Adrian Posté 25 mai 2016 Signaler Posté 25 mai 2016 Il n'y a qu'Hollande pour faire des discours trempé sous la pluie.
Cugieran Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/26/97001-20160526FILWWW00030-provence-trois-tonnes-d-ail-derobees.php Ail ail ail
Lameador Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 La version officielle, c'est que le gamin a pris de lui même l'initiative d'abriter le maire, après avoir lu son texte. Vrai, faux, je n'en sais rien. Mais avant de commencer à râler comme un franchouille de base, ce serait mieux de vérifier ... On croirait un de ces rapports de la police turque expliquant que le suspect,, pris d'une crise de rage, s'est mis à se taper tout seul la tête contre les murs. Il y a des limites à ce qu'on peut gober comme explication staliniennes.
Flashy Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 La version officielle, c'est que le gamin a pris de lui même l'initiative d'abriter le maire, après avoir lu son texte. Vrai, faux, je n'en sais rien. Mais avant de commencer à râler comme un franchouille de base, ce serait mieux de vérifier ... Ce maire dispose d'un grand pouvoir si son éloquence lui permet de pousser les gens, spontanément, à devancer ses désirs. Putain, c'est beau.
Bisounours Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 Je poste là... "Les enquêtes du contribuable", c'est plié ou quoi ? Il n'y a pas de parution depuis décembre, me semble t il
Rusty Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 Canal+ : Des membres du Zapping rejoignent la CGT pour ne pas être virés Patrick Menais, le patron du Zapping de Canal+, va se présenter, pour les prochaines élections professionnelles, sur la liste de la CGT afin de se protéger de tout licenciement. Selon le site LesJours.fr, Patrick Menais, le patron du Zapping va se présenter avec quatre autres membres de son équipe aux prochaines élections professionnelles, prévues le 3 juin, sur une liste de la CGT. Grâce à leur candidature, les cinq membres de l’équipe du Zapping se protègent ainsi de tout licenciement. Théoriquement, ils ne peuvent plus être renvoyés durant les six mois suivants, les candidats à une élection professionnelle étant protégés par le droit du travail. Si une procédure de licenciement était envisagée par la direction de Canal+, elle entraînerait automatiquement l’ouverture d’une enquête par l’inspection du travail. En cas d’élection, l’ »immunité » se poursuit même le temps de leur mandat. Fondateur et rédacteur en chef de l’émission depuis 27 ans, Patrick Menais serait dans le viseur du patron de Canal+, Vincent Bolloré. Régulièrement, dans le programme résumant le meilleur de la télé, l’équipe de l’émission de la chaîne cryptée n’hésite pas à s’en prendre au patron de Canal+ (voir la vidéo ci-dessus) ou d’autres animateurs du groupe comme Cyril Hanouna. http://www.programme.tv/news/actu/157055-canal-des-membres-du-zapping-rejoignent-la-cgt-pour-ne-pas-etre-vires/ J'avais déjà entendu ce genre d'histoires pour d'autres sociétés. Ça a l'air assez commun en fait.
Flashy Posté 26 mai 2016 Signaler Posté 26 mai 2016 C'est loin d'être rare, oui.Après, ce n'est pas une "immunité", c'est un régime d'autorisation administrative : il faut demander l'autorisation à l'inspection du travail avant de pouvoir licencier.
Adrian Posté 27 mai 2016 Signaler Posté 27 mai 2016 À Castres, la mairie distribue de l'argent de poche aux adosDepuis septembre dernier, elle permet aux mineurs, âgé de 14 à 17 ans, de réaliser des missions d'intérêt public d'une durée de trois heures en échange de 20 euros http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/02/11/20002-20160211ARTFIG00146--castres-la-mairie-distribue-de-l-argent-de-poche-aux-ados.php
Neomatix Posté 27 mai 2016 Signaler Posté 27 mai 2016 Soit 88% du smic net, au black. L'Etat qui montre l'exemple.
