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Tout ce qui a été posté par L'affreux
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Pitié.
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Ha mais alors c'est tout un chemin de vie ! C'est bien. Essaie cependant de comprendre que ce n'est pas le seul chemin (par exemple je serai probablement riche avant toi dans le sens de la définition que tu as citée), que d'autres n'en ont jamais vu le début pour le choisir, que d'autres encore l'ont choisi et s'en sont fait détourner par des coups trop durs.
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Faisable avec des sécurités sociales administratives seulement. Merci d'illustrer mon propos. On parlait plutôt côté pauvreté mais, en effet, voilà pourquoi la richesse aussi est relative.
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J'imagine bien le petit Sanksion, à l'âge de dix ans, qui court sur le chemin de l'école. D'autres y vont parce que les adultes ne leur laissent pas le choix. Mais pour le petit Sanksion point de basses motivations. Il est réveillé, lui ! Et il court pour être riche car seuls les paresseux de pauvres ne vont pas à l'école ou s'amusent à ne rien comprendre.
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Note que les désinfectants à base de chlore ne coûtent pas grand chose. Au Bénin la plaquette de dix comprimés Aquatabs coûte 125 francs CFA en pharmacie. Chaque comprimé nettoie un seau de vingt litres d'eau. Note que j'ignore s'il y a des subventions derrière.
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La rhétorique de droite de Sanksion… Pourtant la richesse et la pauvreté sont bien relatives. Être pauvre, c'est se sentir pauvre (c'est moi qui le dit). Et non, les pauvres ne veulent pas le rester. Au contraire. Tant de parents analphabètes sacrifient leurs ressources pour maintenir quelques-uns de leurs enfants à l'école. Pourquoi ? Pour que leurs enfants ne soient pas des pauvres comme eux. L'effort de l'épargne ne fait pas tout. Il y a le facteur malchance, mÊme si l'environnement procuré par les sécurités sociales administratives la font oublier en Occident. Il y a aussi la difficulté. Certains sortent grandis des difficultés quand d'autres se font briser et restent à la charge de leur famille. Parmi les brisés, nombreux sont ceux qui auraient pu Être des moteurs pour leur famille avec un peu plus de facilité.
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Impasses libérales
L'affreux a répondu à un sujet de Hout dans Politique, droit et questions de société
En effet les congés payés sont une bonne chose du point de vue des salariés. Et dans le cas concret d'une discussion avec des salariés il est inutile de soutenir autre chose. Le problème de fond, c'est que le salariat soit la principale manière de travailler. Le salarié perçoit mal le rapport entre son travail et son revenu. Et le salaire durant les congés contribue à détacher encore ces deux idées, ce qui est malsain. Mais bon, ce débat est sans rapport avec le libéralisme. Il est certain que l'argent gratuit donne l'envie d'immigrer pour de mauvaises raisons. Tant que cet argent gratuit existe, les frontières devront être gardées fermées. -
D'autant plus que la social-démocratie et la modernité s'auto-entretiennent : l'état est une arme efficace pour contrer les modes de pensée familiaux-féodaux. En revanche la productivité ne change rien à l'effet de la charité car la pauvreté est un sentiment, elle est donc relative. EDIT : La correction automatique du mot "état" pour mettre en minuscule le "é" majuscule est malvenue.
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Oui. Note que concernant la charité d'avant l'intégrisme étatique, c'était aussi avant l'époque moderne. Lorsqu'on pense féodal, on est plus généreux, c'est une caractéristique.
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Certes mais ce cas est un peu exceptionnel. La rentabilité en objectif principal est le cas général dans une gestion privée. Contrairement à une gestion publique où la rentabilité n'est qu'exceptionnellement l'objectif principal.
