Invité Marcelus Wallas Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 Bonjour à tous, Dans ma quête effrénée pour exorciser l'étatisme. On m'a posé des questions sur le prix de l'essence (trop élevé) et le non développement des technoloqies alternatives. Quel rôle L'état (francais) a joué sur le marché du pétrole? Pouvez-vous m'éclairer ou me donner des liens instructifs. Merci d'avance Lien vers le commentaire
Sous-Commandant Marco Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 Bonjour à tous,Dans ma quête effrénée pour exorciser l'étatisme. On m'a posé des questions sur le prix de l'essence (trop élevé) et le non développement des technoloqies alternatives. Quel rôle L'état (francais) a joué sur le marché du pétrole? Pouvez-vous m'éclairer ou me donner des liens instructifs. Merci d'avance Quelques pistes facilement accessibles:Sur l'intervention de l'état américain: En résumé: le prix du pétrole à la pompe est un impôt dissimulé servant à financer les magouilles des politiciens américains. Dans les pays pétroliers, notamment l'Arabie Saoudite, des oligarchies se maintiennent au pouvoir grâce au soutien des pays occidentaux et au financement en sous-main des réseaux terroristes type Al-Qaeda. Pour l'état français: voir l'affaire Elf, les relations avec la maison Saoud et les Emirats du Golfe (à peu près du même baril tonneau que pour la Maison Blanche), les relations gazières avec l'Algérie, etc… Lien vers le commentaire
L'affreux Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 En France, le principe : les pétroliers Français alimentent les caisses noirs des politiques. En échange, les politiques attribuent l'Aide Publique au Développement en Afrique Noire, à des projets (parfois bidons) surfacturés par les familles des dirigeants. En échange, les dirigeants desdits pays attribuent des concessions aux pétroliers Français. Et la boucle est bouclée. Ce qui explique pourquoi des projets type construction d'hôpitaux, sont arrêtés juste avant terme. Parce que le but est juste de facturer deux fois le prix, pas de faire fonctionner. Ce qui explique aussi pourquoi l'APD est attribuée surtout aux pays qui ont des matières premières, c-à-d aux pays qui ont le moins besoin d'APD. Je n'ai pas un bouquin particulier qui décrit ça. C'est disséminé dans les dossiers noirs des assocs Survie et Agir ici. Lien vers le commentaire
h16 Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 Bonjour à tous,Dans ma quête effrénée pour exorciser l'étatisme. On m'a posé des questions sur le prix de l'essence (trop élevé) et le non développement des technoloqies alternatives. Quel rôle L'état (francais) a joué sur le marché du pétrole? Pouvez-vous m'éclairer ou me donner des liens instructifs. Merci d'avance En outre des remarques fort justes évoquées précedemment, il est à noter que l'état français n'a aucune intention de développer des énergies alternatives au pétrole ; les taxes sont nettement moins fortes sur l'électrique, les piles à combustibles seraient difficiles à taxer à 270%. Se pose aussi la taxation des huiles végétales : dès lors qu'il devient autorisé de mettre du colza dans son moteur, il devient aussi très compliqué d'empêcher les gens de se fournir en colza taxé à 5.5 ou 19.6 (de cuisine) au lieu d'aller à la pompe. C'est déjà le cas actuellement : récupérer de l'huile de friture McDo, c'est gratuit (0% de TIPP). Carburer à 30 ou 40% de colza (acheté par barils à Lidl), c'est TVA à 5.5, pas TIPP à 270%… Et si l'état taxait l'huile de colza à même hauteur que le pétrole, il aurait deux problèmes : - les assocs. de protection de consommateurs hurleraient qu'on enlève le pain l'huile de la bouche des pauvres (bah oui, le litron à 3 EUR au lieu de 1, ça fait cher des frites maisons) - les assocs. écolo hurleraient à la contreproductivité … Bilan : l'état préfère ralentir toute mise en place. Lien vers le commentaire
Invité Marcelus Wallas Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 En outre des remarques fort justes évoquées précedemment, il est à noter que l'état français n'a aucune intention de développer des énergies alternatives au pétrole ; les taxes sont nettement moins fortes sur l'électrique, les piles à combustibles seraient difficiles à taxer à 270%. Se pose aussi la taxation des huiles végétales : dès lors qu'il devient autorisé de mettre du colza dans son moteur, il devient aussi très compliqué d'empêcher les gens de se fournir en colza taxé à 5.5 ou 19.6 (de cuisine) au lieu d'aller à la pompe. C'est déjà le cas actuellement : récupérer de l'huile de friture McDo, c'est gratuit (0% de TIPP). Carburer à 30 ou 40% de colza (acheté par barils à Lidl), c'est TVA à 5.5, pas TIPP à 270%… Et si l'état taxait l'huile de colza à même hauteur que le pétrole, il aurait deux problèmes : - les assocs. de protection de consommateurs hurleraient qu'on enlève le pain l'huile de la bouche des pauvres (bah oui, le litron à 3 EUR au lieu de 1, ça fait cher des frites maisons) - les assocs. écolo hurleraient à la contreproductivité … Bilan : l'état préfère ralentir toute mise en place. Je m'égare peut être mais j'ai entendu parlé de la TIPP pour l'huile de colza (ou autre) utilisée dans les moteurs . Lien vers le commentaire
