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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ça faisait la Une du Monde hier ou avant-hier (je le lis quand il traîne) quand même... et celle du Figaro d'aujourd'hui ("Israël et le Hamas au bord de la guerre totale"). -
Jordan B. Peterson
Vilfredo a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Nietzsche Internet Defense Force ? -
Il était à deux doigts de dire: "je vais quand même pas vous nurser, vous êtes grands". Oh. Wait.
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Locke et Rothbard ont des conceptions très différentes de la propriété. Je croyais que tu disais le contraire, qu'il était trop large. C'est ça qui te pousse à épurer les bibliothèques du libéralisme mais ça ne sert à rien de faire ça. On dirait de la philosophie analytique qui passe des centaines de pages de formalisation à définir "chaussette". On frôle le https://en.wikipedia.org/wiki/No_true_Scotsman
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
t'es vachement zen. un truc pareil m'arrive je crois que j'ai un arrêt cardiaque. c'est quoi l'idée totalement grotesque? (et sinon oui ça m'est arrivé, c'est typiquement comme ça que commencent les paris débiles) -
Gentleman contemporain - comment s'habiller avec classe
Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans Sports et loisirs
J'upvote mais ==> fil des gonzesses. Parce que ce crop top est une abomination. -
Il a surtout écrit deux très bons bouquins sur Wittgenstein (La Rime et la raison, Le Mythe de l'intériorité). On m'a dit moins de bien de ses livres plus tardifs où il parle de Nietzsche et de Foucault sans doute pour en dire du mal mais je ne les ai pas lus
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Est-ce un sophisme? Le "meurtre" n'est peut-être pas le bon terme, je parlerais plutôt d'agression, et pour laquelle il existe des processus de règlement des différends. L'agression est aussi canalisée et ses formes non-conventionnelles réprimées (je crois que c'est par exemple ce qu'observe Frans de Waal). C'est un peu comme ça qu'on peut voir les films de Kubrick d'ailleurs, il me semble: quand l'agressivité naturelle de l'homme est supprimée (A Clockwork Orange) ou s'exprime or de canaux conventionnels (Barry Lyndon), bad things happen. La société est juste une énorme usine de régulation. C'est aussi un peu ce que dit Hume. Et pour la 2e phrase, tu ne prouves pas que c'est un mal moral mais sinon c'est une lapalissade. Trolling sur cette phrase dans 3... 2... 1...
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Vraie question: y a-t-il une limite à ce qu’un stoïque est supposé devoir supporter?
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C’est pas un peu contradictoire avec le principe du stoïcisme? Je croyais que pour les stoïques c’était à toi de te fortifier contre le monde come what may. (Je précise que tout ce que j’en connais c’est mes versions de Seneque.)
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Je viens de lire le pitch. Ca a l’air très drôle -
Moi le débat avec JRR m’intéresse. Les libertarians qui ont du poil aux pattes ne sont pas obligés de lire et la modo décidera. Considérez ce fil comme la poubelle et le caniveau des étudiants pauvres et socialistes aux cheveux longs qui ne se lavent pas, moi ça me va très bien. @JRR Peut-être qu’on devrait non seulement se plonger dans la littérature scientifique sur la prostitution avant de l’interdire mais aussi sérier qq problèmes: 1) le rapport entre les positions morales et politiques, 2) pourquoi les relations sexuelles tarifées seraient immorales, dans la mesure où cela suppose de clarifier ce qu’il y a de spécifiquement moral (par opposition s’entend, je te laisse toute la latitude pour préciser) dans les relations sexuelles non tarifées; ou peut-être que le sexe est immoral tout court. 3) le rapport entre les préférences individuelles et la distinction entre posture morale et expression d’une telle préférence, comme quand tu écris “ceci cela *me semble* un inconvénient acceptable”. Par exemple, que veut dire “préférence” dans “les prostituées préféreraient faire autre chose à revenu équivalent”? Parce que ce n’est pas ce que préférence veut dire dans Samuelson ou pour les Autrichiens. On pourrait entrer dans une discussion sur les critères de légitimité de l’intervention (optimum de Pareto ou critère de Kaldor-Hicks) mais ca risque de nous emmener loin. Je peux par exemple trouver très louable de protester contre l’obscénité tout en maintenant l’immoralité de l’action gouvernementale. Il faut faire attention à ce que les moyens ne contredisent pas la fin. On pourrait défendre l’idée que l’Etat immoralise tout ce qu’il entreprend, ou décroît le sens moral de la population a mesure que son intervention croît. J’ai souvent l’impression que tu poursuis une seule ligne argumentative (la défense de tes positions éthiques) en oubliant tous les autres paramètres (C’est aussi le problème de Gray quand il parle d’économie eg). Certaines de ces distinctions ont déjà été faites mais comme tu réponds des mois après c’est pas inutile de remettre les idées à l’endroit. Et question: moi j’ai pas lu Kekes mais quand je te lis j’ai l’impression que tu adorerais Gray. On peut trouver des façons libérales de se préoccuper des problèmes moraux sans commencer à faire le tri dans ses principes (après tout l’intervention de l’Etat, c’est pas si mal; x est un moindre mal que y). Welcome at the thick end of the stick.
