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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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  1. Le lien entre le réchauffement climatique et les migrations liés aux inondations, montée des mers ou désertification ? Facile, j'ai enseigné à une classe de 5ème:
  2. Je suis d'accord que renoncer, par exemple, à l'arme nucléaire, par pure considération morale du risque qu'elle pose sur l'avenir de l'espèce, n'est pas très pertinent si tous les autres pays détenteurs ne bougent pas (parce que le coût sécuritaire dissuade d'agir vertueusement). Maintenant, le problème du réchauffement climatique n'est pas comparable. Si les autres pays ne font rien, la France, l'Europe, l'Occident (ou tout ensemble moins vaste que l'ensemble des pays émetteurs) peuvent quand même agir pour limiter les conséquences négatives du phénomène (conséquences qui nous touchent nécessairement, comme la salinisation de nos zones de pêches, les canicules qui favorisent les incendies, l'augmentation de l'immigration causée par le changement climatique, etc.). Par ailleurs, la résolution du problème implique une pression diplomatique, et la respectabilité morale est une ressource diplomatique: on ne peut pas exiger de manière efficace que les autres pays face un effort sans faire soi-même un effort. Par conséquent le bien commun de la France, de l'Europe, etc. est conciliable avec le bien de l'humanité en général. Sinon, j'entends l'argument que l'atteinte de la neutralité carbone exige des progrès scientifiques et techniques, et donc de ne pas pénaliser excessivement l'activité économique par la législation environnementale. C'est une bonne mise en balance pluraliste des éléments du bien public Mais il y a certainement des dépenses privées qui ne contribuent pas à la prospérité nationale et aux revenus susceptibles d'être taxés (ou investis) pour financer la recherche derrière. Au hasard : le tourisme à destination de pays très faiblement émetteurs (et donc qui ne sont pas susceptible de transformer les devises obtenues en recherche & développement).
  3. La carte est moyennement lisible: Source: Graph of the Day: Counting climate refugees | RenewEconomy
  4. C'est drolatique que des gens souffrent de devoir s'exiler de leur pays en raison de catastrophes sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle ? Le 21ème siècle, âge du rire pour les réfugiés climatiques. 🙄
  5. Il me semble évident (je nuance pour @Lancelot) qu'un environnement avec moins de matière sous forme organique est un problème pour subvenir aux besoins alimentaires de l'humanité. Donc certes la nature est éternelle, on aura toujours de l'eau de mer avec une quantité de sel plus élevée dedans, mais moins de poissons à manger. C'est un problème. Si on pouvait limiter l'aggravation de ce problème, par exemple en limitant des activités de classes moyennes de pays développées qui ne répondent pas à des nécessités vitales (ex: le tourisme, la mode...), ce serait mieux. Et puis aussi ce serait bien, pour l'alimentation et plus globalement tout ce qu'on fait à partir du vivant, de conserver une certaine variétés des espèces... On ne trouve pas grand chose niveau biodiversité dans les déserts ; or :
  6. Le troll suppose une intention ; or tu me prêtes une intention que je n'ai pas eu. Tu pourrais au moins m'accorder que c'est une solution alternative qui n'est pas considérée comme moralement insupportable par Azihari. Je suis donc fondé à souligner qu'il n'est donc pas fondamentalement opposé au principe d'une taxation écologique, ce qui inhabituel pour un libéral.
  7. 0): Personne ne va le régler maintenant hein. Même si les émissions de gaz à effet de serres s'arrêtent demain, il y a un effet d'inertie qui fera continuer d'augmenter le niveau des mers encore quelque temps. 1): Entre autre. C'est déjà plus logique, réaliste et moins coûteux que de s'expatrier aux USA, et c'est ce que font la plupart des habitants. 2): Tu ne proposes que des choses que les gens font déjà hein. Sauf que là tu me décris comment les Bangladais s'adaptent aux conséquences. Moi je te parle de faire une politique qui s'attaque aux causes du dommage, histoire que la prochaine génération ne soit pas obligée d'en supporter les conséquences, et ainsi de suite jusqu'à ce que le dernier baril de pétrole soit consommé. 3): Oui, ce n'est pas la conséquence de l'activité déterminée d'humains déterminés, c'est une sorte de fatalité cosmique à laquelle on ne peut rien. C'est comme les habitants d'Hiroshima: inutile de chercher un responsable à leur malheur, ils ont été tué à cause du mauvais choix d'installation locale de leurs ancêtres... 🙄 Ce niveau de déni
  8. Fait au moins l'effort de débattre en postant des sources que les autres peuvent aller consulter.
  9. Même réponse que pour Tramp: tu n'as pas prouvé que la neutralité carbone n'était atteignable qu'avec une réduction drastique du niveau de vie.
