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Et Si Bush Avait Raison ?


ULYSSE

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mais si justement ca veut tout dire.

Bush et sa clique se sont lancé dans cette guerre en pensant reformer le monde arabe a moindre cout, croyant qu'ils seraient acceuili a bras ouvert, ca n'a pas ete le cas, et la note est salée. le resultat est globalement positif parce qu'aujourd'hui les Irakiens ont un regime bien moins autoritaire et une esperance de plus de liberte qu'ils ne pouvaient avoir il y a 3 ans.  De plus il semble que les elections en Irak (et la mort d'Arafat) ont contribué a accelerer l'evolution de la situation au moyen-orient. d'un autre cote beaucoup d'argent et de vies ont été gaspillé dans la mise a execution de ce projet. et le resultat est bien moins satisfaisant que prevu innitiallement.

L'inventeur de l'expression "bilan globalement positif" était l'inénarrable Georges Marchais, qui l'avait utilisée au sujet de l'URSS. C'était aussi lui qui avait approuvé l'invasion de l'Afghanistan, alors qu'il se trouvait à Moscou.

Le problème avec ce genre de bilan comptable, calculé depuis Washington ou n'importe où en dehord de l'Irak, c'est que "les conseilleurs ne sont pas les payeurs". N'est-ce pas aux Irakiens eux-mêmes de décider quel prix ils sont prêts à payer pour leur libération?

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Au moment de dresser un bilan -qui n'est d'ailleurs pas encore venu-, on ne peut en aucun cas faire abstraction des ambitions affichées par les "entrepreneurs" avant le lancement de l'opération. C'est à l'aune de cette ambition que doit être effectué le "jugement". Il va sans dire que si l'on tient à déjà dresser un bilan, il est indiscutablement négatif.

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L'inventeur de l'expression "bilan globalement positif" était l'inénarrable Georges Marchais, qui l'avait utilisée au sujet de l'URSS. C'était aussi lui qui avait approuvé l'invasion de l'Afghanistan, alors qu'il se trouvait à Moscou.

je ne le savais pas.

Le problème avec ce genre de bilan comptable, calculé depuis Washington ou n'importe où en dehord de l'Irak, c'est que "les conseilleurs ne sont pas les payeurs". N'est-ce pas aux Irakiens eux-mêmes de décider quel prix ils sont prêts à payer pour leur libération?

de plus en plus, cette liberation ressemble a une erreur.

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Juste un détail: la politique américaine est fixée pour des années, désormais, et il faudrait donc perdre l'habitude d'appeler cela la "politique de bush", parce que cela ne correspond pas vraiment à la réalité.

Je doute que lui-même soit un fan de guerre, ainsi que d'autres membres de son staff. Par contre, il est entouré de gens, notamment au National Security Council, de gens qui cherchent à développer la boite à outil de la politique etrangere américaine, et surtout qui cherchent à s'en servir pour des buts clairs (comme restructurer le moyen orient).

The NSC was established in 1947 as a coordinating mechanism to ensure the president received the benefit of the views of the principal members of his national security team—a reaction to President Franklin Roosevelt’s close-held, ad hoc management style. Its staff was tiny and uninfluential. The NSC’s clout grew modestly during its first couple of decades, but it then emerged as a unique power center during the 1970s under the leadership of national security advisors who shaped it into a modern institution: Henry Kissinger, Scowcroft, and Zbigniew Brzezinski.

Since that era, the NSC’s power has ebbed and flowed, but the trend has been in its favor with recent national security advisors eclipsing the influence of their counterparts in the State and Defense Departments. As part of the executive office of the president, the NSC operates with unusual freedom compared to most cabinet agencies. Neither the national security advisor nor any other member of the NSC staff is confirmed by the Senate. As such, the NSC as an entity is not subject to congressional oversight, even though it now performs many of the policymaking functions once reserved for the State Department. Indeed, it has become a preserve for those activities that an administration wishes to conduct beyond congressional scrutiny, as the country learned to its collective discomfort with the revelations of the “operational” NSC of Adm. John Poindexter and Col. Oliver North during the Reagan years.

The NSC’s power has expanded since the end of the Cold War, as critical constraints on its operations have been removed or reduced. Virtually every major decision made during the first 45 years of the NSC’s existence was influenced by calculating what the Soviet reaction would be. Today, the United States operates as a sole superpower unburdened by such considerations. Policymakers no longer must be concerned with the consequences of their actions beyond how their domestic audience responds—and even that constraint diminished with the national mindset that developed in the wake of the September 11 terrorist attacks.

