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Cortalus

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Messages postés par Cortalus

  1. Pour les agences, au moins trois fois plus.
    Oui, mais ça c'est la barrière d'entrée. Pour que le dossier soit dans la pile. Ce que j'aimerais évaluer c'est le niveau de revenu pour être dans le haut de la pile...

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    Pas à cause du prix des locations, mais parce que pourquoi donc se rapprocher volontairement du plus profond de l'enfer ?
    Je n'aurais peut-être pas beaucoup le choix...

    Envoyé de mon Mi Note 10 en utilisant Tapatalk

  2. J'ai vraiment pas les capitaux pour acheter à Paris. Mais si on me proposait une évolution de carrière en région parisienne, est-ce qu'il faudrait que je refuse à cause du prix des locations ?

    J'ai en tête qu'avec un budget mensuel de 1600-1700 € hors charges on a entre 50 et 60 m2. C'est ce que je viserais pour un T3. Mais en pratique, quel genre de revenus il faut avoir pour trouver un bail de ce genre ?

  3. Il y a 1 heure, Mégille a dit :

    Dans tous les cas, ne pas commencer par le Zarathoustra. 

     

    Peut-être pas le livre en entier. Mais le Prologue se lit très bien indépendamment. Je pense qu'on peut commencer par là, surtout si on a l'âme un peu poète, puis remonter tranquillement en repartant par exemple de l'Origine de la tragédie. Quand on va visiter le Louvre, on a le droit d'aller jeter un coup d’œil à la Joconde même si on n'a pas pris la peine d'étudier l'histoire de l'art en partant des fresques pariétales pour arriver à la renaissance italienne.

  4. Il y a 13 heures, Cthulhu a dit :

    Ça explique peut-être pourquoi j'avais bien aimé Ran alors que les autres Kurosawa ne m'ont pas trop marqué. Je mets Kagemusha dans ma liste de films à voir du coup.

     

    Si tu as aimé Ran, jette quand même un coup d'oeil à la Forteresse de l'Araignée. C'est une autre adaptation de Shakespeare (Macbeth cette fois). Je ne dirais pas que le film est sobre (il y a une scène très célèbre pour le jeu, disons "investi", de Toshiro Mifune, dont c'est l'un des meilleurs rôles), mais le ton général est plus proche de Ran que des films plus légers comme les Sept Samourais, la Forteresse cachée, Yojimbo ou Sanjuro.

    • Yea 1
  5. Il y a 1 heure, Ultimex a dit :

    J'ai le souvenir (peut-être erroné) que Ran était plutôt sobre (bon, faudrait que je motive Mme Ultimex à le voir ainsi que les 7 samouraïs).

     

    Disons qu'il y a plus de gravitas dans Kagemusha et Ran, des œuvres tardives dans la filmographie de Kurosawa, par rapport à ses films de sabre des années 50-60, si on généralise. C'est dû aux thèmes mais surtout à Toshiro Mifune, à mon avis.

    • Yea 1
  6. A tout prendre, je préfère le jeu théâtral asiatique au naturalisme qui domine aujourd'hui la production française, avec ces acteurs neurasthéniques et à l'expression tellement inarticulée que j'ai parfois besoin des sous-titres pour comprendre ce qu'ils disent.

     

    Je regardais récemment quelques vieux Belmondo, et je me faisais la réflexion que son jeu est presque clownesque par rapport aux standards d'aujourd'hui. Dans le film de genre français de la grande époque, on n'est pas si éloigné de cette approche démonstrative que l'on retrouve dans les productions asiatiques. Question d'époque, de mode, j'imagine.

    • Yea 1
  7. J'ai beaucoup aimé Squid Game, une des meilleures productions Netflix de ces derniers temps à mon avis. Le style de jeu des acteurs est parfois surprenant, ils en font des tonnes. C'est peut-être le style coréen ? Au fond, j'aime bien ce côté théâtral assumé. J'ai également été impressionné par la réalisation et la direction artistique. Certains épisodes se distinguent, celui avec les billes m'a laissé un peu sonné. Et pourtant, depuis que j'ai vu la première de Battle Royale il y a une vingtaine année, j'en ai vu beaucoup des Death Games.

