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Le Peuple Contre Zapatero


Ronnie Hayek

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Si on accepte ce genre de raisonnement, cela signifie que l'enseignement catholique sera réservé à ceux qui ont les moyens de payer deux fois.

D'accord donc pour mettre fin au financement public de l'école, mais de toutes les écoles.

Tu as tout à fait raison, mais je me sens toujours mal à l'aise face à des gens qui veulent qu'on ponctionne plus leur prochain afin de pouvoir être plus libre eux.

En relisant ce fil, je me rends compte avoir parfois réagit plus par réflexe que par réflexion. Je m'en excuse, mais je ne tiens pas à retirer quoi que ce soit, et je souhaite juger sur pièce la réforme une fois qu'on en saura plus, plutôt que de vociférer immédiatement sur base des allégations non étayées faites par des gens qui sont de toute façon opposés par principe à la politique du PSOE, quelle qu'elle soit.

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Il est injuste de prélever des impôts censés financer les écoles et qui ne bénéficient qu'aux écoles de l'état, que nombre de contribuables ne fréquenteront jamais.

Si on accepte ce genre de raisonnement, cela signifie que l'enseignement catholique sera réservé à ceux qui ont les moyens de payer deux fois.

D'accord donc pour mettre fin au financement public de l'école, mais de toutes les écoles.

100% d'accord

Pour répondre a taisei

non tout ce que j'écrit ne se trouve pas dans l'article. je ne vois pas l'interet de faire du copier coller j'y ai donc malicieusement intégré une opinion personelle.

le gouvernement n'a pas à décidé du programme d'une école même s'il la subventionne et rien ne l'oblige à en donner.

la subvention en plus d'etre destructrice de progrés resulte de l'impôt, lui même une violations de liberté. Je ne voit pas pourquoi sous prétexte de subventions on devrais en plus contrôler la vie des gents.

Par ailleur comme le gouvernement propose la loi et non les manifestant il n'a qu'a lui même proposer l'arret des subventions et permetre aux parents de déduire de leurs impots les couts de scolarité.

JE SUIS CERTAIN que ça ne correspond pas aux projets du gouvernement socialiste espagnol, prétendre le contraire est de l'hypocrisie.

Je ne vois pas plus de raison d'empécher les écoles catholiques de proposer à leur clientelle un service de qualité supérieur sous forme de cours notés de surcroit (pour démontrer aux parent la qualité réelle de l'enseignement). que d'obliger des écoles laïques à stoper des cours de bio ou de sports ou un restaurant cacher ou une boucherie halal à proposer aussi de la nouriture ordinaire.

D'une maniére générale quel que soit le service proposé je n'accorde au gouvernement que le droit de proposer des normes minimales de qualité sur des questions techniques, en l'occurence pour l'école un programme minimum commun qu'il y ai ou non des subventions (type lecture/calcul qu'il est bien incapable de fournir et devrait confier aux entrepreneurs).

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le gouvernement n'a pas à décidé du programme d'une école même s'il la subventionne et rien ne l'oblige à en donner.

Personne ne donne de l'argent sans savoir ce qu'on va en faire avec. Même si l'argent est volé.

Par ailleur comme le gouvernement propose la loi et non les manifestant il n'a qu'a lui même proposer l'arret des subventions et permetre aux parents de déduire de leurs impots les couts de scolarité.

JE SUIS CERTAIN que ça ne correspond pas aux projets du gouvernement socialiste espagnol, prétendre le contraire est de l'hypocrisie.

Personne n'a prétendu le contraire. Dans le cas totalement improbable où l'Etat arreterait les subventions et déduirait des impôts le coût de la scolarité (ce dernier point est impossible car, si l'élève à un coût, tous les contribuables ne payent pas une somme au moins égale à ce coût), on peut penser que même la clientèle des écoles privées ferait une drôle de gueule à l'écroulement du mythe de la gratuité, d'autant plus pour ceux qui devraient payer plus dans la nouvelle situation que dans l'ancienne. Le maintien des subventions arrange beaucoup de monde dans les écoles privées, refuser le droit de regard gouvernementale, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre. Ceci est mon opinion dans un cadre étatique. Il est évident que la meilleur solution est un désengagement total de l'Etat.

Je ne vois pas plus de raison d'empécher les écoles catholiques de proposer à leur clientelle un service de qualité supérieur sous forme de cours notés de surcroit (pour démontrer aux parent la qualité réelle de l'enseignement).

Il faudra ensuite prouver que cette réforme empèchera les écoles de proposer un service de qualité supérieure.

