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Gran Torino


Timur

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Je l'ai vu hier soir. Je l'ai trouvé très convenu, même si j'ai beaucoup ri. Certaines scènes sont particulièrement savoureuses, comme celle où il se lance dans un concours de crachat avec la vieille voisine (vous avez vu la couleur de leurs molards ?). Et la fin m'a carrément fait sangloter en revenant chez moi ! La morale de l'histoire est superbe. Sinon, je deviens une vraie tapette : c'est la deuxième fois en peu de temps qu'un film m'arrache des larmes, le premier ayant été Caos Calmo.

C'est Eastwood qui chante dans le générique de fin ?

edit : l'ironie de la séance fut que la seule bande-annonce présentée avant le film était celle d'un film qui retrace apparemment une bataille politique du lobby homosexuel aux Etats-Unis…

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Je l'ai vu hier soir. Je l'ai trouvé très convenu, même si j'ai beaucoup ri. Certaines scènes sont particulièrement savoureuses, comme celle où il se lance dans un concours de crachat avec la vieille voisine (vous avez vu la couleur de leurs molards ?). Et la fin m'a carrément fait sangloter en revenant chez moi ! La morale de l'histoire est superbe. Sinon, je deviens une vraie tapette : c'est la deuxième fois en peu de temps qu'un film m'arrache des larmes, le premier ayant été Caos Calmo.

C'est Eastwood qui chante dans le générique de fin

edit : l'ironie de la séance fut que la seule bande-annonce présentée avant le film était celle d'un film qui retrace apparemment une bataille politique du lobby homosexuel aux Etats-Unis…

Milk ?

Au fait : la grand mère mâche du bétel, c'est ce qui fait la belle couleur qui va si bien avec le papier peint :icon_up:

gnihi, ce film concorde avec ma position sur l'expérience perso VS. la morale admise (ici religieuse) :doigt:

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Je ne comprends pas ta remarque !

Meuh si voyons : au début du film on a le "puceau suréduqué" qui ne comprend pas grande chose à la vie face à un Eastwood qui ne semble pas avoir lu grand chose, mais dont la connaissance, grâce à son expérience longue et mouvementé, lui confère un savoir de la vie et de la morale bien supérieur.

A la fin du film, suite à ce qu'il a vu, le puceau a appris deux trois trucs.

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Euh… C'est un film, hein ? Et les personnages proposés sont particulièrement caricaturaux, pas seulement le prêtre d'ailleurs. Ce que Clint Eastwood a voulu montrer, c'est exactement ce que tu décris : un jeune prêtre tout juste sorti de l'école, diplômé et sûr de lui, qui fait la leçon à un vétéran qui a vu la mort de près et qui peut en dire bien plus que lui à ce sujet. Comment ne pas trouver un tel personnage ridicule ?! Quant à savoir, si, dans la réalité, tous les prêtres qui sortent du séminaire sont comme ça…

Tu auras noté d'ailleurs que le personnage du prêtre, même s'il est ridicule, est quand même valorisé, du fait qu'il croit à son engagement et qu'il agit en conséquence, même si ces actions ne sont pas couronnées de succès. Ainsi, sans renier sa vocation, ce prêtre a appris des choses.

C'est pour ça au final que ta façon de présenter la morale religieuse contre l'expérience personnelle me paraît inadéquate : les deux vont bien évidemment de pair !

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Euh… C'est un film, hein ?

Ah tiens ? Ah bon.

gnihi, ce film concorde avec ma position sur l'expérience perso VS. la morale admise (ici religieuse) :icon_up:
Et les personnages proposés sont particulièrement caricaturaux, pas seulement le prêtre d'ailleurs. Ce que Clint Eastwood a voulu montrer, c'est exactement ce que tu décris : un jeune prêtre tout juste sorti de l'école, diplômé et sûr de lui, qui fait la leçon à un vétéran qui a vu la mort de près et qui peut en dire bien plus que lui à ce sujet. Comment ne pas trouver un tel personnage ridicule ?! Quant à savoir, si, dans la réalité, tous les prêtres qui sortent du séminaire sont comme ça…

Tu auras noté d'ailleurs que le personnage du prêtre, même s'il est ridicule, est quand même valorisé, du fait qu'il croit à son engagement et qu'il agit en conséquence, même si ces actions ne sont pas couronnées de succès. Ainsi, sans renier sa vocation, ce prêtre a appris des choses.

C'est pour ça au final que ta façon de présenter la morale religieuse contre l'expérience personnelle me paraît inadéquate : les deux vont bien évidemment de pair !

Ce n'est absolument pas la question.

Lors de leur entretien nocturne, le prêtre admet complètement son infériorité d'arbitrage devant Eastwood ("moi ? je viendrai vous voir"). Quant à Eastwood, il ne devient pas croyant.

Vous pourrez aussi noter l'éducation que Clint donne au jeune Huong : il l'incite à l'expérience amoureuse plutôt qu'à le protéger ou lui faire la morale.

Bref, Eastwood ne monte pas l'une contre l'autre, il se contente de dire qu'on n'apprend pas tout à l'Eglise, y compris la morale.

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Eastwood n'est pas croyant, mais sa femme l'était, et il lègue sa maison à l'Eglise. Il "incite le jeune Huong à l'expérience amoureuse", mais en lui parlant de ce qu'il a fait pour épouser sa femme. Au final, il reste donc très proche des valeurs défendues par l'Eglise.

Enfin, reste que dire qu'un film "concorde avec ta position" - encore faudrait-il nous mettre d'accord là-dessus - nous fait une belle jambe sur la valeur de celle-ci :icon_up: . Et puis, même si c'était tiré d'une histoire réelle, il s'agirait de l'expérience personnelle de Clint, peut-être, et pas de la nôtre, n'est-ce pas :doigt: ?

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