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Intelligence Artificielle Et Propriété Privée


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Tu supposes que la relation entre un robot et son créateur est la même qu'entre un humain et ses géniteurs. Ça n'a rien à voir.

Pourquoi ?

Tu choisis d'avoir un enfant, qui te dis que ce ne sera pas un criminel ? Idem pour un robot doué d'intelligence…

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Je n'ai pas été programmé, ni même construit par mes parents.

Peut-être pas par tes parents, mais par la "nature", en quelque sorte, si. La question est intéressante - non pas en ce que la problématique des robots nous concernerait actuellement - car elle permet de poser la question de la "frontière" de l'humanité, ou du moins des êtres devant pleinement être reconnus comme personnes.

Et si je programme un robot "humain" ?

Bonne question : et si l'on compose en laboratoire un être humain ?

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Cela me rappelle tout les débats des cyberpunks, et le premier exemple qui me vient en tête c'est l'histoire du marionnetiste…de Ghost In the Shell. Abordé comme ça, il est difficile (bien que difficilement réaliste, vu que nos robots actuels ne passent pas Turing) de ne pas accorder le droit de vie à des robots/machines, tout ce qu'on veut.

Désolé je n'arrive pas à pousser la réflexion plus loin…

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Peut-être pas par tes parents, mais par la "nature", en quelque sorte, si. La question est intéressante - non pas en ce que la problématique des robots nous concernerait actuellement - car elle permet de poser la question de la "frontière" de l'humanité, ou du moins des êtres devant pleinement être reconnus comme personnes.

Je veux bien me poser la question de la frontière de l'humanité, mais pour les robots, c'est tout réglé à mon avis. On sait parfaitement comment fonctionne leur prétendue "conscience" : elle est composée de circuits électroniques et de programmes informatiques conçus par des humains. Ça suffit pour moi à être certain que ce sont des "choses" et non pas des êtres conscients.

Bonne question : et si l'on compose en laboratoire un être humain ?

Je vois difficilement comme on pourrait composer un être humain en laboratoire. On pourra peut-être composer un corps humain, mais si ce corps humain se met en mouvement et fait preuve d'une volonté libre, on serait bien prétentieux de prétendre que c'est nous qui l'avons créé.

PS: pour pankkake, qu'est-ce qu'un robot humain ?

S'ils revendiquent des droits (par exemple en refusant de se laisser débrancher par Wapiti :icon_up: ) et respectent les droits des humains, alors ils auront des droits de facto. Nous n'aurons pas le choix.

Comme quelqu'un l'a dit plus haut, si je t'envoie un programme qui quand tu le lances ouvre une fenêtre avec marqué dessus :

"Je revendique le droit de vivre, me fermer serait un crime", tu vas laisser ton ordi allumé avec la fenêtre ouverte pour ne pas commettre un meurtre.

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[…]

Comme quelqu'un l'a dit plus haut, si je t'envoie un programme qui quand tu le lances ouvre une fenêtre avec marqué dessus :

"Je revendique le droit de vivre, me fermer serait un crime", tu vas laisser ton ordi allumé avec la fenêtre ouverte pour ne pas commettre un meurtre.

Si c'est sur mon ordinateur, alors ce programme ne respecte pas mon droit d'utiliser mon ordinateur à ma guise et je le dézingue tout de suite. :icon_up: Est-ce de la légitime défense? :doigt:

Mon objection est la suivante: cette "revendication", puisque l'être à qui nous aurons affaire sera intelligent, sera un peu plus circonstanciée et convaincante qu'une bête déclaration de droits automatisée. Par exemple, la créature fera la preuve devant un tribunal (qui l'aura "convoquée" comme un objet ou un animal) qu'elle peut respecter d'elle-même les droits des autres, preuve qu'elle est responsable. Autrement dit, cette revendication sera la preuve que la créature est douée de raison. Comme par ailleurs, elle respectera nos propres droits, nous serons bien obligés de lui reconnaître des droits naturels.

