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Le mariage en anarcapie


ikichi

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Au fait comment marche le mariage et le divorce en anarcapie ?

Déjà que c'est assez compliqué maintenant…

Fastoche. Un, on se marie. Deux, on divorce quelques années plus tard.

Le mariage en anarcapie n'est pas un contrat c'est un sacrement.

Le reste s'appelle un contrat d'union liant deux personnes.

le divorce n'existe pas il s'agit d'une rupture du contrat d'union soit par consentement mutuel soit à la demande de l'un des deux contractants.

Gros avantages la définition du contrat ne changera selon le bon vouloir du législateur.

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Invité jabial
Ben non. La preuve : le contrat de mariage a toujours été un acte bien séparé du mariage. Mieux, on a toujours pu se marier sans passer de contrat de mariage.

Comment ? Dans le judaïsme, le mariage est un contrat en soi.

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Le contrat de mariage concerne autre chose.

Tout à fait c'est bien pour ça que je me garde d'appeler cela contrat de mariage.

Ben non. La preuve : le contrat de mariage a toujours été un acte bien séparé du mariage. Mieux, on a toujours pu se marier sans passer de contrat de mariage.

J'imagine mal dans le monde d'aujourd'hui, qu'un consentement mutuel devant Dieu puisse générer un contrat valide.

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Invité jabial

Ils sont rigolos ces chrétiens, de croire que leur vision particulière du mariage est universelle :icon_up:

En fait vous êtes la seule religion à ne pas considérer le mariage comme un contrat.

Qu'est-ce qu'un contrat ?

- le consentement est une condition nécessaire et suffisante à sa conclusion

- il est la loi des parties, sous réserve de respecter une norme supérieure

Or, c'est exactement le cas d'un mariage religieux. Quant à la norme supérieure, c'est la religion en présence, qui encadre le contrat.

On peut dire qu'il ne s'agit pas d'un contrat légalement opposable mais c'est normal puisqu'il n'est pas fait devant la loi humaine mais devant Dieu. Il est donc religieusement opposable, et c'est la Cour Divine qui en punit les manquements. Pour certains, c'est plus dissuasif qu'un tribunal.

Dans le cas particulier du judaïsme et de l'islam, religions à loi, les contrats de mariage sont aussi légalement opposables… devant un tribunal rabbinique ou coranique. Encore faut-il qu'il ait le pouvoir de faire exécuter ses sentences, ce qui est rare.

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On peut dire qu'il ne s'agit pas d'un contrat légalement opposable mais c'est normal puisqu'il n'est pas fait devant la loi humaine mais devant Dieu.

C'est toute la question est-ce qu'un consentement mutuel lors d'un mariage religieux à ou non valeur légale (devant une juridiction civile).

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Le mariage n'est pas un contrat, mais une institution qui crée des droits et obligations pour les personnes qui le contracte. Ces droits et obligations sont pour leur plus grande part déterminés par la tradition, la coutume, la religion ou la loi civile et non pas par les seules parties qui décident de se marier.

Donc, non, même le mariage juif ou le mariage musulman ne sont des contrats. Ainsi, c'est le Coran qui détermine la plupart des droits et des obligations des époux et non pas leur volonté. Comme c'est la "loi" juive qui établit nombre des droits et obligations des mariés. De même, en droit romain, le mariage, parfaitement civil et privé, établissait des droits et des obligations en rapport avec le droit public : par exemple, le mariage était essentiel dans l'octroi de la citoyenneté romaine.

Bref, qu'un mariage puisse contenir des éléments qui peuvent faire l'objet d'un contrat de mariage (essentiellement portant sur les biens) ne signifie nullement que le mariage soit un contrat.

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Le mariage n'est pas un contrat, mais une institution qui crée des droits et obligations pour les personnes qui le contracte. Ces droits et obligations sont pour leur plus grande part déterminés par la tradition, la coutume, la religion ou la loi civile et non pas par les seules parties qui décident de se marier.

Donc, non, même le mariage juif ou le mariage musulman ne sont des contrats. Ainsi, c'est le Coran qui détermine la plupart des droits et des obligations des époux et non pas leur volonté. Comme c'est la "loi" juive qui établit nombre des droits et obligations des mariés. De même, en droit romain, le mariage, parfaitement civil et privé, établissait des droits et des obligations en rapport avec le droit public : par exemple, le mariage était essentiel dans l'octroi de la citoyenneté romaine.

