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Allais : La Mondialisation - destruction des emplois et de la croissance


Winsor

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Bonsoir…

Sur ce site :

(badurl) http://faitsderangeants.blogspot.com/2005/02/la-mondialisation-la-destruction-des.html (badurl)

On peut voir que l'évolution du chômage (entre autre) dans les pays de l'U.E. n'est pas progressive, et qu'il y a effectivement une "cassure", pour reprendre les propos de notre prix Nobel.

Il offre une vision très contrastée de la mondialisation par rapport à celle de Krugman.

C'est bien ce qui est regrettable; dans son bouquin (certes excellent), il n'explique pas vraiment la cassure de 1974 pour l'Europe.

Que le progrès technique, sur le LT, ne crée pas de chômage, je veux bien.

Même Krugman parlait d'un temps de transition nécessaire. On ne transforme pas un un modeste ouvrier en technicien d'un coup de baguette magique. Mais je doute que cela explique une telle cassure; on ne peut pas comprendre un tel phénomène seulement par le progrès technique. A coup sûr, c'est autre chose.

J'ignore ce qui peut expliquer cette cassure. Les changes flottants, le système monétaire, la libéralisation totale des échanges, aucune idée…

Quelqu'un pour éclaircir ce mystère ?

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…dans son bouquin (certes excellent), il n'explique pas vraiment la cassure de 1974 pour l'Europe.

Ben parce que ça lui casserait le cul de devoir expliquer que le keynesianisme a foiré.

Et s'il mettait en parallèle l'évolution des chiffres du chômage et ceux du poids de l'État dans l'économie, il trouverait peut-être une explication l'Allais au chômage de masse structurel qui frappe l'Europe.

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D'accord pour le keynésianisme.

Mais pourquoi, dans ce cas, la croissance n'est-elle pas repartie à la hausse après ?

Du coup, alors, l'Organisation de Bruxelles, les changes flottants, n'ont pas eu grande incidence sur nos économies ?

Je vais citer un peu M. Allais :

"C'est la modification, à partir de 1974 précisément, de la politique de l'Organisation de Bruxelles qui, sous l'influence de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, s'est délibérément orientée vers la libération mondialiste des échanges extérieurs. C'est à partir de ce moment que les courants économiques mondiaux se sont modifiés. Les effets de ce changement ont été aggravés par la dislocation du système monétaire international et l'instauration généralisée du système des taux de changes flottants."

"Au regard des évolutions constatées de 1974 à 1997, soit pendant 23 ans, Maurice Allais affirme que cette évolution va se poursuivre si la politique de libre-échange mondialiste de Bruxelles est maintenue."

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D'accord pour le keynésianisme.

Mais pourquoi, dans ce cas, la croissance n'est-elle pas repartie à la hausse après ?

Après quoi ? Le keynésianisme a-t-il seulement jamais cessé en Europe ?

Du coup, alors, l'Organisation de Bruxelles, les changes flottants, n'ont pas eu grande incidence sur nos économies ?

Les changes flottants relèvent justement de la magouille étatique. Sinon, c'est quoi "l'Organisation de Bruxelles" ?

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Après quoi ? Le keynésianisme a-t-il seulement jamais cessé en Europe ?

Si on lit bien Allais, il dit que ces dernières décennies ont été plutôt libérales. C'est lui-même qui accuse le libre-échangisme.

Sinon, c'est quoi "l'Organisation de Bruxelles" ?

Ben, justement c'est la première fois que j'en entends parler. J'ai d'ailleurs rien trouvé à ce propos. Je tape les mots clés, mais je tombe systématiquement sur les pages d'Allais.

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Si on lit bien Allais, il dit que ces dernières décennies ont été plutôt libérales. C'est lui-même qui accuse le libre-échangisme.

