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Vilfredo

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Messages postés par Vilfredo

  1. il y a 8 minutes, Bisounours a dit :

    On dit "je trouve que c'est nul".

    Quel chanteur de variété trouve grâce à tes oreilles et ton intellect ?

    non parce que ce n’est ps des goûts et des couleurs, mes jugements ont prétention à être universalisables. Et en variété j’aime quasi rien sauf Bashung, Françoise Hardy (certains trucs) 

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  2. il y a 43 minutes, Mobius a dit :

    Je suis pas certain que Tay Tay soit plus en odeur de sainteté chez les gauchistes. 

    Ah je suis d’accord. Mais mon problème avec Sardou n’est pas qu’il est de droite. Mon problème, c’est que c’est nul 

     

    J’imagine sans peine les critiques pas intéressantes et knee jerky qu’on peut faire du clip de shake it off 

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  3. Moui. Peut-être qu'ici, la religion est tout un contexte tissé pour distraire de la 'vraie' motivation, qui est le viol. Comme dans ce sketch de Louis CK sur la pédophilie dans l'Eglise:

     

    Citation

    Louis C.K.: So, what is the Catholic Church? What do you guys are all about?
    Priest: OK. The Catholic Church is an ancient, worldwide organization dedicated to the constant goal of fucking young boys.
    Louis C.K.: Really?
    Priest: Sure.
    Louis C.K.: Wow!
    Priest: I thought everybody knew that.
    Louis C.K.: I… I thought that the point of the Church was to worship God, and the boy-fucking was just incidental.
    Priest: No, it’s just the other way around: the point of the Church is the boy-fucking, all the other stuff is just busy work.
    Louis C.K.: OK. So… how does it work?
    Priest: Well, you stick your dick up their ass…
    Louis C.K.: No no no no… I mean… I mean, as an organization. Why do you need a whole Church just to do… that?
    Priest: Ho! You see… you can’t just go around fucking boys in the street: people get mad!

     

    Note: J'ai passé cinq minutes à chercher ce sketch (que je me souviens avoir vu) sur YouTube, en vain. J'ai finalement trouvé un transcript partiel sur... BoyWiki, un wiki français sur... "l'amour des garçons" pour les "chercheurs" (sic) et hommes qui s'y intéressent. Entre cette visite et ma recherche "louis ck 'boy fucking'" (verbatim) sur google, je m'attends à des cookies sympas.

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  4. Amazon:

    Citation

    Où devons-nous laisser votre colis à cette adresse ?

    Porte avant

    Terrasse

    Abri

    Jardin

    Garage

    Pas de préférence

    Dans la boîte aux lettres! Dans la putain de boîte aux lettres! Pourquoi j'ai l'impression qu'ils proposeraient "dans la baignoire" avant de penser à "dans la boîte aux lettres"? Maintenant j'ai un colis qui m'attend sur le pas de ma porte, n'imp qui peut le piquer, et je suis pas chez moi (mais j'ai une photo dans mes mails du paquet, ce qui me fait vraiment une belle jambe).

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  5. Je ne sais pas à quel point c’est généralisable, mais à l’hôpital, (Paris) j’avais une pompe à morphine fabriquée de telle sorte que je ne pouvais pas me surdoser. Ca me donnait qqch comme 1mg toutes les 7 minutes je crois (mais je suis pas sûr; si c’est une quantité ridicule, oubliez l’indication numérique; point being c’était limité; j’avais d’autres anti douleurs en médicaments pour compléter aux repas etc). A cette dose la, me disaient le chirurgien et les infirmiers, il n’y avait pas de dépendance. 

  6. Je crois que je connais rien au monde de plus satisfaisant que la scène de la saison 2 de Curb Your Enthusiasm où Larry David dirige un petit orchestre jouant Wagner sur la pelouse de son voisin juif insupportable (ce qui me fait penser que la haircut de LD ressemble un peu à celle de Furtwängler, ce qui rend la scène encore plus drôle). C'est comme si j'avais découvert a new way of hurting someone's feelings. Ce qui est génial avec cette série, c'est que ce n'est pas que je me comporte comme Larry David (je suis trop agreeable, quoi qu'en dise mon entourage), ou que je rêve de le faire (je ne suis pas frustré), c'est que par contre, je vois exactement les autres gens comme aussi insupportables, et les quiproquos comme aussi fatals, que le présente la série.

