Aller au contenu

Welfare without the state


Messages recommandés

Welfare without the state

Earlier this month the Adam Smith Institute hosted a TNG meeting at which Chris Mounsey spoke on the problems and possible solutions to the welfare state in the UK. As part of his speech he highlighted the value of ‘friendly societies’ or co-operatives as one of the possible solutions, collectives that had previously existed in much of Britain and functioned well prior to the National Insurance Act. As he pointed out, amongst the benefits of these organizations are that they are more needs based and are able to prevent many problems such as fraud and lack of accountability in the government run system.

Although the rise of government welfare has had a similar impact on US private welfare as in the UK, the case of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints (the Mormon Church) has survived the onslaught and is insightful in considering how private welfare can function outside of the state. Members of the church fund the program; on the first Sunday of every month everyone skips two meals and donates the saving from those meals. If a member loses income, becomes unemployed, etc. they meet with their local leader and together they determine the needs of that individual or family, and assistance is given accordingly.

Accountability is at the center of the program: if an individual is on Church welfare he must meet with his local leader each week to determine what progress he or she has made and what else might be done to fix the situation – often families are asked to sacrifice items such as cell phones and cable television before financial assistance is rendered. The Mormon Church also has its own employment services that help individuals seek employment through networking and Church run companies and organizations. There are even private markets, referred to as Bishops’ storehouses, in which individuals can purchase food for nearly 90% below market value while they are in the welfare system.

The program that the Mormon Church has developed creates a sense of accountability and helps people improve their circumstances rather than slowly becoming dependent upon the system. Co-operatives are able to do what no government can, by creating true accountability and fostering the importance of self-reliance and accomplishment. Yet religious commonality is not necessary to create the type of ‘friendly society’ the Mormon Church has. Private groups like this could flourish if it wasn’t for one major problem: the government does not allow you to opt-out of the state run system. If the state allowed an opt-out option for those who can confirm enrollment in a private co-operative, things would improve dramatically and private co-operatives would spring up everywhere.

http://www.adamsmith.org/blog/welfare/welf…--200911194468/

Lien vers le commentaire

Les caisses de solidarité privées m'intéressent pas mal mais mes connaissances en la matière ne volent pas haut.

Idées en vrac sur le voisinage :

Les gens partagent grosso modo les mêmes conditions de vie : ils ne vont pas refiler des aides absurdes + les aides seront proportionnelles au niveau de vie local + les gens savent qui traverse une détresse réelle (fraudes moindres).

Autres vecteurs historiques de solidarité privée : famille / corporations professionnelles / communautés religieuses / ?

Je ne demande qu'à lire des corrections et développements.

Lien vers le commentaire
Trop d’Etat tue le don

Publié par admin Revue de presse / web déc 17, 2009

Pierre Chalmin, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, signe une tribune dont la thèse, rarement évoquée, remet en question la propension de l’Etat à prendre en charge la solidarité. Selon l’auteur : l’exemple français montre qu’une politique publique de solidarité peut décourager la solidarité individuelle. Extraits.

« Les Français en effet battent des records de radinerie collective. En calculant au sens le plus large et en additionnant particuliers et entreprises, les Français donnent chaque année un peu plus de 3 milliards d ‘euros. A taille équivalente (à PIB comparable),les Américains sont dix fois plus généreux. Cette différence peut-elle s’expliquer par un régime fiscal plus favorable ? Certainement pas, car la fiscalité française est une des plus généreuses au monde avec les possibilités offertes en matière de déductions Le cas de l’ISF en est un cruel exemple. Cet impôt - fort controversé par ailleurs dans son principe – peut être réduit de 75 %, voire en totalité, soit par le biais d’investissements dans des PME, soit par des dons à des institutions caritatives ou culturelles. Près d’un milliard d’euros d’ISF ont bénéficié de ce mécanisme, mais seulement 50 millions d’euros ont été utilisés sous forme de donations. Il est certes légitime de soutenir les PME méritantes, même si certains montages proposés par des officines relèvent plus de l’évasion fiscale que de la « solidarité » (le S d’IFS au début), mais manifestement les Français n’ont pas la fibre généreuse.

