Bisounours Posté 13 février 2019 Signaler Posté 13 février 2019 Ils se sont arrêtés d'être cons depuis dix années ? 2 1
Johnnieboy Posté 13 février 2019 Signaler Posté 13 février 2019 Le 13/02/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit : C'est le truc qui m'embête un peu ; d'un côté, que les gros cons paient en étant placardisés me paraît une pression sociale saine. En même temps, se faire défoncer sa carrière pour des conneries faites il y a 10 ans, ça me gêne quand même... Et je suis incapable de faire la synthèse entre les deux impressions. Expand La vie est dure. L’autre truc, c’est qu’ils ne l’ont pas payé il y a dix ans, du coup ils le paient maintenant. À l’époque, ils n’étaient pas connus, personne n’en aurait parlé. L’impunité injuste se paie parfois plus cher quand on se fait attraper plus tard. Par exemple, mens à propos de ton CV maintenant, tu risqueras de te faire virer 10 ans plus tard alors que t’avais gravi les échelons. Le 13/02/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit : C'est le truc qui m'embête un peu ; d'un côté, que les gros cons paient en étant placardisés me paraît une pression sociale saine. En même temps, se faire défoncer sa carrière pour des conneries faites il y a 10 ans, ça me gêne quand même... Et je suis incapable de faire la synthèse entre les deux impressions. Expand La vie est dure. L’autre truc, c’est qu’ils ne l’ont pas payé il y a dix ans, du coup ils le paient maintenant. À l’époque, ils n’étaient pas connus, personne n’en aurait parlé. L’impunité injuste se paie parfois plus cher quand on se fait attraper plus tard. Par exemple, mens à propos de ton CV maintenant, tu risqueras de te faire virer 10 ans plus tard alors que t’avais gravi les échelons.
Azref Posté 13 février 2019 Signaler Posté 13 février 2019 Je viens d'entendre qu'Edouard Philippe souhaite "réguler" les réseaux sociaux dans une loi avant cet été (l'argument utilisé était celui de l'antisémitisme). Vient-on de lui servir sur un plateau de nouveaux arguments pour pousser sa censure?
Flashy Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 13/02/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit : C'est le truc qui m'embête un peu ; d'un côté, que les gros cons paient en étant placardisés me paraît une pression sociale saine. En même temps, se faire défoncer sa carrière pour des conneries faites il y a 10 ans, ça me gêne quand même... Et je suis incapable de faire la synthèse entre les deux impressions. Expand Faut distinguer. Celles et ceux qui ont fait des blagues pourries ou des commentaires désobligeants il y a dix ans, sincèrement, on s'en fout (enfin, moi et ceux qui savent, je pense, faire la part des choses). Il serait, bien évidemment, injuste de les mettre dans le même sac que les autres. Un homophobe, un antisémite, un gros con doit avoir la possibilité de changer, et que l'on oublie sa connerie. Par contre, ceux qui ont fait des photomontages, qui ont passé des appels téléphoniques anonymes, qui ont manoeuvré pour briser des carrières sciemment et à dessein, ceux-là, ma foi, doivent logiquement être mis en retrait. Peu important que ces actes soient motivés, d'ailleurs, par une acrimonie à l'égard de telle ou telle communauté : c'est intolérable, dans tous les cas, et on dépasse à mes yeux le cadre du "con mais globalement inoffensif" pour passer dans le royaume merveilleux du malsain, du condamnable, du détestable. Le 13/02/2019 à 23:37, Azref a dit : Je viens d'entendre qu'Edouard Philippe souhaite "réguler" les réseaux sociaux dans une loi avant cet été (l'argument utilisé était celui de l'antisémitisme). Vient-on de lui servir sur un plateau de nouveaux arguments pour pousser sa censure? Expand Faut pas se faire d'illusions. Tout fait divers aurait été bon. Et internet, c'est grand. 1
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 13/02/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit : Et je suis incapable de faire la synthèse entre les deux impressions. Expand Y a un truc qui s'appelle la rédemption, c'est un concept sur lequel deux trois personnes ont bossé depuis quelques milliers d'années. Ils ont pas dit que des conneries non plus.