    Le propos ne m'a pas semblé anti-capitaliste. Plus psychologique et existentiel. C'est une histoire au fond assez universelle, qui pourrait se dérouler de la même manière dans un contexte féodal ou aristocratique par exemple. L'épisode deux, qui révèle les motivations des protagonistes pour participer au jeu, relève plus à mon sens de l'étude de caractères que du commentaire social.

  8. On a fini Ratchet & Clank sur PS5 avec ma fille. Elle fait les niveaux et je m'occupe des boss et autres pics de difficulté. C'était excellent ! Un titre très abordable par les enfants mais qui a de quoi plaire aux grands, avec une qualité technique bluffante.

  9. Les primo-délinquants repartent libres généralement, peu importe l'infraction, tant qu'on est jugé par les "professionnels", en correctionnelle. Pour le trio de juges français moyen, la première fois c'est gratuit grâce au sursis et à la non exécution des peines de moins de deux ans. Or, les casiers des prévenus qui arrivent pour des affaires de drogues sont souvent assez longs, alors que les violeurs sont généralement primo-délinquants. Les violeurs se retrouvent donc souvent avec quelques années de sursis et deux ans fermes au maximum (au-delà de deux ans, la non exécution de la peine en prison est impossible, donc les juges s'arrêtent là). Pour qu'un violeur se retrouve en prison, il faut soit qu'il ait récidivé, soit que les parties civiles aient refusé la correctionnalisation et qu'un jury l'y expédie aux assises. Les pressions sur les parties civiles des professionnels du droit (juge, proc, avocat) pour ne pas aller aux assises sont immenses.

     

     

    • Yea 1
  10. Pas mal ce Dune. Plus grand public que Blade Runner 2049, sans renier le style du réalisateur. C'est beau, le casting est plutôt réussi (bon, Jason Momoa en Duncan Idaho, drôle d'idée), et l’œuvre d'Herbert est respectée (presque trop). Par contre, la musique de Toto m'a manqué pendant les deux heures et demi du film.

    • Yea 2
  11. For All Mankind. C'est bien. Mais cela aurait pu être tellement mieux. La propagande hyper féministe est lourde, mais lourde... Les personnages sont caricaturaux : des femmes fortes, héroïques, intelligentes, pleines de ressources, qui prennent les choses en main, et des hommes pusillanimes, fragiles, dominés par leurs émotions, qui ont tout le temps besoin d'êtres secourus ou soutenus par les femmes... On a aussi droit à du LGBT, mais ce volet là est traité avec plus de subtilité au moins. Et du coup l'idée d'une uchronie où les soviétiques auraient posé le premier pas sur la Lune apparaît pour ce qu'elle est : un prétexte pour réécrire l'histoire de la NASA conformément à l'idéologie d'aujourd'hui. Je vais retourner lire Space Brothers, tiens, cela me fera ma dose d'aventures lunaires sans bourrage de crâne.

    • Yea 1
  12. Il y a 2 heures, Calembredaine a dit :

     

    Heu, les personnages principaux sont démocrates et les méchants républicains tout de même.

    Pour ajouter du sel sans pour autant se fourvoyer, l'amant, Kurt McVveigh est un libertarien du Tea Party.

