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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. C'est faux en fait. Mais bon, OSEF.
  2. Ceux-là m'ont volé aussi, après la clôture d'un abonnement. J'ai dû les bloquer au niveau de la banque. Ils sont toujours bloqués d'ailleurs.
  3. En même temps c'est pas comme s'il avait voulu exprimer l'idée contraire de "c'est gratuit car c'est l'État qui paye". Il a voulu dire "c'est gratuit pour vous car c'est l'État qui paye". Sincèrement, c'est du pinaillage et il mérite des claques.
  4. Merci. Hollande est indéfendable. L'erreur des médias ressemble à une erreur de procédure dans un procès contre une ordure. Le raté est dommage mais peu importe. Pour la peine, à la prochaine posture dépensière, il faudra taper deux fois plus fort.
  5. Oui. Et, au passage, celui sur l'esclavage aussi.
  6. C'est toi qui filme ? Une fois que le parachute est ouvert, ce n'est plus intéressant ?
  7. Euh, on n'a même pas eu le temps de se faire des procès en libéralisme. Ce n'était pas le sujet. Enfin, il me semble ? Un bâton pour taper alors. Rien de tel qu'une bonne baston des gentils contre les méchants.
  8. J'ai bien conscience que pour être un conservateur cohérent, il faut aussi être écologiste. Tout à fait. Mais entre les progressistes et les réactionnaires, entre les inconditionnels du progrès et ceux du passé, il existe un espace pour les gens raisonnables. Être raisonnablement prudent implique de prendre des risques mesurés. Le principe de précaution fait l'effet d'une mauvaise excuse politicienne pour ceux qui préfèrent s'empêcher de réfléchir. Certes. Il est parfois difficile d'admettre une erreur à laquelle on tient. Un exemple dans le domaine social. Dans l'ancien temps, les parents choisissaient un conjoint pour leur enfant. Donc le jeune adulte avait tout juste l'âge et le temps de tomber amoureux avant d'être contraint par les lois sociales et son entourage à vivre auprès d'une personne non aimée. La plupart des gens s'habituaient et faisaient avec, jusqu'à s'attacher finalement au conjoint. Mais une petite minorité ne pouvaient accepter leur situation, parfois se rebellaient, et au final se faisaient briser. En Occident ce temps est révolu : de nos jours, les jeunes gens se choisissent et forment des couples dont le ciment est l'amour. C'est un progrès social. Et il y a un effet imprévu : l'éclatement de la cellule familiale se généralise, le nombre de séparations est proprement sidérant. Je ne compte plus le nombre de mes ami(e)s qui vivent seul(e)s, collectionnent les histoires ratées, et en souffrent. Une conséquence imprévue de cet effet imprévu est que les enfants ne sont plus éduqués par un unique foyer. Et d'ailleurs dans une vingtaine d'années cela engendrera surement un nouvel effet de dominos, à nouveau imprévu, bref. Donc les mariages par amour sont objectivement contestables et à mon avis leur généralisation ne durera pas. On peut dire, si l'on prend un regard non partisan, que avant était mieux puisque seul une petite minorité d'amoureux rigides se faisaient briser contre plus de la moitié de couples en échecs maintenant. Cela ne veut pas dire que nous devrions revenir à avant, c'est en fait impossible. Il faudra, j'imagine, que les futures générations de jeunes adultes fassent des choix plus sages de leur plein gré. Mais en tout cas les vieux grincheux et les vieilles radoteuses coincées du cul avec leurs avertissements à deux balles contre ce progrès social avaient raison.
  9. Sceptique ne signifie pas "anti". Une posture prudente n'empêche pas d'avancer. Dans les domaines sociaux ni plus ni moins dans les domaines économiques. Les conservateurs sont les gens normaux, c'est-à-dire dotés d'une morale issue de leur culture, de leur éducation et de leur expérience. Et donc n'importe quelle nouveauté, y compris économique, doit passer une sorte de filtre moral avant d'être adoptée. En face on a des déréglés qui ont fait rentrer le progrès dans la morale et qui décrètent alors : "le progrès c'est bien". Ce sont les modernes. Ils ont tordu la morale pour lui faire se mordre la queue et ils font ce qu'ils veulent à côté, sans garde-fou. À ce niveau il ne s'agit plus d'imprudence mais d'inconséquence.
  10. Avec la bride de la morale et de l'ordre social. L'accomplissement personnel chez les conservateurs n'a pas la perfection mathématique détachée du monde vivant que les progressistes imaginent.
  11. Idem. Meuh non. Les conservateurs sont des sceptiques vis-à-vis du progrès. Les décroissants sont des sceptiques vis-à-vis de la croissance. Et les écologistes sont en fait juste des conservateurs dans le domaine environnemental et médical. À l'opposé, on trouve les fanatiques : du progrès, de la croissance, de l'industrie, des vaccins etc.