L’explication couramment donnée à cet état de fait réside dans la pression fiscale excessive que subiraient les Français. Mais celle-ci s’explique aussi par l’omniprésence de l’Etat en France plus que dans bien d’autres pays : la plupart des solidarités passent en effet par l’intermédiaire de l’Etat, ce qui a trop souvent contribué à vider syndicats et associations de l’essentiel de leur substance , au point que nombre de structures caritatives ne survivent paradoxalement que grâce aux subsides publics. En France, les solidarités publiques, souvent fort efficaces, ont rendu presque inutiles les solidarités privées et justifié paradoxalement nos égoïsmes.

Mais aujourd’hui, l’Etat touche les limites de ses moyens tant matériels que financiers. Il touche aussi les limites de l’efficacité d’un Etat-providence qui ne peut tout faire, confronté qu’il est à des questions de sens. »

http://www.lecri.fr/2009/12/17/trop-detat-tue-le-don/8504

Lien vers le commentaire

Limites à l'initiative privée.

Peût être un peu hors sujet:

J'ai entendu parler, voilà quelques années, du rachat par un conseil général ou régional (socialiste en l'occurrence, mais il s'agirait d'une pratique généralisée) d'une ruine appartenant à l'église pour un prix très fortement sur- évalué….

En catimini, et en toute urgence,pour éviter la catastrophe: l'église catholique, ou plutôt la maison de retraite pour prêtres et bonnes sœurs du coin étant au bort de la faillite, dépôt de bilan…et tout, et tout…

Il semblerait que "personne" ne veuille être le premier département a mettre ses religieuses sur le trottoir…

Rien ne serait provisionné, le financement (les "retraites" du clergé) reposerait sur le denier du culte…

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=608393

Lien vers le commentaire

Je me suis hier rendue au siège parisien de la fondation d'Auteuil.

Près de l'entrée se trouve un magasin vendant à prix très réduit des articles variés : un vaste rayon de vêtements en bon état, linge de maison, bouquins en stock immense, DVD, VHS, brocante pour des petits meubles ou instruments de maison ; plus des éléments de décoration (vases floraux, petites corbeilles ou boîtes jolies…) et même des bijoux. Et des objets liés au culte chrétien bien entendu. Et le tout d'occasion, cela va de soi.

Mon interlocutrice m'a indiqué les grandes lignes du fonctionnement : les objets en vente proviennent intégralement de dons sans sollicitation (pas de tracts ni de campagnes). Le magasin reçoit les objets, les nettoie ; le personnel bénévole trie le linge, opère des réparations légères sur les frusques en bon état et chacun embarque une partie à laver chez soi puis à rapporter avant la mise en vente. Le linge jugé trop abîmé pour figurer dans les rayonnages file chez Emmaüs.

Le fruit de la vente est ensuite reversé en intégralité à la fondation. Le magasin comportait une seule salariée, recrutée parmi les protégés de l'association (c'est la démarche de base : ils proposent en priorité des emplois aux jeunes issus de leur institution). Les autres dames s'occupant du magasin étaient sans exception des bénévoles du quartier.

Chaque antenne de France fonctionne sur ce modèle : il n'y a pas de transports d'objets entre le siège et ses filiales.

Lien vers le commentaire

Les auxiliaires des aveugles comptent plusieurs décennies d'activité.

Les handicapés visuels (aveugles & malvoyants) versent une cotisation, les auxiliaires valides sont bénévoles. L'association dispose d'un serveur téléphonique pour organiser les RV ; le secrétariat appelle les bénévoles pour leur proposer des missions.

A son arrivée, le bénévole remplit une fiche indiquant ses préférences de missions, de zone géographique & d'horaires. Par ex., je ne fais pas partie des accompagnateurs au théâtre / concert / musée. L'association trie les missions par ordre de priorité : les trajets pour visite médicale prévalent sur les sorties ludiques - sans déconner ( :icon_up: ).

Une mission dure en général 2 heures et l'adhérent remet au bénévole 2 tickets de métro à chaque visite.

Maintes demandes émanent de gens âgés ayant, en réalité, autant besoin de compagnie que d'un coup de main. Certains n'osant presque plus sortir de chez eux, ces visites constituent une occasion de les informer sur les services adéquats et, le cas échéant, d'alerter l'association sur une situation anormale.

Lien vers le commentaire

Pendant ce temps, la CNAM poursuit les médecins qui - oh, horreur - inscrivent tous les médicaments d'une personne en ALD dans la partie en charge à 100% au lieu d'en mettre quelques uns, indirectement ou pas du tout liés à la maladie qui motive l'ALD, dans l'autre partie (prise en charge par les mutuelles, si existent).