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"Quel acteur privé pourrait financer de telles dépenses ?" "C'est trop gros pour un seul" etc. Prenons un entrepreneur crédible qui décide de faire quelque chose. Par exemple, établir des navettes Lune-Terre. Il n'a pas assez de fonds, d'ailleurs, personne n'en a assez pour ça. Il communique donc à qui veut l'entendre : "je vais faire circuler des navettes Terre-Lune, que ceux qui le veulent participent". La suite dépend de la crédibilité de l'entrepreneur et de ses arguments sur la rentabilité du projet : est-il un patron reconnu ? A-t-il déjà conduit avec succès des affaires difficiles ? Si toi individu privé tu crois en son projet, alors tu lui confies ton argent dans l'espoir bien sûr d'être ensuite rémunéré par ta part des bénéfices. Plus le projet apparaît comme une opportunité et plus le nombre de contributeurs sera grand. Il n'y a aucune limite et cela peut dépasser le budget d'un état. Prendre par exemple la construction des premières lignes de chemins de fer aux USA. Comparons une gestion publique et une gestion privée. La sélection de l'entrepreneur qui dirige le projet : En mode privé, il est de notoriété public que l'entrepreneur est excellent, et cet entrepreneur est extrêmement motivé par son projet. En mode public, c'est un inconnu du public et copain de politiciens du moment, il est là parce qu'on l'a posé là en attendant d'être mis ailleurs. Le choix du projet : En mode privé, le projet n'est lancé que s'il est estimé possiblement rentable par un grand nombre contributeurs. En mode public, ceux qui évaluent la rentabilité ne sont pas ceux qui payent donc ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres. Les contributeurs : En mode privé, ceux qui estiment que le projet sera rentable participent, et la participation de chacun est la mesure de cette estimation. En mode public, le plus grand nombre est obligé de contribuer, le montant de la participation individuelle est inévaluable (il y a une idée globale que les plus riches contribuent plus que les plus pauvres, ce qui ne donne pas en tout cas une mesure de la qualité du projet). Les comptes une fois le projet en cours d'exécution : En mode privé, on voit clairement si le projet devient ou non rentable et les bénéfices sont reversés avec justice au prorata des contributions. En mode public, la gestion peut devenir opaque et des bilans dopés aux subventions affichent des résultats fantaisistes (un exemple en France : la SNCF). De ces comptes truqués il ressort de faux bénéfices (en fait des subventions c-à-d. de l'argent continument prélevé sur les contribuables) qui sont reversés aux caisses publiques et qui peuvent donc servir à financer d'autres projets fumeux. On voit donc qu'en mode privé la rentabilité est le plus grand critère de jugement des projets. C'est une conséquence du fait que la rentabilité est le plus grand critère des contributeurs dès qu'on leur demande de gérer leur argent. J'ai conscience que pour certains la recherche fondamentale et l'exploration spatiale et d'autres choses devraient échapper aux logiques pécuniaires. Par exemple, la totalité de mon entourage français pense probablement cela. Mais au moins, eux, ils ne s'affichent pas libéraux. Et le blabla sur les brevets et autres protections étatiques pour permettre l'innovation c'est du vent. Un projet est rentable car le service qu'il rend a de la valeur : il faut être bon et le rester et c'est tout.