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  7. Parce qu'il peut y avoir plusieurs manières de voir le rapport entre la "méthode scientifique" et la "réalité" (l'un n'étant jamais indépendant de l'autre)

    • On peut avoir une méthode pour s'abstraire de l'empirie (comment procéder à l'idéalisation: il y a des étapes) (en gros l'épistémologie)
    • On peut avoir une méthode pour s'orienter dans le monde idéal(isé) (en gros les maths)
    • On peut avoir une méthode pour désidéaliser (adding back), ou appliquer, le modèle à l'empirie (c'est à la limite ici que la question du pragmatisme, ou plutôt du contextualisme, pourrait s'intégrer)

    Mais

    • On peut aussi avoir une critique épistémologique de la possibilité de quelque chose comme la désidéalisation (par exemple en expliquant que le système-cible change au fur et à mesure que l'idéalisation progresse, ce qui fait qu'on ne retombe pas sur le système initial en désidéalisant, mais qu'on a créé un autre modèle, que la désidéalisation ne peut jamais fournir qu'une simulation d'une empirie irrécupérable post-mathématisation, bref, qu'il n'y a pas de solution au problème de l'applicabilité).
    • On se retrouve avec une scission "dans" la "réalité", entre ce qu'on peut prédire (la réalité modélisée), en gros, et ce qui peut falsifier les prédictions (et qui constitue en quelque sorte la vraie réalité externe: le réel comme reste de la modélisation).

    Du coup

    • On peut se retrancher sur une conception non pas abstractive/empiriste de la méthode scientifique, mais constructive/transcendantale, où la méthode n'est pas le chemin de l'empirie à l'idéal, mais l'inverse: on construit, par exemple, des concepts. Le schématisme remplace la désidéalisation. Il n'y a pas de question de la construction de l'idéal.
    • Il y a alors un excès symétrique, qui est qu'on peut toujours trouver plusieurs manières d'interpréter telle ou telle règle de construction, et une construction parfaitement fidèle conceptuellement ne constituera pas forcément un objet réaliste. En termes quiniens, n'importe quel langage contient plus d'énoncés que le contexte, justement, permettra jamais de désambiguer.

     

    Lecture de quelqu'un qui pense qu'on surestime fortement le pouvoir qu'ont nos concepts de fournir l'intelligibilité suffisante avec ce que la réalité (externe) peut nous proposer, et qui écrit de façon extrêmement lisible et no-bullshit: (le livre existe en pdf sur internet, mais je recommande chaudement l'achat, parce que 1° c'est 650 pages, donc faut aimer lire sur un écran 2° c'est un livre illustré avec des schémas, des dessins, des photos, des figures géométriques... un objet splendide, le mec est illustrateur avant d'être philosophe des sciences (pas vraiment rattachable au courant analytique, sinon à la philosophie analytique époque Russell, très en décalage avec ce qui se fait ajd, comme l'a noté Brandom dans sa review du livre). Tout ça pour dire que ça pourrait intéresser @Lancelot. Je l'ai moi-même commencé, je lis d'autres trucs en même temps. Disons que c'est bien, que je suis pas (plus) forcément le public idéal pour ce genre de livres, mais qu'il faut s'installer dans son fauteuil et laisser le mec prendre un peu son temps. Ses exemples sont géniaux.

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  8. J'aimerais bien lire ses Collected papers, je ferai ça à la rentrée.

     

    Now, it will turn out, in the course of this essay, that any form of meaning invariance is bound to lead to difficulties when the task arises either to give a proper account of the growth of knowledge, and of discoveries contributing to this growth, or to establish correlations between entities which are described with the help of what we shall later call incommensurable concepts. It will also turn out that these are exactly the difficulties we encounter in trying to solve such age-old problems as the mind-body problem, the problem of the reality of the external world, and the problem of other minds. That is, it will usually turn out that a solution of these problems is deemed satisfactory only if it leaves unchanged the meanings of certain key terms and that it is exactly this condition, i.e., the condition of meaning invariance, which makes them insoluble. It will also be shown that the demand for meaning invariance is incompatible with empiricism. Taking all this into account, we may hope that once contemporary empiricism has been freed from the elements which it still shares with its more dogmatic opponents, it will beable to make swift progress in the solution of the above problems. It is the purpose of the present paper to develop and to defend the outlines of such a disinfected empiricism.

     

    J'aime bien sa tête aussi

    Paul_Feyerabend_Berkeley.jpg

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  9. Le 01/08/2023 à 12:10, Marlenus a dit :

    Lui pour le coup c'est un survivaliste.

    Et une rareté parmi eux.

     

    Là où généralement, les gauchistes sont plutôt sur atteindre une autonomie mais sans le but de se sauver d'une fin du monde. Juste car l'autonomie est un mode de vie qui leur plait.

