-
Compteur de contenus
6 836 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
17
Tout ce qui a été posté par Vilfredo
-
[Sérieux] Grand remplacement et petite frite
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Moui enfin c'est un peu facile d'en appeler juste à un concept. On dirait un philosophe Par exemple sur la tolérance lockéenne on pourrait rappeler que c'est une drôle de conception de la tolérance, assez incompatible avec ce qu'on entend par là aujourd'hui (que la raison nous permet de découvrir la loi naturelle, que les cathos et les athées n'ont pas droit de cité). M'est avis que des gens comme Hayek ont essayé de rebooster le DN version sécularisée avec les outils de l'économie mais il n'est pas d'une très grande aide sur la question de la tolérance. -
[Sérieux] Grand remplacement et petite frite
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
ce que tu entends par "universel" -
[Sérieux] Grand remplacement et petite frite
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
tu peux développer ce que c'est que ça? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ça dépend. Le grec il y a un côté ludique parce qu'au début tu déchiffres littéralement. J'en ai moins fait et j'en fais plus depuis trois ans. The Secret History ❤️ (Le Maître des illusions en fr je crois) Franchement si ça ne donne pas envie de faire des études classiques, rien ne donnera envie. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Pour le latin il y a aussi Astérix en latin. Je crois que c'est bien fait. Ça peut entretenir son intérêt une fois qu'il récitera rosa, rosa, rosam. Quand il commencera les cours aussi, voire un peu avant, je recommande très très fortement de travailler avec la Lingua Latina Per Se Illustrata en deux volumes de Orberg. C'est un manuel de latin en latin, je sais que ça a l'air crazy, mais c'est la meilleure méthode qui existe pour faire des progrès de géant, et donc arrêter de s'emmerder le plus vite possible. Bien sûr ça commence avec des phrases hyper simples (Roma in Italia est. Ubi est Roma?) et il y a des petits dessins dans la marge pour expliquer certains mots de vocabulaire. Mais très vite, tu commences à faire des connexions, et au fil des chapitres, la langue s'étoffe, c'est très stimulant. Cela dit, je crois que le latin c'est un peu chiant au début (comme le piano). Forcément d'ailleurs. Mais quand on peut lire Virgile dans le texte, ça devient vraiment beau, c'est comme si tu parlais une langue où la poésie n'est pas juste un usage particulier des mots mais où la langue est poétique (parce que les associations d'idées qu'ils font nous paraissent très étrangères). Je vais donner un exemple: je lisais Virgile et je tombe sur un vers... Dans le contexte, c'est Vulcain qui grave sur le bouclier d'Enée les victoires futures de sa race. Et dans la description du bouclier, Virgile inclut la louve et Romulus et Remus, et écrit: "et corpora fingere lingua", littéralement: "et façonnait leurs corps de sa langue". En faisant quelques recherches (même si je suis pas con au point de pas avoir compris qu'il décrivait la louve léchant les enfants comme ses petits), je trouve que les Romains croyaient que certains animaux (dont les chats) étaient modelés par la langue de leur mère. Outre la portée allégorique de cette croyance en la langue qui crée des corps, et sa signification poétique, je trouve l'image d'une beauté crue qui n'appartient qu'aux Classiques. Ensuite, la beauté se raffine. J'ai eu la curiosité d'aller lire comment Dryden avait traduit: She lick'd their tender limbs, and form'd them as they fed. J'y penserai maintenant à chaque fois que j'embrasserai quelqu'un. C'est obligé. A titre personnel, ce qui m'a encouragé à en faire tout ce temps, c'est des trucs comme le roman de Donna Tartt, qui donne aux étudiants des classiques l'impression d'être des bad boys, certains profs, l'histoire romaine. -
Et c’est l’heure du déjeuner sur liborg
-
Franchouille League United
-
Je pensais à Jasay mais ça me va aussi A ma grande honte, je n'ai rien lu de Sowell J'avais vu son livre sur la discrimination positive à Abbey Bookshop et sinon Race and Culture maybe? (Je crois que je vais me faire une liborg wishlist dans ma want-to-read shelf sur goodreads à force de demander des conseils de lecture.)
-
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Thanks -
Il n'y a pas de "redistribution" parce qu'il n'y a pas de distribution. Next.
