Philiber Té

On peut aussi préférer un autre ciment social que la religion pour cela. J'ai beau fréquenter des chrétiens et des musulmans tout à fait sympathiques, ils ont des principes admirables et indispensables (solidarité, charité, sens du partage, de la cohésion), il reste tout de même des sujets qui me restent en travers de la gorge.

Mais ils ont continué de se nourrir quand l'agriculture industriel s'est installée. Pourquoi seule la nourriture que tu as consommée pendant ta jeunesse devrait compter ? Sinon, Claude Bourguignon... il ne fait pas l'unanimité dans le monde scientifique, probablement parce qu'il appartient plus au monde des communicants. :-° Sur la qualité des sols, pas mal de choses ont déjà été dites. On peut parler de l'érosion des sols (perte de matière), de l'altération de la structure du sol par les pratiques culturales (semelle de labour), de la perte de biodiversité souterraine (rôle des communautés bactériennes et des vers de terre), etc. Contrairement à certaines régions du monde exposé à un climat tropical par exemple, où les contrecoups sont beaucoup plus rapides à se faire sentir (désertification / encroutement / perte de fertilité), nous sommes aussi concernés sous nos latitudes. Mais comme pour les forêts, c'est un "capital naturel" qui s'entretient sur le long terme. Sur les nappes phréatiques, il y a également des soucis. Plus on détecte rapidement l'origine de la pollution mieux c'est car il y a une forte inertie avec ces systèmes (temps de résidence des eaux souterraines). Deux exemples : - Le gestionnaire public d'un cours d'eau a demandé aux agriculteurs installés sur les plateaux calcaires du bassin versant de limiter leur utilisation de pesticides, car la qualité de l'eau se dégradait progressivement. Il a fallu attendre les consignes d'utilisation des grands céréaliers pour que ces agriculteurs changent leurs pratiques, sauf qu'entre temps, ils ont dû financer par leurs impôts l'installation de nouvelles infrastructures aux points de pompage de leurs communes. L'extension d'une zone Natura 2000 pour endiguer le problème leur pendait au nez... - Dans les années 70, un produit phytosanitaire est prohibé pour des raisons sanitaires. Certains paysans abandonnent leurs cultures pour y installer des prés. Quelques années plus tard, un nouvel exploitant décide d'installer des vignes sur ces parcelles. L'occupation du sol change, son comportement érosif aussi : une surface enherbée est globalement plus stable qu'un sol à nu. Sauf que des résidus du produit interdit étaient restés piégés dans ces sols et se retrouvent à nouveau mobilisés dans les sédiments. On détecte 40 ans plus tard une pollution par une molécule qui n'est plus utilisée nulle part.

J'adore ! En parlant de la taille des blocs, j'avais lu une étude dingue autour de l'un d'eux. Des chercheurs s'intéressaient à un énorme bloc dans un fond de vallée et voulaient dater son arrivée là. Ils ont carrément percé à travers pour récupérer une carotte de terre piégée dessous (datation de micro-charbon). Apparemment, c'était plus rentable que d'essayer de le bouger...

Il y a des affiches pour TV Libertés partout dans Paris en ce moment. Ma compagne voit ça et me dit que je devrais y jeter un coup d'œil, ça pourrait m'intéresser. Je suis désespéré...

Oui ça va, je tolère un site internet pour expliquer les démarches administratives / légales à suivre. :-° C'est amusant comme on* tombe souvent d'accord sur ce point puis, quelque temps plus tard, on va re-glisser sur les sujets de l'immigration, les banlieues, la culture, etc... Y a pas à dire, le socialisme reste le meilleur moyen de mettre d'accord des libéraux ! * Je ne te vise pas spécifiquement, c'est une constatation d'ordre général.

