Aller au contenu

Franco was worse than you thought


Taranne

Messages recommandés

Franco Was Worse than You Thought

By David Wingeate Pike

David Wingeate Pike explores these arguments in full in his new book, Franco and the Axis Stigma, published by Palgrave Macmillan. Mr. Pike notes: "This is not the first book to show that Franco was far from neutral in the Second World War, but none before it has shown his policy in so harsh a light."

To exactly what extent was Franco involved in Hitler’s cause? At present, it is generally agreed that Franco was implicated in the Axis cause far more deeply than he and his supporters ever admitted during his lifetime, but a certain ambiguity was left in place which ran as follows. Yes, Franco sent his Blue Division to the Russian front, but only because of his hatred of communism. Otherwise in the conflict he maintained an admirable neutrality, which he proved at the Hitler-Franco meeting at Hendaye by displaying exemplary courage under the most adverse conditions. Hence, for Franco, and for those who would argue at least something in his defense, the Second World War consisted of three separate conflicts. Firstly, a war between the Axis and the Western democracies in which the role of Spain was one of strict neutrality. Secondly, a war between the Axis and the Soviet Union in which Spain acted as a non-belligerent, sending a lone division as a token of the anti-communist stand of Catholic Spain. Thirdly, a war between Japan and the Western democracies in which Spain, having no interests or influence in the region, maintained, once again, a perfect neutrality.

The most sensitive of Franco’s documents remain closed to all researchers, but two vital areas of documentation are available, and no study of Franco’s policies in that period can dispense with either of them. The first are the German military archives in Freiburg im Breisgau. The army archives throw new light on the role of the Spanish troops of the Blue Division fighting on the Eastern front. While winning praise for their performance on the battlefield, the Spanish troops were denounced for their behavior in the civilian areas to which they were assigned, and even German generals at the level of army corps commanders were eager to be rid of them. As for the German admiralty archives, they reveal just how deeply Franco was implicated in his support of Germany, not only in its threat to British (and later Allied) shipping in the Atlantic, but also in his aid to German intelligence by maintaining permanent observation posts on both sides of the Straits of Gibraltar, thus imperiling the vital convoys to Malta.

The second source of information is the Spanish press itself. In a state which remained totalitarian throughout the war (becoming a merely authoritarian state only in 1945), whatever appeared in the Spanish press, whether it be the expression of the Church, or the monarchy, or the military, or the Falange, that expression had been approved by Franco’s censors. What that press reveals is that there was never a moment, up to the very death of Hitler, that Franco abandoned hope in the Axis cause; never a moment that Franco stopped working and praying, with all his heart and soul, for the victory of Nazi Germany. Nor can we any longer dispute the fact that the news of Hitler’s death plunged Madrid into agony. “Throughout Europe the cry goes out: ‘Stand up!’ ” ran an editorial. “Adolf Hitler, son of the Catholic Church, has died defending Christianity. His tomb, the funeral pyre of Berlin, can carry a Spanish epitaph: ‘He who is buried here did not die. From death he departed into life.’ If Adolf Hitler had been allowed to choose his death, this is the death he would have chosen, that he might turn death into life. Together with the palm of martyrdom, God bestows upon Hitler the laurel of victory. Hitler died that Europe might be free. The profound mystique created in Europe by his death will end in triumph over all Humanity.”

http://hnn.us/articles/51403.html

Lien vers le commentaire

Blablabla…

Les faits sont têtus : même lorsque l'Axe était au sommet de sa puissance, que les États-Unis n'étaient pas encore entré en guerre, que le pacte germano-soviétique était toujours en vigueur, bref, quand il apparaissait presque à tous que la guerre était gagnée pour les nazis, Franco refusa de s'engager à leurs côtés (rencontre à Hendaye du 23 octobre 1940 avec Hitler, où se dernier se cassa furieux de l'absence de collaboration espagnole - pour rappel : la poignée de main entre Pétain et Hitler, c'est le lendemain, 24 octobre 1940). Les choses sont plus (trop) subtiles pour les esprits manichéens : Franco, tout au long de la guerre chercha à maintenir l'Espagne, humainement et économiquement ruinée, hors de la guerre en jouant à l'équilibriste entre les Alliés et l'Axe (de la même manière que Salazar). Ce jeu d'équilibriste correspondait, par ailleurs, aux efforts de Franco pour maintenir un fragile équilibre interne entre les différentes factions qui soutenaient son régime depuis les libéraux, jusqu'aux phalangistes domestiqués en passant par les centristes chrétiens ou les carlistes traditionnalistes, entre les pro-Alliés et les pro-Axe.