Et là, c'est le drame.

http://www.lepost.fr/article/2010/01/30/19…ce-civique.html

Petit à petit mais de plus en plus vite, la SS se délite…

Lien vers le commentaire
  • 1 month later...

The Burden of Thirst

If the millions of women who haul water long distances had a faucet by their door, whole societies could be transformed.

http://ngm.nationalgeographic.com/2010/04/…/rosenberg-text

Bringing clean water close to people's homes is key to reversing the cycle of misery. Communities where clean water becomes accessible and plentiful are transformed. All the hours previously spent hauling water can be used to grow more food, raise more animals, or even start income-producing businesses. Families no longer drink microbe soup, so they spend less time sick or caring for loved ones stricken with waterborne diseases. Most important, freedom from water slavery means girls can go to school and choose a better life.

[…]

WaterAid [u.K.-based international nonprofit organization] is also working in villages like Foro, where no one has successfully brought water before. Their approach combines technologies proven to last—such as building a sand dam to capture and filter rainwater that would otherwise drain away—with new ideas like installing toilets that also generate methane gas for a new communal kitchen. But the real innovation is that WaterAid treats technology as only part of the solution. Just as important is involving the local community in designing, building, and maintaining new water projects. Before beginning any project, WaterAid asks the community to form a WASH (water, sanitation, hygiene) committee of seven people—four of whom must be women. The committee works with WaterAid to plan projects and involve the village in construction. Then it maintains and runs the project.

[…]

Similar barriers must be overcome to keep a program going after the aid group leaves. WaterAid and other successful groups, such as Water.org, CARE, and A Glimmer of Hope, believe that charging user fees—usually a penny per jerry can or less—is key to sustaining a project. The village WASH committee holds the proceeds to pay for spare parts and repairs. But villagers think of water as a gift from God. Should we next pay to breathe air?

[…]

The Konso villagers, for instance, own and control their pumps. Elected committees set fees, which cover maintenance. No one seeks to recoup the installation costs or to make a profit. Villagers told me that, after a few weeks, they realized paying a penny per jerry can is actually cheap, far less than what they were paying through the hours spent hauling water—and the time, money, and lives lost to disease.

Lien vers le commentaire
  • 4 months later...

En lisant le wp français (argh, saylemal, etc) sur la maladie d'Alzheimer :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_d%27A…uences_sociales

Conséquences sociales

"Un malade, c'est toute une famille qui a besoin d'aide".

La famille comprend les enfants, les frères et sœurs, nièces et neveux… En se référant au nombre estimé actuellement (en 2007) de 800 000 malades en France et en considérant une moyenne de 3 cellules familiales autour d'un malade, ce sont plus de 2 400 000 personnes qui sont concernées plus ou moins directement par la maladie d'Alzheimer. C'est un problème majeur de société, la progression du nombre de malades étant d'environ 250 000 cas par an selon le rapport du prof. Ménard.

Dans les pays occidentaux, la famille a des ressources limitées en temps pour offrir à la personne malade le soutien dont elle a besoin de façon de plus en plus continue au fur et à mesure de l'évolution de la maladie. Pourtant, dans 70 % des cas, c'est la famille qui prend en charge la personne malade et lui permet de rester à domicile.

On a pris conscience de l'apport considérable de ces aidants "naturels" et les professionnels se rendent compte que l'"Aide aux aidants" est probablement une des manières de répondre à cet énorme défi de santé publique.

Démographiquement, la catégorie d'âge la plus touchée (80 ans et plus) est en train de s'accroître. Il nous faut donc améliorer sans tarder le système des soins offerts aux personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer, et surtout à leurs proches.

Information, formation, groupes d'entraide, possibilités de répit (accueils de jour, ou pour des périodes déterminées) sont les principaux moyens de permettre aux proches de se ressourcer et de faire face à leur tâche avec efficacité et humanité.

Impact sur l'entourage de la personne malade

En France, 70% des époux et 50% des enfants d'une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer lui consacrent plus de 6 heures par jour. 24% des aidants – et 54% s’il s’agit d’enfants d'une personne malade d'Alzheimer – doivent réaménager leur activité professionnelle. 20% des aidants naturels d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer déclarent différer, voire renoncer à une consultation, une hospitalisation ou un soin pour eux-mêmes par manque de temps.