Il dit n'importe quoi : les données indiquent que le chômage explose de façon exponentielle dix ans au moins (1972, c'est-à-dire avant le premier choc pétrolier) avant que les timides politiques relativement libre-échangiste ne se concrétisent. Ce chômage de masse et structurel est bien dû aux politiques keynésiennes qui n'ont cessé de plomber l'économie occidentale depuis la Seconde Guerre mondiale en s'accentuant à partir des années '60.

Par ailleurs, Allais est particulièrement malhonnête en ne prenant que la totalité du chômage de l'Union européenne au lieu de détailler pays par pays ; ce qui aurait démontré que les pays les plus libre-echangiste ont bien vu leur taux de chômage diminuer.

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Bonsoir…

Sur ce site :

(badurl) http://faitsderangeants.blogspot.com/2005/02/la-mondialisation-la-destruction-des.html (badurl)

On peut voir que l'évolution du chômage (entre autre) dans les pays de l'U.E. n'est pas progressive, et qu'il y a effectivement une "cassure", pour reprendre les propos de notre prix Nobel.

Il offre une vision très contrastée de la mondialisation par rapport à celle de Krugman.

C'est bien ce qui est regrettable; dans son bouquin (certes excellent), il n'explique pas vraiment la cassure de 1974 pour l'Europe.

Que le progrès technique, sur le LT, ne crée pas de chômage, je veux bien.

Même Krugman parlait d'un temps de transition nécessaire. On ne transforme pas un un modeste ouvrier en technicien d'un coup de baguette magique. Mais je doute que cela explique une telle cassure; on ne peut pas comprendre un tel phénomène seulement par le progrès technique. A coup sûr, c'est autre chose.

J'ignore ce qui peut expliquer cette cassure. Les changes flottants, le système monétaire, la libéralisation totale des échanges, aucune idée…

Quelqu'un pour éclaircir ce mystère ?

étrangement, ça correspond à la fin de bretton wood :icon_up:

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A mon avis la rupture de 1974 correspond aux éléments suivants :

- à une crise ponctuelle due au renchérissement du pétrole en premier lieu,

- en second lieu à des éléments de long terme comme l'accroissement du poids de l'état et le fait que le niveau de vie des européens se soit rapproché de celui des américains.

Cette explication vaut pour la rupture constatée dans les taux de croissance. Pour expliquer la montée du chômage, il faut ajouter que celui-ci a été de plus en plus subventionné.

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A mon avis la rupture de 1974 correspond aux éléments suivants :

- à une crise ponctuelle due au renchérissement du pétrole en premier lieu,

- en second lieu à des éléments de long terme comme l'accroissement du poids de l'état et le fait que le niveau de vie des européens se soit rapproché de celui des américains.

Cette explication vaut pour la rupture constatée dans les taux de croissance. Pour expliquer la montée du chômage, il faut ajouter que celui-ci a été de plus en plus subventionné.

Est-ce que, dans une certaine mesure, ce ne serait pas aussi le taux avant 1974 qui était anormalement bas grâce au capitalisme démocratique ?

La mise en concurrence avec les pays émergents et l'impossibilité de prolonger ce modèle semi-protectionnistes auraient simplement révélé les faiblesses des pays concernés.

Enfin je dis ça, je pourrais difficilement le montrer proprement.

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  • 2 weeks later...
Et s'il mettait en parallèle l'évolution des chiffres du chômage et ceux du poids de l'État dans l'économie, il trouverait peut-être une explication l'Allais au chômage de masse structurel qui frappe l'Europe.

Comment évaluer le poids de l'État dans l'économie? :icon_up: Enfin… ça se ressent mais comment le montrer objectivement? Chiffres? :doigt:

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Comment évaluer le poids de l'État dans l'économie? :icon_up: Enfin… ça se ressent mais comment le montrer objectivement? Chiffres? :doigt:

Niveaux des prélèvements obligatoires, ou mieux, niveau des dépenses publiques dans le PIB. Accessoirement, nombre de textes de loi. Nombre de fonctionnaires, ou d'actifs dont la première source de revenus provient de l'Etat (via des subventions à des associations, par exemple). Il y en a sans doute d'autres.

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