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Thread avorté


Kimon

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Ça me fait penser qu'un ami m'a dit un jour très sérieusement que j'étais un ange envoyé par Allah pour sauver les Comoriens. Évidemment, je l'ai cru. Son fils s'appelle d'ailleurs Mohamed-Vincent (très joli prénom composé que je vous recommande), en hommage à ma condition d'ange (xxc=XX-C=vingt-cent=Vincent).

Tu crois que si ton ami avait été juif, il aurait appelé son fils David-Vincent ?

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Les Congolais (démocratiques ou non) sont en effet très forts.

Mais d'autres sont aussi brillants à ce petit jeu : un élève surinamienne de treize ans, que j'aimais beaucoup et dont je fréquentais la famille (domiciliée en Guyane française), a prénommé son fils de mon nom de famille (sans m'en avertir au préalable). Grosse embrouille : les gens (dont le chef d'établissement) ont cru que j'étais le père, il a fallu que je me justifie, que j'explique pourquoi je me rendais régulièrement dans cette famille. J'ai engueulé la maman, elle a fondu en larmes en m'expliquant que c'était par amour pour son professeur qu'elle avait donné ce prénom à son fils, ensuite la mairie de St-Laurent-du-Maroni est venue me demander si je reconnaissais bien être le père de l'enfant…

Oh p…n ! Aaaaah !

Quelle embrouille. (Mais tout s'est bien terminé.)

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À ce sujet, une question qui me turlupine : est-ce que l'Eglise administre les sacrements en cas de fausse couche ?

Les sacrements ne s'administrent qu'aux vivants ! (baptême, eucharisie, confirmation, confession, mariage, ordination, extrême-onction).

Mais je comprends le sens de ta question. Je n'ai jamais entendu parler de funérailles en de telles circonstances, mais si personne n'en fait la demande ? Je ne sais pas ce qu'il en est.

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Tout est parti d'une discussion sur l'avortement. Un vieux de la vieille, mon père, m'a dit que l'Eglise n'administrait jamais les sacrements (je suppose qu'il voulait parler de l'extrême-onction ou assimilé) aux foetus morts suite à une fausse couche (donc morts "naturellement"). Ergo, selon lui, l'Eglise ne les considérait pas comme des êtres humains. Hoho ! Quel bel argument. Je n'ai su que répondre.

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Tout est parti d'une discussion sur l'avortement. Un vieux de la vieille, mon père, m'a dit que l'Eglise n'administrait jamais les sacrements aux foetus morts suite à une fausse couche. Ergo, selon lui, l'Eglise ne les considère pas comme des êtres humains. Hoho ! Quel bel argument. Je n'ai su que répondre.

On pourrait envisager une réponse comme cela : "n'étant pas nés, ils ne sont pas entâchés du péché originel, et ont un accès VIP au paradis".

Mais je serai curieux de connaître la version officielle de l'Eglise, moi aussi.

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Tout est parti d'une discussion sur l'avortement. Un vieux de la vieille, mon père, m'a dit que l'Eglise n'administrait jamais les sacrements (je suppose qu'il voulait parler de l'extrême-onction ou assimilé) aux foetus morts suite à une fausse couche (donc morts "naturellement"). Ergo, selon lui, l'Eglise ne les considérait pas comme des êtres humains. Hoho ! Quel bel argument. Je n'ai su que répondre.

L'argument de ton père n'est peut-être pas complètement infondé. Toute la question est de savoir si l'Eglise ne baptise pas les foetus morts par refus, ou si c'est tout simplement parce qu'il ne se trouve pas de parents pour formuler ce type de demande. Parce qu'il faut bien que quelqu'un formule une demande pour que des funérailles soient célébrées…

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En essayant de trouver la réponse à cette question, j'ai également découvert que, passé six mois de gestation, les fausses couches étaient automatiquement enregistrées par l'état français dans les registres de l'état civil (demandent-ils pour autant de donner un prénom au foetus ? Je l'ignore).

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