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poincaré

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Tout ce qui a été posté par poincaré

  1. Mais le pire c'est qu'ils ont tout filmé ces abrutis. Fastoche la constitution des preuves.
  2. J'aime beaucoup. Le côté mégalo va en répugner plus d'un.
  3. Ce n'est pas comme s'il avait le choix non plus s'il veut faire bonne figure et par la même, tester la loyauté de ses plus fidèles serviteurs, euh soutiens pardon. Il a bien raison de jouer les victimes.
  4. Prout.
  5. Je fais part d'un sentiment. Hum, si je trouve le temps. J'avais initialement prévu de faire un article sur le contrat social.
  6. Fini The Dictator's Handbook. C'est juste monstrueux. Et je pèse mes mots. Près de vingt ans de travail à rechercher les intentions qui gouvernent nos dirigeants partout dans le monde, avec des exemples qui datent de l'Antiquité. Je suis extrêmement impressionnée par l'étendue des recherches et reconnaissante envers les auteurs qui nous ont donné, à travers un ouvrage très accessible, tous les outils nécessaires pour ouvrir les yeux. La leçon est simple : un gouvernement n'a pas intérêt à agir dans le "bien commun" s'il veut conserver le pouvoir, et il n'y a pas de différence substantielle entre un autocrate et un démocrate. Le fait est qu'ils devront respectivement adapter leur politique en fonction de leurs soutiens. Parfait pour anéantir les dernières bribes de naïveté en vous. C'est juste impossible de ne pas faire des liens avec des faits récents. Des militants (Gulalai Ismail au Pakistan), communautés religieuses (les Ouïghours en Chine) se font persécuter au nom de la sécurité de l'Etat, des potentiels rivaux politiques (les libertariens en Russie) se font arrêter arbitrairement, des citoyens lambda (Dong Yaoqiong) un peu trop critiques à l'égard du pouvoir disparaissent soudainement lorsqu'au fond, la seule menace qui existe n'est qu'altérité, opposition susceptible de fragiliser le régime en place. Ce livre m'a littéralement plombée, poussée au cynisme le plus total. Il est grand temps de se réconforter en lisant de la vraie littérature.
  7. Je regrette de ne pas pouvoir y aller. Et qu'il y ait si peu de conférences organisées par SFL à Lyon. Auteuil Neuilly Passy... Moi je dis : vive l'entrisme libéral
  8. Je propose de faire un vote (et je me demande bien qui a pu te coller un downvote) Parce qu'à l'heure actuelle tu entres dans la catégorie des méchants ?
  9. Au moins, les gens se rendent compte qu'elle analyse la réalité avec un filtre complètement biaisé, en plus d'être obnubilée par sa petite ascension politique. On peut officiellement la qualifier d'héritière de Ségolène Royal.
  10. Hummm, l'entrisme libéral
  11. Je pense que le qualificatif "féministe" est erroné Une libérale défendra nécessairement l'isonomie. Du coup je ne comprends pas cette revendication, c'est un truisme. Je suis allée voir ce qu'elle raconte sur son blog, et c'est effectivement le seul point dans lequel Wendy McElroy se retrouve avec le féminisme traditionnel. Son opposition principale avec le féminisme mainstream, c'est qu'elle n'adopte pas cette vision binaire des rapports homme/femme. Si j'ai envie de troller, je dirai qu'il s'agit avant tout... d'un combat pour les droits de l'Homme, avant d'être particulièrement féministe.
  12. L'abstention massive n'est-elle pas le seul moyen pacifique pour lui faire perdre sa légitimité à l'échelle d'un territoire ? Le vote obligatoire ne serait plus qu'un aveu de faiblesse.
  13. Du coup j'ai envie de rompre le contrat social, mais toute seule, ça ne marche pas.
  14. Et la présomption irréfragable de consentement à l'impôt ? Lol.
  15. Ça dépend. Il y a des circonstances aggravantes, mais les deux sont bien des délits. Les violences avec menace ou usage d'une arme, c'est trois ans d'emprisonnement. Le harcèlement sexuel, initialement, c'est deux ans. J'imagine que la principale difficulté pour retenir la seconde qualification est d'ordre probatoire : s'adresser une seule fois à une même personne pour lui susurrer des choses désagréables à l'oreille, ce n'est pas répétitif. Donc ce n'est pas du harcèlement.
  16. Le processus de radicalisation est entamé... merci Liborg
  17. Oh, tu penses ? Ce serait nouveau, tiens
  18. C'est faux. Encore une fois, j'essaie juste de rationaliser l'existence de l'infraction. Qu'elle soit physique ou morale, je ne pars pas du principe qu'une souffrance doit nécessairement être éliminée, encore moins par intervention législative. Dans ce cas on peut oublier la légitime défense. On peut prendre des mesures restrictives de la liberté d'expression. C'est d'une bêtise sans nom. J'admets de pas avoir décelé de connotation morale dans ce terme. En admettant que ce soit vrai (et ce que tu dis fait sens), alors ma seconde définition de "victime" n'a pas lieu d'être. On en revient donc à la seule acception juridique, et c'est la plus rigoureuse.
