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Silhouette

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Tout ce qui a été posté par Silhouette

  1. Je viens de finir mes exams de licence. Yaaahhahhahhaaa ! J'ai fêté ça à l'instant en m'achetant un drapeau de Gadsden sur eBay, à un américain, ce qui ne m'a presque rien coûté vu le niveau du Dollar face à l'Euro. Je suis donc paré pour la prochaine manif' de LC ! Hasta la victoria siempre ! Qu'ils y viennent, les cheminots…
  2. Les entreprises ne créent pas leurs biens ou services ex nihilo, mais à partir de ressources achetées : elles font donc aussi partie des consommateurs et bénéficient à ce titre des bienfaits de la concurrence qui, même s'ils l'empêche de faire n'importe quoi en matière de vente, leur assure une certaine justice au niveau des achats. Il n'y a qu'à voir le service exécrable qu'offraient La Poste ou la SNCF avant que le transport de colis et le fret soient partiellement privatisés (c'était encore pire qu'aujourd'hui !) pour comprendre l'intérêt que portent les entrprises à la concurrence.
  3. Les deux exemples ne sont pas les mêmes. Dans l’exemple du chauffard, il y a un tiers qui est le chauffard, justement. Dans l’exemple de la femme enceinte, qui est le tiers ? Les croyants pourraient éventuellement prétendre que c’est Dieu, mais on ne peut construire une argumentation la dessus. C’est bien la femme et elle seule qui est responsable ou non.
  4. Ce n’est pas la peine de t’énerver. Tu l’as bien écrit en français, mais les mots mis les uns à la suite des autres forment une phrase dénuée de sens (selon mon maigre entendement). Je te demande juste de développer et de daigner faire l’effort de placer ton intellect supérieur au niveau du mien, si ridicule.
  5. Est-ce un défi ? Elle agit en connaissance de cause. Puisque l'enchaînement est mécanique et nécessaire, et que cet enchaînement lui est connu, alors elle l'accepte. Toujours la même objection : si je tires sur quelqu'un avec une arme à feu, puis-je dire que je suis responsable du tir mais pas de la mort de la personne en face sous prétexte que cette mort n'est que la conséquence "mécanique" de la destruction du cerveau par la balle qui lui a traversé le crâne, et non mon propre fait ? Et que c’est la faute à la nature humaine, que c’est elle qu’il faut blâmer et non moi ?
  6. Les deux sont liés, ça ne veut pas dire que je les confonds. La mère est "cause" de son enfant, elle en est donc responsable juridiquement.
  7. Oui, la femme a le choix de ne pas avoir de rapport non protégé, et quand bien même, d’user de la pilule du lendemain, par exemple.La nature humaine a bon dos. Que veut dire « c’est la faute à la nature humaine » ? Que c’est le fait qu’elle soit humaine qui fait que la femme puisse tomber enceinte ? Oui, en effet. Mais ce n’est pas comme si ladite femme n’était pas au courant de son état et des risques que cela implique… Il faut prendre conscience de ses responsabilités… À moins de plaider pour la déficience mentale, comme je l’ai évoqué plus avant. Je ne sais plus qui évoquait plus avant un risque de grossesse de seulement 25% lors d’un rapport non protégé. Oui, et le rapport sexuel était aussi un accident ? Personnellement, je me rend compte de ce que je fais dans un lit… (ou ailleurs ^^). Oui. Qui parle d’imposer quoi que ce soit par la force ? D’imposer quoi que ce soit tout court, même ? C’est la femme, en ayant un rapport sexuel, qui accepte elle-même de prendre le risque de la grossesse, et par conséquent, de garder le fœtus jusqu’à terme. Si la femme ne désire pas être enceinte, elle n’a qu’à prendre les mesures adéquates. Personne ne lui impose d’être mère. C’est elle, en ayant un rapport, qui en prend la responsabilité. Une fois l’enfant conçu, l’avortement devrait être interdit non pas par obligation pour la femme