-
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Au fait sur Freund et Taguieff: le livre de Taguieff est nul. Ça n'aurait jamais dû dépasser la taille d'un article dans le Figaro littéraire. C'est une espèce de jérémiade cringe et surtout complètement anecdotique sur Freund le pauvre chtiminou incompris dans une France de gauchistes (sur 200 pages). D'ailleurs je crois pas être le seul à avoir l'impression que Taguieff c'est un peu nul ce qu'il fait maintenant (je veux dire: quand il n'écrit pas sur dreuz.info). Entre dire que le progressisme cépabien et révéler à la Terre entière que Céline était antisémite, j'ai pas l'impression que sa production intellectuelle flotte loin au-dessus de Finkie. Ses anciens livres (La Force du préjugé par exemple) ont l'air mieux (mais je les ai pas lus). /petit rant -
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Ouh on redécouvre la philosophie politique à ce que je vois. J'avais vu ses "critères", ça me faisait penser aux politologues qui aiment inventer des noms et faire des critères et des "lois" qui servent à rien. Les développements dans Qu'est-ce que la politique? (ou "le" politique, je sais plus, il aime bien écrire "le" politique comme Schmitt parce que c'est une essence ) sur le commandement et l'obéissance sont la reprise de Weber (le charisme), mais en moins bien. C'est un peu du sous-Jouvenel tiens, la manie pour l'exposé historique en moins. Les critères ne sont pas complémentaires? Je ne savais pas qu'on pouvait carrément se débarrasser de l'ami et de l'ennemi. C'est pire que ce que je pensais alors. Drôle d'association. J'aurais des trucs à dire sur le passage de Simonnot qui m'avait bien plu aussi quand tu l'avais cité ailleurs il y a un ou deux ans puis quand je l'avais lu dans le bouquin mais --> HS. -
Il y a de la SF bien écrite. Dick c'est pas deg. Après j'ai pas trouzmille exemples, j'en lis pas bcp.
-
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Ben voir ci-dessus. Avant de dire que tout Etat a "une vision du monde" (whatever that means), il faut déjà voir ce que "axiologiquement neutre" veut dire dans le débat contemporain sur le sujet (en gros libertarianisme + nouveau contractualisme + utilitarisme + communautarianisme). Mon avis, c'est que cette neutralité est en effet fictive, et que ce que Rawls fait, c'est en gros du légalisme. Mais c'est Rawls, ça n'est pas "le libéralisme". Derrière la neutralité de Rawls se cacherait en fait une forme de fondamentalisme (c'est la critique de Sandel), et chez tous ces critiques du libéralisme des droits abstraits, il y a la valorisation de la communauté parce que c'est la sphère dans laquelle la justice n'est plus la vertu cardinale. Seulement, le rôle de l'Etat dans ces communautés n'est pas très clair. S'il doit "seulement" s'assurer qu'elles coexistent, il doit faire ça comment? La justice de Rawls part comme "l’équilibre adéquat entre des revendications concurrentes". Elle est donc marquée par une tentative de renouer avec l’universel, par exemple dans l’idée d’un consensus par recoupement (Libéralisme politique). Jaume note qu’on abandonne donc progressivement les principes de justice en faveur de "vertus supérieures" très banales : la tolérance, l’équité etc. On voit absolument pas en quoi ça fait avancer le schmilblick au cas où les gens ne sont pas vertueux mais bon. La liberté, dans ce cadre d’affirmation des particularités, devient une reconnaissance à conquérir, et l'Etat le papa qui reconnaît qui il veut dans les minorités qui se font la concurrence pour son approbation. C'est ce qu'on voit avec le mariage gay par exemple: des gays qui demandent aux hétéros de reconnaître qu'ils sont leurs égaux, je trouve ça contradictoire: s'il n'y en a qu'un des deux qui peut reconnaître l'autre, c'est qu'il est supérieur. Dès lors, cette égalité ou cette neutralité est bien une fiction. On peut demander de l'amour, de la pitié ou de l'aide, mais pas du respect: il se force ou ne se mérite pas (paraphrasé depuis Huguenin). Sandel dit un peu ça à la fin de son livre: quand l'Etat intervient, il est bien obligé de se mettre d'un côté de la barricade dans la lutte pour la reconnaissance. Et il prend l'exemple de l'esclavage, de l'avortement et de l'homosexualité, l'idée étant, pour l'avortement ou l'esclavage eg, qu'on ne peut pas avoir droit à qqch d’injuste ou être indifférent à ce que qqch d’injuste soit ou non légalisé. Sa critique me convainc pas après, parce que s'opposer à l'esclavage ou à la violence anti-homos (je ne vais pas ouvrir la boîte de Pandore de l'avortement, no sweat) ne demande pas qu'on reconnaisse des droits aux homos ou aux esclaves. Juste des droits aux hommes. Sandel répond seulement que l’appel kantien aux droits de l’individu n’est pas accessible au libéralisme politique (de Rawls) : cela veut sans doute dire que le libéralisme de Rawls est un peu nul, mais ça ne constitue pas une critique du libéralisme en général, qui, c’est le moins qu’on puisse dire, reconnaît les droits de l’individu. Mais ça ne change rien au fait que, dans les deux cas, le respect des droits individuels force l’Etat à se prononcer contre la religion (dans le cas de l'avortement et des homos) et les valeurs individuelles personnelles ; le respect de l’individu et de ce qu’on entend par ses droits n’est pas neutre : est-ce qu’ "individu" inclut "noirs" et "fœtus" ? Mais ça ne fait que déplacer la question : laissons encore les gens décider. Il se trouve que les noirs peuvent décider donc je suppose que ça en fait des individus, c’est pourquoi la position morale à adopter est anti-esclavagiste, même si cela n’empêche nullement des personnes privées de cultiver une admiration pour l’esclavagisme. Il se trouve que le débat auquel Sandel fait référence est le débat Lincoln/Douglas, mais on peut défendre l'immoralité de l'esclavage sans penser que l'Etat fédéral devait l'abolir (ça ne s'est d'ailleurs pas très bien passé): c'était un peu la position de Goldwater sur les droits civiques d'ailleurs. Du coup ça nous emmènerait sur la critique libérale et anti-libérale des droits de l'homme, et la bonne question à se poser est: leur universalité supposée est-elle le meilleur outil pour protéger effectivement les gens? Une fois qu'on en est là, on commence à se poser les bonnes questions. Michéa en est très très loin. On peut considérer que des droits qui ne sont pas attachés à une culture ne valent rien (Burke), que l'humanité n'est pas un concept politique mais moral et que les droits de l'homme sont une invasion dangereuse de la morale dans la politique, avec des effets désastreux sur les RI (Schmitt), que ces droits ne sont pas applicables, trop larges et doivent être reliés à une morale pratique effective (Villey). Une bonne partie de ce débat s'est déroulé pendant la Guerre froide, ce qui n'est pas un hasard: le libéralisme s'est rendu compte qu'il était aussi une idéologie et devait être offensif et engagé comme tel (Thatcher, Reagan). Freund, avant j'en pensais du bien sans l'avoir lu. Depuis j'ai lu Qu'est-ce que la politique? et Sociologie du conflit. Je trouve que c'est du bon sens de droite, prétentieux et avec une morgue de Realpolitik que je déteste. Je veux bien qu'on me donne une seule idée de lui qui n'est pas littéralement une paraphrase d'un de ses sociologues préférés ou de Schmitt, version vulgarisée. Bah lis le post en entier. Je dis pourquoi. -
Chili piquant - Histoire & actualité
Vilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Europe et international
C’est difficile d’empêcher l’état d’intervenir -
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
D'abord, ce n'est pas parce que qqch est légitime qu'il est bon de le faire. Sinon "bon" ne veut rien dire, c'est redondant, comme "il est vrai que". C'est sur ce genre de constructions redondantes que se base Hoppe avec son éthique de l'argumentation, par exemple, au sens où, pour lui, dire "je suis propriétaire de mon corps" (jugement de fait) ou "je défends la propriété" (jugement de valeur) est redondant puisque l'acte de parole témoigne déjà du fait/de la valeur qui rend l'énoncé vrai. On peut discuter du type de fondement des théories du droit (d'autres normes, la nature humaine, la coutume) mais de façon générale je suis assez étranger à ces discussions "fondationnalistes" depuis mes lectures sur la propriété, tout simplement parce qu'une fois qu'on s'est trouvé un fondement, il faut soit le légitimer par un autre, soit trouver un fondement auto-analytico-apodictico-hoppéen, et d'expérience, c'est n'imp. Le problème que rencontre Rawls, c'est justement ça: il veut fonder ou faire primer l'un (le bien) sur l'autre (le juste), et ça donne, conceptuellement, un truc qui ressemble à un jeu que je faisais avec mon chien en vacances: je mettais ma main sur sa patte, puis il mettait sa patte par-dessus, et je mettais ma main par-dessus etc. Pour comprendre le problème, il faut remonter à la théorie rawlsienne du contrat: (qui n'en est en fait pas un, comme beaucoup de contrats en