Et même plus tard, lors de l'envoi de la División Azul, le régime franquiste le fit en traînant les pieds, en refusant de faire trop de publicité en Espagne, en réduisant chaque fois plus les effectifs et les moyens mis à disposition. Bref, on peut considérer cet épisode de manière anecdotique, comme un os à ronger jeté à Hitler pour le contenter et comme un moyen pratique d'éloigner d'Espagne nombre de phalangistes et de pro-nazis un peu trop excités et destabilisants pour Franco. Quant au comportement de la División Azul qui aurait été peu appprécié des Allemands, c'est, bien sûr, du pur bullshit, celle-ci s'étant brillamment comporté lors du siège de Léningrad (en étant, par exemple, la seule unité de son secteur à n'avoir pas reculé lors de la contre-offensive russe de l'hiver 1941 alors que flanchaient les unités allemandes voisines ou encore, lors des combats de Krasny Bor en février 1943, lorsque moins de 6.000 divisionnaires espagnols freinèrent et finalement stoppèrent l'offensive de 44.000 soldats russes) au point d'être la seule unité non allemande de toute la durée de la guerre dont le chef fut décoré de la croix de fer avec feuilles de chêne et d'avoir reçu à plusieurs reprises les félicitations d'Hitler, de Model et d'autres généraux allemands (la División Azul recevra collectivement huit décorations, avec près de 2.500 décorations allemandes individuelles). Quant au comportement de la division vis-à-vis de la population locale, il fut toujours, et de très loin, plus humain que celui des troupes allemandes (allant même parfois jusqu'à une certaine fraternisation - les Espagnols volontaires étant partis casser du bolcho, pas du Russe), ce qui, justement, provoqua parfois des tensions avec le commandement allemand.

Lien vers le commentaire
Reste que l'épitaphe du journal est bien gratiné.

Quel journal au fait ? Mystère.

Quant au commentaire "Nor can we any longer dispute the fact that the news of Hitler’s death plunged Madrid into agony", il est parfaitement ridicule. Le régime franquiste n'avait pas attendu le 30 avril 1945 pour rompre tous ses liens avec le IIIe Reich et ce n'est pas par hasard que Franco est resté au pouvoir après 1945 sans que les Alliés aient cherché à le dégommer.

Lien vers le commentaire
Et Hitler aurait traité Franco de "porc jésuite" dixit un wikipédien citant Kershaw. Reste que l'épitaphe du journal est bien gratiné.

Oui, Kershaw écrit :

"Il n'y a rien à tirer de ce type", aurait marmonné Hitler au moment de la séparation (RH : à l'issue de la rencontre du 23 octobre citée par Lucilio). Quant à Franco, il confia à son ministre des Affaires étrangères : "Ces gens-là sont insupportables. Ils veulent que nous entrions dans la guerre sans rien nous donner en échange". Le lendemain, lorsqu'il prit son avion pour Bordeaux afin de rencontrer Pétain, Ribbentrop ne décolérait pas contre ce "couard ingrat de Franco". À Florence, quelques jours plus tard, Hitler déclara à Mussolini qu'il "préférerait se faire arracher trois ou quatre dents" plutôt que de supporter une nouvelle conversation de neuf heures avec Franco : "un esprit courageux", trancha-t-il, mais qui n'avait pas l'étoffe d'un homme politique ni d'un organisateur. En privé, il pesta contre ce "salaud de jésuite" et cet "orgueil espagnol mal placé".

(in Hitler II : Némésis, p. 498.)

Lien vers le commentaire
Blablabla…

Les faits sont têtus : même lorsque l'Axe était au sommet de sa puissance, que les États-Unis n'étaient pas encore entré en guerre, que le pacte germano-soviétique était toujours en vigueur, bref, quand il apparaissait presque à tous que la guerre était gagnée pour les nazis,

Oui, presque tous, puisqu'un général de brigade nommé à titre provisoire proclamait effectivement à Londres que la guerre n'était pas perdue pour les démocraties :icon_up:

Cela étant, au niveau du positionnement de Franco durant WW2, je me souviens que l'excellent Bennassar le résumait comme suit un jour qu'il était invité par Marc Ferro à Histoire parallèle:

- dans le conflit du Pacifique, l'Espagne est clairement du côté des USA;

- pour ce qui concerne la guerre germano-russe, l'Espagne soutient le Reich en vue d'endiguer le bolchevisme;

- enfin, l'Espagne souhaite maintenir la plus stricte neutralité en ce qui concerne le conflit entre Allemagne & satellites d'une part et Anglo-Américains d'autre part.

