Nihiliste frustré

Mais alors, comment vont se financer les créateurs de comptines dont manque cruellement les économies occidentales ?!!! Il faut immédiatement gazer quelques juifs et offrir leur biens aux chanteurs pour enfant !

Moi non plus, à part biensûr si il y a tromperie sur la marchandise : heureusement, on a pas attendu la propriété intellectuelle pour condamner l'escroquerie. Si c'est ton seul argument, tu ferais mieux de prôner directement le socialisme.

Si. Au fait, TA priorité n'est pas celle des autres. Ce qui compte, c'est ce que veulent les consommateurs. Alors dis moi, toi qui sais tout, que veulent les consommateurs en priorité ?

Prends en de la graine Gio.

Tu ne vois pas, ça ne veut pas dire que personne n'est capable de voire. Du coup tu proposes de mettre en prison ceux qui oseraient vendre une molécule sans passer par TA solution. Du coup moi je propose qu'on mettent en prison les pro-brevet qui ne payeraient pas l'amende que j'aurais instauré en cas de manquement, et qu'on arrête d'interdire aux gens de travailler. JE ne vois pas en quoi MA solution est pire que la tienne, donc il est urgent d'utiliser la force publique pour la mettre en oeuvre.

Et donc les libertés sociales n'ont aucune influence économique. Idem pour l'immigration... Je comprends mieux pourquoi les conservateurs n'y comprennent généralement que dalle à l'économie, ou pourquoi les pro-business virent facilement esclavagistes. Libéraliser du point de vue économique, c'est laisser les catins travailler, c'est laisser les vendeurs de shit travailler, c'est laisser le propriétaire heberger le nombre d'immigrés qu'il estime avoir besoin, c'est laisser les conservateurs vendre leurs bouquins à la con et les progressistes cultiver leurs carottes à la force du poignet. Tu serais passé un peu moins pour un inculte économique à une époque où il était simple d'identifier ce que veulent les consommateurs, là, tu ne fais que reproduire ce qui a flingué ce pays depuis un siècle. Tu es l'idiot utile du progressisme.

La seule justice collective qui vaille, c'est celle qui accroche des politiciens à des lampadaires. Le libéralisme n'est pas une fucking martingale qui te sort des coupables et des victimes telles un vulgaire féminisme.

Certes mais ce genre de posture finit forcément par générer son lot d'exceptions sorties du chapeau, on est donc bel et bien sur une coutume. La seule utilité de la logique ici, ce n'est pas d'évaluer l'efficacité objective de la coutume (c'est impossible en pratique), mais uniquement de l'expliquer, partiellement. Du coup le jugement moral est aussi bidon ici que le jugement utilitaire, dans le meilleur des cas on pourra exploiter pour soi-même l'explication, dans le pire des cas on commettra une bêtise intelligente. Les variables les plus significatives nous restent inconnues (le pourquoi de la coutume, les personnalités des principaux intéressés, la valeur objective d'être en couple...).

Bah ça dépend surtout des engagements pris par le certificateurs, et si c'est un truc public c'est coupable par définition.

Peut-être, difficile de prévoir les résultats de l'irrationalité ! Mais sous-estimer son influence est objectivement une connerie, particulièrement dans les histoires de couple. Cela dit tu connais mieux ta compagne que nous, il vaut mieux laisser les juges (vous) trancher au cas par cas. Je pense juste que ça peut aider à expliquer cette "coutume".

Gio, je te crois sur parole quand tu dis que jamais tu ne tromperais ta compagne, qu'il en est de même pour elle et que vous vous faites suffisamment confiance pour respecter la liberté de l'autre. Là où je suis plus sceptique, c'est sur le fait que ça ne fait strictemment rien à ta compagne, d'ailleurs je ne la crois pas plus elle-même : pas sûr qu'elle soit consciente de la manière dont ça l'affecte aujourd'hui ou l'affectera plus tard. Comment peux-tu être certains que dans 5 ans, quand il ce sera passé ceci ou cela, ça ne lui revienne pas en tête machinalement ? L'amour n'est pas quelque chose de rationnel, la détestation qui l'accompagne parfois non plus... Il y a des attentions qui ne nécessitent pas de justification, se refuser à revoir une ex peut en faire partie, j'imagine que ça dépend du bénéfice/risque ("risque" ne faisant pas référence au risque de tromperie, hein).

Kosher : Ca me fait penser à un pote qui fonctionne comme ça ; par bonnes résolutions. Bah on ne s'est jamais compris, du coup je ne peut que te souhaiter bonne chance : il regrette certains choix et est heureux d'autres, les limites de la cogitations... Poney : j'ai remarqué, j'ai souris.