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Personne ne donne de l'argent sans savoir ce qu'on va en faire avec. Même si l'argent est volé.

Personne n'a prétendu le contraire. Dans le cas totalement improbable où l'Etat arreterait les subventions et déduirait des impôts le coût de la scolarité (ce dernier point est impossible car, si l'élève à un coût, tous les contribuables ne payent pas une somme au moins égale à ce coût), on peut penser que même la clientèle des écoles privées ferait une drôle de gueule à l'écroulement du mythe de la gratuité, d'autant plus pour ceux qui devraient payer plus dans la nouvelle situation que dans l'ancienne. Le maintien des subventions arrange beaucoup de monde dans les écoles privées, refuser le droit de regard gouvernementale, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre. Ceci est mon opinion dans un cadre étatique. Il est évident que la meilleur solution est un désengagement total de l'Etat.

Il faudra ensuite prouver que cette réforme empèchera les écoles de proposer un service de qualité supérieure.

Si tout est impossible à part ta solution alors le probléme est réglé.

je vais faire comme si tu étais naïf.

L'histoire politique abonde d'exemples de ce type mises et bastiat entre autre en donne de nombreux exemples.

-L'état commence à distribuer des subventions sans contreparties sous des motifs à faire pleurer la ménagére de moins de 50 ans.

-X années plus tards une fois la structure dépendente de ce financement et la rotation des dirigents l'état impose des contraintes suplémentaires sous la menace de supression des subventions.

-X années plus tard il prend en charge la formation des personels et en assure le monopole pour que les mesures "indispenssables" soient "enfin appliquées comme le demande le peuple".

-X années plus tard Il contrôle plainement l'institution c'est en général là que commencent à être dificiles à masquer.

Comme libéral ça fait pas mal d'années que j'ai compris que les grands soirs n'existent pas et que l'action politique s'inscrit dans le long terme 10 30 50 ans.

Ce même processus s'utilise dan le sens inverse pour la privatisation des entreprises publiques le temps d'habituer les esprits. La privatisation des écoles n'est pas plus impossible que le reste elle demande juste plus de temps et de l'intelligence, la faillite de l'état fera le reste.

Je ne sait pas quelle est le contenu de la réforme d'Aznar que Zapatero à gelée à son arrivée au pouvoir. Mais vu le bilan j'ai bien plus confiance en la droite espagnole pour régler les problémes d'éfficacité de l'école espagnole.

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Voilà un article qui illustre le type de politique à long terme au quel je fesais allusion.

Le monde diplomatique

L’école britannique livrée au patronat

On connaissait l’empressement de M. Anthony Blair à satisfaire les désirs du patronat. Notamment en bloquant toute avancée sociale dans les négociations sur le traité constitutionnel. Mais on n’imaginait pas qu’il irait jusqu’à confier au secteur privé les commandes du système éducatif. En transformant l’école en entreprise, le « nouveau travaillisme » montre une fois de plus qu’il incarne l’avenir de l’Europe libérale.

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J'adore "Monsieur Anthony Blair".

Plus péteux et maniéré que le monde diplo, tu meurs.

C'est rigolo qu'un journal aussi glorieusement snob puisse passer pour être "la voix des sans-voix".

Ce n'est pas du snobisme - en refusant de lui donner du "Tony", l'Immonde Diplodocus marque le mépris qu'il témoigne à l'oppresseur-ultralibéral-de-la-classe-ouvrière-britannique. Dans le même genre, le Ramonet's Band se distinguait en parlant du président "William J. Clinton".

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D'après ce que je sais, on a semble-t-il oublié un point crucial, lu dans les news de ce matin: le gouvernement de Zapatero cherche à supprimer une subvention étatique à l'Eglise espagnole.

Le lien entre les deux paraît évident: cette subvention devait être présentée, jusqu'à présent, comme une dotation de l'Etat à l'Eglise pour assurer des cours de religion (qui auraient, d'après les programmes scolaires, été enseignés de toute façon, peut-être par un prof spécialisé, etc..)

En attaquant directement à la racine le contenu du programme officiel d'enseignement, le gouvernement fait d'une pierre deux coups: il vire l'enseignements religieux, ce qui a pour conséquence directe et inéluctable l'inutilité de la subvention. Il évite donc une confrontation directe avec l'Eglise, délicate à manier dans le contexte espagnol, où les gens sont, d'après le cliché, relativement pieux.

C'est mon analyse, elle vaut ce qu'elle vaut, elle me paraît plus crédible que celle de l'offensive des laïcards contre l'Axe du Bien que représente l'Eglise.

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