h16 Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 Je crois que pas encore. La TIPP est perçue sur les esthers et dérivés (méthanol, il me semble). Sur l'huile de colza, c'est pour le moment totalement embryonnaire il me semble… Lien vers le commentaire
Invité Marcelus Wallas Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 Je crois que pas encore. La TIPP est perçue sur les esthers et dérivés (méthanol, il me semble). Sur l'huile de colza, c'est pour le moment totalement embryonnaire il me semble… J'ai trouvé ceci: Pour le fisc, l'huile de tournesol est un produit pétrolierValenergol1 est une petite société du Lot et Garonne, créée en 1996 par une vingtaine de personnes, dans le but d'expérimenter et faire fonctionner au niveau local une filière bio carburants à base d'huile de tournesol. La démarche de Valenergol s'appuie sur les différents travaux réalisés auparavant sur ce type de carburant, notamment par le Cirad (Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement), ou par la chambre d'agriculture de Haute-Garonne. Dans la région Midi-Pyrénées, la Frcuma mène également depuis 1997, sur 3 sites, une expérimentation afin d'étudier la faisabilité de filières courtes de production et d'utilisation d'huile carburant à base de tournesol pour des engins agricoles. La procédé de fabrication utilisé par Valenergol demande peu de technicité et peut être mis en œuvre avec un équipement léger. Le tournesol, acheté à des agriculteurs locaux, est transformé par simple pression à froid. Avec 3 kilos de graines de tournesol, achetées 1,30 F/kg, on obtient, après décantation et filtration, 1 litre d'huile végétale brute (HVB), vendu 4 F/l comme carburant, et 2 kilos de tourteaux utilisables en alimentation animale, fournis aux éleveurs à 1,40 F/kg. L'HVB peut-être utilisée pure ou en mélange avec le gazole par les moteurs diesels à injection indirecte, avec un réglage des injecteurs nécessaire au delà de 50%. Pour ses promoteurs, l'intérêt de cette filière est évident. Elle repose d'abord sur une source d'énergie renouvelable, qui permet à la fois de desserrer la dépendance européenne envers les hydrocarbures, et de réduire les émissions de gaz à effets de serre, avec un bilan énergétique d'autant plus favorable que les techniques culturales utilisées seront respectueuses de l'environnement. Le tournesol est une culture de région sèche, peu exigeante en intrants. Le développement de cette filière peut ainsi contribuer au maintien de l'emploi agricole, et à la création d'emplois en zone rurale, dans des unités de transformation de petite taille. La production de tourteaux permet également d'apporter une réponse locale, traçable et non OGM, aux besoins en alimentation du bétail. C'est l'occasion de favoriser des filières courtes, reposant sur des complémentarités locales, et réduisant au maximum les distances de transport. L'administration fiscale est cependant peu sensible à cette argumentation. Elle réclame en effet à Valenergol2 une TIPP (Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers) au taux le plus élevé, celui de l'essence plombée, soit 4,30 F/l. Le droit français, soutenu en cela par la réglementation européenne, considère que le critère d'assujettissement d'un produit à la TIPP est "son utilisation comme carburant, et non sa nature". Il y a manifestement inégalité de traitement avec les filières industrielles de biocarburants, contrôlées par les firmes pétrolières, qui bénéficient, entre autres, d'une exonération partielle de la TIPP. Une des explications réside peut-être dans le fait que la commission chargée des dérogations applicables aux biocarburants est composée à parité de représentants des compagnies pétrolières et de fonctionnaires des douanes… D. C. 1 Valenergol 47480 Pont du Casse - Tél: 05 53 95 65 58 2 Le procès a eu lieu le 20 septembre 2001 devant le Tribunal de Police d'Agen. Jugement le 18 octobre 2001 Lien vers le commentaire
Sous-Commandant Marco Posté 18 février 2006 Signaler Share Posté 18 février 2006 J'ai trouvé ceci:Résumé: ces doux rêveurs à la fleur de tournesol croyaient échapper au moloch et à ses sbires pétroliers, mais ces derniers les attendaient au tournant. Lien vers le commentaire
Invité Marcelus Wallas Posté 19 février 2006 Signaler Share Posté 19 février 2006 Résumé: ces doux rêveurs à la fleur de tournesol croyaient échapper au moloch et à ses sbires pétroliers, mais ces derniers les attendaient au tournant. Effectivement les changements ne sont pas pour demain… Quoi qu'il en soit, merci pour vos interventions. Lien vers le commentaire
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