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Coligny

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Tout ce qui a été posté par Coligny

  1. Pour la première affirmation, oui rdv dimanche, je ne peux rien dire. Quant au reste, cela vaut pour TOUS les candidats : surexposition médiatique injustifiée (Juppé récemment), engouement spontané et délirant (souvenez vous du fanatisme délirant pour Ségolène Royal en 2007 et de sa secte), éolienne et brassage d'air sur fond de vide absolu.............. rien de nouveau sous le soleil.
  2. Ah ah Je me suis toujours demandé où il avait pu piocher un nom de parti aussi nanardesque
  3. Mouais, 15 pct... Macron actuellement taperait quand même dans les 21 ou 22 pct (à voir dimanche) Mais oui d'après ce que j'ai lu la perçée de Lecanuet était assez surprenante aussi.
  4. Il y a un spot vraiment bien foutu qui tourne sur les réseaux sociaux qui montre en gros la situation de la France 1 an après l'élection en France de Mélenchon. C'est nanardesque au possible (et mensonger). Mais les nouvelles équipes de com de Meluche ont fait du bon boulot pour ces présidentielles avec l'outil numérique.
  5. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi on taxait le courant de Macron ou sa personne de bulle. Tous les candidats sont des bulles, c'est le principe même de la politique que d'avoir une popularité suffisante au moment de l'élection et de correspondre aux attentes des français afin d'être élu avant de se faire laminer par la suite dans les cotes de popularité (tous les candidats font pshht). Quand on parle de bulle pour Macron cela supposerait que les autres candidats aient une sorte de légitimité naturelle et intangible ; tu parles. By the way, si Fillon est élu (ce qui sera sûrement le cas à mon sens) il risque de partir avec une des côtes de popularité les plus basses de la Ve R. Même Hollande avait commencé à 61 pct.
  6. Bah si Macron fait 20 pour cent sans accéder au second tour, on ne peut parler de bulle. Le mec débarque de nulle part, monte un parti en free style (que ses soutiens eux soient les veilles antiquités de la politique importe peu ici). Ça ne s'est clairement jamais vu sous la Ve République.
  7. Mhm, l'histoire du protestantisme en France ne s'est pas terminée avec la paix d'Alès et tu le sais sûrement mieux que quiconque. Dailleurs la paix d'Alès privait, de fait, tous les protestants d'une grande part de leur liberté. Puis tout au long du siècle, le pouvoir a étouffé systématiquement le protestantisme jusqu'à l'Edit de Fontenaibleau (qui n'est qu'un épiphénomène en soi). Et quant à l'intolérance du régime anglais, on est d'accord.
  8. J'allais dire : quelle bêtise. Mais l'esprit assez libéral (d'un point de vue économique et de conscience, cf solo fide, solo scriptura) et anti-hierarchique du protestantisme cadrait très mal avec la société française. Par contre, s'enorgueillir des mesures prises par Richelieu contre les protestants me donne la nausée.
  9. @Rincevent C'est vrai, cela reste spéculatif. Quant à la demande des citoyens, à mon sens, elle se traduit par le vote même "Macron" dont l'électorat provient quasiment pour l'essentiel de la gauche (et un peu du centre droit). Ça témoigne quand même d'un changement de mentalité dans l'antique gauche française, du moins dans une large partie de son aile.
  10. En fait, je suis plutôt en accord avec la plupart des positions précédentes. Je pense même comme Jim que la droite est la plus à même à suivre des politiques libérales (quoique la droite française............... quand on voit que Chirac déclarait que "le libéralisme est une déviance de l'esprit" ça en dit long sur la posture de ce parti). Je ne pense pas que Macron impulsera une quelconque orientation libérale. En revanche que son élection lapide le PS, j'en suis convaincu. On se retrouverait, sur le modèle de la Suède, du Danemark, ou de la Norvège avec un parti social démocrate (ancien PS reconfiguré) et une droite certainement plus libérale (dans la mesure où elle devra se distinguer de la sociale democratie du nouveau PS). Dans cette configuration que l'état global de la philosophie libérale soit amélioré, j'en suis convaincu, dans la mesure où les partis majoritaires ne s'opposeront plus sur le principe même du libéralisme mais seulement sur son degré d'importance (la gauche antique du PS a une hostilité de principe au libéralisme, la socdem/centre de Macron clairement pas et est même assez favorable). Alors malgré ça, on mijotera certainement encore dans un régime socdem mais c'est peut être toujours mieux que le régime actuel carrément collectiviste et autoritaire ; comme l'a dit JonnhnieBoy, la gauche française actuelle cumule toutes les tares possibles et par là même, entraine la droite dans un sillon tout aussi néfaste.
