Miss Liberty Posté 27 juin 2016 Signaler Posté 27 juin 2016 S'ils choisissent quelqu'un du remain, ils se grillent. Donc je ne vois vraiment pas ce qui pourrait arrêter le départ. Une tentative d'organiser des élections pour essayer de montrer que le peuple a changé d'avis au risque de passer pour des couillons?
Tramp Posté 27 juin 2016 Signaler Posté 27 juin 2016 Pour ca il faudrait que Cameron trouve une majorité pour faire des élections anticipées et s'allier probablement avec le Labour sans avoir la majorité des conservateurs. Ce serait suicidaire pour la parti.
h16 Posté 27 juin 2016 Signaler Posté 27 juin 2016 Ou : Johnson devient premier ministre, il active l'article 50, et il est content de le faire parce qu'il a fait campagne sur la base de convictions profondes qui sont toujours les siennes. C'est possible, non? Il ne peut pas l'activer sans obtenir un vote parlementaire, or le parlement actuel (duquel il tirerait sa légitimité) est remain, pas exit. Autrement dit, soit il se grille auprès du peuple (parce que remain), soit il se grille auprès de ses pairs (exit) sans possibilité de carrière politique ensuite (en gros). Evidemment, la réalité est toujours un peu plus subtile que ce genre de cas, et tout peut arriver, mais l'architecture générale des politiques en présence laisse présager de petits moments kodaks.
Johnathan R. Razorback Posté 28 juin 2016 Signaler Posté 28 juin 2016 Le point de vue de Philippe Fabry sur la pagaille politique chez les britishs: http://www.historionomie.com/archives/2016/06/27/34018929.html 1
Johnathan R. Razorback Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Les eurolâtres, indifférents aux périls des sécessions politiques, vont maintenant tout faire pour que le Royaume-Uni explose, dans l'espoir de récupérer l'Écosse dans l'UE. Et ce, après s'être opposés à l'indépendance de l'Écosse en 2014... On se souvient que l'UE avait clairement pris parti en faveur du maintien de l'Ecosse dans le Royaume-Uni en 2014 en prédisant une exclusion de l'Ecosse de l'UE en cas de vote pour l'indépendance et un désastre économique en cas de séparation. Or, depuis 2014, avec la chute des prix du pétrole, la force économique d'une Ecosse indépendante a encore reculé ainsi que les exportations écossaises vers l'UE. La question monétaire, jugée cruciale à l'époque, demeure. Le président de la Commission d'alors, José Manuel Barroso, avait refusé de recevoir le premier ministre écossais de l'époque, Alex Salmond, tout comme Jean-Claude Juncker refuse de recevoir les autorités catalanes aujourd'hui. Subitement, Bruxelles accueille Nicola Sturgeon et semble s'enthousiasmer pour l'indépendance sans évoquer les risques de la séparation qui demeurent toujours. L'UE ne peut rien proposer Cette attitude n'est donc qu'un opportunisme complet. Jean-Claude Juncker sait que la question catalane ne permettra pas de maintenir l'Ecosse indépendante dans l'UE. Il s'agit en réalité de faire craindre à Londres que l'UE soutiendra la désintégration du Royaume-Uni afin d'arriver en position de force à la table des négociations. http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-l-attitude-ambigue-de-l-ue-face-a-l-ecosse-583237.html
Ray Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Les eurolâtres, indifférents aux périls des sécessions politiques, vont maintenant tout faire pour que le Royaume-Uni explose, dans l'espoir de récupérer l'Écosse dans l'UE. Et ce, après s'être opposés à l'indépendance de l'Écosse en 2014... http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-l-attitude-ambigue-de-l-ue-face-a-l-ecosse-583237.html Surtout dans l'espoir d'envoyer le message aux prochains pays qui auraient des velléités de sorties "si vous sortez, l'intégrité de votre territoire est menacée".
José Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Les eurolâtres, indifférents aux périls des sécessions politiques, vont maintenant tout faire pour que le Royaume-Uni explose, dans l'espoir de récupérer l'Écosse dans l'UE. Et ce, après s'être opposés à l'indépendance de l'Écosse en 2014... Ouais bon... L'Union européenne ne s'opposait pas à l'indépendance de l'Écosse : elle rappelait qu'en cas d'indépendance, l'Écosse se mettrait de facto en dehors de l'Union. Même chose pour la Catalogne. Par contre si le Royaume-Uni quitte l'Union et si l'Écosse accède à l'indépendance, il est parfaitement possible d'accueillir cette dernière au sein de l'Union. La politique de l'Union européenne est de veiller à la sauvegarde de l'unité des pays membre, pas celle des pays non membres. 1
José Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Et s'il ne l'est plus, qu'est-ce qui interdirait à l'Écosse d'accéder à l'indépendance et de rejoindre à nouveau l'Union européenne d'où elle aurait été éjectée sans son accord ?
Cthulhu Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 José qui parle d'un pays comme si c'était un individu. Pincez-moi, je rêve.