Sur ce qui se fait de plus libéral dans ce pays... Pas besoin de profiter aux cocos pour se bourrer la gueule dans la crasse, mais ce n'est pas les 3 libéraux qui y vont qui changent quoi que ce soit. Le fait qu'ils y aillent le coeur léger est un symptôme et non une cause, et c'est bien le moindre (sur la libre circulation cela me parait bien différent mais il y a un fil pour ça).

Idée de troll : A quoi bon sauver la planète puisque celle-ci va se faire cramer par le soleil dans moins d'un milliard d'année ?! Non, l'urgence est de la transformer en gigantesque vaisseau spatial nous permettant de sauver toute l'humanité et plein d'animaux mignons de la colère solaire. Et puis ce sera l'occasion de collaborer tous ensemble à une réalisation de long terme, ça nous donne au moins 300 000 ans de tâches à accomplir un peu plus intéressantes que de se goifrer de McDo ou d'inventer un gadget moins cher que le concurrent. Galilée n'était qu'un réactionnaire un peu plus subtil que les autres mais pas plus capable de penser en dehors du paradigme "système solaire". Et que dire de ceux qui proposent de se laisser mourir en cessant toute activité, toute rébellion réelle ? Ces faux rebelles que l'on nomme écologistes ne sont que les idiots utiles de Tatcher et Reagan qui ont inventé ces sornettes pour encourager le nucléaire et s'assurer que les véritables ennemis du capitalisme restent bien sages dans leurs fermes écologiques. Aidez-nous à sauver l'humanité et le reste du vivant, envoyez vos dons à [adresse bitcoin] ! Si vous ne le faites par pour vous, faites le pour ce petit chat [image de petit chat qui pleure]

27,8%, ça ne peut pas être sans effet. Le féminisme non plus. L'affirmation extraordinaire, c'est de dire que les femmes méritent un salaire pour leur "travail", il va donc falloir des preuves extraordinaires !

Travail égal ne veut pas dire jovialité égale, doit-on rappeler que le taux de casse-couillerie des êtres humains affublés d'un utérus dépasse celui des mâles de 27,8% Et puis il y a beaucoup plus de risque d'être féministe quand on est une femme. Ok, ça se recoupe pas mal...

Justement, c'est précisément celle qui permet de faire tout ce que tu veux sur base contractuelle sans avoir besoin d'une fiction juridique. Parce que ça nécessite de faire des lois romanesques, avec des petits dragons sans ailes qui marchent sur deux pattes et qui se distinguent des autres créatures fantastiques par leur facultés de raisonnement. Je ne crois pas que la responsabilité telle qu'envisagée par les libéraux puisse être transférée à autre chose qu'un grand singe sans poil et dôté d'une grosse cervelle, d'ailleurs c'est sur cette même base que nos amis les fétichistes du constructivisme juridique se sentent obligés de responsabiliser un humain en bout de chaine, ces sadiques auraient largement préféré l'aléa moral complet pour peu qu'ils soient pro-business. Le silex, c'est le sage du village qui décide que le viel arbre fruitier du père Duchamps est une divinité et qu'il est sacrilège de le couper. Le couteau hi-tech, c'est un contrat bien rédigé entre M. Duchamps, le vendeurs de pomme et le fabriquant d'échelle, et ce contrat explicite le mieux que possible les responsabilités de chacune des parties. Oui le droit est flexible par nature et relatif à tout un tas de situation (et basé sur de l'essai-erreur), non ce n'est pas le support des dernières inventions géniales, pour ça on utilisera le contrat dans le cas qui nous occupe. Si la liquidation est poursuivie, c'est bien parce que personne n'est prêt à reprendre la boite, il en aurait été de même avec de simples actionnaires qui ne trouvent personne à qui refiler le bébé, non ? Quoi qu'il en soit, il n'existe pour toi aucun autre moyen réaliste que la personne morale ? Ou alors c'est juste plus pratique, un peu comme le libéral classique trouve plus pratique de laisser les routes à l'Etat ? Ne me dis pas que ce n'est pas contractualisable facilement sans personne morale ça, ou alors on ne se comprend vraiment pas. Et juste pour préciser, ça peut tout à fait être du contrat type, etc... Pour résumer, ce qui m'emmerde, c'est qu'on place haut dans la hiérarchie des normes (le droit) un objet purement pratique et sans fondement normatif. Il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, ce genre d'innovation juridique évince les innovations contractuelles, qui sait si le marché action ne serait pas bien meilleur aujourd'hui si les acteurs avaient dû investir sur des contrats bien ficelés ?! Aussi me semble-t-il qu'un droit foireux réclame des ajouts de plus en plus foireux, comme la responsabilisation standardisé des acteurs dans le cas qui nous occupe. En tout cas je te remercie pour ta patience, cette question m'interesse pour diverses raisons mais je manque de culture et tes précisions me donne vraiment du grain à moudre. J'espère ne pas taper complètement à côté et te donner de quoi méditer sur ce qui pousse des mecs comme moi à se méfier fortement de cet objet.