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 09:13, Flashy a dit : Par contre, ceux qui ont fait des photomontages, qui ont passé des appels téléphoniques anonymes, qui ont manoeuvré pour briser des carrières sciemment et à dessein, ceux-là, ma foi, doivent logiquement être mis en retrait. Expand Il y a cet aspect gênant de double peine quand il y a un système judiciaire en place pour trancher ce genre de comportements. On peut bien sûr soutenir que l'externalisation de la justice incite à la permissivité mais quand même il y a cet aspect beaucoup plus positif qu'on évite les lynchages and co. Ce qui me gène est la systématisation de la réaction de rejet. Je comprend bien que l'opprobre sociale est un moyen de contrôle efficace. Mais jusqu'à quelle point doit elle être automatique. D'autant plus que cette automaticité s'accompagne d'arbitraire : ici c'est l'arbitraire du buzz. En gros s'il n'y avait pas eu de buzz ils n'auraient sûrement pas eu de soucis professionnels. Or le buzz a une composante intrinsèque aléatoire (car on a tous qu'une quantité de temps limitée à accorder à ce type d'information et il y a de jolis modèles théoriques qui montrent que ce qui va faire le buzz, toutes choses étant égales par ailleurs, est un phénomène chaotique par excellence).
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 13/02/2019 à 21:32, Bisounours a dit : Ils se sont arrêtés d'être cons depuis dix années ? Expand La probabilité qu'ils le soient moins n'est pas négligeable. Rien que l'expérience de la vie (peut être ont ils fondé une famille entre temps etc.) peut suffire.
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 13/02/2019 à 23:37, Azref a dit : Je viens d'entendre qu'Edouard Philippe souhaite "réguler" les réseaux sociaux dans une loi avant cet été (l'argument utilisé était celui de l'antisémitisme). Vient-on de lui servir sur un plateau de nouveaux arguments pour pousser sa censure? Expand Régulator : il revient et il n'est pas content. Son superpouvoir comme l'a si bien dit Reagan est de taxer tout ce qui bouge, de réguler ce qui continue de bouger, et de subventionner ce qui ne bouge plus. C'est l'histoire du scorpion qui veut traverser le fleuve sur le dos d'une grenouille.
Flashy Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 09:40, Kassad a dit : Il y a cet aspect gênant de double peine quand il y a un système judiciaire en place pour trancher ce genre de comportements. On peut bien sûr soutenir que l'externalisation de la justice incite à la permissivité mais quand même il y a cet aspect beaucoup plus positif qu'on évite les lynchages and co. Ce qui me gène est la systématisation de la réaction de rejet. Je comprend bien que l'opprobre sociale est un moyen de contrôle efficace. Mais jusqu'à quelle point doit elle être automatique. D'autant plus que cette automaticité s'accompagne d'arbitraire : ici c'est l'arbitraire du buzz. En gros s'il n'y avait pas eu de buzz ils n'auraient sûrement pas eu de soucis professionnels. Or le buzz a une composante intrinsèque aléatoire (car on a tous qu'une quantité de temps limitée à accorder à ce type d'information et il y a de jolis modèles théoriques qui montrent que ce qui va faire le buzz, toutes choses étant égales par ailleurs, est un phénomène chaotique par excellence). Expand Ce n'est pas à la Justice de déterminer la crédibilité d'un acteur médiatique, ni de déterminer si l'image d'un salarié cadre représentant l'entreprise est trop détériorée pour pouvoir continuer sereinement la relation de travail avec son employeur. Il y a une part d'hystérie insupportable dans cette affaire, et de la récupération détestable, mais je trouve important de se souvenir de ce qu'ont fait ces types, surtout lorsqu'ils voudront distribuer des bons points en matière de morale, d'élégance etc. 3
Bisounours Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 09:45, Kassad a dit : La probabilité qu'ils le soient moins n'est pas négligeable. Rien que l'expérience de la vie (peut être ont ils fondé une famille entre temps etc.) peut suffire. Expand Oui, bien sûr que grandir peut limiter les dégâts (ou pas). Ce que je veux dire, c'est que ces crétins imbus de leur petite personne ont continué leurs conneries, ou bien c'est la magie du oueb ? Ça me semble incroyable que cette histoire ressorte aussi longtemps après les faits. Ils ont peut-être continué à sévir ?