à être mère, mais pour le droit de l’enfant qui va naitre à la vie. On ne peut disposer de la vie à sa guise. S’il y a une obligation imposée à l’une des parties, dans le cas d’une grossesse, c’est le fait pour l’enfant de naître (car il n’a rien demandé à personne, il n’est pas libre de naître ou non) ; non pour la mère à le faire naître (acte auquel elle consent implicitement en ayant un rapport). La mère ne voit pas sa vie remise en cause, elle ne subit qu’une astreinte d’un certain temps. L’enjeu est bien plus grand pour le fœtus dont la vie doit être protégée au même titre que celle de n’importe quel individu. Nous ne sommes pas responsables de la faim dans le monde. Quand bien même nous pourrions y remédier, nous ne l’avons pas causé. Alors que la femme (et son partenaire qu’on oublie un peu trop vite) a bien provoqué la venue d’un être en son corps. Ce n’est pas tout de l’affirmer, encore faut-il le prouver. Pourquoi ne serait-on responsable que des maux que l’on provoque ?Ainsi, quelqu’un qui ferait du bon travail ne pourrait pas réclamer son salaire au motif que si ce qu’il a fait est bien, il n’en est pas responsable ; et par conséquent ne mérite pas de gratification ? En revanche, s’il n’accompli pas sa part du contrat correctement il peut être poursuivi ? C’est la doctrine dont rêve tout chef d’entreprise près de ses sous… Nous sommes responsables de tous nos actes, sans exception. Bons ou mauvais. C’est ainsi que nous pouvons réclamer une récompense pour les services que nous rendons et que nous pouvons être blâmé pour les tors que nous causons.
  8. C’est une question de principe argumentatif, peu importe qu’il s’agisse de la mort ou de la vie. De toute façon la mère, par la procréation, place volontairement son enfant à venir dans un état de dépendance ; engendré par elle. Se désengager de la « production » de son enfant est le condamner à mort. La mère, en acceptant d’avoir un rapport non protégé, accepte de donner la vie et s’engage pour neuf mois au minimum (en pratique, bien plus). Il y a donc bien une responsabilité de la mère dans la vie de son enfant ; s’en désengager est rompre le « pacte » de non agression car c’est clairement condamner un être innocent à mort.
  9. L’argument selon lequel la mère est déresponsabilisée de la grossesse se fondant sur le fait qu’il y a plus de chance de ne pas être enceinte après un rapport sexuel non protégé (j’entend par là l’absence de la moindre contraception : préservatif, pilule, etc.) que de l’être ne tient pas. Il équivaudrait à justifier que quelqu’un, ayant abattu un homme en lui tirant dessus, puisse se justifier en disant qu’il pensait qu’il le raterait. Avoir un rapport non protégé revient à accepter le risque de grossesse, et par là à accepter d’avoir un enfant. Le fœtus est alors un être non pas invité (car cela voudrait dire qu’il était ailleurs et qu’il aurait pu ne pas atterrir là, et qu’il est ici par sa volonté), mais bien contraint malgré lui de demeurer dans le ventre de la mère pendant neuf mois, car c’est là qu’il est créé (alors qu’il n’a rien demandé à personne) et d’où il ne peut sortir sans mourir (sauf cas exceptionnel de couche prématurée, etc.). Et la mère a bien accepté de garder neuf mois le fœtus en ayant un rapport non protégé, à moins qu’elle plaide une déficience mentale qui lui aurait empêché de savoir ce qu’elle faisait, ou une autre excuse de ce genre. La liberté (d’avoir un rapport sexuel comme bon nous semble, par exemple), implique la responsabilité d’assumer la conséquence de ses actes. Ce n’est pas ici que je vais devoir argumenter là-dessus, j’imagine. Donc la femme qui a eu un rapport sexuel non protégé, qui a accepté cette liberté, doit en assumer les conséquences. L’avortement ne doit donc être réservé qu’aux cas de risques graves de la grossesse pour la santé de la mère.
