Aller au contenu

Discrimination à L'embauche


Messages recommandés

Assez d'accord avec ces deux propositions:

"Un choix c'est toujours discriminant par rapport à ceux qui sont choisis et aussi pour les autres mais à l'envers."

"La chose la plus perverse du pb de racisme c'est que cela permet à certain de trouver une bonne excuse à leur "médiocrité" (au moins relative par le fait qu'il n'ont pas été choisis) et de renvoyer la faute sur les autres et non pas de vraiment regarder la réalité en face, tout autant que les moches et les imbéciles."

1. Oui, nous passons notre temps à discriminer dans nos rapports avec les autres, malheureusement sans avoir conscience de le faire - nihilisme oblige : utile/inutile, ami/ennemi, bon/mauvais, plaisir/douleur, etc.

Le problème n'est pas la discrimination, mais qu'elle soit devenue complètement arbitraire, à cause du subjectivisme éthique et de normes bureaucratiques absurdes (voir discrimination positive entre autres).

2. C'est effectivement une évolution très perverse : l'antiracisme s'est transformé en un vecteur de cette nouvelle passion (religion?) sociale-démocrate des victimes- une superstition parmi d'autres dominantes; dès lors chaque communauté (fantasmée) veut obtenir plus de privilèges légaux en cherchant à se faire reconnaître comme la plus tragique victime devant le tribunal de l'histoire.

On voit par ce processus comment les politiques, en quête perpétuelle de clientélisme peuvent bénéficier de cette grande messe compassionnelle.

3. Confusion sémantique : les socialistes, dont l'antiracisme a un temps servi de roue de secours après la chute du mur, ont complètement brouillé -c'est-à-dire euphémisé- le vrai sens de ce mot en imposant leur novlangue. Le racisme équivalent à la xénophobie, source de relativisme. Le combat contre le vrai racisme en perd toute portée universelle, mais pis : l'antiracisme instrumentalisé devient une arme de terreur intellectuelle aux mains des gauchistes.

Dernière étape : est traîné devant les tribunaux pour racisme un chercheur respecté comme Olivier Pétré-Grenouilleau, à cause de quelques vérités ne cadrant pas avec la loi Taubira.

> http://www.lexpansion.com/art/6.0.133102.0.html

nb : de réels problèmes existent en ce domaine, mais force est de constater que le tableau est moins noir que celui peint par les médias. Tous les employeurs ne sont pas xénophobes, mais ils veulent des personnes qui s'expriment correctement, ce qui est légitime. Ensuite, pondre encore des lois liberticides ne peut qu'engendrer des effets pervers, là où les tribunaux suffisent.

Lien vers le commentaire
j'ai meme une etude en psychologie sociale qui demontre que les disscrimination positive font exactement l'inverse de ce qu'elles sont censées faires..je vous la retrouve si vous voulez

Une étude ? Ca m'intéresse ! (Même si je vois tout à fait le fonctionnement théorique de la chose)

Lien vers le commentaire
j'ai meme une etude en psychologie sociale qui demontre que les disscrimination positive font exactement l'inverse de ce qu'elles sont censées faires..je vous la retrouve si vous voulez

La logique sous-jacente de l'effet pervers semble évidente : en discriminant favorablement l'embauche sur des critères ethniques ou arbitraires, on discrimine aussi défavorablement ceux qui postulent à ces postes sur des critères de compétence. En plus de tels quotas impliquent une contrainte politique au détriment du contrat libre et volontaire.

Pour compléter mon idée sur la question des discriminations d'ordre xénophobe à l'embauche : elles sont largement une création étatique via les politiques d'immigration. La première des discriminations : ceux qui ont un permis de travailler et ceux qui n'en ont pas.

Si les clandestins "sans-papiers" n'étaient pas pourchassés comme des criminels, si la liberté de travailler, de circuler était respectée, l'utilité du travail au noir reconnue, si les frontières étaient ouvertes et si par ses politiques sociales et pédagogique l'État n'encourageait pas l'assistanat, l'immigration ne serait pas un problème économique. Étant perçue plus favorablement, un certain nombre de réflexes serait modifié.

En bref je crois que si l'immigration était légalement accueillie comme une source de richesse économique, un bienfait et non comme une menace, la discrimination xénophobe serait réduite.

Lien vers le commentaire
En bref je crois que si l'immigration était légalement accueillie comme une source de richesse économique, un bienfait et non comme une menace, la discrimination xénophobe serait réduite.

Je suis d'accord,

j'ajouterais cependant que le systeme social fait lui aussi de beaux dégats (c'est un argument souvent entendu que les étrangers viennent vivre des allocs, meme si c faux)

C'est un élu suisse qui a écrit un essai sur la dérive automatique du socialisme vers le national socialisme ?

Lien vers le commentaire
Si les clandestins "sans-papiers" n'étaient pas pourchassés comme des criminels, si la liberté de travailler, de circuler était respectée, l'utilité du travail au noir reconnue, si les frontières étaient ouvertes et si par ses politiques sociales et pédagogique l'État n'encourageait pas l'assistanat, l'immigration ne serait pas un problème économique. Étant perçue plus favorablement, un certain nombre de réflexes serait modifié.

En bref je crois que si l'immigration était légalement accueillie comme une source de richesse économique, un bienfait et non comme une menace, la discrimination xénophobe serait réduite.