Ah !!! Je pensais que la théorie libérale autour du droit d'auteur, du droit à l'image, etc. c'était que l'individu n'est pas propriétaire de la donnée mais est responsable de son accès ? A partage ses données publiquement : B peut les récupérer sans soucis. B vient récupérer les données de A par effraction (vol, etc.) : B est en tort. A partage ses données avec B sans restriction particulière : B peut les partager ailleurs sans soucis. A partage ses données avec B mais spécifie qu'il doit les garder pour lui : B ne respecte pas ce contrat, il est en tort.

N'y a-t-il pas de grands penseurs libéraux qui se sont penchés sur l'enjeu de l'information dans un marché libre ? On nous fait déjà le coup de l'acteur économique qui n'est pas omniscient et qui conduit l'économie à sa ruine, pour condamner le marché libre... Ce n'est pas le business de l'État. On a bien des agences de voyage, demain on aura des agences d'immigration. Les nouveaux arrivants ont besoin de trouver un travail ? Hop, une boite privée t'oriente vers un emploi suivant ton profil et tes compétences. Ils ont besoin d'apprendre le français ? Bim, des étudiants donnent des cours privés pour se faire de l'argent de poche. Certains français refusent de fréquenter les nouveaux arrivants ? Tant pis, ils se privent d'une main-d'oeuvre, de clients, de partenaires commerciaux... ça ne bénéficiera pas à leur situation économique. Etc. Je n'invente rien, je singe simplement les réponses liberhalal qu'on donne habituellement sur d'autres sujets moins polémiques.

Tu gèles le lac, le découpe en morceaux et hop c'est dans la poche.

Attention, position radicale utopique : Il n'y a pas besoin d'une politique d'immigration pour tenir compte de ce genre de choses, le marché libre et l'état de droit suffisent amplement.

Pourquoi ça a pris ces proportions selon toi (vous) ?

Je n'ai de comptes à rendre qu'à eux. C'est avec eux que je traite, pas avec toi ou la communauté. Tu n'aimes pas ma façon d'accueillir ou de traiter mes invités : très bien, ignore moi ou rejette moi si ça te chante, mais ne viens pas m'imposer tes règles. La liberté, c'est ça. La responsabilité, c'est d'en assumer les conséquences : des gens critiqueront ma façon de faire et ne voudront plus traiter avec moi et je devrais m'en accommoder. Je ne vois vraiment pas pourquoi je serai plus (+) responsable d'un étranger que j'accueille que d'un français. (Faut me dire si je suis à côté de la plaque hein)

Bientôt les étrangers seront comme les animaux de compagnie : pas de responsabilité ni de volonté propres.

Oui je sais, à partir du moment où ils touchent des aides de l'État, toutes les personnes qui financent sont indirectement concernées... autrement dit tout le monde à sont mot à dire. Mais à ce compte là, ça marche pour tout.

Mais qui a dit ça ? On dit juste que ce n'est pas à l'État de le faire mais aux individus concernés ! Qu'ils le fassent isolément ou en se concertant entre membres d'une même communauté. Mais il n'y a pas de raison pour que quelqu'un vienne m'imposer une manière de l'accueillir ou de l'intégrer à mon groupe. La venue d'un étranger chez moi, sur ma propriété, dans ma maison, ça ne regarde que moi; chez mon voisin, ça ne regarde que lui.

Il y a vraiment des libéraux ici pour préconiser l'effacement de toutes les cultures et les traditions ? Ou bien pour empêcher les individus de discriminer ? Ou encore les forcer à collaborer avec tout le monde ? Franchement ! Il y a une différence entre les règles concernant l'immigration imposées par l'État à ses frontières et celles choisies individuellement par les habitants dans leurs propriétés respectives. Pour ces dernières, même si elles se font échos au sein d'une communauté, elles ne sont pas pour autant équivalentes aux premières instituées par l'État. On fait beaucoup plus facilement sécession d'une communauté que d'un État faut dire... L'indifférence de l'État français vis à vis des immigrés, ça me fait bien rire. Il n'y a pas de politiques d'intégration ? Pas de discours contre le communautarisme ? Et puis on ne peut pas vraiment dire qu'une fois arrivés en France, les immigrés ont pu évoluer de manière totalement indépendante des autochtones. Surtout que finalement, on a l'air d'être d'accord (passage en gras) ?!

