Aller au contenu

poincaré

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 261
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par poincaré

  1. C'est déjà arrivé. Conséquence : un autre vote a été organisé une semaine plus tard, le résultat allait dans leur sens, et ils ont décidé que celui-ci primerait sur le précédent.
  2. Evidemment. C'est la tyrannie de la minorité, malheureusement ce sont eux qui font le plus de bruit dans les médias. Les dissidents ne parviennent pas à se faire entendre: ni dans les AG (on leur arrache le micro), ni dans les médias (leur action est interne, auprès de la présidence; ils ne cherchent pas la visibilité). Normal, la plupart se fout de la politique. Ce qu'ils veulent, c'est passer leurs examens. Et vous seriez également étonné si je vous disais à quel point les opposants à la loi ORE sont moqués et ridiculisés sur internet. La majorité a bien compris qu'ils n'étaient pas face à des démocrates, mais à des révolutionnaires en plein délire égalitariste qui ne représentent qu'eux-mêmes.
  3. La beauté rassurante de Claire Danes.
  4. poincaré

    Nécrologies

    Il le dit lui-même: les gens sont fascinés par le fossé qui existe entre son handicap physique qui le paralyse et l'immensité de son domaine d'étude.
  5. Ma théorie, c'est qu'il y a déjà quelque chose qui leur fait défaut dans le cerveau. Leurs convictions sont intégralement fondées sur l'affect; le pathos prédomine sur la raison. Quand tu analyses chacune de ces phrases, pas une seule n'obéit à une quelconque rigueur intellectuelle, aucun raisonnement logique, les prémisses sont fausses, les conclusions le sont aussi, bref, c'est de la bouillie intellectuelle. Tu pars d'un sentiment haineux, tu l'appliques aux rapports homme-femme, tu construis toute une théorie politique qui prend racine dans le marxisme et là, tu as le féminisme radical : pénalisation à outrance (pénétration, prostitution), encadrement de la sexualité, contrôle des mentalités (décolonisation mentale). On peut au moins leur reconnaître une qualité : elles ont beaucoup d'humour.
  6. Oui, j'avais vu que tu l'avais publié ici Ça m'a beaucoup aidée au sujet de l'athéisme. Voilà, nous y sommes. Pour lui, il n'y a qu'une condition humaine. Et c'est au moins là qu'il est un peu cohérent avec sa pensée : pas de nature humaine, donc pas de droit naturel, à savoir de droits inhérents à l'espèce humaine qui trouvent leur propre justification en eux-mêmes, DONC pas de critères objectifs à la disposition de l'Homme pour juger la valeur de telle action.
  7. Rousseau, le mec qui se contredit à chaque paragraphe ? Rien que sa conception de l'état de nature est incohérente : "l'homme est bon, charitable et altruiste dans l'état de nature" OUI MAIS "les seules guerres qui existent dans l'état de nature sont des guerres de subsistance". Faut savoir. Platon ? On va mettre des glandus de philosophes au gouvernement (gage de compétence), leur interdire de s'enrichir et d'avoir une vie privée pour ménager l'intérêt de la population ? Bon. Il est maintenant temps de relire L'homme révolté avant d'attaquer l'existentialisme chrétien de Kiki.
  8. Oui c'est ça. On peut le prendre en sens inverse : si je ne peux qualifier telle action d'exploit, par exemple une avancée scientifique en cosmologie, suis-je également mal placée pour juger tel régime politique ? "Il faudrait être un animal pour ça" ou "l'homme n'a pas la légitimité pour juger ses pairs" revient à dire que ses critères pour juger de la bonté d'une action sont vains... c'est absurde. Que faire de la raison ou du droit naturel dans ce cas?