Tout n'est pas si foutu dans ce pays. :icon_up:

Lien vers le commentaire
  • 1 month later...

Plus d’un tiers des Français donnent gratuitement de leur temps à autrui

Une enquête de l’Ifop et de France Bénévolat, que nous dévoilons en exclusivité, suggère de nouvelles pistes de réflexion pour mieux prendre en compte les évolutions récentes du bénévolat

Où en est le bénévolat en France ? Ceux qui donnent gratuitement de leur temps se recrutent-ils dans toutes les catégories d’âge et dans tous les milieux sociaux de façon équivalente ? Pourquoi certains mettent-ils fin un jour à leur engagement ? Une enquête inédite réalisée par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) et l’association France Bénévolat, publiée en exclusivité dans La Croix, livre une « photographie » très fouillée du monde du bénévolat, assortie d’éléments nouveaux parfois très surprenants.

La première surprise tient au nombre de bénévoles en France. S’agissant du nombre de personnes actives dans les associations, l’extrapolation réalisée à partir de l’enquête confirme les chiffres généralement mis en avant par de précédents travaux, notamment ceux de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en 2002 : entre 10 et 15 millions de personnes. L’Ifop et France Bénévolat comptabilisent pour leur part 11,3 millions de bénévoles associatifs.

Mais – c’est là toute l’originalité de ce travail – ils y ajoutent 4,5 millions de Français investis dans « d’autres organisations » (partis politiques, syndicats, organisations religieuses) et surtout 7,4 millions de « bénévoles de proximité » : il s’agit de personnes proposant leurs services à des voisins, des amis, à leur quartier. Sont également pris en compte les bénévoles « multicartes », qui s’activent dans plusieurs structures. « Au total, ce sont 36 % des Français qui donnent volontiers de leur temps pour autrui, et c’est plutôt une bonne nouvelle », se réjouit Dominique Thierry, le vice-président de France Bénévolat.

[Graphique]

Répartition par tranches d'âge

Autre enseignement d’importance, la répartition selon les tranches d’âge. Les enquêtes réalisées jusque-là ne notaient pas, contrairement à une idée répandue, de différences majeures entre les générations, même si dans certains secteurs, comme dans les associations à vocation sociale ou humanitaire, les retraités forment traditionnellement le gros des troupes. Or l’étude montre que si le taux d’engagement augmente chez les plus de 65 ans (plus 5 points par rapport aux données Insee de 2002), il réalise un bond chez les 50-64 ans (plus de 15 points).

Dominique Thierry émet l’hypothèse d’un « effet générationnel », en lien avec l’émergence des premiers « papy boomers ». « On peut penser que cette génération, globalement plutôt favorisée, s’investit particulièrement. Elle a beaucoup reçu et sans doute juge-t-elle important de donner à son tour. Il faudrait une enquête plus fine pour bien comprendre et mesurer ce phénomène, en quelque sorte, de retour. » À noter aussi qu’à l’autre bout de la pyramide des âges, près d’un jeune sur trois donne de son temps à une cause. Les 15-24 ans sont ainsi, avec les seniors, les plus engagés.

Le recul de l’âge légal de départ à la retraite pose la question d’une possible évolution plus négative, estime le vice-président de France Bénévolat, inquiet d’un « possible effet boomerang dans quelques années avec des gens ayant bossé dur, plus longtemps, et qui du coup, seraient plutôt tentés par un repli, songeant d’abord à eux avant de se tourner vers les autres ».

Faire autre chose

L’enquête met aussi en évidence une corrélation forte entre diplôme et engagement. De quoi alimenter la réflexion du mouvement associatif. L’absence de diplôme joue-t-elle un rôle discriminant ? À force de multiplier les discours sur les besoins de compétences, sur la nécessaire professionnalisation des bénévoles, le milieu associatif ne décourage-t-il pas certaines bonnes volontés ? L’adéquation entre les désirs d’engagement et les besoins des structures est un enjeu majeur, mais assez délicat. « Sur le terrain, on voit souvent de jeunes actifs qui cherchent à s’investir, mais surtout pas dans un rôle prolongeant leurs métiers ou leurs compétences, témoigne Dominique Thierry. Ils souhaitent précisément faire autre chose qui les change. C’est problématique pour les associations, qui doivent les intégrer sans les décevoir. »

Car, c’est le dernier enseignement de l’étude, une proportion relativement importante de bénévoles interrompent leur engagement en se disant déçus par l’organisation de l’association (22 %) ou à cause de résultats jugés insuffisants (7 %). Ce sont souvent les plus jeunes qui « zappent » leur engagement pour ces motifs, ou parce qu’ils ont le sentiment de ne pas peser assez sur le projet associatif.

