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Le problème de la "valeur" des loisirs en économie


Constantin_H

Messages recommandés

Il existe plus d'un ou deux millions de français à leur compte. C'est pas si compliqué. Trouver un client, ajuster ses comptes et répondre à l'administration est à la porté de la plupart.

Pour la compta et l’administration, OK, rien d’insurmontable. Pour les clients, je pense que tu es victime d’un biais de sélection. Évidemment que ceux qui sont indépendants depuis 10 ans n’ont plus aucune difficulté de cet ordre : ils se sont fait un nom et un réseau. C’est une toute autre affaire dans les premiers exercices, et ce sont les premiers exercices qui sont importants pour juger de la difficulté à s’établir comme indépendant.

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Je trouve que les indiens qui dansent pour faire tomber la pluie afin d'avoir de meilleures recoltes sont tres rationnels.

Ce n'est pas une blague.

Oui. La magie et les mythologies sont des démarches pré-scientifiques, car elle visent à la compréhension de l'univers. Elles visent à l'harmonie entre les aléas de la vie et leur acceptation par chacun. Elles procèdent d'une exigence de rationalité. Une rationalité approximative est un ciment social efficace. Les commentaires des médias sur l'actualité me semblent infiniment moins rationnels qu'une danse de la pluie.

Le pouvoir politique d'une tribu d'indiens aimera à déclencher une danse de la pluie pour conforter son pouvoir. La pluie arrivera un jour ou l'autre. Un autre pouvoir politique aimera inventer un discours magique pour expliquer au peuple que la relance arrivera à condition de sacrifier des milliards sur l'autel de la dépense. La relance arrivera un jour ou l'autre.

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Il existe plus d'un ou deux millions de français à leur compte. C'est pas si compliqué. Trouver un client, ajuster ses comptes et répondre à l'administration est à la porté de la plupart.

La situation n'est donc pas aussi dramatique que votre précédent message ne le laissait supposer.

Le stress existe aussi et autrement pour tout salarié. J'ai même le sentiment que le stress du salarié est bien supérieur pour de multiples raisons.

Je disais que le pouvoir d'achat du free-lance est le double du salarié. En ce qui concerne la paie, l'avantage d'un revenu régulier ne peut pas expliquer la renonciation à un pouvoir d'achat double.

Allez demander un financement à une banque en tant que "travailleur non salarié" et vous verrez si un revenu régulier et garanti n'est pas un avantage…

A mon avis, il existe réellement un mythe de la difficulté d’être à son compte, du risque surhumain de "lancer une entreprise". Certains osent même dire que les entrepreneurs seraient des héros modernes. Ce serait alors confondre le statut modeste et tranquille d’être à son compte avec le lancement d'une entreprise de taille importante.

Je suis à mon compte j'ai une société après avoir été salarié pendant des années. J'espère ne jamais redevenir salarié mais je comprends parfaitement les motivations de ceux qui veulent le rester.

(Edit: vous avez raison de souligner la différence entre être seul à son compte et lancer une entreprise comportant des salariés. )

Certes, il existe deux réelles difficultés de se mettre à son compte. D'une part, l'interdiction légale de se faire aider en comptabilité sauf à payer un expert-comptable 3000 euros par an. Vous ne trouverez pas d’aide-comptable, ni de comptable en société d’intérim.

Votre présentation peut induire les gens en erreur. On peut bien sûr embaucher un comptable en CDI, en CDD ou trouver un comptable en intérim qui fera tout le boulot technique. Ce qu'impose l'administration (pour une PME en SARL) c'est la validation annuelle des comptes par un cabinet indépendant.

Et d'autre part, le risque juridique que tout travail ayant un lien de subordination est, dans la loi française, un travail salarié. Cette loi, quoique très rarement appliquée car inapplicable, fait planer, sur le client, un risque de requalification en contrat salarié.

Faites attention, a chaque contrôle, l'urssaf vérifie systématiquement cette subordination éventuelle en épluchant les factures des sous traitant.

Il semble exister une volonté de rendre plus difficile et plus couteux le travail à son compte en France. Cette volonté vient-elle des syndicats? vient-elle de l’État? fait-elle partie de l'illusion fiscale? Est-ce une préférence politique pour la docilité du statut de salarié? En effet, le salarié est obligé d'obéir à son employeur. Habituer les gens à obéir aux ordres de produire est-il un but de certains politiciens?