  19. Dans le fond, je suis d'accord. J'essaie juste de donner une explication du pourquoi de l'incrimination, et je pense que c'est en partie lié au fait que torturer un animal, ça choque les gens en société. Alors on l'incrimine. Maintenant, s'il fallait sanctionner tout ce qui est susceptible de choquer... on peut commencer par s'attaquer aux sandales à chaussettes, aux jeans troués ou aux slips kangourou.
  20. Ça dépend ce que tu entends par "victime". Si c'est un sujet de droit dont les dits droits sont violés, alors oui, c'est une infraction sans victime. Si c'est un être vivant qui a subi un mal, alors l'animal est bien victime de l'homme. Dans ce cas, on peut aller plus loin : l'antilope est la victime du lion, tout comme la souris est la victime du chat. J'imagine que tu vises la première définition. Maintenant, l'absence de répression des tortures infligées aux animaux est-elle souhaitable ? Tout comportement jugé cruel doit-il nécessairement être incriminé ? Devrais-je pouvoir à la fois apprendre à mon chien à me donner la patte et le stimuler sexuellement sans passer devant le Juge correctionnel ? Cela revient à se questionner sur le rôle du droit pénal. Et si tu as une réponse, je veux bien que tu développes.
  21. Oui, c'est ce que je compte faire Il faut encore que je finisse The Dictator's Handbook.
  22. Je suis arrivée légèrement en retard, donc tu m'as certainement aperçue (les retardataires attirent les regards ) Je m'attendais déjà à une intervention plutôt brillante, autant dire que je n'en suis pas sortie déçue. Impressionnée par la qualité des arguments de l'intervenant, son logos, ses nombreuses références, sa proportion à faire des liens avec des éléments historiques et actuels. Je pense qu'il a parfaitement réussi à donner une perception différente qu'ont la plupart des gens du rôle du législateur qui n'a, au fond, rien de plus que les individus lambda, ni compétences particulières pour s'immiscer sous tous les pans de leur vie privée, ni connaissances suffisantes pour prétendre planifier l'activité humaine. Il a également réussi à changer définitivement la vision que j'avais de ma propre discipline : si certaines règles de droit demeurent, c'est précisément parce que les hommes les ont sélectionnées parmi d'autres, en un temps et un lieu donnés, et qu'ils ont déduit qu'elles étaient les plus pertinentes (par exemple sur la propriété : la possession vaut titre). Il n'est pas question de règles hasardeuses choisies arbitrairement. La notion d'ordre spontané prend tout son sens. Je rejoins @Lancelot sur le manque de temps pour les questions. J'aurais bien voulu réagir sur un point très important qui a été évoqué : une "dictature libérale" n'est-elle pas plus préférable pour limiter les pouvoirs de l'Etat, conforme à la vision d'Hayek ? Parce qu'après avoir lu Machiavel et Tocqueville, j'ai du mal à concevoir qu'un tel gouvernement puisse persister sur le long terme, et si l'anarcho-capitalisme n'est pas la voie la plus juste et la plus cohérente.
  23. Évidemment qu'ils ne contractent pas, qu'ils ne partagent ni moeurs, ni coutumes. Pour autant, ils cohabitent ensemble. Donc l'existence des uns ne peut être ignorée par les autres. *une telle différence de traitement entre les autres hommes et les autres animaux.
  24. Il n'est pas question ici de bien ou de mal : le droit n'a rien à voir avec la morale. Dans l'exemple des sévices, il s'agit de sanctionner un comportement jugé nuisible en société, à savoir : infliger des souffrances à un Autre intrinsèquement plus faible que soi. C'est précisément parce que l'Homme n'est pas un animal comme les autres que des actes que l'on pourrait qualifier de "sévices" sont sanctionnés. Déjà le terme n'est pas neutre, on ne parle pas de souffrances accidentelles. Comme marcher involontairement sur la queue de son chat. La connotation intentionnelle est claire. La raison permet à l'Homme d'avoir conscience des conséquences de ses actes, ce qui justifie une telle différence de traitement. Après on trouve toujours des causes subjectives d'irresponsabilité pénale.
  25. poincaré

    Droâdezanimos ?

    Moins grave certes, gênant dans la mesure où maltraitance = cruel pour l'animal (jugement moral) + viande de moins bonne qualité (jugement utilitariste)
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