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Gio

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Messages postés par Gio

  1. Merci. L'ouvrage est dense, je vais devoir prendre des notes ! Je suis emballé par le contenu du premier chapitre. J'ai hâte de continuer.

    Ça se lit très bien. C'est ce qui est fort avec Revel : c'est facile à comprendre et super bien écrit.

    Mais l'ouvrage est certes épais car il y a pleins de sujets qui sont abordés. Enfin... Au début ça parle de l'antiracisme, puis du tiers-monde, puis d'autre chose, etc, et en fait, au fils des divers thèmes traités, on comprend au bout d'un moment que le sujet de l'ouvrage (qui relie tous les thèmes et la manière dont ils sont traités) c'est le conflit entre la connaissance et l'idéologie (au sens revelien) dans une société démocratique.

  2. L'année dernière j'ai surveillé l'épreuve d'Histoire-Géo. Je regardé quelques copies par curiosité.

     

    Extrait d'un texte de Régis Debray intitulé : La République expliquée à ma fille.

    Question : A qui s'adresse l'auteur ?

    Réponse de l'élève : à la république.

    (Il va sans dire qu'il n'y a pas de phrase formulée, c'est écrit comme ça.)

     

    Sur une autre copie : Citez deux caractéristiques du régime nazi.

    Réponse de l'élève : "Ils n'aimaient pas les races inférieures et les gitans".

     

    Et presque tout était dans ce style, mais j'ai déjà oublié.

  3. Je te souhaite bonne lecture, j'ai absolument adoré ce livre, bouclier contre le dogmatisme. Par contre ce qui est à double tranchant dans les livres de Revel, c'est qu'ils s'appuient toujours sur les faits. Des faits souvent assez récent au moment de l'écriture du livre. C'est à la fois très appréciable, parce que c'est concret, mais d'un autre côté, ça donne aussi un coup de vieux à ses livres. Heureusement, il en tire des réflexions universelles et intemporelles.

  4. Tu as cité partiellement :

    contre toute attaque violente

    Certes, et tu ne crois pas que c'est ce qui ressort aussi de Locke lorsqu'on le lit ? Sachant que, si je ne m'abuse, c'est lui le premier à expliquer que l'État n'a pas le droit de faire autre chose que ce qu'un individu a le droit de faire, et que la légitimité du gouvernement vient de la délégation de pouvoir des individus. (Argumentation que reprend Bastiat dans La Loi.)

  5. J'en sais rien, je ne le connais pas et n'ai jamais lu de description du rôle de l'État par Mises.

    Mais si je m'appuie sur ce que tu as cité, ça laisse envisager la possibilité qu'il ne soit pas minarchiste.

    Pourtant il en parle dans pleins de livres. Deux exemples au pif :

    Dans Le Libéralisme :

    On doit être en mesure d'assurer par la force de la contrainte le respect des règles de la vie en société pour quiconque ne veut pas respecter la vie, la santé ou la liberté personnelle des autres, ou la propriété privée. Telles sont les tâches que la doctrine libérale assigne à l'État : protection de la propriété, de la liberté et de la paix.

    [...]

    Selon la conception libérale, la tâche de l'appareil gouvernemental consiste purement et simplement dans la garantie de la sécurité de la vie et de la santé, de la liberté et de la propriété privée contre toute attaque violente. Tout ce qui va au delà de cette tâche est néfaste. Un gouvernement qui, au lieu de remplir sa tâche, s'efforcerait de porter atteinte à la vie et à la santé, à la liberté et à la propriété serait naturellement tout à fais mauvais.

    Ce sont les mêmes termes que Locke.

     

    Dans Politique économique :

    Le pouvoir politique doit faire tout ce pour quoi il est nécessaire, tout ce pour quoi il a été instauré. Il doit protéger les personnes, à l'intérieur du pays, contre les violence et les escroqueries des malfaiteurs, et il doit défendre le pays contre les ennemis étrangers. Telles sont les fonctions du gouvernement dans un régime libre, dans le cadre du système d'économie de marché.

    En régime socialiste, c'est clair, le gouvernement est totalitaire, il n'y a rien qui reste hors de son domaine et de sa juridiction. Tandis qu'en économie de marché, le rôle principal du pouvoir politique est de garantir le fonctionnement sans heurts de l'économie de marché, contre la fraude et la violence, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

    Dans L'Action Humaine :

    L'État est essentiellement une institution pour la préservation des relations pacifiques entre les hommes.

