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Métazét

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Tout ce qui a été posté par Métazét

  1. C'est pourquoi j'ai dit qu'ils étaient hors-catégorie.
  2. Quant à moi, qui me défini comme libéral de gauche, je suis sceptique à l'égard de l'allocation universelle. Toutefois, je ne crois pas que ça soit antilibéral, au contraire, de se soucier que chacun puisse être libre et responsable de ses actes et mû par des valeurs éthiques libérales (d'autant que l'éducation peut en bonne partie rendre moins nécessaire la police). Sûrement que ce n'est pas à strictement parler régalien comme préoccupation, mais je ne pense pas que ça soit purement marchand non plus, puisque c'est présupposé par le fait d'être acteur économique dans un marché libre. Les anarcap, pour moi, sont hors catégorie puisqu'ils veulent tout privatiser. Leur société peut donc, théoriquement, évoluer à droite ou à gauche selon la demande du marché. Quant aux minarchistes, peut-être, mais j'ai un doute. Minarchisme et libéralisme classique, c'est quand même un peu chou vert et vert chou j'ai l'impression (d'après Wikibéral : "il apparaît que le minarchisme défend les idéaux du libéralisme classique"). Or, de nombreux libéraux classiques ne cantonnent pas le rôle de l'Etat aux seules fonctions de sécurité et de justice. Y compris Hayek pourtant vu comme un "ultra-libéral" par le grand public (et que moi je trouve assez "de gauche" selon ma sensibilité personnelle).
  3. Ça dépend comment on entend réduire/abolir les inégalités. Je ne crois pas que le libéralisme soit monolithique. En tout cas, il existe des libéraux de gauche revendiqués. Par exemple : http://www.libgauche.fr/ http://www.gaucheliberale.org/
  4. Bouh... t'es pas drôle non plus tu réponds même pas à mes piques
  5. J'ai pas envie de me fâcher avec des messins, ce sont des gens bizarres, on sait jamais.
  6. Je rigole — je suppose que tu es messin ? — en fait j'aime beaucoup Metz, je trouve que c'est une plus jolie ville que Nancy. Mais bon, faut bien choisir un endroit. Ce n'est pas moi qui ait suggéré Nancy. Cela dit, ça m'arrange vu que j'habite Pompey. Mais si ça avait été Metz... et bien ça m'aurait convenu aussi
  7. Eh bien tout simplement parce que c'est la capitale de la Lorraine
  8. Bonjour, On organise une rencontre entre libéraux sur Nancy, le samedi soir 16 mars 2013, à la pizzeria Little Italy Little Italy.pdf, au 13, place Colonel Fabien. Qui est partant ? Si vous êtes intéressé, merci de répondre assez rapidement, qu'on puisse réserver. Cordialement.
  9. Ça dépend de ce que tu entends par liberté politique : est-ce la "liberté" républicaine et athénienne de participer — comme citoyen — à la vie de la cité et de donner son avis ? Si oui, alors effectivement, on ne peut pas dire que cette "liberté" soit entravée par l'état et la démocratie ("la dictature, c'est : 'ferme ta gueule' ; la démocratie, c'est : 'cause toujours'"). S'il s'agit de liberté sociétale, c'est-à-dire mener sa vie comme bon nous semble, elle est peut-être moins réprimée que la liberté économique, mais elle demeure réprimée quand même — interdiction des drogues, interdiction du port d'armes, interdiction de nier les crimes contre l'humanité, interdiction de discriminer (et son revers : intégration forcée), interdiction de l'assistance au suicide, répression des sectes, interdiction du proxénétisme en général (même non-coercitif), répression de la prostitution et du racolage, répression de la nudité publique, notamment féminine (alors que les poitrines nues masculines sont très largement acceptées), interdiction de la GPA, limites sur le recours à la PMA, interdiction des outrages au drapeau, interdiction de célébrer un mariage religieux sans mariage civil préalable, etc. —, et c'est logique, puisque ces deux libertés ne sont que deux facettes de la liberté libérale.