Il est d'ailleurs piquant de réfléchir à ceci: alors que Franco est parfois présenté comme un lourdeau, il a extraordinairement bien manoeuvré entre 1940 et 1955: il est plutôt favorable à l'Axe en 1940-1942 sans s'engager ouvertement; il maintient la balance les trois années suivantes; il ne ramène pas trop l'attention sur lui en 1945-1947 (soit à l'époque où le gouvernement républicain est reconnu par l'ONU comme le seul représentant des autorités espagnoles); ayant vite compris que Russes et Américains ne s'entendraient plus, il joue la carte anticommuniste (il n'a d'ailleurs pas à se forcer) et se rapproche des Etats-Unis, ce qui lui permet de rendre son régime incontournable durant les années cinquante.

Pas mal vu, Général …

Quel journal au fait ? Mystère.

Quant au commentaire "Nor can we any longer dispute the fact that the news of Hitler’s death plunged Madrid into agony", il est parfaitement ridicule. Le régime franquiste n'avait pas attendu le 30 avril 1945 pour rompre tous ses liens avec le IIIe Reich et ce n'est pas par hasard que Franco est resté au pouvoir après 1945 sans que les Alliés aient cherché à le dégommer.

Tiens, question subsidiaire: quels sont les Etats européens dont les ambassadeurs ont présenté leurs sincères condoléances, à l'occasion du décès d'Adolf H., à ce qui restait comme représentants de l'Etat allemand ?

Lien vers le commentaire
…alors que Franco est parfois présenté comme un lourdeau…

Comment ça "parfois" ? Presque toujours tu veux dire, à tout le moins chez les francophones. Ainsi la dernière émission sur Arte consacrée, il y a deux ans, à la Guerre d'Espagne reprenait tous les poncifs sur Franco : complexé, ignare, mauvais soldat, pire politicien, etc. À se demander comment cette nullité avait pu vaincre les forces de la République, infiniment plus puissante que les mutins au début de la guerre civile, et rester au pouvoir durant 35 ans.

http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2006/0…-gauche_17.html

Lien vers le commentaire
Comment ça "parfois" ? Presque toujours tu veux dire, à tout le moins chez les francophones. Ainsi la dernière émission sur Arte consacrée, il y a deux ans, à la Guerre d'Espagne reprenait tous les poncifs sur Franco : complexé, ignare, mauvais soldat, pire politicien, etc. À se demander comment cette nullité avait pu vaincre les forces de la République, infiniment plus puissante que les mutins au début de la guerre civile, et rester au pouvoir durant 35 ans.

http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2006/0…-gauche_17.html

Effectivement, je me souviens bien de cette emission et je plussoie.

Lien vers le commentaire
Ce jeu d'équilibriste correspondait, par ailleurs, aux efforts de Franco pour maintenir un fragile équilibre interne entre les différentes factions qui soutenaient son régime depuis les libéraux, jusqu'aux phalangistes domestiqués en passant par les centristes chrétiens ou les carlistes traditionnalistes, entre les pro-Alliés et les pro-Axe.

Des libéraux ont soutenu une dictature néo mercantiliste ultra conservatrice??

Lien vers le commentaire
Des libéraux ont soutenu une dictature néo mercantiliste ultra conservatrice??

Des libéraux ont soutenu de bien pires régimes.

Et puis, la dictature franquiste avait une assise politique très large, contrairement à ce que l'on essaye de nous faire croire encore aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Des libéraux ont soutenu une dictature néo mercantiliste ultra conservatrice??

Oui. Pour ne prendre que quelques célébrités : Madariaga, Ortega y Gasset, etc. Sans doute pas de gaîté de coeur. Mais face au sanglant totalitarisme de la gauche espagnole…

Lien vers le commentaire
Oui. Pour ne prendre que quelques célébrités : Madariaga, Ortega y Gasset, etc. Sans doute pas de gaîté de coeur. Mais face au sanglant totalitarisme de la gauche espagnole…

Disons que le régime franquiste, en dépit de ses propres crimes, était un moindre mal que les socialo-communistes espagnols…

Lien vers le commentaire
Disons que le régime franquiste, en dépit de ses propres crimes, était un moindre mal que les socialo-communistes espagnols…

Somme toute, je le pense (mais je ne marque aucune joie en l'écrivant).

Je me suis souvent demandé ce qu'aurait donné la création de la République socialiste d'Espagne, dominée par les éléments moscovites …

Petit complément par rapport à mon poste précédent: en réalité, le Gouvernement républicain en exil n'était reconnu en tant que tel par aucune des grandes puissances, URSS y compris.

En revanche, il a été accueilli successivement par les autorités mexicaines (1939) et françaises (1946).

J'ignore en revanche à quelle date il s'est auto-dissous ? RH ? Lucilio ?

Lien vers le commentaire
J'ignore en revanche à quelle date il s'est auto-dissous ? RH ? Lucilio ?

Officiellement, le 21 juin 1977, après les premières élections du 15 juin 1977. Mais bon, c'était une coquille vide depuis les deux "gouvernements" d'Álvaro de Albornoz (1947-1951), sans appui international, n'étant même pas reconnu par les principaux groupes de l'opposition au franquisme.