De quoi nourrir les réflexions du milieu associatif. France Bénévolat, au vu de ces premiers résultats, aimerait maintenant approfondir l’analyse et suivre les évolutions des publics étudiés. Elle envisage, pour ce faire, de renouveler cette enquête tous les trois ans.

Jean-Luc FERRé

http://www.la-croix.com/Plus-d-un-tiers-de…le/2440501/4076

Lien vers le commentaire

Qui sont les bénévoles en France aujourd'hui?

SOCIETE - Selon une enquête, ils sont 18 millions. Portrait…

Le bénévole français? «Si on grossit les traits, c’est une personne de classe moyenne, du troisième âge», détaille Dan Ferrand-Bechmann, sociologue à l’université de Paris-8 et auteur de «Le métier de bénévole».

Selon une étude menée par l’association France Bénévolat à partir d’une enquête Ifop, les Français sont 18 millions à être bénévoles. Anne Poitrenaud, de l’association France Bénévolat, contactée par 20minutes.fr explique: «11,3 millions d’entre eux sont bénévoles associatifs, 4,5 millions dans les syndicats, les organisations politiques ou religieuses et 7,4 millions sont bénévoles de proximité». Mais qui se cache derrière ces chiffres?

Autant d’hommes que de femmes

Parmi eux, à peu près autant d’hommes que de femmes (35% contre 38%), même si, note Dan Ferrand-Bechmann, «les hommes ont des positions de responsabilité et les femmes sont plutôt les petites mains».

Originaires du sud-ouest

Selon l’enquête de l’Ifop, 45% des habitants du sud-ouest sont bénévoles, contre 35% des Franciliens et 32% dans le nord-est. Selon qu’ils sont ruraux ou urbains, le type d’associations auxquels ils adhèrent est différent. Plus petites, plus «locales» pour les villages.

Pratiques religieuses

Parmi les dénominateurs communs chez les bénévoles, la religion figure en bonne place. «J’ai remarqué que beaucoup de gens qui ont des pratiques religieuses s’impliquent en tant que bénévoles», poursuit la sociologue. Il faut dire que la morale et l’éthique font partie des grandes motivations des bénévoles, et ce, quelque soit la religion. «Les jeunes musulmans, par exemple, sont très engagés dans l’entraide», note Dan Ferrand-Bechmann.

Des retraités et des jeunes

Du point de vue des tranches d’âge, les bénévoles sont soit jeunes (29% des 15-24 s’engagent selon l’enquête de l’Ifop) soit retraités (51% des plus de 65 ans sont bénévoles). Entre 25 et 34 ans, à l’âge où on débute la vie professionnelle et où on construit sa famille, il semble plus difficile de s’impliquer dans les associations. Si les retraités ont du temps, les jeunes, eux, deviennent bénévoles pour «avoir une première expérience valorisable», souligne Anne Poitrenaud.

Des motivations diverses

«Les gens ne sont pas aussi individualistes qu’on le dit», explique Dan Ferrand-Bechmann. Les motivations sont très variées: de l’altruisme pur à la volonté de booster son CV. «Face à la crise et aux difficultés, certains sont un peu choqués et ils veulent faire quelque chose, explique la sociologue. D’autres voient le bénévolat comme un moyen de s’impliquer en dehors de la politique et de mettre leurs compétences aux services des autres». Enfin, certains estiment «avoir eu de la chance», et veulent donc partager avec ceux qui en ont eu moins. «La France sans bénévoles, je ne sais pas comment ça fonctionnerait» conclut Dan Ferrand-Bechmann.

http://www.20minutes.fr/article/601976/soc…nce-aujourd-hui

Lien vers le commentaire
  • 2 months later...

Monter une entreprise rentable à vocation sociale : 300 familles en bénéficient.

