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poney

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Messages postés par poney

  1. Ce que je veux dire par là c'est que la sécurité sociale profite quand même davantage à ceux qui n'y cotisent pas qu'à ceux qui y cotisent. Donc, si on laisse la liberté à chacun d'aller voir ailleurs, tous ceux qui vont vouloir que leur cotisation soit "rentable" iront voir ailleurs et il ne restera plus à la sécu que ceux qui attendent de l'Etat une aide pour ceci ou cela mais qui n'ont rien (ou presque) cotisé pour cette aide.

    En réalité, en dehors de ceux qui ne cotisent pas, la sécu ne profite pas à grand monde. D'où les mutuelles complémentaires, où l'on cotise avec les maigres fonds qui puissent rester après ponction forcée de la sécu et qui arrivent encore à rester parfois plus "rentables" que celle ci…

    Tu as sans doute raison, je n'avais jamais poussé le raisonnement jusque là. Cette idée m'était venue un jour où on parlait politique avec des amis (élus, justement, mais à des mairies) et on avait tranché le débat sur la sécu avec cette idée, après l'avoir énoncé, on a dit "voilà", et on a recommandé des bières :rolleyes:. C'était histoire de pas facher tout le monde au cas très hypothétique où je me retrouverais à la tête d'un gouvernement : "vous voulez garder du welfaire ? tant mieux pour vous, gardez le, nous on se barre et on se prend une mutuelle privée". Après, comme je te l'ai dit, j'ai jamais repensé à ça plus loin que ça.

  2. Le problème c'est que si je comprends bien, ceux qui ne jouiront plus de la sécu de l'Etat ne cotiseront plus non plus pour elle, pour voir leurs impôts baisser.

    Or, par ses frais titanesques de gestion, celle ci est organisée de telle sorte qu'elle "consomme" énormément en plus de ce qu'elle est censée redistribuer (d'où déficit dès le concept de départ) et si chacun est libre d'y adhérer ou de cotiser à une autre, il se retrouvera vite une situation où il n'y aura plus dans la sécu que des débiteurs et aucun cotisant.

    Si tu y adhères, tu cotises, donc je ne sais pas si il y aura automatiquement que des débiteurs et plus de cotisant., a moins de supposé que tous seraient malade, au chômage ou vieux.

    Et si ça arrive, en même temps, tant pis pour eux, z'avaient qu'a choisir l'autre solution :mrgreen:

    Edit : pour les mutuelles, je ne sais pas en France, mais il me semble qu'en Belgique, on y arrive tout doucement, il y a déjà 4 grandes mutuelles (catho, socialo, neutre et libérale) et d'autres plus petites (dont je n'ai pas retenu le nom).

    Et d'ailleurs, chaque mutuelle à son syndicat (j'ai longtemps été affilié au syndicat libéral d'ailleurs)

  3. C'est pas trop ouvertement politique ?

    Je sais que je demande beaucoup. Mais j'ai pas trop envie d'avoir l'air de faire de la propagande et à parler du libéralisme explicitement.

    bah, oui et non. On y fait pas l'apologie du libéralisme dans le sens où le livre prétend simplement expliquer ses fondements (et y réussi plus ou moins bien), mais il n'est pas conclu en disant "le libéralisme c'est tout pourri, vive le socialisme", et l'auteur est ouvertement libéral (on sent de toute façon qu'il aime ce qu'il écrit).

  4. Sauf à être ce que PONEY décrit plus haut : libéral mais soucieux d'aider les autres, mais via des assoc privées et décentralisées ou autres mutuelles ?

    ça et peut-être d'autres choses, par exemple sur la sécu, moi je ne suis pas pour qu'on la privatise absolument et coute que coute. Bon, si ça se fait je n'ai rien contre bien sur, mais un système où cohabiterais une sécu étatique pour ceux que ça botte et une sécu privatisée pour les autres, donc ou t'aurais le choix, ça m'irais très bien (avec tout les impôts en moins bien sur). J'suis pas assez radical pour vouloir imposer a tous une sécu privatisée, si celle de l'Etat leur convient, grand bien leur fasse (mais pas pour moi donc).

    De même, imaginons un monde libéral "parfait" (donc, légèrement utopique sans doute), je doute qu'il y ait du travail pour tous dans les meilleurs conditions, disons que c'est une possibilité, qu'il y ait des gens qui ne s'adaptent pas au système, … Je ne verrais pas d'un mauvais oeil que l'Etat qui persisterait prévoie un genre de chomage (si il n'existe pas un équivalent privé !), très minimum, pour permettre à ces gens de survivre ou simplement de rebondir : on a tous autour de nous des gens qui se sont retrouvé au chomdu d'un jour à l'autre et qui ont bien été content de pas se retrouver sans revenus pour les quelques mois qu'ils y sont resté (personnellement, ça a permis à ma famille de continuer à manger le temps que mon père monte sa boite après son limogeage), à la condition que ça ne permette pas d'en vivre à vie, ou presque, comme c'est le cas aujourd'hui.