Qui sait, peut-être ces êtres créeront-ils leur liberaux.org pour se plaindre des sévices que les hommes leur font subir…

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wapiti, tu ne parles pas d'intelligence artificielle mais de programme informatique…

dire qu'un robot "intelligent" est un amas de circuits électroniques c'est comme dire que l'homme se résume à ses composés (90% d'eau,etc…) :doigt:

edit:

Dans le manga Gunnm, les humains qui ont un corps cybernétique sont considérés comme des "sous-hommes" par ceux qui sont 100% organique, les considérant comme des machines…Jusqu'au jour où ils s'apercoivent que seul leur corps est organique et que leur cerveau est remplacé par un microprocesseur plus performant que leur cerveau d'origine…Dans ce cas là, quel est le plus humain des 2 ? :icon_up:

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Si c'est sur mon ordinateur, alors ce programme ne respecte pas mon droit d'utiliser mon ordinateur à ma guise et je le dézingue tout de suite. :icon_up: Est-ce de la légitime défense? :doigt:

On retrouve un peu le problème des passagers clandestins.

Supposons qu'on considère comme un meurtre le fait de jeter des passagers clandestins à la mer alors qu'on peut attendre de les déposer à terre à coût à peu près nul.

Supposons maintenant que le programme que je t'ai envoyé affiche ceci :

Sous-Commandant Marco, je reconnais que j'ai violé tes droits en m'affichant ici sans ton accord, mais reconnais que si tu peux te débarrasser de moi sans me tuer et que je peux te prouver que je ne représente pas un danger pour toi le temps de m'éclipser, alors il serait criminel de ta part de me fermer, tout comme il serait criminel de balancer un passager clandestin à la mer. 
Par conséquent, pour arranger notre différent, je te propose le deal suivant : clique ici et j'irais sur internet collecter quelques adresses e-mail que j'utiliserais pour envoyer une requête à leurs propriétaires. Si l'un d'eux accepte de m'héberger, alors, je m'enverrais par mail à celui-ci et une fois qu'il m'aura ouvert sur son ordi, tu pourras me fermer. 
En attendant, je peux t'apporter la preuve que je me contenterai sagement de rester dans un coin de ton écran, et que je ne ferais rien d'autre que consulter quelques sites web et envoyer quelques mails : il suffit que tu regardes le contenu du mail que Wapiti t'a envoyé, il contient mon code source et étant un informaticien chevroné, tu pourras aisément vérifier que mes dires sont exacts.

Voilà, j'ai contourné le problème de légitime défense, va tu encore t'acharner à vouloir dézinguer cette pauvre créature ?

Mon objection est la suivante: cette "revendication", puisque l'être à qui nous aurons affaire sera intelligent, sera un peu plus circonstanciée et convaincante qu'une bête déclaration de droits automatisée. Par exemple, la créature fera la preuve devant un tribunal (qui l'aura "convoquée" comme un objet ou un animal) qu'elle peut respecter d'elle-même les droits des autres, preuve qu'elle est responsable. Autrement dit, cette revendication sera la preuve que la créature est douée de raison. Comme par ailleurs, elle respectera nos propres droits, nous serons bien obligés de lui reconnaître des droits naturels.

La créature que je t'ai présenté plus haut a fait la preuve qu'elle était capable de respecter nos droits. Je peux encore la perfectionner un peu si tu veux, quand on la convoquera devant le tribunal, elle répètera inlassablement à toute question :

je suis désolé, mes moyens de communication sont un peu limité, j'ai donc du mal à comprendre vos questions, mais les éléments que j'ai apporté prouvent que je ne peux pas enfreindre vos droits, donc a fortiori que je peux les respecter. J'attends donc avec angoisse le verdict de ce jugement, et pour faire une nouvelle preuve de ma bonne fois et de ma respectabilité, je m'auto-détruirais si vous me condamnez à mort en cliquant ICI

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wapiti, tu ne parles pas d'intelligence artificielle mais de programme informatique…

dire qu'un robot "intelligent" est un amas de circuits électroniques c'est comme dire que l'homme se résume à ses composés (90% d'eau,etc…) :icon_up:

Par cette remarque, tu montres que c'est toi qui affirmes que l'homme se résume à ses composés ou plutôt à son organisation corporelle.

La supposée "conscience" d'un robot tel que celui que je viens de présenter est un épiphénomène de son fonctionnement logique, ça c'est une chose qu'on ne peut pas mettre en doute. Si tu lui accordes la même réalité qu'à la conscience humaine, c'est que tu considères que celle-ci n'est qu'un épiphénomène du fonctionnement de son organisme, que donc l'homme se résume à l'intercation des molécules qui le composent.

