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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. À mon avis, s'il te dit de dégager, tu ferais tout aussi bien de suivre son conseil. Priorité numéro 1 : faire ta vie. Priorité numéro 2 : aider tes parents. La bonne exécution de la deuxième dépendra de la réussite de la première. Si tu t'essouffles aujourd'hui tout désargenté à couper du bois pour tes parents, qu'en sera-t-il dans cinq ans ?
  2. Yep. Copine ou femme, il faut choisir.
  3. Les options de Facebook sont peut-être intéressantes, Facebook ne l'est pas.
  4. C'est rare, c'est vite dit. À Paris j'en connais quelques-uns. Et puis déjà les homosexuels.
  5. C'est clair, les plus riches sont les DINKs. Dépassent les bobos célibataires.
  6. Ça diminue l'enjeu.
  7. C'est vraiment des chochottes!
  8. Il n’y a aucune raison d’avoir peur des réfugiés syriens Il est très bien cet article.
  9. La moutarde me monte au nez ! Sûr de lui mais en demandant conseil. Un bon conseil est un conseil prudent. Ici il faut déconseiller, et non pas donner son avis.
  10. Je suis d'accord avec Lancelot sur le manque d'intérêt de la surenchère de messages limites. Ce post est "liké" par Johnathan R. Razorback. C'est un bon exemple de confusion entre "Ce post mérite d'être lu/Je recommande" et le "J'aime/+1/Je suis d'accord" de Facebook. Je dis ça par rapport à la fonctionnalité elle-même, et ici parce que les modos sont assidus sur le sujet.
  11. Pour info : http://fr.ulule.com/sosmed/. Ça risque certes de tourner en un projet étatiste, comme les Enfants de Don Quichotte il fut un temps, mais rien n'est propre et ce n'est pas forcément une raison valable pour ignorer.
  12. Ah ? J'ai donc lu une traduction approximative.
  13. D'un point de vue strictement logique, les livres des religions ne sont pas des créations divines. Chaque verset du Coran commence par : "Dis : bla bla bla".
  14. Vous allez trop vite les gars, j'arrive pas à suivre.
  15. Tu es bavard quand tu écris. J'ai beaucoup aimé le : "Beaucoup trop d’êtres humains sont sacrifiés sur l’autel de … de quoi au juste ? De notre protection sociale, rien d’autre." Yes, ça attaque, j'aime ça !
  16. J'aime bien écrire au premier degré, c'était juste du premier degré. Ce n'était pas une manière détournée de te critiquer.
  17. La théorie c'est que nos portes resteront fermées à cause du système de redistribution. Les histoires de gros sous expliquent la situation. Elles ne donnent pas pour autant la marche à suivre pour en sortir. J'aimerais assez la politique du pire : on ouvre tout et on espère le crash, mais je n'y crois pas plus que Rincevent. Une situation d'urgence donne plus de pouvoirs aux politiciens, donc moins de liberté pour nous. Cet article aurait gagné à être raccourci. Je suis très heureux de voir que tu partages avec moi la haine des protections sociales.
  18. Yes, et je veux être étranger ! Blague à part, c'est ce que j'explique, tant que les protections sociales sont obligatoires, les gens pourront crever en masse, le système ne s'ouvrira pas.
  19. Disons plutôt que tu ne vois pas le rapport. Alors mettons de côté les réfugiés et prenons la "simple" idée de Tramp : autoriser tout le monde à travailler, même les touristes. Le fonctionnaire qui devra mettre la chose en pratique verra vite l'énormité de la tâche. Pour qu'un travailleur étranger puisse cotiser, il lui faut un numéro de sécu et faire suivre chaque touriste par Bercy pour récupérer les impôts. Deux projets ambitieux. Cela implique aussi que n'importe quel touriste pourrait se faire soigner en France au tarif d'un assuré, en fait, il suffirait d'être présent en France pour être assuré. Faudra-t-il également que le RSA soit perçu juste par simple présence ? Si oui, c'est dépenser l'argent d'autrui de manière cavalière. Si non, comment distinguer ceux qui y ont droit de ceux qui n'y ont pas le droit ?On ne peut pas juste dire que si tout le monde touche des aides, alors ces aides ne comptent plus. Les aides ne sont pas une abstraction. Au contraire, ce sont elles qui compliquent tout. Le système français tient debout parce que les résidents sont obligés d'y travailler. En effet, jouer au passager clandestin est agréable mais inconfortable. Si l'on veut vivre confortablement, il faut gagner sa vie et donc cotiser. À l'heure du télétravail et de l'économie numérique, des individus réussissent à travailler depuis la France pour une affaire située à l'étranger, et c'est pourquoi l'État français se préoccupe de faire surveiller les comptes en banques de ses résidents jusqu'au Luxembourg. Mais plus il sera facile de rentrer et sortir du système à sa guise, et plus le nombre de passagers clandestins augmentera. Le rapport avec les réfugiés ? Les réfugiés désespérés ne feraient pas partie des passagers clandestins (ils viennent pour travailler), eh bah désolé pour eux, mais on ne peut pas leur ouvrir et c'est la faute aux protections sociales. Et aussi, ne pas oublier que, à cause du salaire minimum, le nombre d'emplois non qualifiés n'est pas élastique.
  20. En pratique, "travailler" est intrinsèquement lié à "payer des charges sociales". Et "avoir le droit de travailler" est pareillement relié à "avoir le droit aux protections sociales". La mesure n'est donc pas si simple. Mais elle le serait si les protections sociales n'étaient pas obligatoires.
  21. Les retraites françaises suivent un schéma de Ponzi. Elles bénéficieraient effectivement d'un apport de cotisants, par un effet similaire au baby-boom : la faillite se retrouverait décalée. Mais les retraites sont une exception, les autres protections sociales seraient punies plus vite.
  22. Et moi j'ai presque l'impression de voir des plaidoyers pour les protections sociales. Je lis que les gens meurent et c'est révoltant (j'acquiesce). Je réponds que le fond du problème est les protections sociales, non pas parce que les réfugiés en demandent, mais parce qu'elles ne tiendraient pas la route en cas d'ouverture. Et ça devrait bien tomber puisque en théorie les libéraux ne les défendent pas. Mais apparemment, quand il s'agit d'immigration, il ne faut pas parler des protections sociales.
  23. L'affreux

    Gaspard Koenig

    Mais non ! Dans ce monde affranchi du salariat de l'ère industrielle, où l'auto-entreprenariat deviendra la règle, chacun pourra être instituteur le matin, conduire un douze tonnes vers l'Espagne l'après-midi, torcher un job de gérant d'une agence bancaire espagnole en début de soirée, et, pourquoi pas, pour ceux qui partagent les goûts pervers de Arendt l'ancienne, s'adonner à la critique de l'altruisme après le repas. Ah bah non, zut, crotte, ça marche pas !
  24. L'affreux

    Gaspard Koenig

    D'un autre côté, si l'État poussait moins le salariat et mettait moins de bâtons dans les roues des indépendants, eh bien, assez logiquement, le salariat reculerait au profit du statut freelance.
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