Tremendo Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Et s'il ne l'est plus, qu'est-ce qui interdirait à l'Écosse d'accéder à l'indépendance et de rejoindre à nouveau l'Union européenne d'où elle aurait été éjectée sans son accord ?Elle sera éjectée et devra recueillir l'accord de tous les membres de l'UE pour être réadmise.Le gouvernement rothbardien espagnol a déjà fait savoir qu'elle s'opposait à l'indépendance de l'Ecosse et sa réadmission dans l'UE.
José Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Petit panorama des options qui se présentent au Royaume-Uni Situation actuelle Accès au marché unique des biens et services : total Obligations : toutes celles des autres membres de l'UE sauf celles liées à l'eurozone + chèque britannique Influence sur le vote des normes européennes : totale Option 1 - Norvège Accès à l'Espace économique européen : total sauf barrières douanières pour les produits agricoles et de la pêche – pas d'union douanière avec l'UE ni politique de commerce extérieur commune Obligations : accepte 75% de la réglementation européenne y compris la libre circulation des personnes – contribue partiellement au budget européen Influence sur le vote des normes européennes : nulle sauf droit de vote pour l'Espace Schengen Option 2 - Suisse Pas d'accès à l'Espace économique européen : 120 traités bilatéraux – barrières douanières pour les produits agricoles – pas d'union douanière avec l'UE ni politique de commerce extérieur commune Obligations : accepte les normes européennes dans de nombreux domaines y compris (normalement) la libre circulation des personnes – contribue partiellement au budget européen Influence sur le vote des normes européennes : nulle Option 3 - Turquie Pas d'accès à l'Espace économique européen : traités bilatéraux seulement pour des produits manufacturés et des produits agricoles traités – pas de libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services Obligations : accepte les normes européennes sur les produits et sur la concurrence – reçoit des aides de l’UE Influence sur le vote des normes européennes : nulle Option 4 - Canada Pas d'accès à l'Espace économique européen : barrières douanières sur les produits agricoles – barrières transitoires pour les produits manufacturés – aucune union douanière – libéralisation partielle des services – pas d’accès aux services financiers Obligations : les entreprises canadiennes commerçant avec l’UE doivent respecter la réglementation européenne – accords internationaux (OMC, etc.) Influence sur le vote des normes européennes : nulle Option 5 - OMC Pas d'accès à l'Espace économique européen : barrières douanières – aucune union douanière – pas d’accès aux services financiers Obligations : les entreprises commerçant avec l’UE doivent respecter la réglementation européenne – accords internationaux (OMC, etc.) Influence sur le vote des normes européennes : nulle Option 6 - Accord « à la belge » Après des palabres interminables, des crises de nerfs, des claquages de portes, etc. le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne avec un menu à la carte : chèque britannique un peu plus gros, moins de Schengen, etc. 1
José Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Elle sera éjectée et devra recueillir l'accord de tous les membres de l'UE pour être réadmise. Tout à fait, mais rien d'impossible.
Nick de Cusa Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Pour les passionnés du sujet : http://www.eureferendum.com/documents/flexcit.pdf Pour les un peu moins passionnés : http://www.eureferendum.com/themarketsolution.pdf
Flashy Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Pour les passionnés du sujet : http://www.eureferendum.com/documents/flexcit.pdf Pour les un peu moins passionnés : http://www.eureferendum.com/themarketsolution.pdf Je fais tourner les liens ou tu préfères que je fasse tourner les articles Contrepoints?
José Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Pour les passionnés du sujet : http://www.eureferendum.com/documents/flexcit.pdf Pour les un peu moins passionnés : http://www.eureferendum.com/themarketsolution.pdf Malheureusement, ce programme de libéralisation, le libre commerce, de liberté de circulation, d'ouverture maximale au monde, etc. n'est pas ce que la majorité des votants du Brexit avait en tête.
Nick de Cusa Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Theresa May, très bien, http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/theresa-mays-tory-leadership-launch-statement-full-text-a7111026.html Curieux de voir ce que cette dame va donner.
Nick de Cusa Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 En Français, Theresa May : http://www.contrepoints.org/2016/06/30/258829-brexit-theresa-may-prochaine-premier-ministre
Rincevent Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 May cherche depuis quelques temps à se présenter comme une Maggie 2... elle est peut être libérale économiquement (quoique sans doute pas aussi "principled" que Maggie 1), mais je n'ai pas entendu dire qu'elle soit une grande amie des libertés individuelles.
Nigel Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Oué, comme Maggie 1 quoi. Mieux que rien. On n'est pas tous Tramp, j'aurais voté Maggie 1 moi.
Cugieran Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Bah clairement, si tu regardes le monde, tu votes Maggie puis tu supporteras ça 10000000000000000000 fois mieux que tout le reste.
Rincevent Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Oué, comme Maggie 1 quoi.Davantage que Maggie 1, m'a-t-on dit. Maggie avait attentivement lu Hayek et Friedman dans le texte, au moins ; j'ignore si Theresa May en a fait de même.
Nihiliste frustré Posté 30 juin 2016 Signaler Posté 30 juin 2016 Pour voter pragmatiquement, il faut tout de même croire aux promesses d'un politicien...
Nick de Cusa Posté 1 juillet 2016 Signaler Posté 1 juillet 2016 Article 50, EEE, AELE, les détails. http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=86127
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