  10. Pour en revenir aux sciences de l'éducation, il est certain que c'est devenu du grand n'importe quoi envahi par le gauchisme et de la novlangue jargonneuse. Néanmoins, ça ne veut pas dire que l'éducation, qui est un objet comme un autre, ne peut pas se prêter à une étude scientifique. Ne se pourrait-il pas que le coaching et le DP soient semblablement victime d'arrivistes incompétents en mal de reconnaissance sociale, mais qu'il y ait bien, pourtant, une bonne manière de pratiquer ces disciplines ? N'y a-t-il pas lieu de démêler le bon grain de l'ivraie, même si le bon grain est plus rare que l'ivraie. Sinon, pour répondre à la remarque de Bisounours, mes amis dont j'ai parlé dans mon premier message ne semblent pas exclure par principe l'idée qu'on puisse coacher ses propres amis.
  11. Coaching et développement personnel ne sont pas synonymes d'AT et de PNL. D'ailleurs, je ne suis pas persuadé que ces techniques soient totalement sans pertinence, mais j'avoue ne pas avoir approfondi la question. Toutefois, j'ai des amis qui sont à la fois libéraux et rationalistes qui me semblent ouverts à la chose et ont même des velléités de faire du coaching.
  12. Je ne vois pas en quoi le comportement de B est immoral vis-à-vis de A... ?! De mon point de vue, A et B sont tous les deux responsables d'injustices : - A vis-à-vis de B ; - B vis-à-vis de C. Cependant : - d'une part, le vol est une injustice moins grave que le meurtre ; - d'autre part, B ne se serait pas mis à voler C si A n'avait pas menacé de mort B. Ainsi, de mon point de vue, le vrai salaud c'est A.
  13. Évidemment, mais toute la question est celle-ci : aurais-tu raison de revendiquer la propriété de ta maison, ou est-ce que tout serait pour le mieux parce que la société l'aurait décidé ainsi à ta place ?
  14. Le salarié a choisi de donner son travail à l'entreprise qui l'emploie en échange d'un salaire. Bon, alors je propose qu'on se mette tous d'accord pour ne pas reconnaître la propriété de GilliB. Quand on sera suffisamment nombreux, alors elle ne sera plus à lui et on pourra se la partager. Le tout sans violer le moindre principe libéral.
  15. NB : Je suis athée et je conspue une bonne partie de la morale judéo-chrétienne, notamment les trois premiers commandements du Décalogue, le sixième et le dixième. Comme le rappelle Snow, le travail, c'est pour l'appropriation originelle. Une fois ce problème réglé, on peut bien entendu - au nom du respect de la liberté de chacun - donner, échanger, vendre quoi que ce soit qui nous appartient. Ensuite, le mot "travail" doit être pris au sens large. Si tu donnes un coup de canif dans un morceau de bois, c'est déjà un travail.
  16. Bonsoir, Comme beaucoup de libéraux, j'estime que le concept de "propriété intellectuelle" est un non sens et qu'on ne peut donc pas faire valoir une prétendue "propriété intellectuelle" pour poursuivre les personnes se livrant à la copie d’œuvres de l'esprit. Un être abstrait comme une idée ne peut pas être accaparé exclusivement par quelqu'un, et copier une idée ne la fait pas disparaître de la tête de son inventeur. Certains libéraux, toutefois, s'ils admettent que la "propriété intellectuelle" n'existe pas en tant que telle, croient possible l'existence d'une "propriété intellectuelle contractuelle". Ainsi, il serait possible de s'engager, par contrat, à ne pas copier tel ou tel livre, CD, DVD, etc. dont on aurait fait l'acquisition. Mais si la "propriété intellectuelle" n'existe pas, comment serait-il possible qu'existe un "contrat de propriété intellectuelle" ? Je ne peux pas dire que les licornes n'existe pas, mais établir un contrat de location de licornes... Qu'en pensez-vous ? Une propriété intellectuelle contractuelle est-elle envisageable ? est-elle légitime ?... Merci pour vos contributions. Cordialement.