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:05, Bisounours a dit : Ce que je veux dire, c'est que ces crétins imbus de leur petite personne ont continué leurs conneries, ou bien c'est la magie du oueb ? Ça me semble incroyable que cette histoire ressorte aussi longtemps après les faits. Ils ont peut-être continué à sévir ? Expand C'est effectivement la magie du oueb, mais là c'est l'aspect "magie noire" du web qui fait que rien n'est jamais oublié. 1
Fagotto Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Vu leur profession, c'est logique qu'ils soient sanctionnés. On parle d'un job basé sur une certaine réputation, crédibilité, image. On parle de journaux qui adorent donné des leçons de morale. Bref je ne vois pas trop comment on peut contester ça, surtout sur un forum où on adore trouver tous les défauts possibles à la presse. 6
Bisounours Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:08, Kassad a dit : C'est effectivement la magie du oueb, mais là c'est l'aspect "magie noire" du web qui fait que rien n'est jamais oublié. Expand ah bon ? les mecs avaient cessé leurs petites saloperies ? alors j'aimerais bien savoir pourquoi ça ressort maintenant, à mon avis pour des raisons aussi connes et petit bras
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:12, Bisounours a dit : ah bon ? les mecs avaient cessé leurs petites saloperies ? alors j'aimerais bien savoir pourquoi ça ressort maintenant, à mon avis pour des raisons aussi connes et petit bras Expand Je ne sais pas sur cette affaire spécifique. Le fait qu'il n'y ait pas de raisons explicites (ça peut aussi être une vengeance : tu m'as fait ça tiens je vais me venger). C'est ce que je pointais sur la dose d'arbitraire qu'il y a dans ce type d'affaires. Un exemple récent est Kavannaugh où on ressort des trucs du passé pas clairs mais là la raison était claire : il s'agissait de l'empêcher d'accéder à un poste.
ttoinou Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 En parlant de "camp du bien" il faudrait dénicher leurs articles pour voir si il y a vraiment décalage 1
F. mas Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Effectivement, j'ai sans doute l'esprit machiavélien mal placé, mais je me demande pourquoi maintenant ? Je me demande s'il ne s'agit pas d'une deuxième salve après l'échec relatif de la campagne meetoo pour replacer l'agenda radfem (et toutes les radicalités qui l'accompagnent en règle générale) dans le petit milieu de la presse nationale prog. Objectivement, c'est une tempête dans un verre d'eau, mais les effets ne vont sans doute pas être limités à quelques rédactions : on influence des influenceurs.
Bézoukhov Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:11, Fagotto a dit : Vu leur profession, c'est logique qu'ils soient sanctionnés. On parle d'un job basé sur une certaine réputation, crédibilité, image. On parle de journaux qui adorent donné des leçons de morale. Bref je ne vois pas trop comment on peut contester ça, surtout sur un forum où on adore trouver tous les défauts possibles à la presse. Expand Pour la simple raison que : elles sont où les limites ? C’est le métier qui compte ? Un banquier pas grave mais un journaliste c’est grave. Ou le niveau hiérarchique ? Si ça ne peut pas être poursuivi au pénal, à quel point c’est grave ? Le 14/02/2019 à 10:34, F. mas a dit : Effectivement, j'ai sans doute l'esprit machiavélien mal placé, mais je me demande pourquoi maintenant ? Je me demande s'il ne s'agit pas d'une deuxième salve après l'échec relatif de la campagne meetoo pour replacer l'agenda radfem (et toutes les radicalités qui l'accompagnent en règle générale) dans le petit milieu de la presse nationale prog. Objectivement, c'est une tempête dans un verre d'eau, mais les effets ne vont sans doute pas être limités à quelques rédactions : on influence des influenceurs. Expand Je parie vraiment sur la guerre de bureau. Les décodeurs shootent deux journalistes bien en vue a Libération ; ça libère des places et les gens sont contents parce que les deux gars petaient plus haut que leur cul. 1
