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Soutenir le retour de Ali Hussein Sibat au Liban


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Ali Hussain Sibat, ressortissant libanais, et un autre homme dont on ignore l'identité risquent d'être exécutés à tout moment si leur peine est confirmée par la cour d'appel et la Cour suprême.

Les autorités saoudiennes ont arrêté des dizaines de personnes pour « sorcellerie » cette année.

Amnesty International ne dispose pas d'informations précises sur les faits dont Ali Hussain Sibat a été déclaré coupable. Selon les renseignements recueillis par l'organisation, il a été accusé de « sorcellerie ».

Ali Hussain Sibat présentait une émission sur la chaîne de télévision par satellite libanaise Sheherazade ; il y donnait des conseils et prédisait l'avenir. Son avocat au Liban pense que cet homme a été arrêté parce que des mutawaeen (volontaires d'un organisme de contrôle officiel du respect de la charia) l'avaient reconnu.

D'après son avocat, les personnes qui ont interrogé Ali Sibat lui ont ordonné de décrire par écrit son activité professionnelle, en l'assurant que s'il le faisait il serait autorisé à rentrer chez lui au bout de quelques semaines. Ce document a été présenté au tribunal comme des « aveux » et utilisé comme preuve à charge.

Ali Hussain Sibat a été arrêté en mai 2008 par des mutawaeen dans sa chambre d'hôtel, dans la ville de Médine. Il s'était rendu en Arabie saoudite afin d'accomplir l'une des formes de pèlerinage musulman, la Umra.

Il a été condamné à mort par un tribunal de Médine le 9 novembre, à l'issue d'un procès secret au cours duquel il n'a pas pu être représenté ni assisté par un avocat.

Source : http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates…claims-20091210

Despite genuine efforts by King Abdullah of Saudi Arabia to reform and modernize the kingdom, the pushback from those who resist modern civilization is shocking and villainous. The horrifying case of a former television presenter from Lebanon, Ali Hussein Sibat, is just one example.

[…]

Amnesty International and other human rights organizations are calling for the immediate release of Sibat and others arrested and charged with similar “crimes.” Whatever one thinks of Sibat’s television show, no one should be punished, and certainly not killed, for what he is charged with. If this killing is not stopped, the soil of Saudi Arabia will be stained by a crime: the crime of murder. That murder will leave behind a grieving widow and five children. Sibat’s execution must be stopped.

This case illustrates the tremendous power of the religious police in Saudi Arabia. King Abdullah faces an uphill battle in his struggle against extremists; not only the Al-Qaeda terrorists who kill innocent people, but the religious police and judiciary, who kill innocents as well. Each time the king has tried to reform his state, the extremists have stepped in his way. For example, a few months ago, when the king inaugurated the first coeducational university in Saudi Arabia, King Abdullah University for Science and Technology (KAUST), he faced a storm of criticism from religious leaders. In the end, the school opened and one of the most vocal critics, Sheikh Saad bin Nasser al-Shithri suddenly resigned from the Council of Senior Clerics. That was certainly a step in the right direction.

Yet, as the case of Sibat and others sentenced to be murdered for “apostasy or “witchcraft” proves, resistance from the extremists continues. King Abdullah has an opportunity to make a bold statement, as he did when he faced down the clergy in the controversy over KAUST. The king and his supporters need to act decisively to eliminate the power of the extremists to carry out improper arrests, level false charges, coerce testimony, and conduct unjust trials, especially those culminating in murder. Sibat and others in his situation are being made into human sacrifices by the extremists in order to maintain their own power.

[…]

King Abdullah could show his courage by facing down the extremists and releasing Ali Hussein Sibat to Lebanon. And if he does so, he should receive the support of the other nations of the world.

Raja Kamal is a senior associate dean at the Harris School of Public Policy Studies at the University of Chicago. Tom G. Palmer is a senior fellow of the Cato Institute and the vice president for International Programs of the Atlas Economic Research Foundation.

