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MaitreMéchant

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Messages postés par MaitreMéchant

  1. Apple contre le FBI, le débat vu depuis le prisme cubain

     

    14ymedio, Generation Y, Yoani Sanchez, Washington, 5 Mars 2016 -  Quand son téléphone portable lui fut rendu, tous ses contacts furent effacés et la carte mémoire contenant les photos avait disparu. De telles histoires sont récurrentes parmi les militants qui ont été détenus et sur lesquels une vigilance de fer s’exerce grâce à la complicité de la Companie des Télécommunications (Empresa de Telecomunicaciones de Cuba S.A ou ETECSA), le bras technologique de la répression à Cuba. Une entité qui devrait prendre connaissance du refus d’Apple à collaborer avec le FBI qui récuse à leur livrer les données de leurs clients.

     

    Pendant des décennies, la société cubaine s’est accoutumé de l’échec du gouvernement à respecter la sphère privée des individus. L’Etat a le pouvoir de se plonger dans les correspondances personnelles, de montrer des dossiers médicaux devant les caméras, de diffuser des messages privés à la télévision et d’enregistrer les conversations téléphoniques entre les opposants du système. Dans un tel cadre, l’intimité n’existe pas, votre espace personnel a été envahi par le pouvoir. Les gens considèrent qu’il est normal que les téléphones soient mis sur écoute et que les domiciles des opposants puissent cacher des microphones à l’affut du moindre signe suspect. Il est devenu monnaie courante pour l’ETECSA que le service téléphonique des opposants soit coupé pendant certains évènements nationaux ou lors d’une visite de dirigeants étrangers et que la réception de messages les incommodant ne soit bloquée. Cette situation orwelienne a tellement duré que peu de personnes sont capables de prendre la mesure de l’illégalité et de la violation des droits civiques que cela induit.

    L’impression de surveillance constante a affecté notre manière de parler qui s’accompagne de chuchotements, de gestes et de métaphores afin d’éviter de dire ces mots qui nous attireraient des ennuis. Par exemple, certains substituent les noms de Fidel ou de Raul Castro par une gestuelle sur le visage, comme si toucher sa barbe, brider ses yeux ou placer deux doigts sur l’ épaule faisait allusion à “eux”, “le pouvoir”, “le gouvernement”, “le Parti”.

     

    Les limites de l’Etat pour collecter des informations privées sont en ce moment au centre d’un débat international suscité par le gouvernement des Etats-Unis qui exige de la compagnie technologique Apple de dévérouiller le téléphone utilisé par un terroriste qui participa à la fusillade en Californie où 14 personnes furent tuées. Le débat est monté d’un cran entre ceux qui brandissent le besoin d’une agence de sécurité et ceux qui y voient un danger de violation du droit à la protection des données.

    Ce type de question semble lointain à la société cubaine où le besoin de reconquérir la vie privée, perdue pendant plus d’un demi siècle d’interférence du pouvoir dans tous les aspects de la vie de tous les jours, n’est jamais soulevé publiquement. Même le fait de tenir un journal intime, de fermer la porte d’une chambre à coucher ou de parler discètement est désapprouvé par un système qui tente de remplacer l’individualisme par la massification et d’éradiquer l’intimité par la promiscuité des abris ou des casernes.

    Apple craint qu’en développant un logiciel qui dévérouille les téléphones, elle ne saurait empêcher le gouvernement ou les hackers de collecter des informations privées de millions d’innocents.  Apple sait très bien que tout pouvoir est insatiable quant aux informations qu’il cherche à obtenir sur les autres; d’où la nécessité d’une loi pour freiner et limiter les excès de cette interférence propre à tous les gouvernements.

    Le débat sur l’intimité et la sécurité continuera sur le long terme parce que c’est le combat éternel entre les limites de l’espace social et de l’espace personnel. C’est cette affrontement entre les intérêts des nations et ce côté fragile mais essentiel qui fait de nous des individus.

     

     

    https://generacionyen.wordpress.com/2016/03/06/apple-vs-the-fbi-a-dispute-as-seen-from-the-cuban-prism/

     

    J'ai beau vivre dans un pays anglophone, l'exercice n'est pas évident. A peaufiner bien évidemment!