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:34, F. mas a dit : Effectivement, j'ai sans doute l'esprit machiavélien mal placé, mais je me demande pourquoi maintenant ? Je me demande s'il ne s'agit pas d'une deuxième salve après l'échec relatif de la campagne meetoo pour replacer l'agenda radfem (et toutes les radicalités qui l'accompagnent en règle générale) dans le petit milieu de la presse nationale prog. Objectivement, c'est une tempête dans un verre d'eau, mais les effets ne vont sans doute pas être limités à quelques rédactions : on influence des influenceurs. Expand En tout cas il ne faut pas perdre une occasion (au passage dédicace à @h16 dont c'est l'un des journalistes préférés) :
NoName Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 13/02/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit : C'est le truc qui m'embête un peu ; d'un côté, que les gros cons paient en étant placardisés me paraît une pression sociale saine. En même temps, se faire défoncer sa carrière pour des conneries faites il y a 10 ans, ça me gêne quand même... Et je suis incapable de faire la synthèse entre les deux impressions. Expand Je pense qu'il faut pas oublier qu'ils ont harcelé des gens dans leur propre milieux professionnel et dans une profession qui n'est pas une profession lambda. Je n'aimerai pas qu'un plombier se fasse virer pour avoir harcelé sa femme ou je sais pas quoi mais s'il le fait avec ses collègues, concurrents, clients ça rentre amha dans la sphère pro et la sanction professionnelle est parfaitement justifiée 1
Fagotto Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 11:15, Bézoukhov a dit : Pour la simple raison que : elles sont où les limites ? C’est le métier qui compte ? Un banquier pas grave mais un journaliste c’est grave. Ou le niveau hiérarchique ? Si ça ne peut pas être poursuivi au pénal, à quel point c’est grave ? Expand Mais justement personne n'a à fixer de limites, c'est l'employeur qui décide, à lui de trouver le point d'équilibre vs la pression sociale, on ne peut pas décider pour lui. Bien sur il est possible que dans un premier temps les réactions soient exagérées, avant un retour à des pratiques plus raisonnables. Le 14/02/2019 à 11:15, Bézoukhov a dit : Les décodeurs shootent deux journalistes bien en vue a Libération ; ça libère des places et les gens sont contents parce que les deux gars petaient plus haut que leur cul. Expand Ce ne sont pas les décodeurs qui ont lancés l'affaire dans les journaux mainstream, mais checknews ie libé.
h16 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 11:55, Kassad a dit : En tout cas il ne faut pas perdre une occasion (au passage dédicace à @h16 dont c'est l'un des journalistes préférés) : Expand Quelle sous-merde ce Floucard.
Rübezahl Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 C'est le (trente-douzième) mercato des tartuffes gauchistes. On vire les usés et on en remet des tous neufs tous beaux.
F. mas Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:34, F. mas a dit : Effectivement, j'ai sans doute l'esprit machiavélien mal placé, mais je me demande pourquoi maintenant ? Je me demande s'il ne s'agit pas d'une deuxième salve après l'échec relatif de la campagne meetoo pour replacer l'agenda radfem (et toutes les radicalités qui l'accompagnent en règle générale) dans le petit milieu de la presse nationale prog. Objectivement, c'est une tempête dans un verre d'eau, mais les effets ne vont sans doute pas être limités à quelques rédactions : on influence des influenceurs. Expand https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/14/la-ligue-du-lol-n-a-rien-d-une-exception_5423222_3232.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1550133531 "Surtout, la cooptation et l’entre-soi, au bénéfice quasiment exclusif d’une seule partie de la population, ne doivent plus être les mécanismes d’embauche obligés des journalistes. Les promotions et postes de rédacteur en chef ou de chef de service doivent autant être donnés aux femmes qu’aux hommes. ll est plus que temps de casser les « boys club » [clubs réservés aux hommes] et d’embaucher, en masse, des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBTQ + aux postes clés des rédactions. Le fossé est encore abyssal, mettons-nous au travail."