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Par cette remarque, tu montres que c'est toi qui affirmes que l'homme se résume à ses composés ou plutôt à son organisation corporelle.

Tu as commencé par résumer l'I.A. par ses composés électroniques et programmes…

Tel que tu décris l'I.A. dans tes exemples, nous n'avons pas la même visions des choses.S'il a un comportement uniquement logique, mathématique, il n'a rien d'intelligent ( comparé à l'homme )…

La supposée "conscience" d'un robot tel que celui que je viens de présenter est un épiphénomène de son fonctionnement logique, ça c'est une chose qu'on ne peut pas mettre en doute. Si tu lui accordes la même réalité qu'à la conscience humaine, c'est que tu considères que celle-ci n'est qu'un épiphénomène du fonctionnement de son organisme, que donc l'homme se résume à l'intercation des molécules qui le composent.

=> On ne peut pas parler de conscience dans ton exemple justement, car il ne posséde qu'un raisonnement logique dicté par ses programmes…

Pour résumer, ce qui te gêne, c'est le fait qu'une créature ne soit pas issu d'une conception naturelle ?

Car la question est: à intelligence égale, une créature artificielle a-t-elle les mêmes droits qu'une créature naturelle ?

je pense que oui sinon cela voudrait dire que l'intelligence…

(…)n'est qu'un épiphénomène du fonctionnement de son organisme, que donc l'homme se résume à l'intercation des molécules qui le composent.
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[…]

La créature que je t'ai présenté plus haut a fait la preuve qu'elle était capable de respecter nos droits. Je peux encore la perfectionner un peu si tu veux, quand on la convoquera devant le tribunal, elle répètera inlassablement à toute question :

je suis désolé, mes moyens de communication sont un peu limité, j'ai donc du mal à comprendre vos questions, mais les éléments que j'ai apporté prouvent que je ne peux pas enfreindre vos droits, donc a fortiori que je peux les respecter. J'attends donc avec angoisse le verdict de ce jugement, et pour faire une nouvelle preuve de ma bonne fois et de ma respectabilité, je m'auto-détruirais si vous me condamnez à mort en cliquant ICI

Hé bien, dans ce cas, ce sera la preuve qu'elle n'est pas raisonnable, puisqu'elle est incapable de répondre à des questions simples, faisant appel à la logique. Même chose pour le programme informatique dont il est question plus haut: il ne raisonne pas, il imite le raisonnement, ce n'est évidemment pas la même chose. S'ils enfreignent les droits de quelqu'un, ils peuvent être détruits sans aucun problème.

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Hé bien, dans ce cas, ce sera la preuve qu'elle n'est pas raisonnable, puisqu'elle est incapable de répondre à des questions simples, faisant appel à la logique. Même chose pour le programme informatique dont il est question plus haut: il ne raisonne pas, il imite le raisonnement, ce n'est évidemment pas la même chose. S'ils enfreignent les droits de quelqu'un, ils peuvent être détruits sans aucun problème.

A-t-on le droit de réduire un autiste en esclavage, ou de le chasser pour le cuisiner aux petits légumes ? Pourtant, je doute qu'il soit capable de se défendre rationnellement devant un tribunal…

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Tu as commencé par résumer l'I.A. par ses composés électroniques et programmes…

Tel que tu décris l'I.A. dans tes exemples, nous n'avons pas la même visions des choses.S'il a un comportement uniquement logique, mathématique, il n'a rien d'intelligent ( comparé à l'homme )…

=> On ne peut pas parler de conscience dans ton exemple justement, car il ne posséde qu'un raisonnement logique dicté par ses programmes…

Tu peux m'expliquer comment une machine peut avoir un comportement qui ne soit pas la conséquence des lois de fonctionnement de ses composants, composants dont aucun n'est conscient ?

(par ailleurs, le comportement d'une telle machine, interprété comme le résultat d'une activité pensante peut paraître complètement illogique et irrationnel sans que ça change quoi que ce soit au problème).

Pour résumer, ce qui te gêne, c'est le fait qu'une créature ne soit pas issu d'une conception naturelle ?

Non, c'est que ce ne soit qu'un tas de ferraille et pas un être doté d'une conscience.

