Johnathan R. Razorback

De 11h le matin à 23h le soir. Moins les repas et deux trois trucs annexes (actualiser Liborg par exemple ). Je suis en vacances, j'ai le temps. Ok, je relève le défi, mais laisse-moi deux ou trois jours, le temps de faire quelque chose de constructif. Je t'enverrai ça par mp si le topic est trop animé, pour ne pas pourrir le fil. Ou à la limite je peux en créer un autre.

GNNAAA, ma tête va finir par exploser *.* Aller, faut que je me calme, de toute façon la réalité est subjective, je ne suis qu'un cerveau dans une cuve et vous deux, une projection de mon propre mental.

C'est vrai, Rand s'attaque en plusieurs passages à ce qu'elle identifie comme des formes de déterminismes, comme l'idée que la conscience n'est que le reflet de l'environnement (en termes marxistes "le produit des conditions d'existence"), le behaviorisme ou encore le freudisme, bref, les explications du comportements qui ignorent ou nient le rôle de la Raison. Elle insiste sur l'idée que l'homme est acteur, créatif, qu'il le doit pour vivre et progresser, mais Spinoza lui dirait que sa croyance dans la libre-arbitre n'est qu'une erreur de perspective, car pourquoi l'homme est-il acteur ? Il y a bien une cause à cela. Sinon tu as raison de souligner l'influence de Nietzsche, même si Rand (qui est assez injuste avec les autres philosophes), ne se reconnaît une dette qui vis-à-vis d'Aristote.

Merci Et avant ça (la semaine dernière donc, vu qu'il m'a fallu de lundi à aujourd'hui pour lire La Grève), j'ai fini l'Éthique, de Spinoza. Les similitudes entre Spinozisme et Objectivisme sont fascinantes.

J'ai terminé de lire La Grève, d'Ayn Rand (Les Belles Lettres, 2013, 1168 pages). Ce fut long, mais ça en valait la peine. J'ai beaucoup aimé ce roman. Il est quelque part entre 1984, Orgueil et préjugés et Les Misérables. Le genre de livres qu'il faut avoir lu au moins une fois.

Voilà. Et encore, c'est un euphémisme. "Bella horrida bella." -Virgile, Énéide, vi, 86.

Bien sûr, c'est ce que je voulais dire.

+10. Un peu moins quand le dictateur en question se fait dégager par une "intervention humanitaire" et les bombes qui vont avec.

Une dyarchie donc.

J'appelle une tornade de downvotes contre cette horreur.

Ouai, enfin c'est pas parce que le texte est clair qu'il y a beaucoup de choses à dire. A la limite celui de Tocqueville m'a l'air plus riche. D'expérience, les gens prennent d'autant plus l'explication de textes qu'ils sont mauvais, et ils continuent de la prendre même lorsque certains sujets de dissertations sont plus faciles. Je me souviens d'une fois où tout le monde s'était jeté sur un texte barbare traitant de la conscience, alors qu'il y avait une disserte facile sur la démocratie...

Sinon, ils sont pas très inspirants les sujets de cette année. Et donc d'autant plus hard. Les ES, notamment, vont souffrir.

Meuh non trop pas...Enfin pas plus qu'avant. Entièrement d'accord par contre.

+20. Même si j'aime pas le Nutella.

Le T. Rex est moins cool que les requins ou les loups.

L'écologisme = le fascisme + les pâquerettes.

Je n'ai rien sur les saints en particulier, mais dans un domaine proche il y a Patrick de Rynck,Mythes et récits bibliques en peinture

Elle est par définition orientée vers l'idée que le sujet agissant se fait du bien, sinon ce n'est pas une action mais un geste-réflexe dénué de raison. "Nous pouvons appeler contentement ou satisfaction l'état d'un être humain qui ne déclenche et ne peut déclencher aucune action. L'homme qui agit désire fermement substituer un état de choses plus satisfaisant, à un moins satisfaisant. Son esprit imagine des conditions qui lui conviendront mieux, et son action a pour but de produire l'état souhaité. Le mobile qui pousse un homme à agir est toujours quelque sensation de gêne. Un homme parfaitement satisfait de son état n'aurait rien qui le pousse à le changer. Il n'aurait ni souhaits ni désirs ; il serait parfaitement heureux. II n'agirait pas ; il vivrait simplement libre de souci. Mais pour faire agir un homme, une gêne et l'image d'un état plus satisfaisant ne sont pas à elles seules suffisantes. Une troisième condition est requise : l'idée qu'une conduite adéquate sera capable d'écarter, ou au moins de réduire, la gêne ressentie. Si cette condition n'est pas remplie, aucune action ne peut suivre. L'homme doit se résigner à l'inévitable. Il doit se soumettre au destin. Telles sont les conditions générales de l'action humaine. L'homme est l'être qui vit sous ces conditions-là. Il n'est pas seulement homo sapiens, il est tout autant homo agens." "Le but ultime de l'action de l'homme est toujours la satisfaction d'un sien désir. Il n'y a pas d'étalon de grandeur de la satisfaction autre que les jugements de valeur individuels, lesquels diffèrent selon les individus divers, et pour un même individu d'un moment à l'autre. Ce qui fait qu'un homme se sent plus ou moins insatisfait de son état est établi par lui par référence à son propre vouloir et jugement, en fonction de ses évaluations personnelles et subjectives. Personne n'est en mesure de décréter ce qui rendrait plus heureux l'un de ses congénères." -Mises, L'Action humaine.

Mais votre échange n'est pas encore fini, si ? Au minimum, il doit bien rester une explosion finale d'énervement.

+1. Le non-machiavélisme de Gio a fini par se retourner contre lui. D'un autre côté son manque de patience s'explique peut-être par le fait qu'il doit être en train de se rendre compte que son histoire de vérité-selon-les-paradigmes est débile. D'où une colère contre lui-même qu'il extériorise désormais. La débilité mène au côté obscur.

Impossible de ne pas éclater de rire.

Je sais mais c'est quand même significatif, jusqu'à un certain point.

Je l'ai aussi refait. Deux fois INTJ. Et ça correspond assez bien à ma personnalité.

Ha, je vois. Bien joué

Mais si c'est une conséquence et non le but (trouver le meilleur système maximisateur), peut-on parler d'utilitarisme ?