  11. Quoi que l'on en dise le libéralisme reste, malgré tout, une valeur souvent de droite (pas de la droite française, malheureusement). Je pense sincèrement que si le PS se reconfigure dans une optique socdém teintée de libéralisme mou, la droite pourrait retrouver certaines valeurs libérales. Comme l'écrivait Pascal Salin, toutes les idées abracadabrantesques de justice sociale viennent de gauche, la droite ne fait que les entériner par faiblesse, idiotie et clientélisme. En coupant la tête du PS, et en acclimatant tout son électorat vers un consensus centriste, on sort l'ensemble de la classe politique de cette mièvrerie socialiste radicale (qui aujourd'hui atteint tous les partis). La gauche socialiste "radicale" se déverserait certes peut être chez Mélenchon, mais du fait de sa position sur l’échiquier politique (extrême gauche), son électorat restera toujours, un peu, stigmatisé. Je pense sincèrement que le vote Macron aura, à long terme, un effet fort plus bénéfique pour la France, que le vote Fillon (dont le quinquennat laissera se régénérer le parti socialiste traditionnel, encore plus appuyé sur ses positions).
  12. Bien évidemment Macron n'est qu'un nouveau centre, mais ce nouveau centre comme tu le dis toi même est à même de liquider le PS. Et à prendre, ça ne me déplait pas. C'est aussi vrai que la partie la plus à gauche du PS se dirige vers Mélenchon mais il ne faut pas oublier d'une part que 1) Mélenchon n'est pas le Parti communiste français 2) le succès du parti de Mélenchon repose essentiellement sur sa personne, la France insoumise sans lui n'est rien, et n'est pas même un parti structuré. Une victoire de Macron impliquerait je pense, une ouverture du centre colossale (on aurait un centre regroupant à la fois des gauchistes modérés et les centres droit à proprement dit), une gauche radicale crampée sur ses positions mais qui sans un Mélenchon aura du mal à être unifiée, et une droite endeuillée qui, pour se distinguer, devra adopter un créneau différent de ce nouveau consensus centriste (exister en politique, c'est en effet se distinguer). Or, la droite française existait face au parti socialiste et en tant que tel se définissait par rapport à lui ; elle restait donc sur un créneau hautement étatiste, social et interventionniste (pour ne pas jurer de trop avec le PS). Si la droite française se heurte désormais à un grand centre, social-démocrate, très légèrement coloré de libéralisme, elle adoptera très certainement un créneau libéral plus prononcé encore. Autrement dit, on entrainerait l'ensemble de la classe politique vers un mieux-disant libéral. C'est hautement spéculatif, j'en ai conscience. Mais à peu de choses près, cela s'est passé comme cela dans certains pays.
  13. Très bonne analyse Romy. Je ne connaissais pas son autobiographie, merci. D'ailleurs, le cinéma le Champo à Paris fait une rétrospective Bergman et rediffuse tout ses films tout au long de la semaine. Je vais aller revoir Persona, car comme toi au début il m'avait laissé un peu tiède mais c'est en fait une œuvre magistrale (clairement la plus aboutie de Bergman, mais aussi la plus difficile d'accès).
  14. Ce qui m'impressionne surtout c'est la rapidité avec laquelle Macron a réussi à s'implanter dans le paysage politique français. Je me dis, par la suite, pourquoi pas un candidat libéral qui débarquerait, sans parti, et qui parviendrait à imposer des idées neuves, tout en travestissant quelques uns de ses idéaux pour plaire à la bien-pensance (on est en France, malgré tout...).
  15. mhmmm, ça m'étonne. Les législatives sont ultra défavorables à MLP. Je maintiens personnellement : si MLP perd cette élection (ce qui sera surement le cas), son parti va être quelque peu chahuté. Il y a des tensions énormes dans le FN (entre des courants nationalistes, proto-marxiste, etc) et ne parlons même pas de ses difficultés financières chroniques (quoique largement orchestrées). @Rincevent Peut être, mais MLP ne peut pas prétendre à la stabilité du parti d'un Chirac de l'époque. Le FN est un parti qui s'implante difficilement (en 1990, avant sa faillite et sa scission, on le pensait aussi assez solide, puis crise, puis retour éclatant en 2002, puis crise, etc.)
