Anton_K

D'accord. i') Spencer n'est pas un allié politique des libertariens et ne mérite donc pas d'indulgence particulière.

Je ne comprends pas ce qu'il y a de compliqué dans la situation. i) Spencer n'est pas un libertarien. ii) Beugler collectivement des slogans simplistes contre qui que ce soit est indigne et en dessous du niveau auquel nous devrions aspirer.

Les types qui font ce jeu te veulent vraiment du bien.

Sounds good. Je vais me procurer les premiers, pour ACE3 je verrai quand je connaitrais mieux le jeu.

Merci pour ces liens ! Est-ce que l'installation de ces mods affecte l'expérience du contenu original du jeu où est-ce que ça s'utilise de manière complètement séparée ? (dans des scénarios spécifiques par exemple?) J'imagine que les scénarios, mods d'équipement et cartes seraient dans ce cas là des ressources distinctes et que l'utilisation des différentes ressources dépend du scénario? Je pose toutes ces questions parce que je ne veux pas trop modifier le jeu avant d'avoir bien exploré le contenu de base. Merci !

Une fois n'est pas coutume, je me suis acheté deux jeux en soldes. L'intégrale de Shogun 2 Total War, je connaissais bien le premier, là j'ai commencé une campagne ça semble encore mieux. Trois périodes : la fin de l'ère Heian, soit la formation des premières grandes féodalité, l'ère Sengoku, soit la première modernité japonaise et sa guerre civile se clôturant par l'unification des féodalités par les Tokugawa, et la transition de l'ère Edo à l'ère Meiji, donc la lutte d'influence entre les impériaux et leurs alliés occidentaux et les féodaux. Je ne sais pas trop quand je vais trouver le temps mais ça s'annonce épique. Arma III, j'aime beaucoup le format en missions relativement courtes dans un monde ouvert. Le réalisme et le flip quand on entend crépiter les tirs adverses est assez saisissant. Le fait de vaincre avant tout par une approche furtive, un bon positionnement et une ou deux balles maximum est particulièrement satisfaisant. Je n'ai pas encore exploré la personnalisation de l'équipement mais si je comprends bien c'est un des atouts du jeu. Y-a-t-il des joueurs ici?

Black Ivory Tower avait d'ailleurs écrit un article inquiétant mais assez pertinent sur le sujet.

Comme c'est méchant . D'un côté, est-ce que le satanisme, avant d'être un truc d'ado piqué de métaphysique, n'est pas un truc toujours un peu pop et de pacotille. Je pense à Rosemary's Baby par exemple. Oui c'est kitsch, mais ça n'en fait pas moins appel au côté sombre, qui est parfois moins métaphysique et plus fleuri que le satanisme individualiste plus abstrait (voire trivial) des satanistes prétendument sérieux. C'est aussi ce satanisme pop, kitsch, mais assurément dyonisiaque qui fait se trémousser lubriquement sur du doom, là où le black de chambre étudiante très orchestré et prétentieux reste avant tout cérébral et peu rock. La satanisme de Ghost ne me semble pas totalement impertinent, à vrai dire. Ce n'est certes pas le comble de la perversion et de la grande horreur, musicalement on reste clairement sur sa faim, mais en attendant, l'inversion des symboles, les messes noires populaires sont là.

Ah ben oui The Devil's Blood, bien vu homme excellent ! (mais c'est plus rock/stoner non? après, avec un nom pareil je ne leur refuserais pas l'épithète "satanique", et Dieu sait qu'on peut le bien porter sans jouer du metal) edit : je viens de lire que Selim Lemouchi s'était suicidé en 2014, j'ignorais.

En effet, Selim Lemouchi est guitariste live dans l'excellent groupe de metal à tendance black et vaguement satanique Watain : au fait trigger warning pour PAB.

Saleté.

J'ai mélangé par erreur du coca cola et du earl grey. C'était bon.

J'ai trouvé dans ce bon article de McCloskey une formulation de sa critique de la recherche de "théorèmes d'existence" et de la focalisation sur la significativité statistique en économie. Finalement c'est un assez bon complément à l'article de Dréan dont parlait Axpoulpe dans l'autre topic. Je pense qu'il y a quelques confusions mineures dans la partie sur la critique de la significativité statistique à la fin mais une lecture d'un résumé profane du débat entre taille d'effet et significativité statistique met sur la bonne voie, je suis par ailleurs sûr que McClosky est au clair sur ça et qu'elle se laisse juste déconcentrer par son choix d'exemples. En revanche je pense qu'un des problèmes de l'article est qu'elle hésite entre (i) ramener l'opposition entre l'économie des théorèmes d'existence et une "économie quantitative" à une opposition entre deduction et induction, et (ii) avancer que le problème est plutôt un équilibre entre les deux attitudes. Mais quand elle prend la première voie elle se trompe à mon avis (les modèles de dérivation quantitative sont tout aussi déductifs, ce qui les opposerait plutôt à une approche purement inductive et correlationnaliste de l'économie, qui est encore une autre histoire dont il n'est pas question ici), et quand elle prend la seconde voie elle perd la possibilité d'isoler précisément ce qu'elle trouve de criticable dans les pratiques particulières contre lesquelles elle met en garde. Quand elle parle, une fois, de "fonctionnalisation" ou de perspective fonctionnaliste en économie à propos de modèles qui produiraient des outputs quantitatifs à partir d'inputs quantitatifs, je pense qu'elle met plus directement le doigt sur ce qui distingue ces modèles des modèles d'équilibres munis de leurs théorèmes d'existence. Bref, tout cela (cet article et celui de Dréan) donne à penser.

