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Nihiliste frustré

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Tout ce qui a été posté par Nihiliste frustré

  1. Oui. Maintenant, je n'ai aucun problème à être souriant ou à parler de la météo si j'y ai intérêt (situation professionnelle, drague ou simplement d'humeur sociable). Reste qu'il m'arrive régulièrement de me sentir piégé quand je me retrouve obligé alors que ça ne m'intéresse pas (maintenant je n'hésite plus à quitter une soirée qui ne me plait pas mais les repas de famille par exemple sont parfois délicats). Je ne jette la pierre à personne, et puis ça arrive aussi parfois aux extroverti, c'est juste le jugement un peu rapide de certains qui peut froisser (personnellement je m'en accommode très bien).
  2. Adolescent je passais toutes mes journées avec mes potes, je sortais tous les soirs et je parlais aussi bien de politique que de mes expériences sexuelles ou de ragots. La bonne question, c'est : doit-on tous être également sociables pour que les uns arrêtent de juger les autres ?
  3. J'allais justement mentionner précisément ces deux points, sachant que je suis introverti dans le sens "rarement d'humeur" plus que timide. Quant à la réaction au "Non, j'ai pas envie", c'est à mon avis un problème de réciprocité : quand les gens ont plus souvent envie de te voir que toi de les voir, seuls ceux qui te connaissent savent que tu es pareil avec tout le monde, les autres le prennent pour eux. Ça m'arrange : plus on a d'amis et plus on est sollicité, ce phénomène réduit naturellement et pacifiquement la liste. Mais je serais probablement plus motivé quand je manquerais d'ami, si tant est que ça arrive.
  4. Les normes sont déresponsabilisantes : les consommateurs ne prennent plus la peine de se renseigner, ne sont plus sensibles aux indices qui devraient susciter la méfiance, etc.. et les entrepreneurs se contentent de respecter les normes. La principale utilité d'inclure le principe de précaution dans la constitution, c'est de permettre aux citoyens de ne plus prendre leurs précautions. La seconde utilité, c'est d'empêcher les nouvelles pratiques d'apparaitre et de remettre en question les anciennes, les électeurs étant souvent les insiders qui bénéficient des barrières à l'entrée. Enfin bien sûr, ça permet ce genre de sujet ("mais que serait-ce sans l'État ?!"), étant évident pour tous que l'État fait de la merde, il s'agit de faire croire que c'est la moins pire des merdes, et que l'État est donc nécessaire. Rares sont ceux qui ont assez d'imagination pour envisager des routes privées, des hôpitaux rentables ou des écoles efficaces, le marché n'est pas intelligible comme peuvent l'être quelque normes officielles. Quand les normes ne sont elles-mêmes plus intelligibles, l'argument se transforme en "laissons faire les experts" et nous sommes alors prêts pour l'étape suivante qui consiste à étendre cette expertise à l'ensemble des aspects de nos vies. Si tu as peur d'être empoisonné par un restaurateur, ne va plus au restaurant mais n'impose pas à tes voisins tes propres obsessions. Si beaucoup de gens ont peur d'être empoisonné par un restaurateur, alors il y a un marché et la cupidité des restaurateurs répondra au besoin de ce marché, à condition que les normes ne les en empêchent pas.
  5. La réputation, les labels privés, la concurrence, la liberté d'expression, la responsabilité individuelle, le respect des contrats, les assurances... Il me semble qu'aucun entrepreneur n'a envie de d'empoisonner ses clients, encore moins de finir en prison pour cela. Le marché répond aussi bien au besoin de sécurité qu'à un autre, ce n'est pas parce qu'un politicien est incapable d'imaginer les solutions que le marché mettra en œuvre qu'il devient légitime de vendre de force de la sécurité, cf le classique "sans État pas de route ou d'hôpitaux".
  6. Merci de me reprendre, ma formulation était foireuse : comme je le disais, je bois le plus souvent du mauvais café mais je ne prétend justement pas qu'il est aussi bon qu'un autre. Quelqu'un qui coupe un bon whisky ou un grand vin au coca gâche objectivement une bonne chose, étant donné que le résultat aurait été presque identique avec un whisky à 10 euros ou un vin à 3. Mais ce n'est pas parce que le papier toilette est objectivement plus agréable que j'empêcherais qui que ce soit de se torcher avec des billets de 100, simplement qu'il ne vienne pas me dire que les billets sont aussi doux que le papier prévu à cet effet. Cela dit effectivement, s'il n'y a plus de papier et qu'on en a les moyens, on peut tout à fait se satisfaire du billet de banque.