Ah et j'oubliais ! Jeux de rôle grandeur nature ou association d'arts martiaux historiques ?

C'est vrai, vous avez raison... A mon époque (comme si j'étais né en 92 ?!), ça ne se passait pas vraiment comme ça : on se débrouillait seul pour trouver, même si maman et papa aidait financièrement. Surtout si c'est à l'autre bout de la France, je m'imaginais mal trainer mes parents simplement pour visiter des appartements (ou alors c'est une occasion de faire du tourisme). Et c'est bien ? Les prix sont pas exorbitants ? J'aimerai bien garnir mon carnet d'adresse à Paris.

Bienvenue ! Je trouve intéressant de constater que de nombreux libéraux présents ici doutent du marché libre en ce qui concerne l'écologie / la protection de l'environnement. Honnêtement, je préfère cette espèce de conservateurs comparativement à d'autres... Deux points : - Si la protection de l'environnement est une préoccupation courante chez la population, les individus orienteront (en fonction de leurs moyens) leur consommation suivant ce facteur. Ils s'inquièteront des conditions dans lesquelles sont produits les biens qu'ils achètent, la manière dont l'entreprise s'approvisionne ou gère ses déchets, etc... On peut légitimement penser que ce sera plus efficace qu'une loi altérée par des lobbys, les critères sont directement définis par les individus concernés. - Je fais plus confiance à une ONG ou un groupe privé pour dénoncer les agissements d'une entreprise qu'à une équipe de fonctionnaires (L214 :-°). Il me parait plus difficile de graisser la patte d'une multitude d'individus préoccupés par la pollution, qu'une instance administrative. Évidemment, il n'est pas aisé d'enquêter sur les pratiques de certaines entreprises, surtout lorsque l'on n'a pas la force de la loi de son côté. Mais cela renvoie au premier point : en tant qu'individu, es-tu prêt à consommer un produit en ignorant tout de sa provenance ? Dès lors, mettre en avant une pratique éco-responsable (ou je ne sais quoi) deviendra un argument marketing intéressant pour les entreprises. En parallèle, on peut imaginer que des labels soutenus par des boites privées émergeront : lorsqu'une entreprise y adhère, le gérant vérifie qu'elle s'y conforme. Bref, l'organisme étatique n'est pas la panacée, au contraire. L'offre est orientée par les besoins et les intérêts des consommateurs. Vivre en bonne santé en fait généralement partie (ou vivre dans un environnement agréable, ou préserver un patrimoine naturel...). 1/ Comme expliqué au dessus, ça rentre dans le cadre de l'initiative privée qui va dans le sens de la préservation de l'environnement sans une quelconque intervention de l'État. Si le propriétaire décide de conserver une petite parcelle de forêt pour accueillir certaines espèces, il est probable que ça lui fasse un bon coup de pub. 2/ L'usine Limonade est directement responsable de la mort des habitants de Perlinpinpin : ça va directement en justice pour empoisonnement. Si après ça l'entreprise n'est pas ruinée et démantelée (l'exemple risque de refroidir d'autres pollueurs insoucieux), elle sera contrainte de trouver et financer elle-même une solution pour lutter contre la pollution si elle veut continuer son activité. C'est un cas assez simple en fait. 3/ Généralement, la justice défendue par les libéraux suffit déjà à régler la plupart des problèmes : elle condamne les atteintes à la personne et les nuisances, elle défend certains droit d'usage, etc. Trouver des solutions, c'est surtout une affaire de responsabilité : cesser d'être confronté à la justice pour le pollueur, cesser de soutenir financièrement un pollueur pour les autres. Personnellement, j'aurais tendance à penser qu'il faut être beaucoup plus sévère avec les pollueurs justement. Le péril judiciaire doit être suffisamment intimidant pour que les entreprises ne prennent pas de risques inconsidérés. Alors qu'aujourd'hui les normes sont parfois (bien souvent ?) pensées pour exclure les nouveaux arrivants sur le marché.