PROJECT OVERVIEW

At Manila’s Payatas waste dump, which is home to 12,000 families, women developed a means to earn a living by recycling scrap material to make rugs. When middlemen got involved, they took the bulk of the profits, leaving the women earnings of US$0.02 a rug. In 2007, Reese Fernandez cofounded Rags2Riches, a social enterprise company that revolutionized the women’s business practices by arranging for them to sell their products direct to retailers. Fernandez and her team of young professionals sought advice from designers, who demonstrated how the rugs could be transformed into fashion handbags, eyeglass cases and winebottle holders, all for sale in top-end shops. About 300 women now work for Rags2Riches.

They receive about 40 per cent of the retail price for each item, and 54 of the women founded a cooperative which owns a share of the company. Rags2Riches also provides them with training in personal finance, health insurance and nutrition. Fernandez wants to scale up the project by establishing the Rags2Riches Innovation and Social Entrepreneurship (RISE) Center where business professionals and technical experts will create new products to promote Rags2Riches’ “4P” goals: empowering People; protecting the Planet by “upcycling” waste to turn it into high-value products; making sustainable Profits that benefit the community and the company; and being a Positive influence on society.

http://young.rolexawards.com/laureates/reese_fernandez

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...
Jamie avait quatre ans quand les médecins ont annoncé à ses parents que son neuroblastome lui laissait moins de 30% de chances de survivre. Mais quand ses parents ont découvert sur le Web qu’un traitement expérimental existait aux Etats-Unis, ils se sont mis en tête de réunir la somme nécessaire pour que leur fils puisse le suivre. Montant de l’opération: un peu plus de 478.000 euros.

Un temps compté

Une somme à récolter dans un temps limité, car le cancer du petit garçon a commencé à métastaser. Et la famille ne dispose que de 100 jours après les chimiothérapies que Jamie a suivies à Dusseldorf (où la famille britannique réside) pour débuter le traitement américain qui doit augmenter ses chances de survie de 20%.

La famille, les collègues, les amis se mobilisent. Entre appel en ligne, collectes et événements sportifs, les dons affluent. Des anonymes envoient de l’argent, un fonds de bienfaisance offre 47.000 euros, un inconnu offre 10.000 euros… «C’était vraiment incroyable», se souvient la mère de Jamie, regrette le fait qu’elle ne pourra «jamais remercier tout le monde correctement».

http://www.20minutes.fr/article/638377/mon…-atteint-cancer

Lien vers le commentaire
communautés religieuses

Dans le Judaïsme, ça ne marche pas mal (il est vrai qu'il y a une obligation religieuse de faire don d'une part significative de ses revenus, à une période j'ai même fait des recherches pour déterminer si le Maaser pouvait être assimilé à une forme de flat tax).

En tous cas suffisamment pour permettre une prise en charge des indigents même dans un pays où l'Etat ponctionne une importante part des revenus des individus. :icon_up:

Lien vers le commentaire
Comment fonctionne le Maaser ?

(Si t'as un lien de vulgarisation, ça me va)

Je ne suis pas compétent pour parler de ça dans les détails (e.g. dans la mesure où je ne suis pas une autorité religieuse et où mon propos est subordonné à, le cas échéant, celui d'une autorité compétente en la matière), mais pour schématiser, l'idée est de donner une partie de tes revenus (souvent 10% mais plus largement il s'agit que ton don se fasse de sorte à ce que tu "sentes" la "perte") à la Tsedaka, i.e. charité.

De façon plus sûre:

http://www.chabad.org/library/article_cdo/…ish/Charity.htm

Lien vers le commentaire
Je ne suis pas compétent pour parler de ça dans les détails (e.g. dans la mesure où je ne suis pas une autorité religieuse et où mon propos est subordonné à, le cas échéant, celui d'une autorité compétente en la matière), mais pour schématiser, l'idée est de donner une partie de tes revenus (souvent 10% mais plus largement il s'agit que ton don se fasse de sorte à ce que tu "sentes" la "perte") à la Tsedaka, i.e. charité.

De façon plus sûre:

http://www.chabad.org/library/article_cdo/…ish/Charity.htm

Il me semble qu'il y a la même chose dans la religion musulmane.

Lien vers le commentaire

Merci Iliya. :icon_up:

Ton lien est pas mal pour piger chez les nioubes de mon espèce.