  7. L'effet du moindre microgramme de sucre sur le goût du café est impressionnant (et néfaste), et pourtant j'aime autant le sucre que le café. Pour le lait je ne serais pas objectif, je ne l'aime que sous forme de crème glacée. S'il est ridicule de juger les gens capables d'apprécier de la Kro, il est tout a fait pertinent de le faire s'ils prétendent s'y connaitre en bière ; c'est pareil pour le café sucré, le meilleur indice étant que les anciens surcreurs sont souvent les pires détracteurs de cette pratique. Ça marche pour le coca dans le whisky, le Calimucho et tout un tas d'autres pratiques barbares de néophyte.
  8. J'ignore de quoi tu parles mais cette logique a l'air pourrie. Voilà, c'était mon indispensable contribution.
  9. Arrête de mettre les gens dans des cases, je suis omnivore si je veux d'abord. Ensuite, arrêtons d'étudier les individus par le seul prisme de leur alimentation... Et qu'est-ce que t'as contre les herbivores, hein ?! Il y a des vaches tout à fait charmantes.
  10. Comme ça s'applique aussi aux "sous-cultures", la plupart des déguisement sont anti - catho/punk/nazi/beauf/branché/étudiant/infirmière/disco/etc... On en revient au tous coupables, du coup je m'approprie le concept de pêcher originel ce qui montre que je suis moi même coupable, la boucle est bouclée (aucune attaque contre les gens aux cheveux bouclés, enfin je ne crois pas). C'est ce que je disais, c'est l'intelligence elle-même le problème.
  11. Oh oui, on pourrait réclamer des pauses aux travail pour prier les apôtres du libéralisme, réclamer de la nourriture bourgeoise à la cantine et s'indigner des attaques contre le Saint Capitalisme !
  12. Nespresso, c'est tout de même mieux que Tassimo ou Senseo mais c'est loin d'être ce qui se fait de mieux, surtout au regard du prix. Je bois de trop grande quantité pour boire tout le temps du bon café mais je suis friand de café sud-américain tiède et bien corsé. Deux choses me donne envie de vomir : le café froid et le jus de chaussette, le pire étant le robusta à la fois froid et noyé : voilà de quoi me faire parler instantanément pendant une séance de torture.
  13. Ça me fait penser à la propriété intellectuelle : les gens se sont approprié "Happy Birthday to You" au point de la chanter en public sans demander l'autorisation de la Warner. Détester la copie ou l'appropriation de ce que l'on entend/lit/etc.., c'est détester la reproduction des idées et leurs mutations et donc leur évolution. Et le cerveau humain étant une machine a copier, intégrer et transmettre des idées, c'est aussi détester la nature humaine. J'en veux pour preuve que le seul moyen d'empêcher l'appropriation culturelle est de contrôler ce que font les gens partout et tout le temps à défaut de pouvoir contrôler leur cerveau (comme pour faire respecter la propriété intellectuelle). Dans le lien de Mathieu : "Comment concilier le « respect » des cultures et la liberté d’expression ?"
  14. Il y a la désintitation au travail et l'incitation à la fraude mais il y a surtout les entreprises qui ne se créent pas car trop peu rentables face aux risques pris, les embauches qui sont rendues impossibles car trop chères, les investissements qui ne se feront pas, les commandes trop superflues pour être passées, etc... Ce qu'on ne voit pas, encore et toujours.
  15. Ceux-là hein... S'il se rendait hein... Parce que unrelated to the robbery hein... Mentir ouvertement est moins grave que de justifier les meurtres de voleurs non-dangereux mais c'est aussi un manque de respect envers nous, petit barbare en herbe.
  16. Tu as reconnu toi-même qu'il a été victime de la brutalité policière, oui, VICTIME. Il est coupable de vol hein, c'est un très bon exemple de la brutalité dont peut faire preuve l'État quand il partage l'argumentaire des barbares.
  17. Et sa justifie donc qu'il ait été tué... J'ai oui dire que les bien-pensants employait le langage pour communiquer, tu devrais arrêter de faire comme eux. Non, je parle de l'autre barbare qui réclame la peine de mort pour les délits de fuite. Tu fais un braquage, tu meurs, j'appelle cela les risques du métier.Pas étonnant que les gens ne comprennent pas ta position quand ce que tu écris décrit la position inverse.
  18. La légitime défense sans proportionnalité, c'est abattre un mec parce qu'il vous a bousculé. Et sa se prétend civilisé...
  19. Mais qui t'a demandé de le pleurer ?! Tes états d'âme on s'en moque un peu...
  20. L'argument moral est d'une telle évidence que se genre de discours ne sert qu'à démontrer la stupidité de leurs auteurs. Côté utilitaire, si un voleur risque autant qu'un meurtrier, les voleurs auront tout intérêt à ne laisser aucun témoin derrière eux, mais les gens stupides ne peuvent le comprendre.
  21. Il faut savoir faire la différence entre un passant et un mec qui reste tranquille chez lui. Je ne pleurerais pas si un passant innocent se faisait tué.
  22. Avant cela avais-tu participé a un club (sportif ou autre), colonies de vacance ou aux scouts par exemple ?
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