    Je suis un genre de libéral du centre? Je me considère comme libéral mais toujours en associant au libéralisme le principe de responsabilité qui n'est qu'un autre mot pour désigner le respect de la liberté d'autrui.

    je pense que c'est ça, le libéralisme.

  5. Ça dépend peut-être de que tu places à gauche. Si c'est simplement l'interventionnisme étatique, alors, oui sans doute qu'on ne peut-être libéral et de gauche.

    A vrai dire, j'ai un peu le même problème que toi.

    Personnellement, j'ai un tas de réflexes "de gauche", que j'assume parfaitement, ce qui ne m'empêche pas d'être pour une économie de marché et un Etat minimal. Je pense, mais peut-être je me trompe, que les libéraux de gauche veulent rappeller par là que, contrairement à ce qu'en dit la doxa, les libéraux ne sont pas une bande de crapules intéressées uniquement par le pognon (personnellement, j'en ai rien à foutre) où l'entreprise (idem, j'ai essayé, j'ai détesté), mais qu'on peut aussi être libéral et s’inquiéter du sort des plus démuni (pour prendre un cliché). Comme ma définition du libéralisme englobe les deux, je vois ça (un peu) comme une répétition.

  6. Je ne sais pas si ça a empirer, je n'ai pas eu a me confronter encore à l'administration d'Etat, juste aux banques, EDF, GDF, Free, EHESS (enfin, sauf la CAF pour gratter des thunes pour le loyer :mrgreen: ). Je pense qu'en tant qu'étranger je suis sensé me présenter à la mairie, ou un truc de ce gout là, mais tant qu'ils m'oublient, je préfère éviter…

  7. Sur la 2, j'ai entendu Attali dire un truc intelligent, et une grosse connerie : le truc intelligent était qu'aucun candidat aujourd'hui n'osait être honnête avec l'état économique du pays et qu'il fallait arrêter de penser qu'on pouvait vivre au dessus de nos moyens, la connerie, c'était qu'il fallait augmenter les impôts (tout en baissant les dépenses publiques, là je suis d'accord).

    C'est quand même un progrès notable, comme quoi, même à son age…

  8. Pourquoi pas un "introduction/anthologie" ?

    C'est simple sans être benêt, ça brasse large, à mon avis, c'est bien plus abordable à un rhétoricien qu'un ouvrage plus académique. Le risque de lire un essais de niveau universitaire, c'est de n'en comprendre que la moitie, sans même s'en rendre compte. Non pas que je doute de ton niveau, mais ma rheto n'est pas si loin derrière moi (2004) et je dois bien avouer que la relecture des quelques essais que j'avais lu en secondaire après quelques années d'université ont été fort différentes…

  9. Huhuhu..

    Une chronique, la suite demain ^^

    http://www.gameblog.fr/blogs/omake/p_50063_l-administration-de-la-honte

    donc à suivre….

    la vache, la vache, la vache…. quand je suis arrivé en France, j'ai bien galéré pour avoir tout ce qu'il faut en administration (j'ai pensé à chaque guichet que j'étais le premier étranger à vouloir m'installer en France, parce que tous tombaient des nues "heuuu je ne sais pas comment ça fonctionne si vous n'êtes pas Français, je me renseigne"), ça m'a pris un mois en tout, j'pensais avoir tout vu et je m'étais dit "bon, ça doit être parce qu'on est en PACA".

    Je me suis souvent plains de l'administration parfois un peu kafkaïenne en Belgique, mais ici, en France, ça dépasse l'entendement, vraiment.

  10. Y'a pas à dire l'été indien à Montréal c'est quand même bien agréable : pouvoir prendre la pause repas en manche courtes dans le vieux port en plein octobre c'est un petit bonheur quotidien.

    exactement pareil sur Marseille. Et les mecs se plaignent : "la mer est froide, l'hiver est la". Il fait 26°….et l'eau est délicieuse.

    Peuvent pas comprendre, n'ont jamais habité les Ardennes Wallonnes (spécialement en hiver)….:music:

  11. c'est bien qu'il soit paru en français, il y a longtemps que je voulais le lire, mais vu qu'il me faut un certain temps pour lire en anglais (et que pas mal de subtilités m'échappent encore), et devant la masse de travail que j'ai pour le moment en lecture (la file d'attente est longue, celle des "en cours" encore pire), je ne pensais pas m'y plonger avant plusieurs années, la du coup, ça pourrait se caser entre deux autres lectures :)

  12. Bonsoir,

    Poney (ce n'est pas mon vrai prénom, mais un surnom de baptême universitaire), 20 ans, homme, belge.
    Je me défini comme libéral "simplement" : je suis pas assez miarchiste pour en être un, donc à fortiori encore moins anarcap', je ne comprend pas l’intérêt des libéraux de gauche car, dans ma définition du libéralisme, il s'agit d'un pléonasme à partir du moment où je ne considère pas le libéralisme comme étant "de droite" pas plus qu'il ne serait "anti-social".

    Sinon, j'ai tenté de modifier mon profil mais un message m'annonce "vous n'avez pas le droit de consulter les profils des utilisateurs", je suppute qu'il s'agit là d'un problème de validation de mon compte par un modo ?

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