Tramp Posté 27 mai 2016 Signaler Posté 27 mai 2016 A comparer avec ca : http://m.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/dimanche-la-police-municipale-a-chasse-les-vendeurs-de-muguet-04-05-2016-5765633.php
eclipse Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 http://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/la-mairie-de-paris-a-t-elle-habille-ses-comptes-573792.html Une manœuvre complexe qui intrigue les professionnels de la comptabilité publique. Il faut dire que la mairie de Paris semble avoir été contrainte de procéder de la sorte dans un contexte de baisse des dotations de l'Etat qui lui a fait perdre 590 millions d'euros entre 2015 et 2017 ; et où elle a en parallèle dû faire face à la hausse de sa participation au fonds de péréquation, du haut de sa stature de collectivité « riche » -elle pèse environ 8 milliards d'euros de budget - d'environ 330 millions d'euros en cinq ans. La capacité d'autofinancement de la capitale, indispensable pour financer ses investissements, s'est donc érodée. Mais dans le même temps la maire Anne Hidalgo compte amplifier l'effort d'investissement de la mairie de 8,5 milliards d'euros à 10 milliards d'euros sur l'ensemble de la mandature. Or, comme toutes collectivités, la mairie doit équilibrer ses comptes. […] Pour ce faire, la Ville a utilisé les possibilités ouvertes par un décret du 27 novembre 2015 qui lui permet désormais de reprendre « en section de fonctionnement des loyers capitalisés qu'elle avait au préalable comptabilisés en recettes d'investissement au titre de ses dettes », indique la chambre régionale des comptes (CRC) d'Île-de-France. Ce sont donc 360 millions d'euros qui ont été comptabilisés en section de fonctionnement par la mairie, au lieu de la seule la quote-part annuelle de la recette de loyers (ici 6,5 millions d'euros ) qui, au titre du principe d'annualité budgétaire, « incrémente le résultat de fonctionnement de l'exercice », note la CRC. Ainsi, « cette nouvelle méthode de comptabilisation demeure dérogatoire au regard des pratiques comptables communément admises », indique la Chambre régionales des comptes. Elle serait même selon un spécialiste de la comptabilité publique « contraire aux doctrines comptables », et consisterait en fait à « habiller les comptes » de la Ville de Paris. Paris a usé de son influenceCe qui pose aussi question, c'est la rapidité avec laquelle la mairie de Paris a pu obtenir aussi rapidement des ministères de l'Economie et des Collectivités locales une telle fleur budgétaire. A cet égard, on peut penser que la mairie de Paris est à l'origine de ce décret et a pesé de tout son poids pour obtenir l'accord de l'exécutif. En effet, le 30 novembre 2015, soit seulement trois jours après l'adoption du décret, la capitale a adressé une lettre aux ministères de l'Economie et des Collectivités locales, leur demandant de pouvoir profiter de la possibilité offerte par le décret concernant « un excédent prévisionnel de la section d'investissement de 354,4 millions d'euros » lié à la politique de conventionnement menée avec des bailleurs sociaux. Une réaction hyper rapide qui montre que la mairie de Paris était très au courant, si ce n'est plus, de la publication de ce décret. Encore plus significatif, sans délai, le 1er décembre, les ministres chargés du Budget et des Collectivités locales « ont répondu favorablement à cette demande après avoir approuvé le nouveau mode de comptabilisation qui était proposé » par la mairie de Paris, note la CRC. Une réponse éclair qui interroge, quand on sait que la plupart des collectivités locales lorsqu'elles sont en grande difficulté financière - on l'a vu pendant l'affaire des emprunts toxiques - doivent parfois attendre plusieurs années avant que Bercy daigne répondre favorablement à leur demande. Clairement, il semble que la mairie de Paris ait réfléchi à cette nouvelle méthode comptable, et pesé ensuite de tout son poids auprès de l'Etat pour obtenir gain de cause. Y'a pas à dire, le socialisme c'est une drogue dure.
Tramp Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 J'aime bien comment on ne dit plus la ville dépense mais la ville investit.
Brock Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 une administration qui est au courant et qui agit vite, j'avoue que c'est un scoop
Hayek's plosive Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 une administration qui est au courant et qui agit vite, j'avoue que c'est un scoop toi tu connais pas le fisc fucking
FabriceM Posté 28 mai 2016 Auteur Signaler Posté 28 mai 2016 http://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/la-mairie-de-paris-a-t-elle-habille-ses-comptes-573792.html Je comprends que la mairie de Paris a obtenu l'autorisation de liquider de l'épargne servant auparavant à assurer le service de sa dette. J'ai bon ? Si oui, est-elle obligée de trouver (quitte à se lancer dans des prévisions fantaisistes) des sources de revenus futurs pour compenser ? Ou alors, c'est en mode "yolo" ?