L'un n'empêche pas l'autre. Quand on parle des "invasions" franques on parle d'un phénomène qui s'étale sur deux siècles et implique des dizaines de tribus : certaines béliqueuses, d'autres moins. Derrière la perte progressive de l'influence de Rome il faut aussi voir une délégation du pouvoir à des chefs francs, une francisation des troupes mêmes, et des relations entre franco-romains et francs envahisseurs qui deviennent plus pacifiques au fil du temps. Enfin ce que je dis là est une banalité qui permet de lever un obstacle épistémologique mais manque clairement de détails et d'exemples historiques qui donneraient une idée du degré de romanité des plus hauts nobles francs, ou de l'importance qu'avait la romanité dans l'autorité des nobles francs.

Article vraiment remarquable, plein d'excellentes remarques, notamment sur l'instrumentalisme, et l'importance cruciale de la complexité des phénomènes économiques sur les prétentions des sciences économiques. A mon avis il n'est pas aussi clair qu'il aurait pu l'être, car il a parfois un peu tendance à plaquer les différences d'écoles de pensée sur les différentes options épistémologiques. Comme c'est un article historique, cela se comprend toutefois. L'usage du terme "raisonnement mathématique" me semble malheureux : tout d'abord quelle que soit la discipline scientifique ou non, l'usage de la méthode déductive n'implique pas le choix d'un formalisme particulier. D'ailleurs je suis sûr que Dréan ne pense pas le contraire car il tient au début à distinguer l'usage des mathématiques par les économistes à qui il prête une approche causale-réaliste et mécaniste de l'économie, et son usage par ceux qui conçoivent des modèles d'équilibres. En revanche une question dont il faut discuter à mon avis, c'est celle de savoir à quel point chacune de ces approches est nécessairement lié à l'usage de tel ou tel formalisme. Quand on parle de modèle d'équilibre il semble clair que la relation est forte, dans les autres cas je ne sais pas. Ce n'est pas une critique, car l'approche de l'article est historique.

C'est que ça a l'air très très intéressant ça.

On te regarde modérer ton propos, vas-y.

Il y a ça, le protecteur de son peuple face aux puissances étrangères, mais aussi l'homme de fer, inflexible. Ce qui intéressant c'est qu'en son temps Staline avait réhabilité et s'était réclamé d'Ivan le Terrible dans les mêmes termes. N'oublions pas que le film d'Eisenstein était une commande de Staline, ce dernier ayant renié le film montrant un Tsar trop différent de celui auquel il voulait être identifié.

LOL

Est-ce que je vous ai déjà parlé de cet album?

C'est bien fait mais je trouve la musique un peu trop "en soutien" de la chanson, et trop peu basé sur des riffs catchy. Finalement on a trois motifs de musique : couplet, refrain et ce bridge intéressant dans le dernier tiers, mais dans les trois cas l'accompagnement est un peu trop linéaire et bateau à mon goût, le groove n'est pas très exploité. Après je reconnais qu'en tant que chanson-rock, c'est bien composé, orchestré et agréable à écouter. Vous allez rigoler mais en ce moment je découvre les Beach Boys. C'est vraiment bien chiadé en fait. La reprise du rythme à contretemps sur le refrain avec les grosses ouvertures de choeurs dans California Girls pose un thème qu'on ne peut pas oublier, ensuite le prochain couplet reprend en gardant les choeurs introduits dans le refrain, le tingre légèrement abrasif des cuivres en soutien : c'est la fête. L'alternance entre les deux tons et ambiances dans Good Vibrations c'est vraiment bien trouvé. J'aime bien le fait qu'à l'époque on ne lésinait pas sur les choeurs et l'orchestration.

Il y a des descendants de Russes blancs exilés qui admirent désormais Staline, j'en connais. Ce qui importe c'est le sens politique actuel de la figure de Staline, très vaguement inspirée du Staline historique. D'ailleurs ceux à qui je pense admirent aussi Poutine - mais ne se voient pas retourner en Russie, faut pas déconner.

"Idées Economiques". Mmmmmouais. Mauvais exemple.