Rincevent

Hé, YT a entendu mes prières (c'est à 10:07 pour les plus pressés, mais pour le reste ce n'est pas désagréable à écouter).

C'était bien la peine de faire barrage contre les horribles strèmdrouates...

TIL Apolline de Malherbe est une cousine éloignée de Gabriel Attal (très éloignée certes, leur ancêtre commun date d'il y a deux siècles).

@Raffarin2012 Aussi conservateur que possible sans être François-phile : l'abbé Raffray (le genre de gars qui porte la soutane parce qu'aucun pantalon n'a jamais réussi à contenir sa paire).

La France depuis des siècles : on ne touche à rien, puis une révolution balaye tout avant d'installer une nouvelle chappe. Historiquement, ça a plutôt participé à renforcer le rôle de l'administration, seul point vraiment fixe dans les épisodes de chaos. Dans tous les cas, on comptera en effet les points dans 10 ou 20 ans. Ce n'est pas 5 ? Dans tous les cas, Reform UK est peut-être un équivalent électoral/sociologique du RN, mais pas sur le plan du programme (qui pourrait me filer une demi-molle, ce qui n'est pas le cas du programme du RN).

Le pays du first past the post le plus pur, c'est le Royaume-Uni, pas les États-Unis. Les USA ont mâtiné ce scrutin avec de sévères effets de seuil institutionnels (dénoncés de temps en temps par la presse libertarienne), ce qui bloque de nombreux candidats éventuels qui seraient davantage ancrés dans leur circonscription que dans un des deux grands partis. Ce qui n'existe pas outre-Manche, comme en témoigne la composition de la chambre des Communes.

Pour un parti qui reçoit 45 % des votes exprimés, ce n'est pas idiot. De fait, l'uninominal à un tour tend plutôt à raréfier les candidatures clivantes, à moins qu'elles n'aient un ancrage local fort (et l'ancrage local, c'est important). (Parce que le mode de scrutin ne joue pas que sur qui est élu, il influence aussi qui est appelé à se présenter ; et raisonner sur l'un en oubliant l'autre, c'est fort myope).

Les joies du bidouillage électoral : il n'y a pas que le redécoupage des circonscriptions, il y a aussi la manipulation des seuils arbitraires. Non, on peut aussi revenir à la logique originelle de la Vème et prendre un scrutin à un tour. C'est quelque chose de peu connu, mais Michel Debré était assez anglomane pour avoir initialement proposé l'élection des députés à l'uninominal à un tour ; c'est une des erreurs les moins connues, les plus subtiles et portant le plus à conséquences de De Gaulle que d'avoir poussé à des élections à deux tours.

Je crois que ce qu'on sous-estime, c'est bien plutôt le niveau du sentiment de tromperie et de vol, en un mot de cocufiage créé par le retour des apparentements.

...du tendon d'Achille, très certainement. Autant dire qu'on va présélectionner les coureurs sur tests génétiques avant même de les flinguer physiquement, et leur filer 20 grammes de collagène à chaque repas.

Je détestais les "il faudrait une bonne guerre" des vieux cons de mon enfance ; je commence hélas à les comprendre. Je ne sais pas trop quel genre d'épreuves historiques permettraient de sélectionner une élite digne de ce nom, mais si on pouvait éviter les guerres (et en même temps éviter les nousommzenguairre face à la première grippe atypique qui passe), je préfèrerais. Et le canard était toujours vivant.

En 1958, le couvercle n'a pas complètement explosé, parce qu'il y avait un De Gaulle et ses affidés pour maîtriser le processus (et je sais que par chez toi, on n'est pas très gaulliste en général). Aujourd'hui, je ne vois plus personne d'assez compétent/légitime/burné pour le faire.

Moi aussi, à la différence près que je n'arrive jamais bien à retenir qui est qui (les noms chinois me sont toujours impénétrables).

https://threadreaderapp.com/thread/1809628248537547187.html

On ne comprend pas la Russie si l'on ne comprend pas la vodka (dont la répression a eu un rôle, si si, dans la chute de l'URSS). (On passera sur les superlatifs dépréciatifs.)

L'EdNat contemporaine, cet immense programme social de redistribution du moutontribuable consentant vers l'instit-cas-social, sur le dos des enfants. Le bouquin de Gad Saad sur l'empathie dysfonctionnelle tarde décidément à sortir !

J'ai été un an ou deux accro aux jeux mobile, mais je me suis toujours retenu de payer quoi que ce soit (il y a un exception, j'ai dû payer un jour 4 ou 5 balles pour une upgrade "qualité de vie"), parce que je savais que si je commençais à payer pour aller plus vite, je ne saurais plus m'arrêter. J'avais déjà une bonne idée du mécanisme des "baleines" et du caractère volontairement addictif de ces jeux, mais à ce point-là, les bras m'en sont tout de même tombés.

J'allais dire qu'il faut une âme pour devenir fantôme, mais en fait les roux aussi peuvent devenir des fantômes, donc ma théorie ne marche pas.

C'est exactement mon analyse.

C'est aussi commun dans une société prudente, d'une manière plus générale. Est-ce que ces technologies fonctionnent encore ? Est-ce qu'elles remplissent bien les besoins auxquelles elles sont censées répondre ? Est-ce qu'on comprend toujours suffisamment comment elles marchent quand il y a besoin de maintenance ? Si la réponse est un triple oui, il n'y a aucune bonne raison de faire la course aux modes technologiques. Et c'est un informaticien qui parle, là.

Encore une Première circonscription. (Après, une coupeuse de feu, ou une nostalgique du Gosplan, laquelle serait pire ?)

C'est à peu près ainsi que la grosse Commission avait condamné Mattel pour position dominante sur les Barbie-like.

@Mégille now has the weirdest boner. Blague à part, ça ajoute un peu de grain dans la grange à arguments en faveur de la thèse de la cognition incarnée.

D'une manière générale, l'Institut Libéral a une tribune hebdomadaire dans Le Temps, tribune toujours de très bonne facture. Dans la mesure où je la reçois aussi par une newsletter gratuite, je suppose qu'elle est libre de diffusion (jusqu'à infirmation, en tous cas).