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Je comprends que la mairie de Paris a obtenu l'autorisation de liquider de l'épargne servant auparavant à assurer le service de sa dette. J'ai bon ? Si oui, est-elle obligée de trouver (quitte à se lancer dans des prévisions fantaisistes) des sources de revenus futurs pour compenser ? Ou alors, c'est en mode "yolo" ? Non ils ont actualisé et "stocké" (en compta) des cash flow futurs (les loyers de baux emphytéotiques à recevoir par la mairie, donc sur des dizaines d'années, 50 à 60 ans selon l'article) qu'ils ont comptabilisé en ressource de fonctionnement et non d'investissement (complètement con vu que c'est un stock de cash flows actualisés). A la limite OK pour mettre ça dans le bilan à l'actif (c'est limite, mais ça reste un stock de créances relativement certaines) mais là ils ont comptabilisé ça en ressources de fonctionnement (en produits d'exploitation en compta normale) pour l'année en cours. Ce qui fait qu'ils ont virtuellement comptabilisé les produits locatifs des 50-60 années à venir pour la seule année courante. Je leur souhaite bien du plaisir pour retrouver 360M€ pour 2017.
FabriceM Posté 28 mai 2016 Auteur Signaler Posté 28 mai 2016 Non ils ont actualisé et "stocké" (en compta) des cash flow futurs (les loyers de baux emphytéotiques à recevoir par la mairie, donc sur des dizaines d'années, 50 à 60 ans selon l'article) qu'ils ont comptabilisé en ressource de fonctionnement et non d'investissement (complètement con vu que c'est un stock de cash flows actualisés). A la limite OK pour mettre ça dans le bilan à l'actif (c'est limite, mais ça reste un stock de créances relativement certaines) mais là ils ont comptabilisé ça en ressources de fonctionnement (en produits d'exploitation en compta normale) pour l'année en cours. Ce qui fait qu'ils ont virtuellement comptabilisé les produits locatifs des 50-60 années à venir pour la seule année courante. Je leur souhaite bien du plaisir pour retrouver 360M€ pour 2017. Merci. A la limite, je pourrais comprendre qu'ils le fassent sur l'étendue d'un budget pluriannuel. Mais sur l'étendue complète des baux, ça semble totalement irréel. Mais bon. C'est la France de 2016. Vers la connerie suprême, et au delà .. A l'occasion, j'ai appris l'existence du "conseil national d'évaluation des normes". Le décret cité a fait l'objet d'un rapport défavorable de cet organisme sur lequel le gouvernement s'est visiblement royalement assis. De même que j'ai appris l'existence du "comité des finances locales" qui a d'ailleurs visiblement au moins 8 mois de retard sur la mise en ligne de ses compte-rendus. (le dernier en ligne date de Mars 2015 et celui que je cherchais date du 3 Novembre 2015 d'après le décrêt)
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 C'est la comptabilité publique, ils chient généralement sur toutes les normes en existence. Le jour où l'UE impose les normes IFRS ça va leur faire tout drôle
Tramp Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Ils n'ont pas de capitaux propres donc deja, c'est compliqué vu que l'identité fondamentale ne s'applique pas.
Poil à gratter Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Mais bon. C'est la France de 2016. Vers la connerie suprême, et au delà .. To the max: http://h16free.com/2010/09/13/4370-to-the-max
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Les assos non plus mais leur comptabilité ressemble à quelque chose, elle.
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Les assos n'ont pas de fonds propres ?Ce sont des fonds associatifs sans droit de reprise (les résultats des années antérieures, le report à nouveau...). Tout à fait transposable à un gouvernement dans la mesure où il n'y a pas de capital social.
Tramp Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Ben des créanciers peuvent les récupérer. L'Etat peut être en défaut mais pas en faillite.
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Euh non, les créanciers ne peuvent jamais exiger les fonds propres. Ceux-ci sont dus aux actionnaires point barre. Sauf dans le cadre d'une asso où il n'y a pas de droit de reprise (et pas d'actionnaires). C'est pour ça que ça pourrait être applicable à l'Etat. Puis ça reste à prouver que l'on ne peut pas liquider un Etat.
