Philiber Té

Il y a une époque où on pouvait mettre 0 d'impôts, si ça c'est pas de l'ultra-libéralisme !

La concurrence déloyale commence lorsqu'un entrepreneur veut faire mieux que les autres.

Si on finit par donner le même titre pour deux choses différentes, j'imagine que le marché du travail trouvera un moyen de faire la distinction, non ? Ou alors les entreprises s'en fichent totalement ? D'ailleurs, il y avait pas déjà eu un débat moisi dans le même genre mais dans l'autre sens : ceux qui voulaient le statut d'ingénieur sans être passé par une école ?

D'après une amie, il s'agira effectivement d'une taxe qui s'établira sur l'ensemble des images sans faire dans le détail pour nourrir une sacem-like. Par contre elle est persuadée que Google ne payera pas (et que les législateurs sont de gros guignols).

Ahahah, dommage ! Demande à ta fille de t'aider la prochaine fois. On utilise du "simili-lacté" pour ce genre de recette habituellement. Et les attaques personnelles, as usual ?

Bienvenue. C'est toujours intéressant de voir les auteurs qui publient sur Contrepoints fréquenter ces lieux. Au plaisir de te lire, même si je ne suis pas toujours d'accord avec que tu écris.

Effectivement, c'est quelque chose que j'ai entendu à propos de l'e-sport. La reconnaissance par l'État est aussi une affaire d'égo, de revanche sur les non-pratiquants qui caricaturent volontiers les joueurs, etc. Alors qu'avant l'assentiment des politiques, ces joueurs commençaient déjà à mener des carrières professionnels et à vivre de leur passion. Surtout qu'avec cet éclairage médiatique / politique, on entend déjà des petites voix critiquer la violence des jeux-vidéos, le manque d'activité physique des jeunes, les ravages des écrans, etc. Un pacte avec le diable, même s'il est bien négocié reste un pacte avec le diable : il y a fort à parier qu'ils y perdront leur âme en fin de compte. Donc l'idée que l'État doit constamment régenter tout et partout semble bien ancrée dans l'esprit de la majorité des français. Je reste pourtant persuadé que le libéralisme a plus à gagner par les citoyens que par les politiques : ils finiront bien par se rendre compte que l'État n'est pas une évidence.

Je me suis acheté Stellaris, j'ai bien aimé. Je n'ai joué à aucun autre jeu de Paradox mais la gestion ne m'a pas l'air très poussé contrairement à ce qu'on raconte. L'exploration et les événements sont très sympathiques. Les combats manquent d'enjeux. J'ai eu des surprises avec l'équilibrage : parfois je me fais écraser par 10K de puissance alors que je peine à maintenir ma flottille, parfois je passe mon temps à courir après l'IA qui joue au chat et à la souris avec des armées ridicules petites. Total War : Warhammer ne m'intéresse pas. C'est surement une bonne manière de ramener de la fraicheur dans cette licence (ils auraient mieux fait d'acheter les droits du Seigneur des anneaux) mais il m'a l'air trop axé arcade.

Je trouve que ça lui donne un air malicieux alors que lui semble plutôt serein...

Je suis d'accord, ça reflète avant tout le paradigme actuel qui veut que l'État est une évidence fatalité avec laquelle il faut vivre, sans issue possible. Et en terme de perspective / préconisation : est-ce que négocier avec l'État pour éviter une trop grosse dose d'arbitraire est une solution pour aller vers plus de liberté ? Ou bien cela revient tout de même à entretenir la machinerie législative et administrative ? Je ne sais plus si c'est ici que j'avais lu une discussion à propos des niches fiscales. Je me pose une question équivalente à ce sujet : est-ce une bonne solution dans l'immédiat pour réduire la charge fiscale ? Même si cela ne fait que la reporter sur d'autres (l'optimisation fiscale n'est pas donnée à tous) ? Ou bien, de la même manière, créer des exceptions et des cas particuliers poussent finalement l'État à être plus intrusif dans la vie des citoyens ? [Je vais saborder mon propre topic à ce train là]

Ah mais je suis totalement d'accord avec vous ! En attendant, quand on voit les nombreuses questions-qui-n'ont-pas-de-réponse, je ne suis pas sûr que tout le monde adhère à ce point de vue.