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C’est la Houellebecqisation du monde
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Tiens bah il invite pas souvent Redeker pourtant? Qu’est-ce que tu entends par le ton des invités? Sinon un jour il faudra quand même que vous me disiez comment vous faites tous pour connaître votre QI
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Une fois que tout le monde sera riche pour toujours, comme dans les pays développés où personne ne se prostitue. Il n’y a pas que la pauvreté qui pousse les gens à la prostitution et la pauvreté est un concept relatif. Une étudiante en France n’est pas aussi pauvre qu’une paysanne chinoise mais pour s’assurer que tout le monde se prostitue juste par plaisir, il faudrait s’assurer que personne n’ait besoin d’argent. Et même dans ce cas, tu punirais ceux qui se prostituent pour d’autres raisons en interdisant la prostitution. Chacun gère ses ressources comme il veut. Parce que si elle existe c’est qu’elle satisfait des préférences. Econ 101. Marche noir prohibition tout ça. C’est très bien l’indignation morale mais à l’impossible nul n’est tenu. Tu n’aurais pas une vision un peu schématique de l’univers de la prostitution? Je veux dire je suis pas sociologue de la prostitution mais je vois pas en quoi c’est nécessairement un mal même d’un point de vue moral indépendamment du fait que quand bien même ça serait le cas c’est factuellement impossible de l’interdire.
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Je crois que le truc c'est que les gens vivent plus longtemps mais aussi parce que la mortalité infantile est plus faible (ce qui rallonge la durée de vie moyenne). Il y a donc un aspect psychologique et un aspect démographique. On est passés de 59 pays ayant un taux de mortalité infantile de 200‰ en 1950 à 0 en 2012. En France, l'espérance de vie était de 54 ans en 1945, 82 aujourd'hui. Simplement le truc, c'est qu'on ne se retrouve pas avec une population plus jeune pour la France, par exemple, parce qu'on a déjà largement fait la transition démographique, et que, comme à peu près toute l'Europe, on a un taux de fécondité faible. Bien qu'il ne faille absolument pas en faire the critère d'explication unique, on peut regarder les corrélations entre la structure démographique de la population et la mesure dans laquelle les NPIs sont appliquées. On peut par exemple regarder le elderly dependency ratio, qui est le rapport entre le nombre de personnes âgées dépendantes et la population active. Je ne vais surprendre personne en écrivant que les pays émergents n'ont pas trop mis en place de NPIs pour la plupart. A l'évidence aussi, ce ne sont pas les vieux qui souffrent le plus des effets économiques des NPIs ou de la réduction de la mobilité. Les vieux ont plus peur de la mort que les jeunes parce qu'ils ont plus de risque d'y passer, et ici, on parle d'une maladie, pas de la mort naturelle. Donc sans doute que beaucoup de vieux sont très sereins au moment de mourir d'habitude, mais là ils risquent de mourir à l'hôpital et de souffrir, donc c'est une marmite de poissons complètement différente, comme diraient les Anglais. Deuxièmement, il faut aussi distinguer la perception psychologique du risque de mourir de mort "naturelle" (même maladie) et le risque de mourir de mort "artificielle" (les vaccins et l'hystérie sur AZ). Comme le soulignait récemment Kahneman dans un entretien pour le FT, mourir de maladie est perçu comme faisant partie de la vie alors qu'un mort des vaccins est un scandale évalué disproportionnellement (pour des raisons émotives). Dans Système 1/système 2 (chap. 21 pour ceux qui veulent aller (re)lire), il me semble qu'il évoque qqch de semblable à propos de la perception du risque dans l'automatisation des tâches: une erreur commise par un robot paraît plus grave (parce que plus "inhumaine") que 36 erreurs commises par des humains. Il appelle ça "l'heuritsique