  9. Ils me bouleversent par leur incohérence oui, et par le relativisme qu'ils laissent sous-entendre.
  10. Certains passages de "L'existentialisme est un humanisme" me bouleversent depuis hier. Sartre rejette ouvertement l'humanisme classique selon lequel l'homme est conçu comme une valeur supérieure, une fin en soi. Il prétend qu'un tel humanisme conduirait au fascisme (wtf). D'après lui, l'homme ne peut juger la grandeur d'une action humaine, encore moins en tirer une quelconque fierté. Il n'a pas la légitimité pour juger ses pairs : "Seul le chien ou le cheval pourraient porter un jugement d'ensemble sur l'homme et déclarer que l'homme est épatant (...) On ne peut admettre qu'un homme puisse porter un jugement sur l'homme." (p.75) Comme si l'homme était incapable de juger en fonction de critères objectifs; qu'il était impossible de donner à l'homme une quelconque valeur objective. Considérer que les jugements des hommes sur eux-mêmes ne valent rien, qu'il n'y a pas de jugement supérieur à un autre, n'est-ce pas une forme de relativisme ? Idem pour la morale de l'existentialisme athée. D'un côté, Sartre affirme que l'existence de Dieu n'a pas d'importance en ce qu'elle ne changerait rien. De l'autre, il affirme que l'absence de Dieu est gênante pour l'existentialiste puisqu'elle conduit a priori à l'absence de tout bien ou mal (p.38). De fait, l'athéisme est indissociable de la morale existentialiste. Sans Dieu, pas de bien ni de mal. Une fois de plus, une telle conclusion ne parvient-elle pas à du relativisme ?
  11. Oui. Du capitalisme de connivence, en somme.
  12. Le "néolibéralisme" n'est qu'une vaste supercherie. J'ai cru comprendre que, pour ceux qui utilisent ce terme, il y eut une rupture (?) depuis les années 80 avec des gouvernements comme Thatcher. Ce qui, en soi, n'a aucun sens puisque : 1/Thatcher était avant tout une conservatrice, et libérale seulement sur le plan économique. 2/Le libéralisme ne peut pas être radical en ce qu'il limite l'exercice de la liberté par les droits d'autrui. En soi, le néolibéralisme n'est rien d'autre qu'un ennemi imaginaire qui désigne, sans le savoir, les méfaits de l'Etat providence. Joyeux constat. Et effectivement, on s'en tape des inégalités. La seule égalité qui vaille, c'est l'isonomie. Le reste n'est qu'une lubie socialiste qui n'a jamais eu d'autres effets que de dégrader le niveau de vie global de la population par des moyens coercitifs.
  13. Le fondement juridique de la condamnation me semble plus que douteux. J'aimerais qu'on m'explique où se trouve l'infraction à la législation des médicaments. A mon avis la justification réelle est évidemment politique. J'ai remarqué une chose cependant : le peu de Juges, Procureurs que j'ai pu rencontrer ont toujours été très marqués politiquement sur certaines questions. Tu sais, pour beaucoup, le commerce de la drogue est un jeu à somme nulle, cela revient à s'enrichir "sur le dos" des consommateurs. Pas étonnant qu'on se retrouve après face à de tels jugements.
  14. Quand l'État se pose en censeur de la Vérité : http://lemonde.fr/idees/article/2018/01/04/fake-news-les-risques-d-une-loi_5237529_3232.html La liberté d'expression et la liberté de la presse auraient donc pour effet de "pourrir la vie démocratique". Bien.
  15. poincaré

