Aller au contenu

Libéralisme Et Christianisme?


C2G

Messages recommandés

Je pense que le contexte intellectuel libéral où les droits de chaque homme devaient être respectés a rendu plus soucieux du sort de chaque homme. (1)

Du coup, la pauvreté, même si sa disparition ne fait pas partie des promesses du libéralisme non utilitariste et même si elle diminuait à l'époque (début du XIXème siècle), est devenu intolérable, alors qu'auparavant on l'acceptait avec fatalisme. Du coup cela pouvait nourrir un discours radical à l'encontre du système dans lequel cette pauvreté était présente. […]

En fait, la première phase du développement économique est toujours perçue comme une régression, à cause d'un biais de perception très puissant. Dans l'état de départ, peu d'enfants survivent à leurs trois premières années (rarement plus de 3 ou 4 par foyer), et peu d'adultes survivent au delà de 50 ou 60 ans hors des rentiers. Puis, le développement de l'hygiène et de l'agriculture permettent à la majorité des enfants de survivre, et à une part non négligeable des travailleurs de survivre jusqu'à un âge où ils ne peuvent plus travailler. On a donc l'impression de voir des hordes de moûtards qui travaillent dans les usines puis échappent à la surveillance de leurs parents et commettent de menus larcins, ainsi que des vieux clochards qui deviennent des "poids pour la société" ; alors qu'auparavant la plupart de ces gamins crevaient et les autres trimaient aux champs (donc de manière moins visible) jusqu'à ce que le travail les tue 40 ou 50 ans plus tard.

Ce que l'on voit, et ce que l'on ne voit pas, encore et toujours.

Lien vers le commentaire
En fait, la première phase du développement économique est toujours perçue comme une régression, à cause d'un biais de perception très puissant. Dans l'état de départ, peu d'enfants survivent à leurs trois premières années (rarement plus de 3 ou 4 par foyer), et peu d'adultes survivent au delà de 50 ou 60 ans hors des rentiers. Puis, le développement de l'hygiène et de l'agriculture permettent à la majorité des enfants de survivre, et à une part non négligeable des travailleurs de survivre jusqu'à un âge où ils ne peuvent plus travailler. On a donc l'impression de voir des hordes de moûtards qui travaillent dans les usines puis échappent à la surveillance de leurs parents et commettent de menus larcins, ainsi que des vieux clochards qui deviennent des "poids pour la société" ; alors qu'auparavant la plupart de ces gamins crevaient et les autres trimaient aux champs (donc de manière moins visible) jusqu'à ce que le travail les tue 40 ou 50 ans plus tard.

Ce que l'on voit, et ce que l'on ne voit pas, encore et toujours.

Copie-colle => http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=31438&hl=

Lien vers le commentaire
Du coup, la pauvreté, même si sa disparition ne fait pas partie des promesses du libéralisme non utilitariste et même si elle diminuait à l'époque (début du XIXème siècle), est devenu intolérable, alors qu'auparavant on l'acceptait avec fatalisme. Du coup cela pouvait nourrir un discours radical à l'encontre du système dans lequel cette pauvreté était présente.

Voilà en quoi le libéralisme aurait enfanté le socialisme, en partie, à mon avis.

Non, en fait tu fais un contre-sens. Le socialisme est ne sur la base que tu cites mais qui est celle du capitalisme naissant, pas celle du liberalisme.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...