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pour ma part je crois qu'il faut donner la parole aux irakiens avant tout.

les quelques blogs que j'ai lu et qui peuvent être des fakes, semblent aller dans le sens vers plus de liberté et plus de démocratie. mais que sont ces quelques voix, que représentent -ils?

en tous les cas faire un bilan est je crois un peu prématuré. déjà que l'on arrive à peine à faire un bilan du communisme après 70 ans de terreur. alors une nouvelle ère missionaire à la wilson sauce néo-conservateur c'est allait vite en besogne.

est-ce que l'on connait au moins le gouvernement irakien. on parle d'un premier ministre chite modéré et d'un président kurde.

on ne sait si le liban ne va pas peter à la figure de tous. si la syrie ne va pas imploser. si les prochaines élections iraniennes ne vont pas nous reserver des surprises.

alors wait and see..

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Au moment de dresser un bilan -qui n'est d'ailleurs pas encore venu-, on ne peut en aucun cas faire abstraction des ambitions affichées par les "entrepreneurs" avant le lancement de l'opération. C'est à l'aune de cette ambition que doit être effectué le "jugement". Il va sans dire que si l'on tient à déjà dresser un bilan, il est indiscutablement négatif.

Les "entrepreneurs", en bons politiciens, n'ont pas rédigé de business plan sérieux sur lequel on puisse juger de leur succès. Leur étude de marché tenait sur une seule ligne: les Irakiens vont se jeter sur la démocratie et la liberté apportées par les Etats-Unis. C'est un peu léger. Et surtout, ils ont manqué d'implication dans leur projet. C'est là un bel exemple du résultat que l'on peut attendre des entreprises sous le contrôle de l'état.

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Les "entrepreneurs", en bons politiciens, n'ont pas rédigé de business plan sérieux sur lequel on puisse juger de leur succès. Leur étude de marché tenait sur une seule ligne: les Irakiens vont se jeter sur la démocratie et la liberté apportées par les Etats-Unis. C'est un peu léger. Et surtout, ils ont manqué d'implication dans leur projet. C'est là un bel exemple du résultat que l'on peut attendre des entreprises sous le contrôle de l'état.

Tu peux ajouter ça quelques extrapolations sur la durée de l'opération, qui alourdissent le constat et accentuent le coté fiasco.

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Invité jabial
Il serait temps d'ouvrir les yeux, quand même. Sinon, tu ne trouves pas que tu te contredis par rapport à ton post précédent ?

Non. Le bilan global d'une action étatique ne peut être que mauvais, mais pour le type qui vient de toucher son RMI il est bon. Ca ne change rien au fait qu'il faut supprimer le RMI.

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Non. Le bilan global d'une action étatique ne peut être que mauvais, mais pour le type qui vient de toucher son RMI il est bon. Ca ne change rien au fait qu'il faut supprimer le RMI.

Ha bon, ils touchent déjà le RMI là-bas? Diable, la démocratie progresse à pas bien plus rapides que je ne le pensais. :icon_up:

C'est ce que j'essayais d'exprimer dans un message précédent. Il y a sans doute beaucoup d'Irakiens pour qui le bilan est positif. Mais il y en aussi plein qui diraient le contraire, s'ils pouvaient parler, en particulier les victimes civiles et leurs familles. Il n'est donc pas possible d'établir un bilan à la place des Irakiens. Même si une majorité d'Irakiens étaient en faveur de cette invasion (ce qui n'est sans doute pas le cas), cela ne justifie pas qu'une minorité soit opprimée.

Il suffirait que les Américains se retirent et les choses iraient déjà beaucoup mieux, de mon point de vue. Mais cette invasion a sans doute des objectifs à long terme, tels que l'établissement de bases militaires en Irak. Et là, nous n'avons pas fini de supputer sur son bilan.

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Invité jabial
C'est ce que j'essayais d'exprimer dans un message précédent. Il y a sans doute beaucoup d'Irakiens pour qui le bilan est positif. Mais il y en aussi plein qui diraient le contraire, s'ils pouvaient parler, en particulier les victimes civiles et leurs familles. Il n'est donc pas possible d'établir un bilan à la place des Irakiens. Même si une majorité d'Irakiens étaient en faveur de cette invasion (ce qui n'est sans doute pas le cas), cela ne justifie pas qu'une minorité soit opprimée.

Tout à fait d'accord. Ce que je cherchais à dire en substance, c'est que si un régime plus libéral que la France était prêt à l'envahir pour mettre en place des lois qui respectent plus mes Droits, je serais heureux qu'il le fasse, même si je risque de me prendre une bombe sur la tronche.

C'est personnel.

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