***

Cette histoire de 10% m'évoque aussi la dîme mais je ne sais pas jusqu'à quel point l'analogie est valable. Faudrait qu'un chrétien nous propose un lien d'explication sur la situation actuelle, parce que hein, wp fr…

***

Et en effet chez les musulmans, à partir d'un certain seuil de richesses, 2.5% des ressources sont reversées aux démunis : la zakât al-mal (+ zakât oul-fitr + aumônes en expiation de péchés).

Lien vers le commentaire
Les 2.5% c'est sur quoi ? Le patrimoine ? Les revenus ?

Ca dépend du type de bien et ça dépend si on s'en sert ou si ce sont des actifs immobilisés.

Ex :

La résidence principale et la bagnole dont on se sert ne comptent pas. En revanche, les loyers perçus entrent dans le calcul, au même titre que les actifs monétaires (épargne, compte courant, espèces). Bien entendu, il faut soustraire les dettes contractées.

En gros, il s'agit de prendre une "photographie" des biens à un moment donné, une autre "photographie" 12 mois lunaires plus tard et puis d'évaluer si, dans l'intervalle, on est resté au-delà du seuil (nissab*).

On trouve des "zakât calculators" sur le ouaibe.

Bonus : il y a des variantes parmi les quatre écoles de méthode.

* Indexé sur le cours de l'or ou de l'argent.

Voir : http://www.al-kanz.org/2008/02/18/zakat-mal/

Lien vers le commentaire

Plus de détails.

http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=35051&hl=

Cette différence peut-elle s’expliquer par un régime fiscal plus favorable ? Certainement pas, car la fiscalité française est une des plus généreuses au monde avec les possibilités offertes en matière de déductions Le cas de l’ISF en est un cruel exemple.

ça ce discute, il semblerait que la loi américaine des dons déductibles aux associations soit beaucoup plus souple et donc qu'elle ait plus de chances de faire correspondre celles-ci aux attentes des donateurs.

Lien vers le commentaire

Aux Etats-Unis, les Pères Noëls secrets distribuent de l'argent aux nécéssiteux

A Saint Louis, dans le Missouri, le Père Noël ne porte pas de barbe, n'a pas de ventre et ne se déplace pas en chariot tiré par des rennes. C'est une minuscule femme d'affaires qui, habillée très élégamment, sillonne les rues des banlieues déshéritées, avec une escorte de pompiers, pour distribuer des liasses de dollars aux nécessiteux rencontrés çà et là.

Cette Mère Noël fait partie de la demi-douzaine de Santa Claus secrets qui officient dans le plus grand anonymat aux Etats-Unis durant la semaine de Noël. L'idée de faire des cadeaux de Noël en liquide et sur une base anonyme revient à un certain Larry Stewart, qui a ainsi distribué plus de 1,5 million de dollars en l'espace de 26 ans. Avant sa mort en 2007, ce philanthrope a fondé la Société des Pères Noël Anonymes. Ces bienfaiteurs sont présents cette année dans plusieurs grandes villes américaines, et plus particulièrement dans les gares routières.

Avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/643703/mo…ent-necessiteux

Lien vers le commentaire

A Plan to Make Homelessness History

You might imagine that it would be hard to get people to show up in the pre-dawn hours, venture into alleyways, and ask strangers personal questions about their health. Just the opposite. In Phoenix, 175 people turned out; in San Diego, 250; in Omaha, 75; and in Chicago over 150, including Mayor Daley. In Phoenix, after the surveys were complete, organizers asked volunteers if they would like to contribute money — at $1,000 a shot — to assist homeless people with furniture and move-in expenses. In 10 minutes, they raised $50,000. “This wasn’t a room of philanthropists,” Kanis added. “It was just volunteers. But you had people saying, ‘I’ll take the guy in the wheelchair.’ ‘We’ll take the two veterans.’ There was probably a five minute standing ovation.”

http://opinionator.blogs.nytimes.com/2010/…ssness-history/

One of the jolting realizations that I had while researching this column is that anybody could become like a homeless person — all it takes is a traumatic brain injury. A bicycle fall, a car accident, a slip on the ice, or if you’re a soldier, a head wound — and your life could become unrecognizable. James O’Connell, a doctor who has been treating the most vulnerable homeless people on the streets of Boston for 25 years, estimates that 40 percent of the long-term homeless people he’s met had such a brain injury. “For many it was a head injury prior to the time they became homeless,” he said. “They became erratic. They’d have mood swings, bouts of explosive behavior. They couldn’t hold onto their jobs. Drinking made them feel better. They’d end up on the streets.”