     

    J'ai écrit liberal en italique : c'est le terme par lequel on désigne les démocrates dans leur version la plus traditionnelle aux Etats-Unis, et ils sont de plus en plus en opposition avec les SJW. Bref, The Good Fight est écrite par des gens de gauche mais cultivés et capables d'auto-dérision. Le Trump derangement syndrom de Diane Lockart est un des ressorts comiques de la série par exemple. En ce qui concerne les méchants, les plus sinistres dans cette saison sont les fonctionnaires du FBI qui cherchent des boucs émissaires pour l'invasion du capitole et ciblent Kurt McVeigh pour ses opinions. Les plus ridicules sont les chiens de garde des RH qui veulent interdire aux gens de faire des blagues au bureau car quelqu'un pourrait être offensé. Vu la lourdeur avec laquelle les scénaristes d'Hollywood assènent leurs partis pris politiques habituellement, je trouve que c'est assez rafraîchissant.

     

    • Yea 1
  13. The Good Fight saison 5 : double deuil pour Diane Lockart qui perd sa nemesis, Trump, et son idole, RBG, alors que sa position de d'associée dirigeante est contestée au sein de son cabinet d'avocat car elle n'est pas de la bonne couleur. Ses principes politiques veulent qu'elle descende du piédestal pour laisser la place à un ou une noire, mais c'est une battante qui n'a jamais cédé devant personne... La série se cherche aussi un peu dans l'ère post-Trump. Elle touche un peu au sujet de la chasse aux sorcières post-électorale, mais au fur et à mesure que la saison avance le thème qui se dégage est celui de la justice privée, avec un tribunal d'arbitrage un peu loufoque mais pas tant que ça. Bien sûr, les auteurs de la série n'étant pas des libertariens, je ne m'attends pas à ce que cela finisse bien pour cette expérience arbitrale. Mais dans la gamme des scénaristes de gauche, ceux de The Good Fight sont de la variété liberal classique, ce qui change des SJW. Un truc qui ne trompe pas : ils ont de l'humour et de la nuance.

  14. il y a 6 minutes, Airgead a dit :

    Pourquoi ne pas mélanger l'argent de ta fille à tes autres placements déjà ouverts, tout simplement ?

    De toute façon elle reste ta descendante s'il t'arrive quelque chose.

     

    Au début je voulais faire comme toi mais après m'être vu refusée la clôture de leur livret A et vu les contraintes dingues que ça posait d'avoir des placements en leur nom, on fait au plus simple.

     

    Quand on remet de l'argent au pot pour les enfants, on note juste quelque part combien d'actions on leur achète sur notre compte principal, et on leur donnera quand ils seront suffisamment matures et éclairés, vers 25 ans.

    Si on meurt avant, ils récupèreront tout de toute façon.

     

    C'est plus simple, ils possèdent un nombre précis d'unités, et ça a un côté vertueux vu qu'en général t'aborde le truc en te disant "ce mois-ci je leur mets 100 euros" mais que ça tombe jamais juste avec les actions, t'arrondis toujours au nombre supérieur et tu finis par leur en acheter plus que prévu.

     

    L'objectif est essentiellement d'isoler cette épargne pour qu'elle soit non saisissable si je me retrouvais en surendettement. L'argent vient d'un don de ma mère à sa petite-fille. En créant un compte à son nom et en y versant les fonds, j'établis une chaîne de preuve qui met cet argent à l'abri autant que possible. C'est la contrepartie de la contrainte : les créanciers auront beaucoup de mal à démontrer le lien entre ces comptes et la gestion quotidienne du foyer, et si je devais un jour passer en commission de surendettement, il y a de bonnes chances que ces capitaux en ressortent intacts.

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  15. à l’instant, Lexington a dit :

     

    Les AV pour mineurs, c'est effectivement galère, tu as raison de t'inquiéter. Je crois que certaines ne sont gérables que par papier, il faut se renseigner avant. Perso je ne connais pas du tout mais il vaut mieux creuser un peu avant. Il y a aussi l'option PER à son nom mais c'est borderline fiscalement je crois. Pas interdit mais pas vraiment prévu par la loi

     

    Sur les placements retenus, tu as l'option gestion pilotée ou tout simplement ETF MSCI World sinon. Sur une longue durée, très peu de chances que la gestion pilotée fasse mieux rien qu'avec le boulet de frais.

