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École & éducation


Messages recommandés

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Aujourd'hui, je suis tombé sur les résultats du Bac à Monaco. Et là, oh surprise, le nombre de mentions est délirant. Il y a deux lycée à Monaco un public et un privé. J'ai été dans le privé (oh putain le riiiiiche, abattons-le) et à l'époque, il y a 20 ans, nous étions 25 en terminale S, un seul a eu mention très bien si mes souvenirs sont bons. Cette année ils sont 22 et il y a 10 mentions très bien!
Au lycée public, que ma tronchasse de soeur (médecine du premier coup) a fréquenté, même elle a loupé la mention très bien à 2 points (et ont refusé de lui filer, because Monaco vu par les profs français c'est le mââââââl) et là aussi un nombre délirant de mentions très bien.
Dans la classe du frère de mon pote d'enfance, terminale ES, 4 élèves ont une moyenne supérieure à 20...

 

Le bac est devenu une franche rigolade!

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Dans le privé on trouve aussi des fils à papa rebelles qui n'ont rien foutu, et les parents se disent à raison que le privé peut les remettre droit dans le chemin, en attendant ils sont trop occupés eux-mêmes pour s'occuper de leur gosse. Dans le public on trouve des enfants de pauvres et des racailles, et là on a une armée de cas sociaux.

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si tu vas dans le public c'est que tes parents te detestent secretement

Attention les meilleurs établissements sont publics. Il y a public et public.

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Tout est une question de choix. Dans ma petite ville, une seule école privée, du primaire au collège, située juste devant une HLM, un véritable nid à cas soc', et à côté d'une ZAC.

À votre avis, on y trouve quoi ?

La direction pratiquant en prime une tarification assez souple, la messe est dite. 

Du coup, ma fille est allée dans le public... pas de dogmatisme et de grands principes ici.

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L'important ce n'est pas tant l'établissement (et encore moins qu'il soit public ou privé) mais la classe. Et pour aller dans une bonne classe il faut choisir les bonnes options. Et pour connaitre les bonnes options ça aide d'avoir des profs dans sa famille/ses amis.

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Plus que la bonne classe et le bon établissement, ce qui compte véritablement c'est la motivation de l'élève à aller chercher l'information et à pratiquer les matières seul, chez lui. Malgré tout ce qui est dit, l'EN est un système où l'élève est rapidement laissé à lui-même. Au lycée par exemple j'ai eu la chance d'avoir de très bons profs (en maths par exemple) mais aussi de (beaucoup) moins bons. Toutefois ce qui a pu faire la difference concernant mes résultat fût quasi-uniquement mon travail perso, et jamais les cours des profs (que je ne lisais même plus à la fin).

Si l'EN est "inégalitaire" à un niveau, c'est bien celui-ci : l'enfant qui a un très bon soutient scolaire parental chez lui réussira beaucoup mieux qu'un enfant qui doit se débrouiller seul (ou alors il est très fort). Cela explique aussi pourquoi les personnes qui apprennent seuls facilement considèrent l'EN comme une perte de temps ...

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Moi c'est l'inverse, j'ai jamais bossé chez moi. Surtout pas après 8h de cours.

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Plus que la bonne classe et le bon établissement, ce qui compte véritablement c'est la motivation de l'élève à aller chercher l'information et à pratiquer les matières seul, chez lui. Malgré tout ce qui est dit, l'EN est un système où l'élève est rapidement laissé à lui-même. Au lycée par exemple j'ai eu la chance d'avoir de très bons profs (en maths par exemple) mais aussi de (beaucoup) moins bons. Toutefois ce qui a pu faire la difference concernant mes résultat fût quasi-uniquement mon travail perso, et jamais les cours des profs (que je ne lisais même plus à la fin).

Si l'EN est "inégalitaire" à un niveau, c'est bien celui-ci : l'enfant qui a un très bon soutient scolaire parental chez lui réussira beaucoup mieux qu'un enfant qui doit se débrouiller seul (ou alors il est très fort). Cela explique aussi pourquoi les personnes qui apprennent seuls facilement considèrent l'EN comme une perte de temps ...

 

Sauf que dans les vrais bons lycées, les professeurs sont suffisamment motivés pour encadrer des préparations aux Olympiades, Concours Général et autres. Les cours sont également légèrement plus ambitieux - suffisamment pour permettre aux étudiants de s'y intéresser :).

 

L'intérêt d'une classe, c'est de faire passer un adolescent, dont l'état stable se situe entre le légume et la larve, à quelqu'un d'intéressé pour apprendre quelque chose. Si il réussit à le faire chez lui tout seul, tant mieux ; mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas général.

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Moi c'est l'inverse, j'ai jamais bossé chez moi. Surtout pas après 8h de cours.

 

Quels étaient tes résultats ? (Si ce n'est pas indiscret :mellow: )

 

Sauf que dans les vrais bons lycées, les professeurs sont suffisamment motivés pour encadrer des préparations aux Olympiades, Concours Général et autres. Les cours sont également légèrement plus ambitieux - suffisamment pour permettre aux étudiants de s'y intéresser :).