Once homeless people return to housing, they’re in a much better position to rebuild their lives. But it’s important to note that housing, alone, is not enough. As with many complex social problems, when you get through the initial crisis, you have another problem to solve which is no less challenging. But it is a better problem.

Over the past decade, O’Connell has seen this happen. “I spend half my time on the streets or in the hospital and the other half making house calls to people who lived for years on the streets,” he said. “So from a doctor’s point of view it’s a delightful switch, but it’s not as if putting someone in housing is the answer to addressing all of their problems. It’s the first step.”

(…)

Common Ground’s large residences in New York offer insight into the possibilities for change when homeless people have a rich array of supports. In additional to more traditional social services, residents also make use of communal gardens, classes in things like cooking, yoga, theatre and photography, and job placement. Last year, 188 formerly homeless tenants in four of Common Ground’s residences, found jobs.

Because the properties have many services and are well-managed, Haggerty has found post-housing problems to be surprisingly rare. In the past 10 years, there have been only a handful of incidents of altercations between tenants. There is very little graffiti or vandalism. And the turnover is almost negligible.

http://opinionator.blogs.nytimes.com/2010/…level-solution/

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Le problème de la charité c'est de savoir comment la faire intelligemment.

Le but du jeu c'est d'apporter un maximum d'aide à long terme.

Or, s'il est facile d'apporter de l'aide à court terme, c'est beaucoup plus dur d'en faire autant à long terme, à cause des effets pervers de toute assistance.

Si tu as un pote qui est dans la mouise, tu sais que, tout en l'aidant, tu peux le forcer à se bouger le cul pour s'en sortir. Si tu aides 35.000 personnes que tu ne connais ni d`Ève ni d'Adam, tu fais comment ?

Lien vers le commentaire
Invité jabial
Tu peux opter pour le pari qu'un cadavre n'a aucune chance de s'en sortir et que ça vaut le coup d'apporter une aide d'urgence dans l'espoir de sauver quelques gens.

Même ce raisonnement a ses limites : si tu aides à nourrir des enfants sans ressources, tu vas encourager leur parents à en faire encore plus. 10 ans plus tard tu as le même nombre d'enfants affamés, sauf que tu dois continuer à nourrir les premiers en plus.

C'est horrible.

Donc l'aide d'urgence, si elle est toujours indispensable, doit aussi être assortie d'un contrôle minimal vis-à-vis des bénéficiaires capables de l'assistance (c'est-à-dire les parents s'il s'agit d'enfants). Ça peut par exemple prendre la forme de conditionner l'aide à un placement: après tout, si on doit intégralement prendre en charge la bouffe, le toit et les études d'un gosse, autant lui donner aussi les chances de réussir dans la vie avec un environnement qui encourage l'étude. Ce ne sont pas les orphelinats qui sont mauvais en soi ; c'est l'État qui, exactement comme avec l'éducation externe, est incapable de reproduire le schéma positif des institutions religieuses qui exerçaient cette fonction avant lui.

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

Incendie du Secours poulaire à Roubaix : OVH va donner 340 000 euros

Après l'incendie de l'entrepôt du Secours populaire français à Roubaix, l'entreprise d'hébergement Internet OVH, basée elle aussi à Roubaix, avait promis de faire un don équivalent à une journée de son chiffre d'affaires en France (hors taxe). Octave Klaba, le directeur général d'OVH, avait choisi la date du 30 décembre et incité, par e-mail, tous ses clients à renouveler ou à commander des services ce jour-là.

La date n'était pas idéale, mais OVH et le Secours populaire ont pu compter sur, dixit Octave Klaba, "les vrais geeks toujours connectés". Bilan : OVH a enregisté le 30 décembre 341 224 euros de chiffre d'affaires. L'entreprise roubaisienne remettra un chèque d'un même montant au Secours populaire français.

Cette somme peut paraître importante, mais dans son dernier message adressé à ses clients, Octave Klaba relativise : dans l'incendie, l'association caritative a perdu l'équivalent de six mois d'aide alimentaire et le chèque d'OVH lui permettra de tenir 10 à 15 jours. Le directeur général invite donc ses clients à donner à leur tour.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeche…e-don-ovh.shtml

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...