On connait tous ces manies des politiques de pondre des lois et des règlements pour tout diriger et contrôler. Parfois l'idée vient directement de leur cerveau malade sens du bien commun, parfois des citoyens en détresse appellent l'État à leur secours, etc... Dernièrement ce qui m'a surpris, c'est la capacité qu'ont certains individus à réclamer pour eux-mêmes, un nouveau carcan administratif ou législatif. Ils sont très souvent persuadés du bien fondé de l'intrusion de l'État dans leurs affaires et ne voit pas comment cela pourrait leur nuire à partir du moment où ils en sont directement les instigateurs. Dans l'actualité, deux exemples ont attiré mon attention : les drones et l'e-sport. Tout d'abord, en ce qui concerne les drones. Une connaissance a réussi à obtenir la certification qui lui permet d'utiliser un drone pour son travail. Vous savez certainement qu'il faut un brevet théorique d'ULM pour piloter ces petits (ou gros) machins. On peut comprendre l'intérêt puisqu'il va être question de partager une partie de l'espace aérien. Sauf qu'un ULM et un drone, ce n'est pas la même chose et qu'il est également nécessaire de disposer de compétences plus techniques. Pour faire simple, ça passe par la déclaration d'heures de vol (avec en pièces jointes les autorisations de vol). La loi n'avait évidemment pas anticipé la démocratisation des drones et la multiplication des pilotes. On a donc adapté ce qu'on avait sous la main pour ne pas paraître trop en retard sur la réalité. Puis la décision a été prise de bâtir un nouveau cadre légal. Sauf que... l'idée ne vient pas d'un député dont le petit neveu a reçu un drone pour Noël, ou qui a vu un reportage édifiant sur TF1 ou W9. Elle ne vient pas non plus des foules de citoyens inquiets de voir roder ces OVNI au dessus de leurs rosiers ou des centrales nucléaires. Non, il semblerait que l'initiative viennent (en partie) des fabricants de drones [toujours selon ma connaissance]. Pourquoi ? Car ils imaginent que si des accidents ou des problèmes survenaient à cause de leur marchandise, la fougue régulatrice des politiques serait dramatique pour leur commerce. En prévision de ces malheurs, ils estiment que c'est un bon compromis de réclamer dès maintenant un cadre légal plus stricte (et adapté accessoirement) plutôt que d'attendre un drame. Ensuite, à propos de l'e-sport. Il y avait dernièrement une conférence à Paris sur ce sujet, où des professionnels et des juristes sont venus discuter de la "révolution e-sport". Vous le savez certainement, ce n'est pas un phénomène nouveau mais pour un politicien qui ne connait pas le Bon Coin ou à quoi peut bien servir un firewall, imaginez la découverte ! Bref, figurez-vous que les pros, les joueurs et les éditeurs de jeux vidéos ont également travaillé à obtenir une jolie MàJ législatif pour encadrer leurs pratiques. Pour illustrer ça : Une fédération française de e-sport officiellement créée. Le sénat adopte la reconnaissance officielle de l'e-sport et des joueurs professionnels. Et quand on discute avec les concernés, ils n'ont pas l'impression de laisser entrer le loup dans la bergerie ! Ils voient avant tout les avantages que cet interventionnisme va leur apporter (par exemple la qualification de "sport" qui débloque des sous). Le comble, c'est que les obstacles qu'ils rencontraient jusqu'à maintenant - comme les contraintes fiscales ou les aberrations administratives lorsqu'il s'agit de recruter des joueurs étrangers - étaient évidemment du fait de l'État. En bref, ces gens réclament et obtiennent un cadre légal plus adapté à leur travail, en échange de quelques sacrifices qui, selon eux, paraissent bien maigres face aux bénéfices obtenus. D'un côté ça m'attriste profondément mais de l'autre on m'explique que c'est un habile calcul stratégique. Plutôt que de subir le processus législatif, de le laisser entre les mains de députés ignorants, il vaut mieux s'investir dès le départ pour négocier le résultat. Par exemple, arracher un cadeau fiscal. J'aurais aimé avoir votre avis sur ce sujet : - Est-ce une forme de pragmatisme ? Devancer le législateur pour sauver les meubles ? - Est-ce une solution pour adoucir les fibres dirigistes des politiques ? Peut-on vraiment s'en sortir avec des règles plus soft ? - Est-ce un leurre ? Après tout ne s'agit-il pas simplement de lobbying ?

C'est le genre d'interdictions bien débile. Idem quand on commence à faire de la mauvaise pub pour une race de chien, on finit par tous les retrouver à la SPA et plus personne n'en veut. Ça marche aussi dans l'autre sens d'ailleurs : quand les phénomènes de modes autour d'une espèce se calment, les gens comprennent qu'avoir un animal de compagnie ça nécessite un minimum d'investissement personnel et les abandons se multiplient.

T'as pas entendu parler du grand complot homosexualiste ? Je n'ai pas l'impression que ce soit aussi simple. Ne pas interdire, c'est déjà un choix de l'État... Sinon, ce que tu racontes Nonaud, c'est que le libéralisme préconise un cadre pour la société (en délimitant le domaine d'action de l'État et des individus) et que ce que devient la société n'est plus que l'affaire des individus ? C'est de ça dont il s'agit lorsque tu parles de "neutralité" ?