AX-poulpe Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 10:12, Bisounours a dit : ah bon ? les mecs avaient cessé leurs petites saloperies ? alors j'aimerais bien savoir pourquoi ça ressort maintenant, à mon avis pour des raisons aussi connes et petit bras Expand Le 14/02/2019 à 10:34, F. mas a dit : Effectivement, j'ai sans doute l'esprit machiavélien mal placé, mais je me demande pourquoi maintenant ? Je me demande s'il ne s'agit pas d'une deuxième salve après l'échec relatif de la campagne meetoo pour replacer l'agenda radfem (et toutes les radicalités qui l'accompagnent en règle générale) dans le petit milieu de la presse nationale prog. Objectivement, c'est une tempête dans un verre d'eau, mais les effets ne vont sans doute pas être limités à quelques rédactions : on influence des influenceurs. Expand Explication du timing de la polémique dans Le Monde : Quote Pourquoi en parle-t-on maintenant ? On peut faire remonter l’origine de la polémique actuelle à un premier tweet d’abord évasif du journaliste de Slate Thomas Messias qui, mardi, sans donner de nom ni évoquer la « ligue du LOL », parle de « meutes de harceleurs de féministes ». Ce tweet a provoqué une réaction d’Alexandre Hervaud, journaliste à Libération, considérant quelques heures plus tard que « certains militants zélés (…) ne digèrent pas qu’une personne (…) puisse vraiment changer ». Troisième acte de cette passe d’armes, qui achève de mettre le feu aux poudres : une succession de messages de la critique de séries Aïcha Kottmann, qu’elle adresse « à tous les membres de la ligue du lol de l’époque » : « Changer c’est bien. S’excuser auprès des personnes (…) harcelées, ce serait mieux. » Les témoignages se multiplient alors, à l’image de celui de Valerie Rey-Robert, responsable du blog féministe Crêpe Georgette. Des femmes expliquent qu’elles « n’oublient rien » des agissements de ces « sales petits mecs ». Trois jours plus tard, la polémique sort du cadre de Twitter pour s’étaler dans les colonnes de Libération. Expand Et pour rebondir sur ce que disait @Kassad : dans un sens je suis gêné par ce déterrage d'un truc d'il y a 10 ans et dont on ne tient pas compte du contexte... Mais en même temps les mecs étaient dans la trentaine, ils n'avaient pas 15 ans quoi. Et puis c'est embêtant pour des journalistes et communiquants de ne pas savoir anticiper ce que peuvent faire des actions effectuées sous son vrai nom, avec des traces écrites. Là encore on était en 2009-2011, pas en 1998, on avait déjà un peu de recul sur les moeurs du net. Donc au final je trouve logique - à défaut d'être sain - qu'ils soient débarqués de leurs journaux du Camp du Bien. Avertissement sans frais pour tous les autres. 2
Fagotto Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 14:01, F. mas a dit : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/14/la-ligue-du-lol-n-a-rien-d-une-exception_5423222_3232.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1550133531 "Surtout, la cooptation et l’entre-soi, au bénéfice quasiment exclusif d’une seule partie de la population, ne doivent plus être les mécanismes d’embauche obligés des journalistes. Les promotions et postes de rédacteur en chef ou de chef de service doivent autant être donnés aux femmes qu’aux hommes. ll est plus que temps de casser les « boys club » [clubs réservés aux hommes] et d’embaucher, en masse, des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBTQ + aux postes clés des rédactions. Le fossé est encore abyssal, mettons-nous au travail." Expand Bref des gens essaient de récupérer ça (et c'est pareilà droite on en profite aussi), comme tous les faits divers, ça ne veut pas dire que ça a été déclenché dans ce sens précis.
F. mas Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Disons qu'il y des 'faits divers' étonnamment plus récupérables que d'autres. Certains ont une mention dans Paris Normandie, d'autres font la une de tous quotidiens nationaux, avec relais des entrepreneurs identitaires habituels et leurs relais au sein du gouvernement. Mais bon, en gros, pas de quoi fouetter un chat 1
0100011 Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 14:11, Axpoulpe a dit : Donc au final je trouve logique - à défaut d'être sain - qu'ils soient débarqués de leurs journaux du Camp du Bien. Avertissement sans frais pour tous les autres. Expand C'est totalement logique, mais c'est la logique d'Ouroboros :
Rincevent Posté 14 février 2019 Signaler Posté 14 février 2019 Le 14/02/2019 à 14:01, F. mas a dit : Les promotions et postes de rédacteur en chef ou de chef de service doivent autant être donnés aux femmes qu’aux hommes. ll est plus que temps de casser les « boys club » [clubs réservés aux hommes] et d’embaucher, en masse, des femmes, des personnes racisées, des personnes LGBTQ + aux postes clés des rédactions. Expand Chic, remplaçons les boys clubs par les grievance clubs ! On va drôlement gagner au change.
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