  16. Ce bordel que tu décris est précisément celui auquel je pensais : il aura au moins le mérite de faire apparaitre tous ces zouaves pour ce qu'ils sont, des sociaux-démocrates, qui n'ont, d'un point de vue idéologique, que peu de différences. Et c'est en cela que Macron mettrait un beau bordel dans le clivage partisan. Tu t'avances quand même bien vite ! D'ici 2022, MLP sera peut être au fond des sondages. On connait l'histoire du FN et ses multiples faillites (économiques et électorales). Et ne parlons même pas des scissions internes à leur mouvement.
  17. De toute évidence si Macron perd ces élections, il ne se représentera probablement pas et on aurait pour sûr un retour à la logique gauche / droite (cinq ans sous la droite, la gauche aurait le temps de se reconstituer -ne jamais la sous estimer- et c'est reparti, ad vitam æternam). Macron élu, on aura un quinquennat carrément anecdotique, mais qui impliquerait mine de rien un peu de mouvement dans la logique partisane : la droite serait quand même salement endeuillée, le PS lapidé, MLP après deux échecs successifs à la présidentielle en difficulté, etc.
  18. Je pense voter Macron. Non pas que je le soutienne, loin de là, il m'est même antipathique mais son élection 1) signerait la fin du PS, au moins dans la forme qu'on lui connait et lui substituerait un grand centre, assez mou et anecdotique certes 2) l'UMP, après 10 ans, écarté du pouvoir, serait elle-même à ramasser à la petite cuillère (d'ailleurs je vois mal un Juppé, un Copé ou un Sarkozy (ou autres anomalies de droite) revenir en 2022, donc à moins d'un profond renouvellement de la droite, on serait débarrassé de tous ces énergumènes d'étatiste. Cet éclatement des combinaisons politiques et des logiques partisanes serait assez favorable à un candidat libéral, pour l'avenir, je pense (dans la mesure où l'absence de structure trop rigide permet l'émergence plus aisée de nouvelles têtes). J'aime assez Fillon, mais son élection signifierait rebelote une alternance Droite / Gauche insupportable.
  19. D'accord. J'ai compris l'usage de la couleur maintenant. Je tiens juste, pour mener le contradictoire à bien, dire que m'accuser de ne pas ou mal manier la langue française est un peu abracadabrantesque (eu égard à mes interventions, notamment). J'ai juste placé un mot en anglais qui traduit mieux ma pensée que le français. Car irrelevant est un mot anglais et j'en ai très bien conscience. Quand je vois les fautes de certains ou la nonchalance d'autres intervenants, je m'interroge vraiment sur la pertinence de me taper sur les doigts ici. Cela revient à dénier totalement la légitimité de l'utilisation de mots anglais. Que ce soit en philo ou en économie, ça va être problématique.
  20. On est d'accord. Pour le 2) j'aurais simplement dit "dans la limite de ce qui ne nuit pas à autrui". Pourquoi ramener la morale ? Je peux commettre une action qui nuit à mes intérêts, immorale mais qui pour autant ne nuit pas aux intérêts d'autrui. C'est donc plutôt ce dernier critère qui prédomine. Sauf si tu prends le raisonnement du CE pour interdire le lancer de nain en disant que le nain en se portant atteinte porte atteinte à l'ensemble des êtres humains (ou du moins à ceux qui ont la même infirmité), c'est douteux. Edit : d'ailleurs c'est un peu la position que vous tenez en y pensant. Vous estimez qu'une prostituée en se prostituant dégrade une certaine image idéale du genre humain que vous vous faites (ou plutôt la conception d'une "vie vertueuse")
  21. Et l'étendu également. Il a peu près tout abordé, son œuvre est carrément un roman-total. Exact, magnifique film. Et @Fagotto a également complété la liste. Les fraises sauvages, malgré l'apparente légèreté, est très complexe. Paradoxalement, peut être le moins reconnu mais qui m'a énormément marqué est l'Heure du Loup. Cet onirisme mélangé au fantastique a, à mon sens, inventé la modernité. La scène du repas dans le manoir est époustouflante (parallèle évident avec la scène finale de Mulholland Drive dans la villa).