Il fut un temps où il était là-haut dans la partie politique. Maintenant, on a un sujet pour se moquer des SJW à la place... :-°

Ça tourne effectivement beaucoup sur FB de ce que je vois... A propos du passage en gras, quand tu leur expliques ça justement, la plupart des gens te répondent que c'est justement tout l'intérêt de faire une pétition : faire pression sur l'État et non pas sur les industriels trop égoïstes. C'est mal barré pour leur faire comprendre qu'avec le niveau de collusion aujourd'hui, le contrôle exercé par l'État n'est pas un "contre-pouvoir" fiable. Surtout qu'il y a toujours un guignol pour nous ressortir la théorie du complot, les grands labos qui assassinent les concurrents, qui achètent et enferment les nouvelles recettes de médicaments, etc.

On en avait parlé lors du procès de Jacqueline Sauvage. Voila une raison pour laquelle beaucoup de victimes de violences conjugales ne font pas confiance à la police ou à la justice. Je me demande si dans un cas pareil, lorsque la police ne se déplace pas malgré un appel, une trace est tout de même conservée quelque part ou bien s'il est totalement ignoré ?

Il est interdit de faire voler un drone au dessus de la foule pour des raisons de sécurité. J'ai l'impression que c'est un problème insoluble de toute manière. Si l'État décidait de ne plus demander à la police de compter les manifestants pour ne pas se trouver accusé de manipuler les chiffres, il faudrait qu'il se tourne vers des agents du privé. Comme par exemple des agences de sondages mais on entendrait quand même que ces dernières fournissent des chiffres qui vont dans le sens du gouvernement. Dur de trouver des personnes prêtes à compter les manifestants sans pour autant être partisans d'un côté ou de l'autre, non ?

J'ai entendu je ne sais plus quel député de gauche s'exprimer à ce sujet. Les objectifs sont clairs : lutter contre les dérives sectaires et les écoles confessionnelles musulmanes... et tenter de stopper l’hémorragie de l'école publique. Sur ce dernier point, quand on lui expliquait qu'il serait plus avisé de s'attaquer aux causes plutôt qu'aux symptômes, il a répondu : "oui mais on a aussi déboursé plein de frics dans l'Ed Nat et on a même recruté [mais pas formé] de nouveaux profs". Toujours ce fantasme chez les politiques, qui leur laisse croire que l'argent des autres suffit à résoudre tous les problèmes. Peut-être qu'un jour à l'école, on ne donnera plus cours mais on se contentera tout simplement de distribuer des billets aux élèves...

Deux chercheurs testent virtuellement la loi El Komri sur le marché du travail un modèle informatique : C'est assez amusant parce que ce sont principalement des ingénieurs ou des scientifiques qui m'en ont parlé. Avec en prime ces histoires de Nuit Debout et de refaire le monde en mieux, je retrouve de plus en plus chez eux cette idée qu'on dispose d'outils scientifiques suffisamment efficaces pour permettre à l'État de modeler / diriger efficacement la société. C'est le syndrome du technocrate ? Il suffit de nommer des gens qui savent ce qu'ils font, pour résoudre de manière parfaitement rationnelle et scientifique les problèmes que nous rencontrons. En plus de ça, ils ont tendance à imaginer des mécaniques extrêmement complexes de régulation, d'administration, de gestion centralisée, etc. Lorsqu'on leur répond que c'est une vraie usine à gaz ou même, qu'on leur rappelle l'inefficacité flagrante de l'administration-fonctionnarisée, ils évacuent le problème en expliquant que là aussi on peut optimiser à l'aide des sciences. Bref, on tourne rapidement en rond... Ce qui me désespère le plus, c'est qu'en tant que "jeunes chercheurs" ils sont confrontés quotidiennement à cette machine administrative à la fois ubuesque et kafkaïenne. Personnellement, c'est ce qui me fatigue le plus aujourd'hui. Alors lorsqu'on m'explique que je devrais y être confronter à chaque instant de ma vie, j'en ai déjà des sueurs froides (les premiers symptômes d'une phobie administrative certainement) !

http://www.histoire-immigration.fr/histoire-de-l-immigration/le-film

Ça rejoint la logique du moindre mal, entre ce dont tu parles et l'élevage intensif, il y a tout de même une différence. Je connais cette théorie.

Le soucis avec le terme végétalien, c'est qu'il ne concerne parfois que le régime alimentaire. On utilise assez souvent "vegan" pour qualifier une éthique de vie plus globale et qui se veut plus cohérente. Et là effectivement, tous les produits "d'origine animale" sont exclus, y compris donc la laine, la fourrure, le cuir, etc. Ça laisse tout de même pas mal de fibre pour s'habiller... On peut trouver des vêtements et des chaussures vegano-compatibles mais sinon il existe des boutiques spécialisées, notamment pour éviter des produits moins évidents comme la colle à base de poisson par exemple. Il y a aussi certains vegan qui se tournent vers le recyclage / le ré-emploie. C'est vrai que je n'ai rien contre les OGM et le nucléaire.

Nonaud est tordant !

On a raté le centenaire de la crue de 1910, c'est trop tard maintenant ! Ça et les grèves, ma compagne adore vivre à la capitale en ce moment...