    Nécrologies

    Cet homme n'a donc aucune décence. On parle d'un deuil national et lui ne peut s'empêcher de brailler : "monument religieux contre-républicain", ce terme n'a aucun sens. Et je note qu'il s'est pourtant gardé de faire le signe de croix. Au moins Macron donne l'impression de comprendre les fans, même si je doute de la sincérité de son discours. Mais au moins, il a été correct à l'égard de la famille. Toutes ces caméras jusque dans l'Eglise, j'ai eu à un moment donné le vague sentiment qu'on leur vole leur deuil. Tant mieux si cet hommage est un moyen pour lui de s'auto-convaincre qu'il est proche des classes populaires.
  16. poincaré

    Nécrologies

    "A quand la béatification de Johnny. Quel cirque. La France est pathétique. J'attends les obsèques des Dutronc, Eddy Mitchel, Dick Rivers. Silvie Vartan etc. Tout ce qui est excessif devient insignifiant." Je ne sais pas qui a dit cela mais : Quelle aigreur.
  17. Tu ris mais Jacques Brel fait réellement partie des recherches associées à Stromae sur Google... à côté de Christophe Maé
  18. Pas seulement. Je pense qu'il y a aussi le combo entre : être le frère de Merah, qui n'a jamais pu être condamné, et le climat hystérique associé à la douleur des victimes. Il faut également noter que l'avocat des parties civiles est grandement satisfait de la décision ; pour lui, justice a été rendue. L'opinion publique elle, semble être restée sur sa faim (ou sa soif de vengeance). Enfin dans l'absolu, on s'en tape de l'opinion publique. Il y a un temps médiatique et un temps judiciaire. En supposant qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour retenir l'association de malfaiteurs (entente établie, préparation d'un crime ou d'un délit), et c'est triste à dire, quelque chose me dit qu'il n'y aurait peut-être pas eu acquittement parce que cela aurait fait scandale. Moi ce qui me fait beaucoup de peine dans cette affaire, c'est la manière dont Merah a été traité pendant le procès. Les questions indécentes sur la circoncision, les accusations pour des regards à son avocat, les comparaisons à la Mecque lorsqu'il se tourne vers le tribunal etc.
  19. C'est bien ce que je dis. Cela semble excessif si l'on se penche sur ces quelques faits rapportés. Il s'agit d'un exemple qui pourrait rentrer dans le champ d'application de l'infraction. C'est un petit peu plus complexe que ça en réalité. Sans parler spécifiquement de l'affaire Merah, il y a une différence entre approuver "des trucs violents" - forcément, on peut inclure énormément d'exemples si on ne se limite qu'à la seule violence des propos, et beaucoup seraient emprisonnés, ce qui est insensé - et faire appel au meurtre de masse. Seul ce dernier doit faire l'objet d'une incrimination. Pour en revenir à l'affaire, je préfère m'abstenir : personne ne sait précisément ce qu'il a fait. Merah aurait été condamné parce que ses opinions ne font pas consensus ?
  20. poincaré

    Supa Playlist!

    Je découvre cette version du Miserere, interprétée par Ars Nova, des choristes de Copenhague. D'une beauté à couper le souffle.
  21. Ils sont divers et nombreux. Cela passe autant par le fait de donner ouvertement son approbation à des attaques terroristes sur internet (forcément, internet est la méthode la plus efficace pour influencer un large cercle de personnes), que de soutenir moralement, financièrement, et matériellement des mouvements qui y sont associés. On parle d'un comportement actif, non passif. C'est bien pour cela que je dis que l'association de malfaiteurs est une infraction fourre-tout. Il est intéressant de noter qu'elle a été créée justement à l'occasion de l'affaire Merah. De ce qu'il en ressort de la presse : prosélytisme, soutien moral aux actes de son frère, podcasts djihadistes, consultation régulière de sites en lien avec le terrorisme. Il doit y en avoir d'autres, mais je n'ai pas instruit l'affaire. Personne ici ne va s'en réjouir. Personne ici n'a dit cela. La peine est excessive au regard des seuls faits rapportés dans la presse, c'est certain. Quant à la qualification, je me passerai de porter un jugement en la matière parce que je n'ai pas étudié le dossier. Plutôt que de tomber dans l'émotionnel et crier à l'injustice, mieux vaut être précautionneux.
  22. Il n'y a aucune contradiction. Par soulager, j'entends : assouvir un besoin de vengeance. Le principe de mérite des peines n'existe pas. On n'est plus au XVIIème siècle.
  23. Et quand je parle de soulagement, je fais un constat hein, aucune approbation de ma part, bien au contraire. C'est le ressenti que j'ai eu quand j'ai écouté l'interview de Dupont-Moretti. On est effectivement dans une conception vengeresse de la justice.
  24. Heu non... Le but de la justice n'est de soulager personne. C'est de rendre à chacun ce qui lui est dû. Aux dernières nouvelles, on n'envoie pas quelqu'un en prison parce qu'il le mérite, on le fait parce que c'est nécessaire (en principe).
  25. (tu es si prévisible) Encore une fois, on ne parle pas que d'idées ; ces idées se manifestent par des actes ; et certains de ces actes engendrent des conséquences loin d'être anodines. Ici, ce n'est rien d'autre qu'une accumulation de faits. Evidemment que ses idées sont la racine du problème, mais tu sais très bien que la question ne se poserait pas s'il les gardait pour lui et qu'il n'avait strictement rien fait pour qu'on puisse lui faire le moindre reproche. Je pense notamment à la consultation régulière de sites djihadistes ainsi qu'aux podcasts (délit censuré par le CC au passage). Au fait, personne ici n'a eu le dossier entre les mains, je rappelle tout de même que la matière sur laquelle on se fonde pour porter un jugement provient de la presse. On peut toujours trouver la qualification retenue bancale et la peine excessive. Mais il y a certainement bien plus d'éléments à charge et à décharge dont nous n'avons pas connaissance. Dans tous les cas, si la peine est si dure, c'est que la justice (avec un petit j minuscule) avait besoin de condamner lourdement un homme pour soulager les victimes.
×
×
  • Créer...