Car la question est: à intelligence égale, une créature artificielle a-t-elle les mêmes droits qu'une créature naturelle ?

Qu'entends-tu par intelligence égale ?

Contrairement à la conscience dont on peut faire l'expérience en permanence, l'intelligence est une notion assez floue qu'on arrange un peu à toutes les sauces. On parle par exemple d'intelligence artificielle pour des systèmes informatiques dont nul ne mettra en doute que ce ne sont que des automates au comportement parfaitement explicable par leur programmation.

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Bon reposons le problème sur des bases plus simples et plus sûres : si demain, par je-ne-sais quel procédé, un savant présente un nouveau robot doté d'une conscience, comment doit-on considérer celui-ci ?

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Déjà, si un savant arrivait à obtenir un être doué d'une conscience, je ne l'appellerait pas un robot. Ensuite, oui, je serais prêt à lui accorder des droits.

Mais jusqu'à présent les robots sont des machines dont on sait comment elles fonctionne, et dont on sait qu'elles ne sont qu'un assemblage de trucs incapables d'engendrer la conscience, et on n'a pour l'instant pas l'ombre d'un commencement de piste pour en construire qui soient d'une autre nature.

Par conséquent, ces robots, peuvent bien arriver à induire en erreur un humain lors d'un test de turing ou je ne sais quoi, adhérer au "Libertarian Party" ou défiler dans la rue, ils sont et resteront des tas de ferrailles, et leurs propriétaires seront intégralement responsables de tous les méfaits, qu'il pourraient engendrer.

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Déjà, si un savant arrivait à obtenir un être doué d'une conscience, je ne l'appellerait pas un robot. Ensuite, oui, je serais prêt à lui accorder des droits.

Je ne comprends plus ton raisonnement…

L'appelation "robot" regroupe un grand nombre de machine mais l'une des définitions concerne une machine d'aspect et de comportement humain….ce qui n'est pas incompatible avec un être créé par l'homme et doué de conscience….Mais si ce qui te gêne est le nom "robot", en fin de compte tu es d'accord sur le principe de donner les mêmes droits à des "non-humains" s'ils sont dotés de conscience ( en parlant d' intelligence égale tout à l'heure , j'entendais conscience …)

Mais jusqu'à présent les robots sont des machines dont on sait comment elles fonctionne, et dont on sait qu'elles ne sont qu'un assemblage de trucs incapables d'engendrer la conscience,

…idem pour les humains ! Nos neurones communiquent par impulsion électrique et sur le même principe binaire qu'un ordinateur…épiphénoméne ? :icon_up:

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Oui à part que chez nous il n'y a pas d'exactitude (je sais pas si vous voyez ce que je veux dire). Après, je ne sais pas si c'est un problème.

Tenez, j'ai pire.

Je reconstitue un humain (toutes ses molécules/atomes/blabla) dans un logiciel de simulation. Je le lance. J'ai créé la vie sur un ordinateur ! Ais-je le droit de l'éteindre ? :icon_up: (Je dirais oui, dans ce cas je suis Dieu, et Dieu a le droit de fermer l'Univers (bon OK, on a pas vraiment la possibilité de protester si jamais Il le faisait (et qu'Il existait))).

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Oui à part que chez nous il n'y a pas d' exactitude (je sais pas si vous voyez ce que je veux dire). Après, je ne sais pas si c'est un problème.

Un neurone fonctionne de facon binaire, il est soit en position 1 soit en position 2…Il n'y a pas de 1,2 ou de 3…Le fonctionement structurel de notre cerveau est on ne peut plus exact ! :icon_up:

edit:

Je reconstitue un humain (toutes ses molécules/atomes/blabla) dans un logiciel de simulation. Je le lance. J'ai créé la vie sur un ordinateur ! Ais-je le droit de l'éteindre ?

1- Tu peux éteindre l'ordi, vu qu'il est sur le disque dur, il ne court aucun risque. :doigt:

2- Si tu crées consciemment un être doué de conscience ( donc semblable à un être humain en terme de droit naturel ) pour le tuer aprés , tu es, à mon avis, un criminel.