  12. Alors c'est logique. S'ils te bousculent, c'est à toi de t'excuser. Suffit de savoir.
  13. Je ne crois pas. D'une manière générale il est possible de se trouver des clients, d'en fidéliser plusieurs, de grandir jusqu'au niveau de vie souhaité puis de vivre sans courir et sans chercher à toujours augmenter. Mais si je citais les règles de salubrité c'est parce qu'elles dérangent vraiment les décroissants. Or il existe un couplage entre la progression des normes étatiques et la croissance économique. On ne peut pas augmenter la complexité des règles sans augmenter celle des administrations chargées de les faire appliquer. On ne peut pas augmenter les administrations sans augmenter son cout de fonctionnement. Hé hé. En l'absence de l'État, pourtant, bien des familles reviendraient à ce mode de vie. Avais-tu lu cet exposé que j'avais fait pour un Café Liberté en 2009 ?
  14. Ahem. Il me semblait pourtant avoir sagement évité d'accuser les pro-croissance d'étatisme.
  15. Il y aura toujours des pauvres, la croissance n'y peut rien, mais c'est un autre sujet. Ça ressemble aux tirades pour justifier les vaccins : les sceptiques sont pris pour des fanatiques, c'est le monde à l'envers. La vérité est que sans l'État la croissance ne serait pas nécessaire au système. Elle serait certes plus élevée, en tout cas pour des années, mais à titre individuel on pourrait décrocher. Aujourd'hui, pour un salarié qui souhaite passer à temps partiel, c'est la croix et la bannière. Les permis de construire empêchent de s'établir dans un lopin de terre. Les normes de salubrité empêchent d'y élever des enfants ou de nourrir des clients. Etc.
  16. Vous parlez des décroissants avec autant d'entrain et d'à-propos qu'un socialiste mou parle des libéraux. On peut être sceptique vis-à-vis du culte de la croissance sans pour autant être le fanatique idiot que vous décrivez, non ?
  17. Par opposition à ceux qui ont les mains dans la terre, dont, à titre personnel, je me sens proche.
  18. Décroissant de salon alors.
  19. Ce n'est pas étonnant. Les décroissants sont anticapitalistes par manque de culture. La décroissance (le mode de vie) est compatible avec le libéralisme, l'anarchisme et je pense le féodalisme. Les autres idéologies impliquent une croissance des administrations et donc de la croissance tout court. Le "croit à la politique, mais pas aux hommes politiques" s'applique bien aux libéraux. Les idées politiques (c'est bien) versus la politique politicienne (c'est mal).
  20. Plus on se rapproche de l'équateur et moins il y a d'amplitude entre les journées longues de juin et les nuits longues de décembre. Au Bénin, il y a une différence de peut-être une heure entre décembre et juin. Du coup un changement d'heure aurait moins de sens.
  21. Effectivement. Ce qu'il faudrait, c'est quelque chose comme une couverture santé ne couvrant que les frais dépassant 1000 euros. Mais dans l'état actuel, en ce qui me concerne, le service ne vaut pas le coup : entre tout et rien, je préfère rien.
  22. Après pour la santé il faut mettre le prix dans la balance. Les assurances santé, c'est cher, donc on peut aussi choisir de risquer sa vie pour vivre mieux. Enfin, je veux dire, on devrait pouvoir.
  23. Exactement. Les assurances, comme les vaccins, ne devraient pas être obligatoires ni systématiques. Plus les années passent et plus les assurances s'insèrent partout. Les vendeurs d'ordinateurs, de téléphones et d'appareils ménagers proposent des assurances. Il n'y a aucune limite intrinsèque à ce qu'on peut assurer. Ce qui est raisonnable, c'est de s'assurer pour les choses dont on n'assumerait pas la perte. Celles dont la perte "nous casserait". Donc, en Occident, vu à quel point les conflits se traitent tous avec un juge, la responsabilité civile est raisonnable pour tous les non-marginaux. Mais ensuite, pour la voiture ou même la maison etc., eh bien ça dépend de chacun. Si si.
  24. L'assurance rapatriement est une assurance et il n'y a rien à discuter là-dessus. Par contre elle ne couvre pas les traitements une fois rentré. Pour les maladies tropicales habituelles, qui sont peu contagieuses, peu importe. Mais dans le contexte d'un risque élevé d'attraper ebola, je pense que la couverture de santé du pays envoyeur ferait bien de prévoir le surcout. Note bien que c'est un réflexe étatiste : se rassurer car l'État-maman nous protège en dernier recours.
  25. Mieux vaut une assurance chômage obligatoire et monopolistique qu'une planification étatique du licenciement c'est-à-dire de l'emploi. Dans le premier il n'y a que "obligatoire et monopolistique" de mauvais, deux mots qui pourraient sauter l'un après l'autre. Dans "planification étatique de l'emploi" il n'y a rien à récupérer.
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