Bref, qu'un mariage puisse contenir des éléments qui peuvent faire l'objet d'un contrat de mariage (essentiellement portant sur les biens) ne signifie nullement que le mariage soit un contrat.

J'allais dire de même, mais de façon moins bien formulée. Le fait que les élements contractuels du mariage portent essentiellement sur les biens n'est pas une remarque d'intérêt mineure, d'ailleurs.

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Le mariage n'est pas un contrat, mais une institution qui crée des droits et obligations pour les personnes qui le contracte.

Jusqu'à une certaine époque j'ai essayé de comprendre ce que racontaient certains membres du forum, car je supposais que ce n'était pas n'importe quoi. Je me trompais.

Accessoirement c'est un contrat, car même si tu ne fais pas toi-même ce contrat (c'est un "copier coller"), tu choisis de le faire ou pas.

J'allais dire de même, mais de façon moins bien formulée.

Je pense que tu confonds formulation et embrouillage.

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Tu tombes encore plus bas que je pensais qu'il était possible de tomber. Il est bien évident que les sens sont différents ; en effet, il arrive que des mots aient des sens différents alors qu'ils s'écrivent de la même façon.

De plus c'est pas vraiment le plus grave dans ton "explication".

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Il est bien évident que les sens sont différents…

Tiens, tu as trouvé ça tout seul ? Le Père Noël t'aurait apporté quelques teintures d'érudition ? Figure-toi que contracter signifie se lier par un engagement. Mais il se trouve qu'il existe diverses formes de s'engager. Le contrat n'en est qu'une. Et que le terme contrat dérive de contracter ne veut nullement dire que contracter signifie uniquement passer un contrat. Le terme latin contrahere (con-trahere) veut dire tirer ensemble, rassembler, établir des rapports étroits, c'est tout.

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Tiens, tu as trouvé ça tout seul ? Le Père Noël t'aurait apporté quelques teintures d'érudition ?

Je ne comprends pas pourquoi tu ne me réponds ça. Il est bien évident que je me moquais de toi et de ce que tu semble considérer comme un argument, mais tu sembles faire semblant de ne pas le comprendre, et je ne comprends pas où cela peut mener. Tentative d'être drôle ? De détourner l'attention ? Mystère.

Allez hop, une tentative d'embrouillage !

Figure-toi que contracter signifie se lier par un engagement.

Et c'est quoi un contrat, sinon ça ?

Quant à la technique du recours au latin… sans commentaires.

Globalement tu pinailles sur du vocabulaire, mais concrètement tu ne démontres rien, le mariage a bien tous les aspects d'un contrat.

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Le mariage n'est pas un contrat, mais une institution qui crée des droits et obligations pour les personnes qui le contracte. Ces droits et obligations sont pour leur plus grande part déterminés par la tradition, la coutume, la religion ou la loi civile et non pas par les seules parties qui décident de se marier.

De nombreux types de contrats (la plupart) sont basés sur des modèles (ex: CDI, CDD, etc.). Les modalités du modèle doivent être respectées pour que le contrat ait l'appellation.

Tous les mariages consentis par les deux parties (et encore, les mariages forcés peuvent, selon le système de droit qu'on invoque, se justifier par l'autorité tutellaire) peuvent être considérés comme des contrats. Il faut juste que les modalités du contrat correspondent au modèle "mariage catholique" pour en mériter l'appellation. Les parties qui décident de contracter tel ou tel mariage sont censées (comme pour tout contrat) en connaître les modalités avant de contracter, et l'attestent en contractant. Partant, en choisissant tel mariage, c'est bien elles qui décident des modalités du contrat qu'elles passent. Ce qu'on appelle généralement "contrat de mariage" n'est en fait qu'un deuxième contrat, dont les modalités dépendent plus ou moins de celles du premier.

Bien sûr, selon qu'on considère qu'il n'y a pas échange de propriété, ou qu'il y a cession d'un être humain comme propriété, le mariage n'est pas forcément un contrat valable au sens rothbardien du terme (mais je n'ai pas l'impression qu'il soit fait mention des contrats rothbardiens dans la discussion).

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