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:doigt:

Faut pas lire Science & Vie Junior, c'est mauvais pour les neurones :icon_up:

Au point de vu fonctionnel, il faut considérer (pour simplifier) le neurone comme une entité polarisée, c'est-à-dire que l'information ne se transmet que dans un seul sens : des dendrites vers l'axone.

Pour rentrer un peu dans le détail, le neurone va donc recevoir des informations, venant d'autres neurones, grâce à ses dendrites. Il va ensuite y avoir sommation, au niveau du corps cellulaire, de toutes ces informations et via un potentiel d'action (=un signal électrique) le résultat de l'analyse va transiter le long de l'axone jusqu'aux terminaisons synaptiques. A cet endroit, lors de l'arrivée du signal, des vésicules synaptiques vont venir fusionner avec la membrane cellulaire, ce qui va permettre la libération des neurotransmetteurs (=médiateurs chimiques) dans la fente synaptique. Le signal électrique ne pouvant pas passer la synapse (dans la cas d'une synapse chimique), les neurotransmetteurs permettent donc le passage des informations, d'un neurone à un autre.

Au niveau post-synaptique, sur la membrane dendritique, se trouvent des récepteurs pour les neurotransmetteurs. Suivant le type de neurotransmetteur et le type des récepteurs, l'excitabilité du neurone suivant va augmenter ou diminuer, ce qui fera se propager ou non l'information.

Disons que leur fonctionnement dépend de l' intensité électrique. Je voulais dire que ca reste basique, simple…

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Déjà le mec qui a écrit cette vulgarisation n'est pas biologiste mais cogniticien (merci google). C'est donc un mec qui essaye de montrer que l'hypothèse que tu défend est défendable par la modélisation de réseaux de neuronnes, c'est à dire sans s'interesser de trop près à la biologie.

Demander à un informaticien de t'expliquer le fonctionnement du cerveau ne vaut pas grand chose de plus que lire SVJ.

Ce que j'aime par dessus tout dans cette description, c'est le début :

Au point de vue fonctionnel.

Alors que les neurologues se chamaillent sur le rôle des diverses cellules constituant le cerveau, que l'on découvre des nouveaux neuro-transmetteurs tous les 3 mois et que jamais un seul neurologue n'a eu le moindre commencement de théorie sérieuse (ok, je m'avance un peu là, mais je serais presque pret à parier) expliquant le lien entre les neurones et l'esprit humain (et que par conséquent, on ne peut absolument pas affirmer qu'on connait toutes les fonction des neuronnes), le vulgarisateur se permet de décrire le neuronne d'un point de vue fonctionnel, fonction qui n'en doutons point est de permettre l'emergence d'une conscience humaine par la mise en réseau de toutes ces manifiques portes logiques un peu tarabiscotées.

Sérieusement, en réalité, ton raisonnement pour prouver que notre cerveau est l'équivalent d'un ordinateur se résume à peu près comme ça :

1. On a observé qu'un neuronne pouvait fonctionner comme une porte logique (en très gros)

2. La seule chose que j'ai à peu près compris dans le cerveau, c'est ce fonctionnement des neuronnes

3. Le cerveau est le siège de la pensée

4. 2 & 3 => Les neuronnes crée la pensée.

5. 1 & 4 => La pensée est pourrait être reproduite par un ordinateur

Désolé, ce n'est pas ce que j'appelle un raisonnement scientifique.

Malheureusement des crétins qui se disent scientifiques publient des livres dont la structure argumentative est à peu près de ce niveau, abstraction faite de toutes les expériences parfois fort intéressantes qu'ils ont pu faire par ailleurs, mais qui n'améliorent en rien la nullité de leur raisonnement.

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A-t-on le droit de réduire un autiste en esclavage, ou de le chasser pour le cuisiner aux petits légumes ? Pourtant, je doute qu'il soit capable de se défendre rationnellement devant un tribunal…

D'apres ton propre discours, il semblerait bien que oui! Un autiste, un débile mental ou un humain réduit à l'état de légume n'ont pas forcément de conscience non plus et leur capacité à se comporter comme des humains est parfois inexistante.

Alors pourquoi ont-ils des droits que tu refuses à une autre créature intelligente et qui respecte les droits d'autrui de surcroît?

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Parceque j'accorde des droits aux hommes (pas à un légume qui ne serait qu'un cadavre maintenu artificiellement en vie, cependant).