  10. Et si les USA réélisent Trump et augmentent la militarisation de leurs frontières pour empêcher les pauvres de venir chez eux ? En plus, tu te contrefiches de l'injustice subie, et tu restreins le problème à un aspect purement économique, comme si le problème de la famille dont le village est devenu inhabitable se réduisait à un problème d'argent... Mais en fait, les humains sont attachés à d'autres choses dans la vie que de l'argent. Comme par exemple ne pas être contraint de fuir l'endroit où ils ont toujours vécu, leurs parents, leurs grands-parents... Tu es moralement myope à ces aspects. La souffrance d'autrui ne te préoccupe pas ?
  11. Tu présupposes que l'atteinte de la neutralité carbone est conditionnée à un effondrement du niveau de vie des Etats développés. Alors sans sortir la baguette magique "le progrès technologique va nous sauver", on peut quand même estimer que les progrès scientifiques et techniques permettront de gagner en efficacité et de limiter la baisse du niveau de vie des pays les plus avancés. Et ensuite l' "espèce" ça n'est pas que le monde occidental ou les Etats industrialisés, ça inclus aussi les autres. Il est évident que sur le long terme, le niveau de richesse global sera moins élevé si le réchauffement se poursuit*. Comment l'humanité pourrait-elle conserver un niveau de richesse équivalent avec une quantité croissante de terres submergées, une diminution des ressources halieutiques, la chute de la biodiversité, etc. ? La base de la richesse, c'est une nature susceptible de répondre à nos besoins. On ne peut pas être durablement plus riche ou même seulement aussi riche dans un environnement plus pauvre. * Argument: les conclusions du rapport Stern.
  12. C'est très vraisemblablement faux parce qu'en l'absence d'Etat (coup de baguette magique vers l'anarcapie) les gens continueraient d'acheter auprès d'entreprises privées la plupart des services publics (éducation, santé, sécurité, etc.), et ces entreprises émettront du Co2. On ne peut pas construire un argumentaire anti-étatique sur une base écologique, sinon en démontrant que telle activité déterminée serait moins coûteuse en C02 si elle était privée que publique. Et je doute pas qu'il en existe. Mais évidemment, à partir du moment où on tire argument de la préservation de l'environnement pour justifier ce choix politique, on entre dans une logique pluraliste et non un monisme libéral. La cohérence exige alors aussi de préférer qu'une activité soit assurée par l'Etat s'il établie qu'elle est moins polluante...
  13. Je conteste que ce soit une mésinterprétation ; c'est bien la conséquence explicite du propos initial: une solution envisageable comme alternative à l'interdiction du trafic aérien à visée touristique.
  14. Il le prône comme alternative selon lui préférable à une interdiction du trafic aérien à visée touristique. Ce qui me semble d'ailleurs contestable: le trafic aérien touristique pollue moins que, peut-être, l'industrie du béton, mais répond-t-il à un besoin aussi important ? Y a une autre partie de sa réponse que je trouve un peu étroite d'esprit: oui, il y a plein de gens qui dépendent actuellement du tourisme pour gagner leurs vies, c'est une bonne raison pour ne pas interdire les voyages en avions du jour au lendemain, etc. Par contre l'objection perd de son poids dès lors que c'est une restriction graduelle ; puisque les individus vont anticiper la baisse de la demande dans le secteur, se réorienter vers autre chose, etc. Au final les consommateurs se seront déportés vers quelque chose de plus soutenable en termes environnementaux, il n'y a pas de raison à ce que ça diminue durablement le taux d'emploi.
  15. C'est faux => "The consensus that humans are causing recent global warming is shared by 90%–100% of publishing climate scientists according to six independent studies by co-authors of this paper. Those results are consistent with the 97% consensus reported by Cook et al (Environ. Res. Lett. 8 024024) based on 11 944 abstracts of research papers, of which 4014 took a position on the cause of recent global warming. A survey of authors of those papers (N = 2412 papers) also supported a 97% consensus." -John Cook et al, Consensus on consensus: a synthesis of consensus estimates on human-caused global warming, 2016.
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