Source: http://www.dailystar.com.lb/article.asp?ed…ticle_id=110155

Je vous propose d'envoyer à l'ambassade d'Arabie Saoudite en France le courriel suivant :

Destinataire : amb.arabiesaoudite@gmail.com

Objet : A Son Excellence Monsieur Muhammad Bin Ismaïl Al-Ashekh, Ambassadeur d'Arabie Saoudite en France

Monsieur l'Ambassadeur,

J'aimerais vous faire part de ma plus vive émotion concernant la condamnation à mort de Ali Hussein Sibat.

Animateur sur une chaîne de télévision libanaise émettant dans toute la péninsule arabique, musulman et citoyen libanais, il faisait part de ses conseils aux téléspectateurs qui l'appelaient lors de son émission et leur prédisait l'avenir.

Au mois de mai 2008, alors qu'il accomplissait son pèlerinage à La Mecque, Ali Hussein Sibat fut arrêté par la police religieuse saoudienne et accusé de sorcellerie. Jugé sans la présence d'un avocat, le tribunal a utilisé sa confession obtenue par l'usage de la force pour le condamner à mort à Médine le 9 novembre 2009. Il peut être exécuté à n'importe quel moment.

Ce jugement va à l'encontre de tout ce que le Royaume d'Arabie Saoudite représente.

Terre Sainte et lieu de pèlerinage pour des millions de musulmans à travers le monde, pays d'accueil et d'opportunités pour plusieurs dizaine de milliers de travailleurs étrangers venus d’Asie, d’Europe et d'Amérique du Nord, l’Arabie Saoudite oeuvre quotidiennement pour la tolérance et l’approfondissement de l’entente entre les peuples.

De plus, depuis le mois d'octobre 2003 et sous l'autorité de Sa Majesté le défunt Roi Fahd, la Déclaration de Riyad affirme que la violation des droits de l'Homme est un crime, que maintenir prisonnier un être humain sans base légale est interdit par les lois Islamiques et que la tolérance en matière de Foi est requise en Islam, interdisant de faire acte de coercition pour des raisons religieuses en Arabie Saoudite.

Quelle que soit notre opinion envers la nature de l'émission de télévision que Ali Hussein Sibat animait, personne ne devrait être tué pour ce dont il est accusé. Si cette condamnation à mort n'est pas levée à temps, à la tristesse de sa veuve et de ses cinq enfants s'ajoutera le fait que le sol d'Arabie Saoudite sera désormais souillé d'un crime : celui de son assassinat.

Puis-je très humblement vous demander de tout faire pour intercéder en la faveur de Ali Hussein Sibat ?

J'espère de tout coeur que Sa Majesté le Roi Abdallah fera une nouvelle fois preuve de courage politique en permettant son retour au Liban.

J'ai l'honneur, Monsieur l'Ambassadeur, de présenter à Votre Excellence l'expression de ma très haute considération.

Xxx Xxx

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D'accord pour la démarche pour le sortir d'Arabie Saoudite, mais je ne comprends pas l'usage du terme extradiction.

Effectivement, extradition est mal choisi. L'expression "retourner" ou "renvoyer dans son pays d'origine" est plus juste selon la tournure que l'on veut donner à la lettre. C'est corrigé dans le premier message du fil.

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Malheureusement, et si je comprends bien la lettre, l'execution de ce pauvre monsieur est tout à fait conforme aux lois saoudiennes. Si tant est que les instrument juridiques de ce régime (qui représente ce qu'il y a de plus répugnant en matière de mafia étatique sur le globe) puissent être qualifiés de "lois". Quand on pense qu'ils se déclarent "gardiens des lieux saints de l'islam" mais ne respectent même pas l'immunité des citoyens étrangers qui viennent pour accomplir leurs obligations religieuses, ça fait froid dans le dos. :icon_up:

Peut-être qu'une démarche ayant plus de chance d'aboutir serait de demander aux autorités libanaises de faire pression sur les autorités saoudiennes, non ?

edit : C'est déja fait, mais il a le malheur d'être chiite : http://www.counterpunch.org/amiri12102009.html

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