C'est ça mon critère n°1, pas des tests de QI ou je ne sais quoi.

Cela-dit, tu viens habilement de me retourner une question qui fout par terre ton argumentation sans y répondre, si je ne m'abuse …

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La science est basée sur la logique, le concret. Depuis des siècles, l'homme s'est contenté de donner des origines divines à ce qu'il ne comprenait pas ( la terre, le ciel, le corps humain et j'en passe…).

D'aprés ton raisonnement, le fonctionnement du cerveau ne serait pas "logique" vu que les scientifiques n'ont pu découvrir toutes ses subtilités…

Donc, soit les scientifiques découvriront le lien entre l'"esprit" et notre cerveau "organique" donc établiront une "équation" expliquant la conscience et l'intelligence humaine , soit, ils ne trouveront aucun lien "physique" et donc, faute de preuve, on attribuera ce "miracle" à Dieu, comme c'est (c'était) souvent le cas avec les choses inexpliquées…

Dans ce cas, on ne parle plus de droits naturels mais de droits divins, en conséquent, qui es-tu pour te permettre d'accorder ce droit ou non à une créature autre qu'humaine ?

Par extension, ce droit ne peut-il être accordé qu'aux êtres intelligents, "conscients" dont le fonctionnement nous échappe ? ( je pense bien sûr à un être que l'homme aurait créé et dont on connaitrait, évidemment, le fonctionnement…)

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Parceque j'accorde des droits aux hommes (pas à un légume qui ne serait qu'un cadavre maintenu artificiellement en vie, cependant).

C'est ça mon critère n°1, pas des tests de QI ou je ne sais quoi.

Cela-dit, tu viens habilement de me retourner une question qui fout par terre ton argumentation sans y répondre, si je ne m'abuse …

OK, tu n'accordes des droits qu'aux humains. Dit comme cela, c'est plus clair. Ton argumentation sur la conscience n'était pas convaincante, car certains animaux font preuve de conscience (notamment les singes supérieurs) et certains humains, bien que vivants, ne sont pas conscients.

Une parenthèse: le maintien en vie artificielle est une question très complexe. Par exemple, est-ce que le fait de nourrir quelqu'un par perfusion ou de l'alimenter en oxygène est un maintien artificiel de la vie? En outre, il y a le problème de l'euthanasie pour les personnes incapables de consentir. Doit-on les laisser mourir dans d'atroces souffrances (asphyxie, dénutrition, etc…) en débranchant les appareils de survie artificielle? Ou peut-on accélérer les choses (ce qui est la pratique la plus courante, à ma connaissance)?

Je vais maintenir répondre à ta question de façon plus circonstanciée.

Pour ma part, je n'accorde pas de droits. Mon idée est la suivante: ces créatures revendiqueront peut-être leurs droits d'elles-mêmes et nous n'aurons pas d'autre choix que les respecter, tout autant que nous respectons les droits naturels de l'homme (c'est à dire assez peu, comme ce forum en témoigne). Le tribunal ne sera qu'une façon de revendiquer ses droits. On peut en imaginer d'autres. Par exemple, lorsque tu essaieras de la débrancher, une créature artificiellement intelligente se défendra. Peut-être que les débrancheurs auront bien du mal à faire leur travail.

Par ailleurs, s'ils sont suffisamment intelligents, ils comprendront d'eux-mêmes que nous aussi, nous revendiquons des droits et se trouveront dans la même situation vis-à-vis de nous que nous vis-à-vis d'eux. S'ils respectent nos droits, nous n'aurons aucune raison de les "débrancher".

Ils seront donc devenus nos égaux. Ils n'attendront certes pas que nous leur accordions des droits. Ils les prendront d'eux-mêmes.

J'espère que c'est plus clair.