  10. Cependant, la mère a choisi d’avoir un enfant. Elle a donc, en acceptant d’avoir un rapport sexuel sans préservatif ou autre dispositif du genre, ou tout autre moyen permettant d’avoir un enfant, accepté également la grossesse. C’est le principe de responsabilité. Et quand bien même elle aurait été violée, ou qu’elle aurait agit sur un coup de tête, il reste qu’il existe des moyens de contraception pouvant intervenir immédiatement après le raport (et disponnibles presque partout et à tous moments dans notre pays), avant la fécondation. Si la mère refuse ces moyens, alors elle doit accepter l’éventuelle grossesse jusqu’à son terme. C’est pourquoi je dis que l’avortement ne doit être envisagé qu’en cas de complications de la grossesse, et qu'avorter dans les autres cas est nier sa responsabilité envers la vie d'autrui.
  11. Je ne suis pas, pour ma part, croyant ; je ne suis pas, pourtant, franchement pour le droit à l’avortement mais très partagé à ce sujet.Je voudrais reprendre quelques arguments qui ont été cités dans ce débat. L’argument pro-avortement qui repose sur l’inopportunité de la naissance d’un enfant, dans le cas d’une jeune fille juste en âge de procréer qui s’est fait engrosser par son copain au cours d’une soirée trop arrosée et qui ne peut pas laisser tomber le collège pour élever son enfant, par exemple ; bref de tout argument reposant sur la volonté de ne pas avoir d’enfant par défaut de pouvoir l’assumer, n’est pas fondé. Affirmer qu’on puisse ainsi disposer de la vie d’autrui selon son propre gré et pousser cette logique jusqu’à son terme amènerait, par exemple, à dire qu’il faut faire passer tous les pauvres de notre pays dans un broyeur à ordures du seul fait que leur présence n’est pas souhaitée car les finances de l’état ne permettent pas d’en assurer correctement la subsistance. Un argument anti-avortement consiste à dire que détruire l’embryon, dès l’instant qu’il est formé, est un crime car c’est détruire ce qui deviendra à coup sur un être humain. Cet argument repose sur le « à coup sur » alors que ce n’est pas, justement, sur. Il peut y avoir des accidents pendant la grosse, etc. Quitte à se baser sur cette supposition, nous pourrions même dire que l’avortement est un crime contre l’humanité car l’être humain ainsi supprimé se serait lui aussi reproduit « à coup sur », de même que ces enfants, etc. Un énoncé n’a de sens que s’il est vérifiable, or s’il y a destruction de l’embryon l’énoncé « cette chose deviendra un être humain » est invérifiable, donc dénuée de sens. L’argument anti-avortement se fondant sur le fait que l’entité détruite puisse devenir un être humain, et par conséquent qu'avorter est un crime, ne tient donc pas. Il est clair que l’avortement est une violation caractérisée du principe de non-agression ; ce qui n’est pas acceptable. Comme l’a écrit quelqu’un plus avant, on peut voir cet acte comme un simple abandon, et non un meurtre. Je pense toutefois que cette vision des choses tombe sous le coup de la non-assistance à personne en danger, position sur laquelle je ne suis pas franchement à l'aise. L’avortement ne devrait donc être autorisé que dans les cas où la grossesse présente des risques graves pour la femme. Pour tous les autres cas, soit il faut employer des moyens de contraception, et agire avant la fécondation, soit accepter la grossesse.
  12. Le mien est assez clair, j'imagine. J'aurais plutôt dit, étant donné ton avatar, que tu donnais dans les pesticides ou ce genre de trucs : en bref l'élimination des nuisibles…
  13. Bonjour à tous ! Je viens de m'inscrire sur ce forum qui a l'air fort intéressant. Je suis actuellement étudiant et m'investi de plus en plus dans la reflexion politique et l'action publique. Je n'ai pas une grande connaissance de l'histoire des idées libérales et vient ici pour lire, apprendre, et éventuellement participer. Au plaisir de vous lire…
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