    Livraison 11h heure française finalement , quand bébé ne fait pas sa nuit, papa traduit :-)

     

     

  2. Les ratés du découpage administratif ne date pas d'aujourd'hui. Pendant le Haut-Moyen Age, le partage des terres pour les héritages ne prenait en compte aucune considération culturelle ou linguistique. 

     

    A titre personnel, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Ce n'est pas un changement de nom qui va rendre la Lorraine plus attractive. Elle est et restera l'Homme malade de la Grande Région. 

  3. La consultation citoyenne a débuté aujourd'hui en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Il a fallu trois séances aux frais du contribuable pour qu'un comité regroupant des "experts" et des citoyens tirés au sort choisisse les trois noms qui seront soumis au vote des habitants de l'ACAL:

     

    - Acalie (beurk)

    - Nouvelle Austrasie (rebeurk, donne plutôt envie de chasser le kangourou à Metz et aucun rapport géographique avec l'Austrasie, si ce n'est une partie)

    - Rhin-Champagne (plus marketing à l'international mais les identitaires lorrains n'ont pas apprécié)

     

    Preuve du bide absolu découlant de ce comité d'experts, Philippe Richert, président de la région, a convoqué le bureau exécutif régional pour ajouter un 4e nom sur la liste:

     

    - Grand Est

     

    Originaire de Lorraine et bien qu'expatrié, je suis cette affaire avec amusement. Décidément, cette "réforme" territoriale continue à faire subir le supplice de l'ACAL aux habitants du Nord-Est!

  4. Ce qui est marrant, c'est que si on dit que le néolibéralisme n'existe pas et n'est qu'un terme utilisé uniquement par les personnes qui le dénoncent, on a toute une série de gens qui disent qu'on en nie l'existence et qu'il suffit de lire les ouvrages de diverses personnes qui dénoncent le néolibéralisme.

    La cohérence n'est pas la panacée des antilibéraux.

     

    Autre point marrant, les gauchistes à court d'arguments et qui nous accusent de rester dans une approche strictement diplomatique. Un moyen de cacher 5000 années d'échec étatiste.

  5. Peyton fait clairement bien d'arrêter là.

    Cela aurait été la saison de trop.

     

    +1, le dernier SB a montré sa relative faiblesse. Il est temps de partir, et sur une bonne note en plus.

    Marshawn Lynch arrête aussi sa carrière mais je pense que la relève est assurée avec Rawls qui sera vraisemblablement starter RB avec les Seahawks. S'il ne se blesse pas, il peut faire des dégâts. En revanche, je reste dubitatif sur le retour de blessure de Jimmy Grahams. La saison dernière, Seattle jouait mieux sans le TE star.

  6. J'ai plaqué ma carrière pour vivre mon rêve américain avec ma femme (qui est Américaine) et mon fils. Depuis un mois, je suis au chômage et je suis fier de vivre de mon épargne personnelle et non des allocs' :-D

     

     

    Un problème de résolu. Je viens de recevoir une réponse positive pour un poste de Supervisor. Le risque finit par payer :-)

  7. Cher. Entre les cabinets amis à payer, la campagne marketing et le changement du papier à en-tête...

     

    On a déjà un petit aperçu pour le changement de nom des conseils généraux:

     

    http://www.slate.fr/story/99269/cout-changement-conseil-general-departemental

     

    Au final, l’impact de la loi du 17 mai 2013 sur le porte-monnaie des collectivités est plus que fluctuant. Certains départements annoncent des millions de dépenses (l’Hérault de 3 à 4 millions pour tout changer), d’autres des centaines de milliers («à la louche», l’Aveyron table sur 400.000 euros), d’autres, plus minimalistes, zéro centime (les Landes). Certains Conseils généraux ont en effet décidé de limiter les dépenses, quitte à voir cohabiter des logos dépassés avec les nouveaux.

     

  8. Les gens sont parfois....comment dire pour être polie....

     

    Je peux comprendre que certains considèrent leurs patrons comme des exploiteurs. Mais ils ont le choix dans ce cas, ce n'est pas comme si on ne pouvait pas se mettre à son compte plutôt que de pleurnicher... Je ne pouvais pas supporter mon premier employeur, je suis donc partie et je me suis mise à mon compte.

     

    Attends, nous les méchants libéraux sommes avides de sang, si bien que nous préparons le prochain génocide par la promotion du darwinisme social! Filoche a beaucoup d'adeptes sur Terre.

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