ledubitatif Posté 9 octobre 2008 Signaler Share Posté 9 octobre 2008 Pour moi (personnellement, moi je, mecolle, bibi), le social-libéralisme est une extension historique de la social-démocratie. Les socialistes (pas les français) ont accepté le capitalisme et la mondialisation comme une réalité intangible. Ne voulant pas renonçer aux idéaux (Santiano, dix-huit noeuds…) de bien-être social, ils prônent un état-veilleur non plus sur le plan économique mais sur le plan social, toujours de manière collectiviste. Au prix de quelles contradictions, et quel glissements idéologiques ? Peut-on encore parler d'un socialisme ? Ou d'un libéralisme ? D'ailleurs je me demande si on peut vraiment parler d'un courant social-libéral assumé, revendiqué, avec une ligne idéologique à peu près établie, et des actes cohérents. Lien vers le commentaire
Franklin Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 En France, Delanoé se revendique comme social libéral. Donc si on essaye de trouver une ligne cohérente à ses idées, ca serait pour résumer un capitalisme d'Etat, plus ou moins libre selon le temps qu'il fait dehors, mais plus libre qu'en soc-dem, et une liberté de moeurs plutôt importante. La différence entre social libéral de Delanoé et "li-li" tel que se réclame Cohn-Bendit, elle se résume à quoi? Lien vers le commentaire
DiabloSwing Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 Bon, on met les points sur les i, Delanoë est un pitre qui se fiche de la signification des mots : (badurl) http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/10/10/IlKZH8VVtK22E/index.xml (badurl) L’intéressé n’a pas tardé à lui répondre. En déplacement à Lille, pour un meeting à la fédération du Nord, Bertrand Delanoë a assuré que “quiconque est honnête intellectuellement sait ce que je dis du libéralisme économique”. “Dans mon livre, je démolis le libéralisme économique”, a-t-il insisté. Lien vers le commentaire
Herbert West Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 Oui, bah c'est comme Cohn-Bendit le prétendu "libéral-libertaire" qui veut du protectionnisme au niveau européen, qui est contre le libre échange, etc. Ils sont "liberals" comme aux Etats-Unis quoi. Lien vers le commentaire
DiabloSwing Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 Pour tout ce qui a un prix "nul" ils sont libéraux. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 Pour tout ce qui a un prix "nul" ils sont libéraux. Même pas, le bénévolat pour ces gens là c'est du travail déguisé Travailler pour rien (sauf quand c'est pour l'état) dans leur logique égalitariste est un crime contre ceux qui n'ont pas d'emplois. Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 En France, Delanoé se revendique comme social libéral. Alors qu'il est social-démocrate. Comme Rocard, mais peut-être un poil plus libertaire sur les moeurs. Travailler pour rien (sauf quand c'est pour l'état) dans leur logique égalitariste est un crime contre ceux qui n'ont pas d'emplois. La France, ce beau pays où deux adultes consentants peuvent tout se faire l'un à l'autre, tant qu'il n'y a pas d'argent en jeu… Lien vers le commentaire
ledubitatif Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 La différence entre social libéral de Delanoé et "li-li" tel que se réclame Cohn-Bendit, elle se résume à quoi? A un poste à la tête du PS. La France, ce beau pays où deux adultes consentants peuvent tout se faire l'un à l'autre, tant qu'il n'y a pas d'argent en jeu… Pas d'argent en jeu ? Mouais…Faudra justifier quand même, ça ressemble beaucoup à une tentative d'évasion fiscale. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 10 octobre 2008 Signaler Share Posté 10 octobre 2008 Pas d'argent en jeu ? Mouais…Faudra justifier quand même, ça ressemble beaucoup à une tentative d'évasion fiscale. Ca ressemble à une tentative de fraude fiscale pas d'évasion. Les travailleurs au noir ne volent pas tout le monde puisque, au contraire, ils empêchent l’État d’être encore plus vorace. En ce sens, tout le monde profite du travail au noir, qui est une forme de résistance pacifique, un substitut à la révolution. Béni soit le travail au noir, et on devrait décorer chaque travailleur contrevenant que les flics du régime envoient ou menacent d’envoyer en prison. Peut-être, un jour, émettra-t-on des timbres à la mémoire de ces résistants qui s’ignorent. http://www.pierrelemieux.org/artnoir.html Et sans aller jusqu'au travail au noir ni même à la fraude fiscale, avez-vous déjà essayé de lire le code du travail? Et si oui avez vous compris quelles sont les obligations d'un patron envers son/ses salarié(s)? Lien vers le commentaire
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