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Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
Parfois oui. -
Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
L'affreux a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
Même si c'était le cas, qu'est-ce que ça change ? Un vieux papier de moi à l'époque où on me cassait les pieds sur mon livre. -
Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
Free jazz, tu résonnes comme un vieux marxiste déprimé avec ton Don Quichotte félon contre les moulins à vapeurs industriels. Toi et ta vieille culture de la modernité. -
Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
La rupture avec la façon de penser féodale. La période des Lumières a été le passage de l'Occident dans la modernité. La modernité, c'est la raison avant les croyances ou les traditions. C'est la pensée bourgeoise (individualisme et capitalisme) devant la pensée féodale (le prestige associé à la générosité entre autres). -
Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
En basculant dans la modernité, les cultures occidentales féodales aussi ont été ravalées comme sous-cultures et ont perdu l'essentiel de leur substance. La civilisation globale est celle de la modernité. Elle a été initiée par les Occidentaux, elle est donc principalement marquée par l'Occident, mais elle n'est plus uniquement occidentale. -
Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
Oui. Ce que je voulais exprimer, c'est que le poids relatif des contributions occidentales dans cette civilisation globale (d'origine occidentale) baissera au fur et à mesure que les contributions des non-occidentaux augmenteront. à la fois culturellement et économiquement. C'est un peu comme de dire que la civilisation française aujourd'hui n'est pas la civilisation versaillaise ou parisienne. -
Domination économique et hégémonie culturelle
L'affreux a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Politique, droit et questions de société
La modernité a été une caractéristique de l'Occident. J'ai l'impression que Lucilio a raison : une seule civilisation intègre aujourd'hui l'ensemble des peuples. Et l'Occident a fondé cette civilisation. Les anciennes cultures sont ravalées comme sous-cultures en perdant au passage l'essentiel de leur substance. En revanche durant les prochaines décennies le rôle prépondérant de l'Occident diminuera sûrement dans la mesure où, si nous sommes les fondateurs de la civilisation globale, nous n'en sommes plus vraiment les dictateurs. -
Prézidentielles 2012, la suite
L'affreux a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Si si ils sont démocrates car la démocratie est le bien aussi, contrairement au fascisme qui est de droite et qui est le mal. Aussi, pour que la démocratie fonctionne, cela passe nécessairement par l'éducation. Il faut éduquer dès le plus jeune âge afin que chaque citoyen pense et vote le bien, c'est-à-dire la gauche. -
Au contraire. Les bouquins, c'est comme les CD, ce n'est pas du tout pratique à emmener et puis ça s'abime vite si on n'a pas un bon endroit où les mettre. Pour ma part je suis passé sans regret à la musique compressée depuis cinq ans, mais pour les livres j'attends encore. Les liseuses affichent-elles les illustrations ?
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IBM et son projet de radiotelescope géant
L'affreux a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Science et technologie
Le projet a-t-il été conçu pour capter ce genre de financement, ou bien ce financement est-il octroyé pour capter les retombées du projet ? -
Je me souviens avoir relu intégralement un livre à la recherche d'un passage à citer, pour au final constater qu'il avait été retiré de la réédition que j'avais. Une fonctionnalité de recherche m'aurait épargné cette douleur.
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Quel pays choisir pour s'expatrier ?
L'affreux a répondu à un sujet de Barem dans Politique, droit et questions de société
En même temps, les contre-exemples ne courent pas les rues. Je confirme ce que dit Rocou : les prêtres et pasteurs sont respectés. Et les églises demandent et reçoivent beaucoup d'argent des fidèles. Abomey est l'ancienne capitale du royaume Fon, le cœur de la religion Vodoun, sûrement pas un exemple représentatif du pays. Pour l'argent en revanche c'est vrai, lorsqu'on est autochtone c'est pire que lorsqu'on ne l'est pas. Bien que ce soit plus lourd à supporter lorsqu'on vient d'une culture moins matérialiste. Le véritable truc qui pourrit la vie au Bénin, étant blanc, c'est le manque de respect : de se faire interpeller à tout bout de champ, le plus souvent cavalièrement, parfois agressivement, alors que bon, on n'a pas gardé les cochons ensemble. Et puis cette fichue chanson alacon "yovo-yovo-bon-soir-ça-va-bien-mer-ci" qui nous accompagne partout. -
Prézidentielles 2012, la suite
L'affreux a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
À gauche on pense que la gauche est le bien et la droite le mal. Aussi les élections ne sont pas perçues comme un moyen de déterminer quel serait le meilleur gouvernement. Les élections sont une occasion pour le bien de prendre le pouvoir au mal. Cela explique la mauvaise foi assumée : tous les coups sont permis pour faire reculer le mal ; les élections sont un coup de poing dans une bagarre plus vaste. -
Quel pays choisir pour s'expatrier ?
L'affreux a répondu à un sujet de Barem dans Politique, droit et questions de société
J'y ai vécu trois mois en 2005 sans un pépin, y compris lors de promenades nocturnes. En revanche je ne suis jamais sorti d'une ville la nuit (pas de voyages de nuit).