philo politique) On peut dire que l'intégralité du débat qui oppose les libéraux aux communautariens, que je prends comme exemple de ceux qui attaquent le libéralisme pour des raisons éthiques, c'est une interrogation sur le rapport du juste au bien. On se demande si les principes de justice d’une société peuvent être neutres par rapport aux conceptions morales, religieuses et culturelles contradictoires entre elles qui coexistent dans cette société. Il y a deux façon de concevoir cette neutralité : (1) L’idée que les individus ont des droits fondamentaux dont le respect prime sur le bien-être général (Kant, Nozick) ; (2) L’idée que la justification des principes de justice ne repose sur aucune conception de la vie bonne (Rawls). La position communautarienne consiste à critiquer (2). Il y a deux façons de concevoir cette critique, càd de lier l’articulation des principes de justice au bien, une qui est communautarienne (1’) et une autre qui ne l’est pas nécessairement (2’) : (1’) L’idée que la justice sourd des valeurs de la communauté, bien qu’il puisse y avoir débat au sein de la communauté sur les valeurs qui correspondent le mieux à cette communauté ; (2’) L’idée que la justification des principes de justice dépend de la valeur morale des finalités de ces principes, indépendamment de l’appartenance ou non de cette valeur morale de la finalité à la communauté. (2’) retranscrit l’option aristotélicienne, qui consiste à chercher la vie la plus désirable pour y conformer le modèle de constitution. (1’) est critiquable au même titre que (1) dans la mesure où ces options font l’économie d’une interrogation sur les fins des principes de justice choisis. Le débat peut s’illustrer dans le cas de la liberté religieuse : les libéraux la défendent en vertu du fait que la croyance a été acquise librement, mais pas en vertu de la valeur morale de cette croyance, définie comme l’ensemble des comportements et des attitudes auxquels cette croyance porte l’individu, qui peut d’ailleurs ne pas la concevoir comme un choix libre, elle. Une autre justification de la liberté religieuse, neutre axiologiquement, est d’éviter une guerre de religion. En résumé, on oppose la conception libérale des droits, axiologiquement neutre (et qui autoriserait, par exemple, également un défilé de nazis et un défilé de défenseurs des droits civiques) à une conception (2’) qui souhaite fonder les droits sur un jugement moral de fond portant sur les fins que ces mêmes droits servent à promouvoir, ce qui se distingue donc également de l’option communautarienne (1’) qui n’interdirait pas plus que les libéraux le défilé nazi, parce qu’elle reconnaît les valeurs propres à chaque communauté, la communauté noire comme la communauté nazie. Là où Gray ressemble un peu, c'est qu'il pense que les valeurs libérales (propriété, commerce, paix etc) ne sont pas bien défendues par les principes libéraux (justice, droits de l'homme etc). Ce mode de pensée n'est pas si étranger au libéralisme lui-même, puisqu'on dit souvent que ce n'est pas en donnant des droits aux gens qu'on les rend égaux (ou qu'on les protège d'ailleurs), et que les bonnes intentions ne valent rien en politique. En gros Gray dirait que le chemin du socialisme est pavé de bonnes intentions libérales. C'est une sorte de ruse sceptique. -
pourquoi pas n/2+1? et si pas n/2+1, alors pourquoi n-1 (:="écrasant")? https://rintintin.colorado.edu/~vancecd/phil215/Nozick.pdf ok je lirai l'essai de méta-éthique et je relirai la brochure Ah bah parce qu'il défend le pluralisme, mais il est conservateur oui. J'ai toujours eu un faible pour les conservateurs puisque j'étais un gros réac avant de venir sur liborg. (Et il n'est pas partisan de l'écologie radicale non plus, il s'en explique dans An Agenda for Green Conservatism mais clairement ce n'est pas par là qu'il brille.)
-
Le libéral-libertaire
Vilfredo a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Julien Freund en même temps Ça le sens de: ne promouvoir aucune conception du bien. -
Ils sont grisés
-
Parfait pour le jogging (entre autres bien sûr) (A noter un très bon edit BCS avec cette BO) Plutôt pour se raser et s'habiller avant d'aller au boulot
-
Pour tout le monde? Parce que je vois rien.
-
Aigle est probabement le pire (dans ceux qui ont été votés). Déjà il t'attaque quand il veut et en plus c'est vachement puissant un aigle. Ça me rappelle cette discussion
-
Je pense que l'escargot, s'il ne me prend pas par surprise, est dans mes cordes. Le reste? Probablement pas.