    Si on prenait le temps de chercher, on pourrait en trouver pleins d'autres.

  6. Mises avait une approche très économique, je ne pense pas qu'il ait un jour définit ce qu'est un Etat idéal (s'il l'a fait je serais ravis de le lire).

    Bin si, pleins de fois. Du moins dans les grands principes généraux, comme Locke.

    Et comme Locke, il dit que l'État doit protéger, entre autres, la santé des individus.

    Si tu dis que cela peut être interprété comme une invitation à un régime de sécurité sociale chez Locke, alors pourquoi pas chez Mises ?

  7. Je ne suis pas d'accord sur cette définition du libre-arbitre (avoir le choix : il faudrait une liberté de choix infinie sinon cette liberté peut être proposée en leurre) mais comme l'a dit NoName, la définition varie quasi pour chaque individu... alors passons. 

     

    Pour la question de la possibilité d'être déterminé uniquement par soi-même... je n'y crois pas non plus. L'environnement influe a minima. Ceci admis, il est en effet possible d'avoir du libre-arbitre en étant déterminé (ce serait alors comme une liberté infinie dans un espace fini).

    Si tu veux débattre du libre-arbitre, il y a des topics dédiés pour cela, je te les ai indiqués. Tu les as lus au fait ?

  8. Le libre-arbitre est la faculté d'agir sans influences extérieures, dans une liberté métaphysique.

    Pas nécessairement.

     

    Etre déterminé, c'est être déterminé par quelque chose (cause-effet), je ne peux pas être déterminé par moi-même...

    Tu es en train de dire que tu n'es rien.

    Donc le libre-arbitre s'oppose bien au fait d'être déterminé.

    Pas nécessairement. Tu as regardé la conférence ?
  9. Mises s'était d'ailleurs un peu fait avoir par le discours du Duce.

    Pas que je sache. Il a seulement dit qu'il valait mieux pour l'Italie le fascisme que le communisme, ce qui est vrai.

    c'est quand même très loin d'avoir dominé sa pensée. Le le libéralisme de mussolini c'est 3 ou 4 ans de sa vie je crois

    Ouaip. Mais dire que Mussolini a célébré le libéralisme, en soi, ce n'est pas faux. Hélas.
  10. le liberalisme était célébré par Mussolini,

    « Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n'a plus une chance de s'imposer. Il s'agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d'avenir... Il faut abolir l'Etat collectiviste, tel que la guerre nous l'a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l'État manchestérien. »

    « Nous voulons dépouiller l'État de tous ses attributs économiques : assez de l'État cheminot, de l'État postier, de l'État assureur. »

    (Citations de Benito Mussolini)

  11. Merci grand chef, j'essaie de passer outre le ton condescendant pour ne me concentrer que sur les recommandations d'instruction. Je n'ai jamais prétendu ne pas en avoir besoin, mais ce n'est pas la peine de me chier sur la gueule pour autant, thxs.

    :blink: Où t'ai-je "chié sur la gueule" ?

    Et la condescendance — doublée d'ignorance — elle est seulement là :

    Au niveau des conséquences, on remarque juste que ceux qui reconnaissent la possibilité d’une inexistence du libre-arbitre se montrent un peu plus vigilants et font preuve d’un esprit critique un peu plus acéré que ceux qui croient pouvoir être les seuls maîtres à bord de leur placenta cérébral.

    tu parles de "sacrifice" : le mot en lui-même est révélateur. On peut avoir le droit de faire quelque chose en théorie, mais c'est la pratique qui nous l'interdit. (c'est pour cela qu'on nous laisse, par exemple, le droit de ne pas nous greffer un 3e oeil au milieu du front : jusqu'à preuve du contraire, personne ne peut le faire).

    Liberté réelle vs Liberté formelle ?

    Faire un choix, c'est faire un sacrifice. Supprime le choix pour les individus, tu supprimes leur liberté.

    Et tiens, justement, le libre-arbitre c'est la faculté de choisir. Ce qui n'implique pas nécessairement que ce choix n'est pas déterminé.

  12. Tout à fait le niveau pour faire une analyse d'un tableau comme les Ménines, n'est ce pas ?

    Tout dépend comment tu l'évalues. Ce qui importe, ce n'est pas forcément la difficulté du travail en soi, mais aussi la manière dont tu l'évalues, en tenant compte du niveau de ton public.

    Et faut-il que je réexplique que c'était un travail punitif improvisé ?

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