Je suis plutôt déconcerté par cette forme de pessimisme libéral. On pourrait appliquer ce raisonnement sur bien d'autres points défendus par les libéraux et considérer qu'il est vain de tenir des positions radicales tant l'épreuve est grande. Par exemple : "l'homme a des préjugés, protège son business et ses privilèges, alors le libre-marché ça n'arrivera jamais, tout simplement". Si c'est véritablement une donnée "fondamentale", qu'il s'agit d'un constat indépassable, doit-on modérer nos principes et glisser lentement vers un libéralisme made in Les Républicains ? Ou bien faire preuve de pragmatisme sur un ou plusieurs sujets bien spécifiques où le libéralisme ne peut finalement faire figure que d'utopie (nature humaine insurmontable) ? C'est partout pareil sur tous les forums politiques à mon avis. Personnellement, j'ai trouvé la solution : j'évite certains sujets là où je sais pertinemment que je suis seul à défendre mon point de vue et je profite du reste pour apprendre et réagir. Il y a une multitude de fils de discussion sur ce forum, une profusion incroyable de forum sur internet, avec ça on peut se permettre de faire son petit marché et de choisir ce qui nous intéresse. C'est ainsi, nos idées ne sont pas forcément bien accueillies partout, même chez ceux avec qui on partage certains accointances. Je ne comprends pas très bien : le patriotisme c'est selon toi, l'attachement au lieu où on vit ou bien aux principes politiques qui s'y appliquent ? Si l'individu est attaché à des principes politiques, rien ne dit que ces derniers sont exclusivement liés à un lieu ou à un espace géographique quelconque. Ce serait une sorte de reconnaissance pour l'endroit ( grâce à qui ? la société ? les individus ? le souverain ?) qui voit s'exprimer ces principes politiques ? Si c'est le cas, c'est quelque chose de bien accessoire tant que les individus défendent ces principes. Ils pourraient parfaitement déménager et trouver satisfaction ailleurs que ça ne changerait rien, non ? Faut dire que je ne me sens pas patriote, ça ne doit pas m'aider à comprendre...

Peut-être que les convictions personnelles du prêtre et son engagement auprès de ses confrères musulmans ont joué également.

C'est un bon levier pour pousser les propriétaires à s'inquiéter du sort de ceux qui restent dans la rue (ok, plutôt que de les aider, ils s'efforceront surement à les chasser...).

Les graphismes font très enfantins, non ? C'est vraiment le genre de licence où je ne comprends pas comment ils se renouvèlent...

Tiens faudrait que je test ça. Lorsque je suis passé à Windows 10 sur mon portable, mon pc a refusé de faire tourner certains programmes qui fonctionnaient sans soucis avant ça. Ça me fait une belle excuse pour investir dans une nouvelle station de travail dernier cri mais je l'ai quand même eu mauvaise ! La même chose ! Ma compagne me tanne pour venir m'y installer, résultat j'essaye de l'emmener dans des métropoles européennes plus agréables pour la préparer à l'idée de s'expatrier. L'herbe est toujours plus verte ailleurs. Sinon, on est dans la période où les étudiants cherchent des apparts pour la rentrée : je suis surpris par le nombre d'entre eux qui visitent avec leurs parents. Ça ne suffit plus aux propriétaires qu'ils se portent garants, il faut qu'il les rencontrent aussi maintenant ?

"Le patrimoine archéologique français appartient désormais pour 100% à l'État."

Ce moment où tu apprends que les crises de 1929 et 2008 sont comme la bulle spéculative autour de Pokemon Go :