Tramp Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Non : les actionnaires ont droit aux dividendes et au reliquat - fonds propres moins passif - (et leur troisième et dernier droit c'est de voter en AG). Les fonds propres appartiennent à la société. Les actionnaires ne sont pas propriétaires de la société mais des actions. La responsabilité civile font que les fonds propres peuvent être exigés par les créanciers si tu ne paies pas tes dettes.
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Non : les actionnaires ont droit aux dividendes et au reliquat - fonds propres moins passif - (et leur troisième et dernier droit c'est de voter en AG). Les fonds propres appartiennent à la société. Les actionnaires ne sont pas propriétaires de la société mais des actions.Je n'ai pas dit le contraire : les actionnaires ne sont pas propriétaires de la société mais les fonds propres leurs sont intégralement dus. Le capital et les resserves légales ne sont pas exigibles en revanche. La responsabilité civile font que les fonds propres peuvent être exigés par les créanciers si tu ne paies pas tes dettes.Nope : les créanciers exigent leur créance, rien de plus. Edit : attends j'ai loupé ça : "- fonds propres moins passif -" Ça ne veut rien dire, les fonds propres sont au passif. Le reliquat (boni de liquidation) c'est actif liquidé - dettes exigibles.
Tramp Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Non les fonds propres ne leur sont pas dû. Seulement le reliquat et les dividendes. Les actionnaires n'ont pas de droit réel sur les fonds propres de la société vu qu'ils sont la propriété de la société. Un actionnaire ne peut pas exiger une part du bénéfice distribuable que la société n'aurait pas décidé de distribuer. Et en cas de liquidation, la société doit d'abord payer ses créanciers, on ne peut pas les envoyer paître. Donc les fonds propres ne sont pas entièrement dûs aux actionnaires. Nope : les créanciers exigent leur créance, rien de plus.Qui seront payés par les fonds propres si tu n'arrives pas à les payer autrement. De meme qu'un huissier peut saisir tes meubles pour payer tes créances alors que ce ne sont pas tes meubles qui sont dûs.Les fonds propres ne sont pas au passif. Actif = passif + capitaux propres. C'est pas parce qu'ils sont présentés sur la même page du bilan que ce sont des passifs. Les fonds propres sont la garantie offert aux créanciers, de façon plus ou moins précise (selon la séniorité).
Neomatix Posté 28 mai 2016 Signaler Posté 28 mai 2016 Non les fonds propres ne leur sont pas dû. Seulement le reliquat et les dividendes. Les actionnaires n'ont pas de droit réel sur les fonds propres de la société vu qu'ils sont la propriété de la société. Effectivement. Ils n'ont pas de droit réel, ne sont pas propriétaires des FP mais ils leurs sont dus par la société. Un actionnaire ne peut pas exiger une part du bénéfice distribuable que la société n'aurait pas décidé de distribuer.En effet. Il s'agit d'une dette mais non exigible. Et en cas de liquidation, la société doit d'abord payer ses créanciers, on ne peut pas les envoyer paîtreEn effet, les créanciers sont payés par ordre de priorité (de bas en haut de bilan en compta française) grâce à la liquidation de l'actif. Donc les fonds propres ne sont pas entièrement dûs aux actionnaires.Non sequitur. Qui seront payés par les fonds propres si tu n'arrives pas à les payer autrement. De meme qu'un huissier peut saisir tes meubles pour payer tes créances alors que ce ne sont pas tes meubles qui sont dûs.Pour la douzième fois les fonds-propres sont au passif du bilan. C'est la liquidation de l'actif qui sert à honorer le passif. Toujours. Dans ton exemple tes meubles sont à l'actif et tes dettes sont au passif, peu importe l'élément d'actif que tu liquides pour honorer ton passif. Les fonds propres ne sont pas au passif.Bon OK, ouvre un PCG ou un bouquin de compta. Actif = passif + capitaux propres. C'est pas parce qu'ils sont présentés sur la même page du bilan que ce sont des passifs. Les fonds propres sont la garantie offert aux créanciers, de façon plus ou moins précise (selon la séniorité).Non.
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