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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. D'ailleurs A Troublesome Inheritance, c'est bien ou c'est du pipeau? En cherchant j'ai vu que @F. mas l'avait lu, mais @Rincevent et @Lancelot ont sans doute un avis sur la question.
  2. Je regarde BoJack Horseman. Non seulement la saison 3 était bien meilleure que les autres mais la saison 4 démarre super bien et il y a ce dialogue: (contexte: une famille retourne de vacances et la mère parle à sa fille, un enfant) -- Oh darling don't lift that, you'll rupture your uterus! -- I'm sad to leave the summer house... -- Well, it'll always be there, just like blackface and polio. J'ai rarement vu une série qui s'améliore à ce point avec les saisons. La première était limite bof, mais j'ai tout de suite accroché à Diane et Princess Carolyn. L'écriture est géniale (pas seulement les dialogues, l'intrigue aussi et la satire, par exemple cet épisode hilarant sur l'avortement -- ça fait bizarre écrit comme ça), pas très fan des dessins though. Et je comprends pas trop le personnage de Todd, qui a beaucoup de moins de profondeur psychologique que les autres et qui sert surtout de comic relief. Mais sinon c'est super.
  3. Ah mais je m'attendais évidemment à un stalag entier en forme de bite. Je suis déçu.
  4. Pourquoi “alors que”? est-ce qu'on n'a pas plus peur de mourir précisément parce qu'on vit plus longtemps et en bonne santé, et que la perspective de la mort est donc plus éloignée, qu'on y est moins confronté etc. ?
  5. Ben tout ceci est plutôt en accord avec ce que je dis sur Locke, avec qq raffinement sur (4) et (5). Il s'agit plutôt de dire que les conditions pour qu'il y ait un devoir d'obéir sont si contraignantes pour notre paysage politique ajourd'hui que (4) & (5), et c'est ce qu'écrit Simmons, et c'est un raisonnement aposterioriste. En passant je relève ceci: Hmm il a lu la Doctrine du droit ? Tu peux expliquer pourquoi? Moi ce qui me paraît original c'est justement le contraire, l'anarchisme aposterioriste, ce que j'ai développé dans mon post. C'est aussi l'anarchisme aposterioriste qui ferait une différence entre les moines et les citoyens (à cause de l'attention portée au consentement). L'apriorisme, c'est le Rothbard de The Anatomy of the State.
  6. Précisément je crois que l'anarchisme philosophique est d'abord une position normative. Un anarchiste philosophique préconise, dans le domaine politique (exit les enfants et les moines), un scepticisme à l'égard des lois et ne s'y conforme que dans la mesure où elles overlappent ses propres convictions morales, dans la mesure où ces dernières à leur tour s'accordent à la loi naturelle. Je vois l'anarchisme philosophique comme une arme intellectuelle contre certaines justifications d'ordres politiques illibéraux et comme un encouragement à l'insoumission morale. @Mégille a bien fait, je pense, de mentionner Jünger, qui traite peut-être de quelque chose de semblable dans ses oeuvres politiques tardives autour de la question de l'Anarque (Eumeswil). Simmons, en bon lockéen, utilise le rasoir du consentement et montre, par exemple, en quoi un vote ne peut pas être considéré comme une expression du consentement au sens que prend ce terme dans le Second Traité. Je trouve cette utilisation des oeuvres très stimulante, surtout pour quelqu'un qui va peut-être étudier la philosophie comme moi. Comme exemple historique de cette position, je pense qu'on pourrait évoquer certains discours de Havel en Tchécoslovaquie. Ainsi que l'explique JL Gaddis dans The Cold War, il ne défendait pas la résistance directe et physique à l'Etat, trop dangereuse et d'un succès incertain, mais encourage le développement de standards ou de règles de conduites individuelles indépendents des diktats de l'Etat. C'est assez différent d'autres interprétations de l'anarchisme dans le camp libéral, qui le réduisent à un simple idéal moral (je pense à Kinsella). C'est aussi, justement, plus réaliste et pragmatique. On part de l'idée que la disposition des gens et le système politique sous lequel ils