Lien vers le commentaire
J'ai du mal à croire qu'un médiocre aurait pu se maintenir au pouvoir durant près de 35 années…

Voilà qui doit bien faire plaisir à Stroessner et rafraîchir le coin d'Enfer où il rôtit pour l'éternité. :icon_up:

Lien vers le commentaire
Oui. Pour ne prendre que quelques célébrités : Madariaga, Ortega y Gasset, etc. Sans doute pas de gaîté de coeur. Mais face au sanglant totalitarisme de la gauche espagnole…

J'avais d'ailleurs cité voici quelques temps le témoignage de Salvador de Madariaga sur les intimidations exercées par les républicains sur les intellos, ainsi que la colère d'Ortega y Gasset contre la frivolité d'Einstein qui s'était cru autorisé à exprimer son opinion gnangnan sur la guerre civile.

Lien vers le commentaire
Ben, tu regardes l'Espagne en 1936…

Tout un symbole :

cerroangeles.jpg

Religieuses_profanées_guerre_civile_espagnole.jpg

J'adore la première photo, elle fait très trucage surréaliste en vogue à l'époque …

Je connaissais la seconde, qui est vraiment impressionnante.

Maintenant, au regard de cette abominable guerre civile, il est remarquable que soixante-dix ans plus tard, la démocratie espagnole soit l'une des plus stables d'Europe et que l'alternance y soit complétement acceptée (droite de 1977 à 1982; PSOE de 1982 à 1996; PP de 1996 à 2004, PSOE depuis lors). Bien que je ne crois pas trop à la psychologie des peuples, je me demande néanmoins si les Espagnols n'ont pas acquis de cette épreuve un refus des extrémismes.

Lien vers le commentaire
Maintenant, au regard de cette abominable guerre civile, il est remarquable que soixante-dix ans plus tard, la démocratie espagnole soit l'une des plus stables d'Europe et que l'alternance y soit complétement acceptée (droite de 1977 à 1982; PSOE de 1982 à 1996; PP de 1996 à 2004, PSOE depuis lors). Bien que je ne crois pas trop à la psychologie des peuples, je me demande néanmoins si les Espagnols n'ont pas acquis de cette épreuve un refus des extrémismes.

Heu… T'as entendu parler de Tapazero au PSOE et Ra(ba)joy au PP ? Dans la catégorie "remake low budget", ils ne sont pas mal.

(hihihi, j'entends Lucilio gronder…)

Lien vers le commentaire
Heu… T'as entendu parler de Tapazero au PSOE et Ra(ba)joy au PP ? Dans la catégorie "remake low budget", ils ne sont pas mal.

(hihihi, j'entends Lucilio gronder…)

Je ne comprends pas bien le sens de ta remarque … l'affrontement du PSOE et du PP, ce n'est quand même pas l'Union de la gauche maximaliste contre disons l'Union des droites nationalisto-redemptistes ?

Ce que je voulais dire dans mon précédent post, est qu'aucun camp ne conteste la légitimité de l'autre à gouverner.

Lien vers le commentaire
Oui, faut pas dire de mal du barbudo Rajoy devant Lucilio. Je crois que c'est une question tribale.

:icon_up:

Je ne comprends pas bien le sens de ta remarque … l'affrontement du PSOE et du PP, ce n'est quand même pas l'Union de la gauche maximaliste contre disons l'Union des droites nationalisto-redemptistes ?

Ce que je voulais dire dans mon précédent post, est qu'aucun camp ne conteste la légitimité de l'autre à gouverner.

Cela s'est pourtant vu ces dernières années.

Lien vers le commentaire
:icon_up:

Cela s'est pourtant vu ces dernières années.

C'est à mon avis plus dû à des indigestions post-électorales et à la volonté de se positionner face à ses militants

Je ne suis pas au jour au jour la politiqu espagnole mais selon moi, cela elève plus de la popote politicienne que d'un discours sérieux et sincère.

Lien vers le commentaire
Je profite de ce fil afin que vous m'éclairiez de vos augustes conseils pour me recommander un livre sur la guerre civile espagnole.

Merci.

Mucilio avait conseillé jadis le livre de Pio Moa "Les mythes de la guerre d'Espagne". Je ne l'ai pas lu mais je pense que tu peux lui faire confiance.

Lien vers le commentaire
Je profite de ce fil afin que vous m'éclairiez de vos augustes conseils pour me recommander un livre sur la guerre civile espagnole.

Merci.

J'avais lu celui-ci avec profit :

Sinon, la bio de Franco par Bennassar vaut par son aspect équilibré et son honnêteté (n'épargnant pas la cruauté du camp républicain et développant les différentes facettes de Franco, veux-je dire) :

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...