de l'affect". Indépendamment du fait que ce sont ces moyens "artificiels" qui permettent, en partie, l'allongement de la durée de vie. Dernièrement, n'oublions pas que ce virus est nouveau: ça compte aussi dans la peur qu'il suscite. Plus largement, les mesure sanitaires contre le covid s'inscrivent dans une tendance plus longue d'hygiénisme qui ne date pas d'hier: la loi Evin, la moralisation alimentaire dont beaucoup ici peuvent bien mieux parler que moi, les lois écologiques ont probablement contribué à installer comme normale l'intervention du gouvernement dans la santé des gens. Il y aurait une histoire à faire du changement de gestion de la santé qui a rendu toute cette crise possible, avec des grands tournants (comme le Sida, sauf que ce n'était pas une maladie qui touchait particulièrement les vieux) qui ont changé à la fois le rapport des gens à l'Etat et leur conception du risque pour leur santé. C'est @GilliB qui parlait des campagnes de sensibilisation contre le Sida indépendamment du fait que le risque pour les hétéros est très faible. Oui peut-être mais ce n'est pas incompatible. Avant il y avait d'autres canalisations de cette peur, précisément parce que la mort était plus présente ou que les sociétés étaient plus violentes (je parle des pays développés). Aujourd'hui non, donc un virus est une guerre et Boris Johnson est coupable de crime contre l'humanité. Il y a juste aucun sens des proportions.
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D'ailleurs A Troublesome Inheritance, c'est bien ou c'est du pipeau? En cherchant j'ai vu que @F. mas l'avait lu, mais @Rincevent et @Lancelot ont sans doute un avis sur la question.
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Je regarde BoJack Horseman. Non seulement la saison 3 était bien meilleure que les autres mais la saison 4 démarre super bien et il y a ce dialogue: (contexte: une famille retourne de vacances et la mère parle à sa fille, un enfant) -- Oh darling don't lift that, you'll rupture your uterus! -- I'm sad to leave the summer house... -- Well, it'll always be there, just like blackface and polio. J'ai rarement vu une série qui s'améliore à ce point avec les saisons. La première était limite bof, mais j'ai tout de suite accroché à Diane et Princess Carolyn. L'écriture est géniale (pas seulement les dialogues, l'intrigue aussi et la satire, par exemple cet épisode hilarant sur l'avortement -- ça fait bizarre écrit comme ça), pas très fan des dessins though. Et je comprends pas trop le personnage de Todd, qui a beaucoup de moins de profondeur psychologique que les autres et qui sert surtout de comic relief. Mais sinon c'est super. -
Ah mais je m'attendais évidemment à un stalag entier en forme de bite. Je suis déçu.
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Pourquoi “alors que”? est-ce qu'on n'a pas plus peur de mourir précisément parce qu'on vit plus longtemps et en bonne santé, et que la perspective de la mort est donc plus éloignée, qu'on y est moins confronté etc. ?
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Anarchisme philosophique
Vilfredo a répondu à un sujet de Mégille dans Politique, droit et questions de société
Ben tout ceci est plutôt en accord avec ce que je dis sur Locke, avec qq raffinement sur (4) et (5). Il s'agit plutôt de dire que les conditions pour qu'il y ait un devoir d'obéir sont si contraignantes pour notre paysage politique ajourd'hui que (4) & (5), et c'est ce qu'écrit Simmons, et c'est un raisonnement aposterioriste. En passant je relève ceci: Hmm il a lu la Doctrine du droit ? Tu peux expliquer pourquoi? Moi ce qui me paraît original c'est justement le contraire, l'anarchisme aposterioriste, ce que j'ai développé dans mon post. C'est aussi l'anarchisme aposterioriste qui ferait une différence entre les moines et les citoyens (à cause de l'attention portée au consentement). L'apriorisme, c'est le Rothbard de The Anatomy of the State.