  22. Mhmm, je reste sceptique. Je vais y réfléchir. Mais à mon sens c'est très différent de dire : à partir de toutes les données qu'on a, on en tire une règle objective (dénominateur commun) / chaque communauté, groupe s'entend pour reconnaitre le caractère légitime (au sens neutre donc pas "acceptable" pour autant) des prétentions des autres (reconnaissance mutuelle). Quant à l'acceptation de règles morales universelles et objectives, si tu songes au meurtre, à l'inceste, et autres "tabous" ancestraux, le consensus peut se faire (encore que, il ne faut pas négliger les pratiques de certaines tribus) ; car cela correspond à des pratiques "primitives" (sens neutre). Dans nos sociétés hautement complexifiées qui ont vu émerger des tendances seulement "marginales", le consensus apparait, à mon sens, impossible. Il le peut et il le doit à mon sens. La plupart du temps on formaliserait des pratiques dont on a même pas conscience et le cas échéant le risque du constructivisme est très grand (vouloir modeler la société comme on l'entend). Prenons la prostitution : je ne mentirai pas en disant qu'elle est assez mal admises dans nos sociétés en l'état actuel des valeurs admises. Que le corps social se prononce sur cette activité - en la condamnant, la critiquant ou non - cela est inévitable. A partir de là on a des millions d'opinions très diverses. 1) On trouve un dénominateur commun comme tu le suggères sur le comportement à tenir vis-à-vis de cette activité, ce qui me semble difficile. 2) On admet que autrui, sujet rationnel, est apte à accomplir les choix qui lui sont bénéfiques : la reconnaissance mutuelle ne se fera donc pas sur l'activité entreprise par autrui (que je peux toujours critiquer ; par exemple dire que son comportement est immoral) mais reconnaissance de sa capacité à choisir pour elle-même. Mais finalement ma position et la tienne (et celle de Ultimex) ne sont pas très divergentes. Je considère comme valable le jugement porté sur l'activité d'autrui. Mais avant tout, reconnaissance exclusive à autrui de son aptitude à choisir pour lui-même. Et je pense que tu es également d'accord, puisqu si tu admets pouvoir porter une critique envers le comportement d'autrui, c'est qu’inéluctablement celui ci a été libre de le choisir (si ce n'était pas le cas tu porterais ta critique sur l'instigateur ou sur celui qui a contraint l'individu).
  23. J'approuve à deux milles pour cent. Mais il ne me semble pas avoir dit de s'en débarrasser, bien au contraire. Mais comme tu dis, ces normes implicites mais acceptées sont diffuses et changeantes et on ne peut que difficilement en tirer des règles de conduite d'une vie vertueuse objective (la "découverte" à laquelle tu faisais référence). Ma position et je concluerai ici ma partie a toujours été celle-ci : nous sommes arrivé dans des sociétés si complexes à comprendre, ou les comportements, avis, opinions, pratiques diffèrent à ce point que toute transposition de la recherche d'une vie vertueuse sur le modèle des grands penseurs antiques se heurtent à une réalité qu'autrefois ces derniers ne connaissaient pas. Si tu publies aujourd'hui un traité sur la vie vertueuse, ce traité n'aura d'impact que sur la sphère ou la communauté à laquelle il était implicitement dirigé et rarement au delà. A partir de là, me semble-t-il que chaque sphère génère plus ou moins ses propres normes de "vie vertueuse" et que la coordination de toutes celles ci ne se fait pas sous un dénominateur commun mais simplement par reconnaissance mutuelle et tacite de la diversité des comportements humains. Si la prostitution me choque et que je souhaite la déconseiller à mon cercle, à mon entourage, voir la condamner, libre à moi. Mais la condamner en tant que tel (càd en tant que comportement auquel autrui s'adonne) ça dépasse sans doute mes moyens. Il y a beaucoup d'humilité dans cette position, j'en ai conscience. De la faiblesse aussi peut être.
  24. T'es bien placé pour parler de fautes là tho D'ailleurs ce n'est pas une faute. Ça s'écrit bien de cette façon. Et c'est le seul mot qui puisse dire à la fois que quelque chose est hors de propos et en même temps dénué d'importance. Non pertinent n'aurait pas signifié la même chose... enfin
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