vivent ne sont pas des variables indépendantes. La préoccupation en question n'est pas seulement culturelle: c'est aussi un combat contre ce que Jasay appelle l'"addiction à l'Etat", càd la façon dont l'Etat produit ses propres normes de légitimité et rend toute comparaison avec l'"état de nature" (ou n'importe quel système politique extérieur) difficile, à cause du biais de perspective. Ensuite, l'"anarchisme philosophique" peut servir de cadre pour l'étude analytique de systèmes anarchiques (les pirates de Leeson, les phares de Coase) comme exemples réels d'organisations politiques conformes à cette position intellectuelle. L'anarchie n'est pas un outil conceptuel régulateur comparable à l'evenly rotating economy de Mises mais un objet d'étude empirique. Il peut y avoir une forme d'"anarchie" en dehors de l'Etat (les utopies anarcaps), mais aussi des sphères d'anarchie au sein d'un état civil, dont Buchanan dirait même qu'elles sont nécessaires et doivent être préservées... selon lui par l'Etat (c'est le paradoxe). Je crois que ce paradoxe est très hobbien, dans la mesure où Hobbes défend un Etat omnipotent comme condition de la liberté maximale (interprétation de Oakeshott). Buchanan se place explicitement dans cet héritage réaliste. L'anarchisme philosophique est donc une position normative dans le cadre d'un état civil (le scepticisme p/r aux lois) mais qui est aussi préoccupée par la défense des sphères d'anarchie dans ce cadre civil (position pratique). C'est très proche de l'esprit de Buchanan, qui écrit souvent qu'il raisonne à partir d'un monde d'Etats et avec les outils de l'économie politique.
  7. @Lancelot je crois que l'"anarchisme philosophique" en philosophie politique est un peu comme l'"anarchisme analytique" en économie politique ou l'"anarchisme épistémologique" en philosophie des sciences. Ce n'est pas la description d'une société mais d'un point de vue intellectuel. Par conséquent, ça traverse effectivement les oppositions minarchistes/ancap. Et c'est hors-sol dans ce sens.
  8. La version “political economy” de ca est ce que Boettke appelle “analytical anarchism”. C’est la mise en pratique théorique de l’anarchisme philosophique: l’étude de l’émergence endogène de règles de conduite sans coercition qui permettent le filtering in and out et la pratique des vertus. https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3516829 Le paradigme de l’anarchisme philosophique pour Simmons c’est Locke parce que si on applique ses conditions de légitimité et de consentement politique (second traité) il n’y aurait plus un seul gouvernement légitime ajd. Mais en même temps, Locke (comme Jefferson qui reprend littéralement des phrases du STG) est assez prudent/frileux sur la question de la révolte. Donc ça reste un anarchisme philosophique ou moral. Polin parlait de la “philosophie politique morale” de Locke à juste titre. De Simmons On the Edge of Anarchy est tres bon. Il dissèque ce que consentement veut dire, les critiques humiennes de Locke... je recommande
  9. Est-ce qu'on peut savoir en quoi c'est autre chose qu'une histoire de bol sans passer 1h à lire l'article?
  10. Bah oui il a raison Baldwin. C’est pas parce qu’on est individualiste qu’on ne reconnaît aucune pertinence aux concepts de groupes et d’institutions. C’est plutôt qu’on utilise l’individu comme unité pour analyser leur fonctionnement: quels effets ont-elles sur l’individu? C’est tout aussi nul comme argument que cette journaliste de la BBC qui essayait pitoyablement de coincer JBP en lui disant que reconnaître que l’environnement influence le comportement des individus est anti libéral. Non c’est anti-analyse debile. Le prof de Yale est juste obscène à lui dire qu’il a plus a voir avec un auteur blanc. Tout ça c’est bien gentil mais dans un état ségrégationniste on te considère pas comme a unique snowflake. La violence raciste s’exerce contre des individus mais ne s’exerce pas contre eux en tant qu’individus. C’est quand même pas difficile à comprendre. Quelle tête de con. Sinon Baldwin est un orateur exceptionnel. Cf son débat avec Buckley.
