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Famine en Somalie


jabial

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C'est plutôt l'absence d'état de droit , la rupture d'un mode de vie traditionnel, ayant pour conséquence une violence inouie et une désorganisation des moyens de production, qui en sont la cause.

Je ne dis pas le contraire. Quelles que soient les causes, le fait d'apporter de la nourriture, même "ponctuellement", n'est pas la solution de toute façon.

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Famine dans la Corne de l'Afrique: Les Français moins généreux que pour le tsunami ou Haïti

HUMANITAIRE - Un comportement qui s'explique par une médiatisation moindre de la situation et une période - l'été - moins propice aux dons…

Face à la sécheresse et la famine qui frappent la Corne de l'Afrique et plus particulièrement la Somalie, les Français se montrent beaucoup moins généreux que pour le tsunami en Asie ou pour le séisme en Haïti.

Selon une enquête de l'AFP auprès des grandes ONG françaises, celles-ci ont recueilli 13 millions d'euros de dons financiers en trois semaines pour la Somalie. Un montant largement inférieur aux sommes récoltées après le tsunami de décembre 2004 en Asie (95 millions en deux semaines) et après le séisme qui avait ravagé Haïti en janvier 2010 (64 millions en un mois).

Certaines associations récoltent beaucoup

Les organisations humanitaires, dont certaines ont lancé des campagnes d'appels aux dons à partir du 19 juillet, attribuent cette baisse à la période des vacances d'été et à la médiatisation de la crise alimentaire dans la Corne de l'Afrique moindre que celles du tsunami et du séisme haïtien. Pourtant, ces appels aux dons pour la Somalie ont reçu des réponses très contrastées selon les organisations.

Ainsi Action contre la Faim (ACF), qui a lancé son appel le 27 juillet, a déjà récolté 5,6 millions d'euros venant de particuliers, de partenaires, de collectivités locales et de fondations avec un don moyen de 93 euros. «C'est plutôt bien», dit-on dans cette ONG qui avait récolté 16 millions pour le tsunami et 7 millions pour Haïti. Mais ACF souligne que ses besoins pour la Corne de l'Afrique se montent à 40 millions d'euros.

Un don moyen de 85 euros à l'Unicef

De son côté Unicef France dit avoir rassemblé, depuis le 20 juillet, 5 millions d'euros, soit un don moyen de 85 euros. «Compte tenu de la période, la générosité des Français est au rendez-vous», commente Ann Avril, directrice du développement, en rappelant que «500.000 enfants sont en danger de mort».

Le Secours Islamique France, qui a lancé une campagne d’appels aux dons le 20 juillet, a déjà collecté, selon son directeur exécutif Mahieddine Khelladi, «plus d’un million d’euros avec un don moyen à 80 euros». Par rapport à la campagne menée en août 2010 pour le Pakistan touché par des inondations de grande ampleur, et sur la même durée de collecte, cette nouvelle campagne «provoque un élan de générosité plus conséquent».

Le Secours Catholique (appel le 19 juillet) a comptabilisé 600.000 euros de dons (don moyen 158 euros). Médecins sans Frontières, qui vient de lancer un appel aux donateurs mercredi, avait déjà récolté en trois semaines quelque 200.000 euros.

Médecins du Monde n'a pas lancé de campagne

Handicap International (appel le 28 juillet), n'a reçu que 85.926 euros (don moyen 94 euros) en 13 jours. «Nous ne pouvons pas parler de mobilisation exceptionnelle face à cette crise, qui intervient dans le creux de l’été», reconnaît-on à Handicap International.

Quant à la Croix-Rouge Française (CRF), elle n'a recueilli, depuis le 20 juillet, que 800.000 euros (450.000 de particuliers et 350.000 de Total). «C'est peu par rapport au tsunami ou à Haïti et surtout par rapport à nos besoins dans la Corne de l'Afrique», explique le porte-parole de la CRF Jean-François Riffaud.

La Fondation de France, qui «n’est pas un spécialiste de l’urgence alimentaire» et n’a donc pas fait d’appel aux dons, recommande aux donateurs de se connecter sur le site www.infodon.fr qui recense les organisations intervenants sur place. Médecins du Monde n'a pas lancé non plus lancé d'appels.

© 2011 AFP

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Invité jabial

Mouais, même -si- tout ce q'il raconte est vrai, ca ne change rien au fait qu'il y a des gamins qui meurent en ce moment, a moins de prouver que tous les fonds sont massivement détournées et qu'il ne s'agit pas d'une simple 'taxe' artisanale, y'a quand même du pognon qui sauve des vies humaines.

(Ca va sans dire que je ne justifie en rien de donner le fric des autres hein, seulement le sien)

+ 1000

C'est marrant l'allusion aux SDF et familles françaises qui gagneraient à recevoir les mêmes soins, quand on sait que la majeure partie des dons aux nécessiteux en France sert à payer tous ceux qui se chargent d'acheminer, de transformer et de distribuer ces dons.

Tout ce que dit cet article est surement très factuel mais la conclusion est loin d'aller de soi. Bien sur qu'une partie de l'argent part à la dérive et va même servir à aggraver le problème dans de nombreux cas, c'est pareil dans toutes les situations de dépendance. C'est le niveau 1 du dilemme moral de la charité. Donner une chance quitte à ce qu'elle soit gaspillée ou laisser mourir. Ceux qui trouvent le choix facile ont bien de la chance. Au moins ils dorment tranquille la nuit.

A la charge des donateurs de trouver des intermédiaires honnêtes et professionnels.

+ 1000

Bien sûr que c'est vrai que donner ne règlera pas le problème de fond. Mais ça ne m'empêchera pas d'envoyer un peu de fric. Ça fera toujours un peu de bien à la marge.

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