C'est mignon. Mais c'est hargneux. Donc c'est petit, CQFD. C'est au moins une violence symbolique. Soyons pragmatiques : laissons les juges juger au cas par cas et taxons les un peu plus au cas ou.

Farpettement d'accord, je n'ai jamais parlé que de propriétaires, quelque qu'ils soient. C'est donc bien ce que je dis, toute entreprise a des propriétaires : les mecs qui peuvent finir sur le banc des accusés et qui décident tels des propriétaires de ce que deviennent les biens de la boite ainsi que la boite elle-même. Pourquoi préférer la législorrhée au simple statut de (co)propriétaire ? Pourquoi préférer légiférer sur quel animal est dangeureux mais utile, domestique mais moche, pas dangeureux mais sensible et toussa plutôt que de simplement considérer qu'un chien est la propriété de son maitre ? Question rhétorique hein, c'est évidemment par étatisme. Parce que les animaux sans propriétaires, on peut les abattre sans même avoir à les bouffer derrière ; je veux bien me lancer dans le pillage de sociétés anonymes mais j'ai bien peur que ça n'existe tout simplement pas (le fameux capitalisme sauvage ? ), la seule chose qui soit c'est du caca de juriste. #pragmatism Plus sérieusement, en quoi la bonne vieille propriété empêche les fondateurs de mettre les investisseurs sur leurs testaments (puisque je suppose que ce sont les investisseurs qui nomment le prochain board) ? Et on a besoin pour cela de créer une fiction juridique reproduisant trait pour trait ce qui peut se faire avec la bonne vieille propriété mais sans vrai propriété dedans ? Je dubite.

On peut ne pas aimer fumer sans pour autant passer sa vie à râler contre les fumeurs ou faire semblant de tousser du soir au matin. Ca reste mieux de fumer hein, ne serait-ce que pour ne plus être incommodé par la fumée des autres, mais je ne t'emmerderais pas plus que ça quoi. Bah c'est pareil pour la bouffe, j'aime foutre du Ketchup partout, moins qu'on me fasse la même remarque quotidiennement depuis 20 ans sur le fait que holala c'est du Ketchup. Il est bien normal pour un mec sain d'esprit de se méfier des psychorigides compulsifs, ce sont généralement eux qui finissent chez Daech à égorger les mangeurs de Ketchup, alors même que n'importe quel médecin un tant soit peu compétent déconseillerait de se faire égorger. Des putain de nazis ces diabétiques, il faut les égorger tous.

OK merci, je comprends mieux pourquoi ce concept me fou les boules. Pour moi une entreprise, c'est un ou plusieurs contrats entre des personnes humaines (laissons les ET de côté pour l'instant), gestion des responsabilités juridiques entre êtres humains inclue. Du coup le concept d'être agressé ou escroqué par un bout de papier ne passe pas, pareil pour le fait que ce contrat ne soit la propriété de personne. Aussi imagine-je que les juristes finissent forcément par responsabiliser les actionnaires/dirigeants/etc.. (aléa moral toussa), reconnaissant ainsi les propriétaires officieux de la bestiole... J'y vois encore et toujours un amoindrissement de la propriété privée pour le seul bénéfice de ceux qui font les lois ou en vivent, sans même parler des problèmes qui doivent se poser pour responsabiliser juridiquement les acteurs. Ca pue le constructivisme et le collectivisme à plein nez ; impossible que l'étatisme ne soit pas dans les parages : les politiciens ont toujours fait passer pour volonté supérieure l'Etat, la nation, le peuple, etc.., rien d'étonnant à ce qu'ils aient finit par appliquer la même chose aux entreprises, syndicats, etc.., alors que dans le cas de personnes qui contractent pour un projet commun, l'intérêt est bien moins évident. Et je n'y vois pas un complot puisque ça c'est fait au grand jour (a priori), juste le bullshit habituel.

Donc l'entreprise n'a officiellement pas de propriétaire ?

Les noirs modérés font-ils du tort à l'authentique noireauté ou sont-ce au contraire les radicalement noirs qui sont excessifs ? Zavé deux heures. Ensuite on parlera des gens trop petits pour être authentiquement grands mais pas assez courts pour être vraiment brefs, et du fait que la plupart d'entre eux soient étatistes...

Du coup, je me demande si la propriété est transitive. Les biens d'une entreprise appartiennent indirectement aux propriétaires de l'entreprise et aussi aux propriétaires des propriétaires de l'entreprise, qui peuvent être des entreprises ou même des Etats hein, gardons l'esprit ouvert. Ou alors la propriété est exclusive par définition et le bordel suscité n'a aucune chance de perdurer longtemps en l'absence d'Etat, c'est à dire de mecs humains qui utilisent leurs flingues illégitimement, gardons l'esprit ferme.

Tant qu'ils finissent dans un assiètte, c'est OK. #pragmatism #relativism