  11. Encore une fois non je ne vois pas la fatalité la dedans. Pourquoi se bougeraient-ils? Pris d’une soudaine considération pour l’efficience économique du pays? Le “tournant de la rigueur” de Mitterrand ne l’a pas exactement rendu populaire. J’ai pas dit que l’euro c’était génial non plus.
  12. Je ne sais pas comment on pourrait vérifier. Laughs in Greece
  13. Oui mais c’est toujours pareil mieux vaut avoir l’euro qu’un franc qui vaut autant que la monnaie venuezuelienne. On dit ce qu’on veut c’est pas avec l’euro que Mitterrand aurait pu dévaluer 3 ans d’affilée.
  14. Vous n’êtes pas des esprits libres que voulez-vous Et oui il faut mettre un peu n’importe quoi j’ai gagné des points en rationalité dans l’autre test en disant que le pompier était peut-être tombé de deux étages avant d’avancer l’explication obvious qu’il était mort asphyxié
  15. A quel point votre opinion politique influence-t-elle votre vision du monde (i.e. êtes-vous biaisé)? ClearerThinking again. In short, je connais rien au monde (j'ai eu 7 bonnes réponses sur 18, presque exclusivement grâce aux questions sur l'environnement) mais je ne suis pas trop biaisé (On a scale of 0-100%, your total political bias was 33.33%. Your score suggests you are less biased than about 65% of other test takers. 50% of people get a score between 0% and 63%. The average score is 47.14%.) http://programs.clearerthinking.org/political_bias_test.html Je ne suis apparemment pas du tout rationnel. Le rationality test me catégorise comme "free spirit" (You racked up 38.89% of the highest possible rationality score!). Ce qui veut dire que je suis un peu débile. Le quantitative reasoning ça allait (en même temps question sur les donuts et l'influence de la pub sur les revenus du fast food) mais je n'ai aucune cognitive awareness (17% du score max) et je suis prone à la sunk cost fallacy et à ne pas bien prendre en compte les ressources de temps et d'argent. Aussi je suis dogmatique, je souffre de paralysie explicative (explanation freeze). Pour les primal world beliefs je pense que le monde est dangereux, moyennement excitant et mort. 1.01, 2.08, 1.9
  16. Attention on ne dit pas de mal des intermittents du spectacle. Ils chantent super bien et ils sont très libéraux depuis récemment.
  17. Hmm ok mais c'est un peu plus compliqué dans mon souvenir. Je crois que si le Sénat dit niet, la loi continue de faire la navette entre les deux chambres avec une commission mixte paritaire (sénateurs + députés) qui soumet son avis. L'AN a le dernier mot mais le Sénat peut retarder le truc et faire modifier la loi au fur et à mesure en fait. Sur la scène politique ils font un peu le doublon du Conseil constitutionnel (Philippe Bas pendant l'affaire Benalla par exemple).
  18. Le Sénat a fait plusieurs très bonnes remarques contre les décisions de Macron, ils retoquent pas mal de lois liberticides. Larcher est un peu notre reine Elizabeth. Je suis pas fou amoureux de tous ces vieux de l'UMP mais l'alternative Poutou c'est la démocratie directe du style qui va me fait ressortir la quote de Hoppe.
  19. Supprimer le Sénat est une mauvaise idée.
  20. Avant ça, il faut faire un article satirique pro-Poutou pour CP et attendre de voir les commentaires
  21. Vilfredo

    Tweets rigolos

    On n’en attendait pas moins d’une bande de cyclistes
  22. Vilfredo

    Tweets rigolos

  23. J'ai réussi à m'en débarrasser mais merci beaucoup
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