanité au plus profond de nous-même" et que c'est prouvé par la science, je lève les yeux au ciel en soupirant. 

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:27, Flashy a dit :

 Quand on me dit que "l'amour est l'émotion suprême qui nous rend le plus pleinement vivant et qui nous faire ressentir notre humanité au plus profond de nous-même" et que c'est prouvé par la science, je lève les yeux au ciel en soupirant. 

Expand  

 

Tout à fait, et même si cette affirmation se voulait philosophique et non scientifique, elle aurait toujours de bonnes chances, soit de ne rien vouloir dire, soit d'être fausse:

 

"En réalité, le souci du bien de l'autre n'est ni une condition nécessaire ni suffisante de l'amour.
Il ne suffit pas de se soucier du bien d'une personne pour l'aimer (on peut se soucier du bien des autres par devoir, sans les aimer). Il n'est pas nécessaire de se soucier du bien d'une personne pour l'aimer (on peut faire du mal à ceux qu'on aime)
." (Ruwen Ogien, Philosopher ou faire l'amour, Éditions Grasset & Fasquelles, Le livre de poche, 2014, 234 pages, p.96)

"Une réflexion philosophique approfondie pourrait nous montrer que l'amour n'a pas tant d'importance, ou, plus exactement, pas autant que d'autres idéaux comme la liberté ou le bonheur avec lesquels il peut entrer en conflit." (ibid, p.127)

 

Moralité: Ricard n'est ni scientifique ni philosophe, c'est un curé et on ne peut visiblement pas en attendre quelque chose de rationnel.

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:14, Lancelot a dit :

Beaucoup trop de gens parlent de ce Ricard avec des étoiles dans les yeux, je savais bien que c'était louche.

Expand  

Même dilué, c'est pas dit qu'il soit digeste.. J'ai le bouquin "Le moine et le philosophe", recueil de dialogues qu'il avait eu avec son père.. On a des idées du genre :

 

"Encore faut-il que les principes qui animent la société soient vécus par ses membres comme une évidence indiscutable. A priori, certains idéaux du communisme, comme le partage des richesses, sont eux aussi fort louables."

 

"Dans un système réellement démocratique, une société doit maintenir une sorte d'équilibre entre le désirs des individus d'obtenir le maximum pour eux-mêmes et le consensus général, qui définit la limite au-delà de laquelle ces désirs ne sont plus tolérables."

 

Je passe les discours sur la Science et l'écologie.. Par contre sur la science,

 

"Encore faut-il que ce désir de connaître s'applique à quelque chose qui mérite qu'on y consacre son existence, et que cette "sagesse" conduise les chercheurs à faire d'eux-mêmes et d'autrui de meilleurs être humains. Sinon, de quelle sagesse s'agit-il ? La curiosité, même désintéressée, est-elle une fin en soi ?"

Posté

*est visiblement trop complexe, et fait tendre à se perdre dans des considérations analytiques interminables.

 

mes excuses pour le double post. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. J'en arrête là pour mes blagues sur son nom.

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:52, Restless a dit :

"Encore faut-il que les principes qui animent la société soient vécus par ses membres comme une évidence indiscutable."

Expand  

 

Autrement dit ni la philosophie, ni la démocratie ne sont acceptables. Car si tous les principes sont des évidences indiscutées, il n'y a nulle besoin d'une recherche, ni d'un débat public. Il y a donc plus de pluralisme, il suffit de s'en remettre à la tradition. On est alors dans une société hétéronome: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornelius_Castoriadis#H.C3.A9t.C3.A9ronomie_sociale

Posté
  Le 17/08/2017 à 16:52, Restless a dit :

"Encore faut-il que ce désir de connaître s'applique à quelque chose qui mérite qu'on y consacre son existence, et que cette "sagesse" conduise les chercheurs à faire d'eux-mêmes et d'autrui de meilleurs être humains. Sinon, de quelle sagesse s'agit-il ? La curiosité, même désintéressée, est-elle une fin en soi ?"