     

    Sinon, au dernière nouvelle, cela va:

     

     

     

    "Vos copines Facebook qui sont chinoises"

    C'est le parfait papi: tu le vois un mois par an l'été, il t'apprend les noms des plantes et à pêcher, et le reste de l'année t'as pas à te taper ses délires. Il a l'air gentil en plus.

  10. It gets better

    Citation

    After presenting a paper on the measurement problem at the 1957 symposium of the Colston Research Society in Bristol, Feyerabend was invited to the University of Minnesota by Michael Scriven. There, he exchanged with Herbert Feigl, Ernst Nagel, Wilfred Sellars, Hilary Putnam, and Adolf Grünbaum. Soon afterwards, he met Gilbert Ryle who said of Feyerabend that he was "clever and mischievous like a barrel of monkeys."[45]

     

    Citation

    While teaching at the London School of Economics, Feyerabend met Imre Lakatos, who often 'jumped in' during Feyerabend's lectures and started defending rationalist arguments. The two "differed in outlook, character and ambitions" but became very close friends. They often met at Lakatos' luxurious house in Turner Woods, which included an impressive library. Lakatos had bought the house for representation purposes and Feyerabend often made gentle fun of it, choosing to help Lakatos' wife to wash dishes after dinner rather than engaging in scholarly debates with 'important guests' in the library. "Don't worry" – Imre would say to his guests – "Paul is an anarchist".[52]

    He really lived the life

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  11. A ce sujet, kind of TIL

    Citation

    Feyerabend's parents were both welcoming of the Anschluss. His mother was entranced by Hitler's voice and demeanor and his father was similarly impressed by Hitler's charisma and later joined the Nazi Party.[25] Feyerabend himself was unmoved by the Anschluss or World War II, which he saw as an inconvenience that got in the way of reading and astronomy. Feyerabend was in the Hitler Youth as a part of compulsory policies and sometimes rebelled, praising the British or claiming he had to leave a meeting to attend Mass, and sometimes conformed, bringing in members who missed meetings.[26] After the war, Feyerabend recounts that he "did not accept the aims of Nazism" and that he "hardly knew what they were."[27] Later, he wondered why he did not see the occupation and war as moral problems. They were just "inconveniences" and his reactions-- recalled with uncommon honesty-- were suggested by accidental moods and circumstances rather than by a "well defined outlook".[27]

    “Looking back, I notice a rather unstable combination of contrariness and a tendency to conform. A critical judgement or a feeling of unease could be silenced or turned into its opposite by an almost imperceptible counter-force. It was like a fragile cloud dispersed by heat. On other occasions I would not listen to reason or Nazi common sense and would cling to unpopular ideas. This ambivalence (which survived for many years and was weakened only recently) seems to have been connected with my ambivalence towards people: I wanted to be close to them, but I also wanted to be left alone.”

    — From his autobiography, Killing Time, p 40-41
    (...) From December 1943 on, he served as an officer on the northern part of the Eastern Front, was decorated with an Iron cross, and attained the rank of lieutenant.[30] When the German army started its retreat from the advancing Red Army, Feyerabend was hit by three bullets while directing traffic. One hit him in the spine which left him wheel-chaired for a year and partially paralyzed for the rest of his life. He later learned to walk with a crutch, but was left impotent and plagued by intermittent bouts of severe pain for the rest of his life. (...) As Feyerabend moved back to Vienna, he was permitted to pursue a PhD at the University of Vienna. He originally intended to study physics, astronomy, and mathematics (while continuing to practice singing) but decided to study history and sociology to understand his wartime experiences.[32] He became dissatisfied, however, and soon transferred to physics and studied astronomy, especially observational astronomy and perturbation theory, as well as differential equations, nuclear physics, algebra, and tensor analysis. He took classes with Hans Thirring, Hans Leo Przibram, and Felix Ehrenhaft. He also had a small role in a film directed by G.W. Pabst and joined the Austrian College where he frequented their speaker series in Alpbach. Here, in 1948, Feyerabend met Karl Popper who made a positive impression on him.[33] He was also influenced by the Marxist playwright Bertolt Brecht, who invited him to be his assistant at the East Berlin State Opera, but Feyerabend turned down the offer.[34] A possible reason was Feyerabend's instinctive aversion to group thinking, which, for instance, made him staunchly refuse joining any Marxist Leninist organizations despite having friends there and despite voting communist in the early Austrian election.[35]

    https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Feyerabend

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