 

L'intérêt d'une classe, c'est de faire passer un adolescent, dont l'état stable se situe entre le légume et la larve, à quelqu'un d'intéressé pour apprendre quelque chose. Si il réussit à le faire chez lui tout seul, tant mieux ; mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas général.

 

Bof, les olympiades et autres choses comme ça je doute qu'il y ait de quoi véritablement intéresser les élèves. Quant aux cours plus ambitieux, ils ne servent à rien si la classe rame à 9 de moyenne. Or les profs récupèrent les élèves des années précédentes aléatoirement et souvent sans les connaître. Ca forme des classes totalement hétérogènes et les meilleurs, s'ils restent dans le cursus scolaire "cours + travail demandé à la maison" sont inévitablement tirés vers le bas s'ils ne font pas du travail en plus.

 

Quant à la dernière phrase ...

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J'étais dans le top en Anglais, Maths (j'ai eu 20 au bac d'ailleurs), Histoire-Géo et SVT et dans la moyenne pour le reste.

Le bac ça m'a pris environ 10h de révisions. Mais j'ai une bonne mémoire.

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Je viens d'apprendre qu'il y a une chargée de mission au ministère qui s'occupe de mesurer la performance des recteurs. Comment ?

Elle analyse les verbatim des prises de parole public pour vérifier que les éléments de langages qui conviennent sont bien présents.

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Pour le soutien des parents j'avais un deal implicite avec les miens : tant que je ramenais des bulletins corrects ils ne s'occupaient pas de mes affaires.

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Et moi je constate chaque jour les effets sur le mental des gens qui passent leur vie a l'ecole, que ce soit lycee ou fac.

Vers cinquante ans les degats sont extensifs et irreparables :mrgreen:

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Pour le soutien des parents j'avais un deal implicite avec les miens : tant que je ramenais des bulletins corrects ils ne s'occupaient pas de mes affaires.

Idem

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Et moi je constate chaque jour les effets sur le mental des gens qui passent leur vie a l'ecole, que ce soit lycee ou fac.

Vers cinquante ans les degats sont extensifs et irreparables :mrgreen:

 

Peux-tu préciser ?

 

Pour le soutien des parents j'avais un deal implicite avec les miens : tant que je ramenais des bulletins corrects ils ne s'occupaient pas de mes affaires.

 

J'ai donné les parents comme exemple mais ce que je voulais dire n'a pas bien été compris je crois : ce que je veux dire, c'est qu'un élève ayant pour seul savoir le savoir inculqué en cours ne pourra jamais réussir à crever le plafond même aux tests de l'EN. Je suis certain que tout le savoir que tu possèdais à ce moment ne vennait pas que de tes profs. Le meilleur exemple reste encore l'anglais : qui peut dire qu'il a appris l'anglais à l'école ?

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Et moi je constate chaque jour les effets sur le mental des gens qui passent leur vie a l'ecole, que ce soit lycee ou fac.

Vers cinquante ans les degats sont extensifs et irreparables :mrgreen:

 

Dès qu'ils ont un instant de libre, ils sortent le paquet de carte et demandent qui pour une coinche ? :D

 

 

@Jason > Effectivement, la culture académique s'acquiert aussi en dehors de l'école. Mais l'école peut avoir un rôle pour y susciter un intérêt, en plus de la culture familiale, ou des dispositions particulières de certains jeunes.

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@Jason > Effectivement, la culture académique s'acquiert aussi en dehors de l'école. Mais l'école peut avoir un rôle pour y susciter un intérêt, en plus de la culture familiale, ou des dispositions particulières de certains jeunes.

C'est vrai, la culture académique (ainsi que les compétences pratiques) ne s'acquièrent pas dans le système de l'EN (je ne pense pas qu'il faille ici parler d'école, c'est un cas spécifique de l'EN). Du coup, il faut admettre qu'il s'agit de beaucoup d'argent dépensé juste pour "éveiller l'interêt". :)

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Merdalors, c'est trop pas juste, l'accès à certaines universités est réservé aux meilleurs candidats, traduire susceptibles de ne pas décrocher au bout de un trimestre ou de s'inscrire pour les bourses. Et puis, ça stigmatise les plus défavorisés, bah oui. Puisque l'UNEF le dit

 

http://www.lemonde.fr/education/article/2015/07/15/la-selection-des-etudiants-s-impose-a-l-universite_4683790_1473685.html

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Ouais, aussi. Y a une étudiante qui dit que c'est pas juste et qu'elle préférerait par niveau, évidemment, elle a pas été tirée au sort, et elle était bonne élève. Dans tous les cas, ils veulent que ça continue comme c'était. La foire en première année

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Le tirage au sort c'est quand même sacrément dégueulasse.

Apparemment c'est la seule façon légale pour eux de sélectionner d'écrémer, tu penses bien qu'ils aimeraient pouvoir ne garder que les meilleurs...

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Alors que si on était dans un système monarchique, on aurait sélectionné en fonction de l'origine familiale

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C'est la seule sélection démocratique.

Bah ils ont X places ils auraient aussi bien prendre les X premiers à s'inscrire.

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