Je me pose les mêmes questions depuis bien longtemps.

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  • 1 month later...
Votre présentation peut induire les gens en erreur. On peut bien sûr embaucher un comptable en CDI, en CDD

L'ordonnance 45-2138 du 19 septembre 1945 exige que tout expert-comptable, ou celui qui en fait le métier, soit inscrit à l'ordre des experts-comptables. Un comptable expérimenté a son compte n'a pas le droit de vendre ses prestations de comptabilité ni d'aller jusqu'au bilan. Or c'est le bilan qui inquiète le nouveau chef d'entreprise. Il ignore tout de la comptabilité.

L'ordre des experts-comptables avait attaqué un comptable qui travaillait en CDD pour plusieurs employeurs. Il avait été accusé d'exercice illégal de la profession d'expert-comptable.

ou trouver un comptable en intérim qui fera tout le boulot technique.

Non. la société d’intérim accepte de fournir un employé a la condition que son client dispose de compétence comptable pour vérifier le travail du travailleur intérimaire. La société d’intérim refusera donc de fournir un comptable qui ira jusqu'au bilan à une jeune entrepreneur qui ignore tout de la comptabilité.

De plus, la société d’intérim n'a aucune envie de contrevenir à l'ordonnance 45-2138 du 19 sept 1945. Cette ordonnance institue le monopole de l'ordre des experts-comptables.

Ce qu'impose l'administration (pour une PME en SARL) c'est la validation annuelle des comptes par un cabinet indépendant.

Non, l'administration fiscale accepte que le bilan soit fait par l'entreprise elle-même. Le mention du nom de l'expert-comptable est facultatif.

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L'ordonnance 45-2138 du 19 septembre 1945 exige que tout expert-comptable, ou celui qui en fait le métier, soit inscrit à l'ordre des experts-comptables. Un comptable expérimenté a son compte n'a pas le droit de vendre ses prestations de comptabilité ni d'aller jusqu'au bilan. Or c'est le bilan qui inquiète le nouveau chef d'entreprise. Il ignore tout de la comptabilité.

L'ordre des experts-comptables avait attaqué un comptable qui travaillait en CDD pour plusieurs employeurs. Il avait été accusé d'exercice illégal de la profession d'expert-comptable.

De plus, la société d’intérim n'a aucune envie de contrevenir à l'ordonnance 45-2138 du 19 sept 1945. Cette ordonnance institue le monopole de l'ordre des experts-comptables.

Bon, je pensais avoir été clair mais il me semble nécessaire de préciser certaines choses:

Il y a deux catégories de "comptables":

1- ceux qui ne sont pas inscrits à l'ordre des experts-comptables et qui peuvent être embauchés en CDD, CDI ou en intérim. Ils pondent le bilan et les plus expérimentés d'entres eux mettent en place une comptabilité analytique.

2- ceux qui sont inscrits à l'ordre des experts-comptables. Ils travaillent soit seuls, soit en cabinet et peuvent, contrairement à la première catégorie, valider les comptes.

Par conséquent, quand vous ne connaissez rien à la comptabilité, vous pouvez prendre un comptable en intérim même si celui-ci n'est pas inscrit à l'ordre des experts-comptables. Il vous fera toute votre comptabilité et fera le lien avec l'expert comptable, inscrit à l'ordre des experts-comptables, pour la validation des comptes (l'expert comptable ne connait pas votre métier et à tendance à affecter des charges et des produits à n'importe quoi).

Mais effectivement, il faudra cracher au minimum 1000 euros pour la validation des comptes par l'expert comptable inscrit à l'ordre des experts-comptables

Non, l'administration fiscale accepte que le bilan soit fait par l'entreprise elle-même. Le mention du nom de l'expert-comptable est facultatif.

Si vous avez une source, cela m'intéresse grandement.

la société d’intérim accepte de fournir un employé a la condition que son client dispose de compétence comptable pour vérifier le travail du travailleur intérimaire. La société d’intérim refusera donc de fournir un comptable qui ira jusqu'au bilan à une jeune entrepreneur qui ignore tout de la comptabilité.

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Si vous avez une source, cela m'intéresse grandement.

Je vous confirme que l'administration fiscale permet qu'une entreprise fasse son bilan elle-même sans expert-comptable. J'en suis certain puisque c'est mon cas depuis 15 ans.

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