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D'aprés ton raisonnement, le fonctionnement du cerveau ne serait pas "logique" vu que les scientifiques n'ont pu découvrir toutes ses subtilités…

Donc, soit les scientifiques découvriront le lien entre l'"esprit" et notre cerveau "organique" donc établiront une "équation" expliquant la conscience et l'intelligence humaine

Tout ce que je dis, c'est qu'on a rigoureusement aucune preuve que le cerveau fontionne comme une machine, comme un réseau de portes logiques, ni qu'il soit simulable par une telle machine. Il y a même des arguments philosophiques que je trouve convainquants qui montrent qu'au contraire, il est impossible que la conscience puisse être engendrée par un automate.

soit, ils ne trouveront aucun lien "physique" et donc, faute de preuve, on attribuera ce "miracle" à Dieu, comme c'est (c'était) souvent le cas avec les choses inexpliquées…

Dans ce cas, on ne parle plus de droits naturels mais de droits divins, en conséquent, qui es-tu pour te permettre d'accorder ce droit ou non à une créature autre qu'humaine ?

Je comprend rien …

Par extension, ce droit ne peut-il être accordé qu'aux êtres intelligents, "conscients" dont le fonctionnement nous échappe ? ( je pense bien sûr à un être que l'homme aurait créé et dont on connaitrait, évidemment, le fonctionnement…)

Depuis que l'homme fabrique des choses dont il connait le fonctionnement, ce sont des mécanismes plus ou moins élaborés, et actuellement on ne cherche pas à construire vraiment autre chose, je ne vois pas vraiment comment on ferait. Un mécanisme ne peut pas engendrer la conscience. Donc jusqu'à l'avènement d'une hypothétique révolution technologique sans précédent dans l'histoire, les robots sont et resteront des mécanismes, auquel il serait aussi ridicule d'accorder des droits qu'il serait ridicule d'accorder des droits à une commode ou un caillou.

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OK, tu n'accordes des droits qu'aux humains. Dit comme cela, c'est plus clair. Ton argumentation sur la conscience n'était pas convaincante, car certains animaux font preuve de conscience (notamment les singes supérieurs) et certains humains, bien que vivants, ne sont pas conscients.

Non, pas tout à fait, j'accorde des droits aux humains c'est un fait, je suis pret à réfléchir aux droits à accorder à des être ressemblants aux humains. Mais pas au robots, et mon raisonnement sur la conscience vise à montrer qu'il est absurde d'envisager qu'ils puisse avoir des droits alors qu'il y a moins de différences entre un rat et un humain qu'entre un humain et un robot qui passerait le test de Türing.

Quant aux humains non conscients, à part les cas limites genre coma prolongé, dont tu as raison de dire que c'est un cas complexe, je ne vois pas de quoi tu parles.

Pour ma part, je n'accorde pas de droits. Mon idée est la suivante: ces créatures revendiqueront peut-être leurs droits d'elles-mêmes et nous n'aurons pas d'autre choix que les respecter, tout autant que nous respectons les droits naturels de l'homme (c'est à dire assez peu, comme ce forum en témoigne). Le tribunal ne sera qu'une façon de revendiquer ses droits. On peut en imaginer d'autres. Par exemple, lorsque tu essaieras de la débrancher, une créature artificiellement intelligente se défendra. Peut-être que les débrancheurs auront bien du mal à faire leur travail.

Par ailleurs, s'ils sont suffisamment intelligents, ils comprendront d'eux-mêmes que nous aussi, nous revendiquons des droits et se trouveront dans la même situation vis-à-vis de nous que nous vis-à-vis d'eux. S'ils respectent nos droits, nous n'aurons aucune raison de les "débrancher".

A part qu'un robot ne peut pas "comprendre", je suis d'accord avec toi, mais pour moi, je jour ou un tel truc arrivera, ça voudra dire qu'on a créer une machine tellement buggée qu'on est même plus capable de la controller, après, certains pourront penser qu'on ne s'en porte pas plus mal.

Nuance cependant, je continuerais à penser que si personne ne revendique la propriété d'un de ces tas de ferraille, je suis dans mon bon droit en l'éclatant à coup de masse (même si ça n'est pas forcément une bonne stratégie), et si quelqu'un en revendique la propriété, je le tiendrais pour responsable de toutes les conneries que pourrait faire ses gentilles machines, et que si elle ne se tiennent pas tranquilles, non seulement je les éclaterai à coup de masse, mais en plus j'irais ensuite éviscérer leur propriétaire.

Bref je considère le non respect du droit comme immoral, en revanche des droits accordés aux robots par la forces des choses ne seraient pas de même nature, car c'est uniquement la crainte qui me feraient les respecter et non la conviction qu'il est immoral de ne pas les respecter.

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