Expand  

Pas une goutte d'esprit scientifique dans ce type.

the_difference.png

Posté

Le libéralisme est coupable de tous les maux de la terre (synonyme de "caca-boudin", selon l'immortelle formule de quelqu'un ici).

 

On nous avait expliqué que le libéralisme était la matrice du marxisme (c'est notamment la thèse du théoricien d'extrême-droite: https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Moeller_van_den_Bruck ): https://www.wikiberal.org/wiki/Marxisme#Erreur_antilib.C3.A9rale_:_.22le_lib.C3.A9ralisme_a_.C3.A9t.C3.A9_la_matrice_du_marxisme.22

 

Mais en fait le libéralisme est aussi coupable de l'avènement du nazisme (thèse de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Marcuse ).

 

Donc si on mélange et qu'on touille bien, le libéralisme est finalement la cause du totalitarisme (donc lui-même totalitaire). C'est la thèse de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Charbonneau. Ami proche de Jacques Ellul (qui a lui-même écrit un article sur ce thème en 1937: « Le fascisme, fils du libéralisme » ):

 

  Révéler le contenu masqué
Posté

J'ai lâché au bout de dix lignes. 

 

Je viens de tomber sur une phrase de Heinlein qui vaut dix mille fois la niaiserie d'asimov sur le même sujet. 

 

"L'obscurité est le refuge de l'incompétence" 

  • Yea 1
Posté
  Le 21/08/2017 à 17:06, NoName a dit :

J'ai lâché au bout de dix lignes.

Expand  

 

Ce que je trouve intéressant dans ce texte, c'est une certaine façon de pensée qui dépasse l'auteur en question, et qui est propre à bon nombre (voire tous ?) des conservateurs, y compris des "conservateurs-libéraux".

 

En gros, l'idée est de dire que le libéralisme disjoint la liberté du bien / de la vertu / de la vérité (à l'encontre de l'assimilation classique, platonicienne, stoïcienne et chrétienne, entre liberté et vertu: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/2015/09/harmonie-interieure-non-oppression.html?q=trois+conceptions ).

 

1): Le libéralisme considère que la liberté est la valeur cardinale, et que la vertu n'est pas nécessaire, ou pas au même degré. En tout cas, elle s'en distingue. Est donc politiquement acceptable une société où les individus ne sont pas soumis à l'autorité de la vérité (en général définie par la révélation chrétienne). D'après la thèse de Schmitt, le processus commence lorsque Hobbes prône l'obéissance extérieure au Souverain sans exiger l'adhésion intérieure à une spiritualité collective qui unifie la société médiévale (ce qui est une présentation homogénéisante de la société médiévale, mais bref). Ensuite, avec Spinoza, ce n'est plus la liberté religieuse intérieure (donc un début de pluralisme) qui est permise, mais la liberté d'opinion et d'expression. A terme les individus ont le droit de penser et de se conduire comme ils veulent, du moment qu'ils respectent les droits d'autrui.

 

2): La société libérale n'imposant pas "le bien" à tous, elle est donc vouée à la décadence individualo-narccisico-consuméristo-dépressive dont un nouveau "penseur" vient périodiquement nous rabattre les oreilles ; à l'anarchie des valeurs qui mène au relativisme / nihilisme, donc à la violence et au désir de restaurer un ordre commun. Donc le libéralisme doit accoucher du totalitarisme (ou encore ouvrir la porte à des idéologies sûres d'elle-même, comme l'islamisme -dans la variante houellebecquienne de la théorie).

 

1) est plus ou moins valable ; en revanche 2) est vraiment un saut lacantique. Mais il est une certaine cohérence dans ce discours.

 

Je demanderais bien à @PABerryer ce qu'il en pense.

Posté

Le fait même que des gens trouvent la proposition 1) scandaleuse ou révoltante ou dommageable est une énigme pour moi, aussi bien du point de vue moral que concret. il suffit de rencontrer des gens une fois pour se rendre compte qu'une union spirituelle des gens n'a aucune chance d'arriver et n'a certainement jamais existé dans un groupe de plus de quelques dizaines d'individus.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...