     

    En creusant un peu, je n'ai en effet pas trouvé beaucoup d'options à part l'assurance-vie pour isoler un fonds au nom d'un mineur.

     

    Pour mon propre compte, j'aime faire un peu plus compliqué que le pur MSCI world, avec de l'émergent, des small caps, certaines pondérations sectorielles. Mais pour simplifier la gestion sur le compte de ma fille, c'est vrai qu'un Amundi MSCI world par exemple serait difficile à battre. Et comme ça, je ne lui fait pas payer le coût de mes convictions si mon allocation sous-performe par rapport au MSCI world :lol:

     

    il y a 2 minutes, Lameador a dit :

    Pour les jeunes, il y a un truc genre "livret épargne jeune" qui est une sorte de livret A (légèrement) amélioré.

     

    En fait, j'ai déjà constitué un beau livret réglementé au nom de ma fille. L'idée est de créer une autre poche avec du rendement celle-ci.

  16. Dans mon cas, je souhaiterais ouvrir deux comptes : un à mon nom, avec un apport minimal au début puis des apports réguliers, et un au nom de ma fille, avec un gros apport initial puis plus touche après. Pour le second, je me demande si une gestion pilotée ne serait finalement pas adaptée. Si je dois matérialiser l'accord de ses deux parents avant le moindre acte de gestion sur le compte de notre enfant, je crains que cela devienne très contraignant. Mais je me fais peut-être une montagne d'une souris. Après tout, à part un rééquilibrage annuel, je n'aurais probablement pas grand chose à faire sur le compte de ma fille.

  17. il y a 7 minutes, Lexington a dit :

     

    Oh que oui. Ma règle en tout cas, n'ouvre rien si on ne te file pas de primes ;). Les banques veulent te facturer des frais sur versement, il faut avoir à l'inverse comme objectif une prime sur versement. Surtout si tu investis +5k€

     

    C'est exactement ça !

     

    La "super offre" du commercial d'un établissement dont la spécialité est en théorie la gestion de l'épargne était de ne pas me facturer de frais d'entrée. Je m'attendais à ce qu'il me propose une prime. J'ai eu du mal à maintenir ma poker face. :lol:

     

     

  18. il y a une heure, Lexington a dit :

     

    La question n'est pas d'en ouvrir une mais d'en ouvrir plusieurs imho. Il n'y a pas de limite au nombre d'AV que tu peux avoir et en avoir plusieurs permet d'être sur que au moins une sera encore bonne quand tu arriveras à la maturité fiscale des 8 ans.

     

    A titre personnel et vue ton appétence pour les UC, je conseillerais :

    • Des AV avec Spirica comme courtier (les moins chers du marché, à 0.5% de frais de gestion sur UC). Donc Linxea Spirit par exemple (qui a le bon goût de faire du parrainage si ça t'intéresse) ou Meilleur Taux Placement Liberté (mais qui ne fait pas de primes). DAns tous les cas, bonne offre UC (ETF, SCPI avec 100% des loyers reversés chez Spirit, fonds actifs de qualité)
    • Darjeeling chez Placement direct, qui booste bien le rendement du fonds € selon ton % d'UC et a une belle qualité d'UC
    • Des AV avec un bon éventail d'UC, chez Suravenir plutôt, et plus marginalement chez Generali (fonds € qu'ils pénalisent trop). Par exemple Linxea Avenir (pas mal d'ETF)

    Un comparatif pas mal https://www.moneyvox.fr/assurance-vie/

     

    Prendre une AV dans une banque physique serait une hérésie vus les frais mais je déconseillerais aussi de prendre l'AV dans ta banque en ligne. Les frais sont élevés (marché captif), par exemple 0.85% chez Boursorama et 0.75% chez Fortuneo.

     

     

     

    Les Linxea me semblent pas mal du tout !

     

    J'ai tâté le secteur des banques tradis et je suis parti très vite. Ils sont complètement à côté de la plaque...

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