J'en suis parfaitement d'accord, je me suis suffisament battu sur mon blog pour que le travail au noir soit libéré.

Cela permettrait à toute une frange de la population vivant sur notre territoire, ayant ou non ses papaiers mais ne pouvant postuler à des travaux rémunérés au SMIC et pour 35h de gagner leur pain à la sueur de leur front.

Dans ces conditions ce ne serait plus la couleur de la peau qui serait discriminée mais simplement le courage ou non de mouiller sa chemise por gagner sa vie. On vivrait tous mieux ensemble et la croissance exploserait. Mais c'est trop demander à ceux qui "vivent" de ces "protections" sociales.

Mais c'est la force des choses, on y viendra de grès ou de force.

Lien vers le commentaire
Invité Arn0
J'attends tjrs arn0 que tu répondes sur la question de la dicrimination par le genre.. Est ce immoral ?
Choisir selon des critères de genre est discriminatoire quand cela repose sur des préjugés ou sur des automatismes, et dans ce cas là oui c'est immoral.
Lien vers le commentaire

et comme tu ignores sur quoi ce choix se base, tu ne peux pas affirmer que c'est immoral.

C'est exactement la meme chose pour la discrimination raciale ou religieuse..

Tu devrais relire le 1er chapitre de Simmonot, 39 leçons d'économie, le 1er chap. c'est celui de l'utilité.

Lien vers le commentaire
[…] Tu devrais relire le 1er chapitre de Simmonot, 39 leçons d'économie, le 1er chap. c'est celui de l'utilité.

Justement : dans ce chapitre, Simonnot précise bien qu'économie et morale sont deux domaines totalement disjoints. Or, ici on discute de morale, pas d'économie.

Lien vers le commentaire
Invité Arn0
et comme tu ignores sur quoi ce choix se base, tu ne peux pas affirmer que c'est immoral.
"Comme tu ne sais pas si j'ai menti, tu ne peux pas affirmer que le mensonge est immoral". Je ne sais pas si dans ton cas particulier tu as discriminé, mais cela ne change rien au principe général.
C'est exactement la meme chose pour la discrimination raciale ou religieuse..
Oui c'est exactement la même chose. Si une sélection est discriminatoire alors elle est immoral. Mais toute sélection sur critère racial n'est pas nécessairement une discrimination, par exemple les tribunaux ne considèrent pas que rechercher un noir pour jouer le rôle d'un personnage historique noir soit une discrimination. Il ne suffit pas de savoir si un critère de race ou de sexe est rentré en ligne de compte pour savoir si il y a eu discrimination, et je ne peux donc pas me prononcer dans l'absolu.
Tu devrais relire le 1er chapitre de Simmonot, 39 leçons d'économie, le 1er chap. c'est celui de l'utilité.
La science économique prétend qu'il est profitable d'exercer un choix en se basant sur des théories fausses, des préjugés ou des automatismes ? La réponse est bien évidement non.
Lien vers le commentaire

Nous n'arriverons à rien ainsi.

Le droit n'est pas la morale. Que cela te plaise ou non les hommes ont le droit d'opérer les choix qu'ils souhaitent, que ces choix soient basés sur des critères moraux ou non.

Ce fil était consacré à la discrimination à l'embauche, il est normal qu'un patron opte pour le salarié qu'il souhaite, avec les critères de son choix, c'est sa boite et sa responsabilité, il en assumera les conséquences si ses critères ne sont pas efficaces.

La morale, ben la morale, elle est personnelle, ce que je trouve immoral ne l'est asp forcément pour toi, ou pour le voisin d'en face, la morale n'est pas universelle, elle ne peut etre imposée.

Lien vers le commentaire
Invité Arn0
Le droit n'est pas la morale. Que cela te plaise ou non les hommes ont le droit d'opérer les choix qu'ils souhaitent, que ces choix soient basés sur des critères moraux ou non.
J'ai toujours explicitement condamné les lois sur la discrimination. Ce passage est donc totalement hors de propos.
Ce fil était consacré à la discrimination à l'embauche, il est normal qu'un patron opte pour le salarié qu'il souhaite, avec les critères de son choix, c'est sa boite et sa responsabilité, il en assumera les conséquences si ses critères ne sont pas efficaces.
Il a le droit, mais il commet un acte immoral. Et je rappel que ce n'est pas moi qui ait parlé de morale en premier, je n'ai fait que répondre sur le sujet.
La morale, ben la morale, elle est personnelle, ce que je trouve immoral ne l'est asp forcément pour toi, ou pour le voisin d'en face, la morale n'est pas universelle, elle ne peut etre imposée.
Puisque tu répètes toujours la même chose permets moi d'en faire autant : une morale personnelle c'est comme une physique personnelle, ça ne sert à rien. Alors bien sur la morale ne doit pas être imposée par la force, mais je n'ai jamais prétendu le contraire. Mon voisin est libre de croire à sa propre théorie physique et il est libre de construire sa télé en suivant cette théorie. Il est libre d'avoir tort, mais ce n'est pas pour autant qu'il a raison. De la même façons mon voisin est libre de croire à sa propre théorie morale et il est libre de la suivre dans sa vie de tous les jours. Les vices ne sont pas des crimes mais ils restent des vices.
Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...