  17. D'un point de vue libéral, et contrairement à ce qui prévaut dans la société actuelle, le principe de contraindre par la force l'exécution de l'acte marchand ou le rendu de l'argent, y compris quand il s'agit d'un bien qu'on voulait acheter, ne va pas forcément de soi. Au mieux, il ne s'applique que pour les échanges de biens matériels. Pour les autres biens ou les services, là il est clairement anti-libéral. Par exemple, supposons que, par charité chrétienne, tu as consenti à payer par avance les services d'une prostituée (il s'agit donc bien d'un acte marchand) qui a un besoin urgent d'argent pour payer son loyer. Si, finalement, elle se rend compte que la perspective de coucher avec toi la dégoûte mais, manque de bol, elle a déjà utilisé l'argent : es-tu en droit de réclamer l'exécution forcée du contrat, donc in fine de la violer ?
  18. D'un certain point de vue, pourtant, en prenant bien sûr "relations de commerce" en un sens non-étroit, toute relation libre est une relation de commerce. Tu échanges une valeur contre une autre valeur. Que tu échanges : - une pastèque contre un melon, - une pastèque contre 0,50 €, - 0,50€ contre - au pif - 0,60$, - un resto contre un ciné, - un câlin contre une turlute, - de l'amitié contre de l'amitié, - 500 000€ donnés à l'Armée du Salut contre de la reconnaissance et de la gratitude, - etc. il s'agit bien, à chaque fois, de faire quelque chose qui nous coûte, pour obtenir quelque chose qui nous satisfait davantage qu'il ne nous en a coûté, avec de l'autre côté n personnes qui recherchent exactement l'inverse, et pour lesquels ce qu'on leur propose les arrangent infiniment plus que ne les indisposent ce qu'ils font pour nous. Toutes les relations libres peuvent donc être dites commerciales, et ce sont peut-être les relations commerciales qu'il faut cesser de voir uniquement comme des relations bassement matérialistes : la richesse peut être spirituelle et le capital peut être humain, et l'argent - tant décrié - peut être un moyen de représenter cette richesse, ce capital.
  19. Tu supposes bien Mais du coup, je ne vois pas pourquoi tu dis que ça serait inefficace ? En fait, la différence avec une situation de libéralisation totale du service public serait qu'un des prestataires serait dans la même "boîte" que celui qui serait en charge, dans un autre domaine, d'assurer la sécurité des gens et de rendre justice. Bon, j'admets que ce genre de situation quelque peu incestueuse peut avoir des répercussions négatives, mais théoriquement, ces éventuelles répercussions négatives seront contrôlées par le marché (par ex., on n'aurait pas des incompétents indéboulonnables grassement payés par les contribuables). Sinon, je tiens à préciser que ce n'est pas le type d'Etat que je défends, c'était juste pour le besoin de l'argumentation que j'ai pris cet exemple. Mon Etat idéal à moi, c'est un Etat recentré sur ses fonctions régaliennes (sécurité, justice) et dont l'action dans ses fonctions tutélaires et sociales se borne à poser quelques principes déontologiques, à distribuer des agréments, et à faire un peu de redistribution ciblée et parcimonieuse, sous différentes formes (monnaie usuelle, mais surtout "vouchers" à thème : éducation, santé-alimentaire-hygiène, et logement ; le reste me semble être du superflu).
  20. Ce que je voulais désigner par là, c'est un Etat qui, certes, s'occuperait d'éducation, de santé, d'aménagement du territoire, d'aides sociales, et même de culture, de loisirs, etc. mais qui ne serait rémunéré que par des dons volontaires ou en échange de services rendus, et qui admettrait la concurrence sur ses fonctions non-régaliennes. Un tel Etat, malgré l'ampleur des tâches qu'il effectuerait, serait parfaitement libérhalal. Évidemment, on peut alors se demander si c'est encore un Etat. Mais de même, ton Etat idéal est-il vraiment un Etat ?
  21. Si ça reste volontairement, alors je ne vois pas pourquoi limiter les fonctions... un Etat-providence où toutes les relations entre les individus seraient volontaires, serait tout à fait libérhalal.
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