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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Il y avait la même divergence chez les nazis (les frères Strasser), sauf que les nazis de gauche ne sont pas restés longtemps en odeur de sainteté. "Le facisme tm: à consommer avec modération." -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Sauf que Nolte parle du nazisme et on l’accuse d’évacuer un peu vite le racisme. Et l’angélisme politique de Mises dans ce passage est hallucinant. Cela dit en voilà bien un qui fait la différence entre les deux lol. Ta définition d’extrême gauche inclurait donc Louis XIV, Roosevelt, Hitler, Staline et Bernie Sanders. Au risque de paraître pointilleux, je trouve que c’est un peu large -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Ouais Mises t'façon il est pas net là-dessus. On peut bien aller chercher des poux à Paretochou après mais: Liberalism: A Socio-Economic Exposition (Studies in economic theory) (1927), éd. Liberty Fund, p. 30 D'où RadCapitalist et les délires contemporains de Hoppe. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
C'est pourquoi le capitalisme est le mal. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
En tout cas il meurt en 1923 et il héberge des socialistes italiens persécutés en Italie dans son bled suisse en 1898. S'il a eu une influence active personnelle dans le fascisme (ce qui n'est pas le cas à ma connaissance), ça n'a pas duré longtemps. Egarement de vieux, anti-socialisme aveuglant... pour le coup avec lui on pourrait presque croire Nolte qui dit que le nazisme est avant tout une opposition au communisme (ce qui est peut-être plus vrai du fascisme que du nazisme, je sais pas, je suis pas compétent pour décider). -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Un peu de littérature sur ces communistes privatisateurs qui avouent n'avoir aucune théorie économique https://en.wikipedia.org/wiki/Economy_of_Nazi_Germany#Privatization_and_business_ties Je m'étais rendu compte de l'insuffisance de l'argument: tous les non-libertariens sont des communistes quand j'ai écrit sur ce zozo qui pensait que Hayek et Schmitt étaient libéraux. Il fait le raisonnement à l'envers (les nazis sont comme les libéraux puisqu'ils n'abolissent pas la propriété privée et qu'ils aiment bien le régalien) mais ça marche pas mieux. Dans mon souvenir il a écrit à Mussolini: je vous aime bien mais seulement si vous privatisez un max de trucs, que vous préservez le libre-échange et que vous diminuez les impôts. Bref il était "fasciste" dans le sens qu'il donnait à "fasciste" comme qui dirait. C'est encore Popper qui l'a nazifié (l'est pas le seul remarque). Légères oui. Le New Deal c'est la liberté syndicale. Le contraire du fascisme. Possible oui. Il faut reconnaître qu'il y avait plus de juifs chez les communistes que chez les nazis -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Heu oui enfin crony capitalisme != politique économique d'extrême-gauche. Sous le fascisme, on remplit les poches des industriels qui ont leur carte au Parti. Worth noting, les fascistes ont commencé comme briseurs de grève. Il y a tous les contrôles politiques du monde sur l'entreprise, mais pour peu que tu fasses le cow-tow devant le Führer, n'emploies de juifs etc., tu gardes ton business. A ma connaissance, les prix n'étaient même pas fixés. Sous le communisme, on commence par tout casser et après on nomme des cons en uniformes pour schlaguer la gueule des ouvriers. Ça s'appelle le "communisme de guerre". La seule propriété que tu peux avoir, c'est un lopin de terre, et encore ça dépend c'est pas toujours le cas. Le premier truc que fait un régime communiste par exemple, c'est une loi agraire pour spolier les soi-disants koulaks (Staline l'a fait à partir de 1928, Mao l'a fait en 1950). Où est la collectivisation des terres du 3e Reich, la loi agraire nazie ou italienne? Le principe du fascisme, c'est un Etat fort, une tradition mythique inventée, l'opposition à la démocratie, un dictateur objet d'un culte et un Parti unique. L'abolition de la propriété privée n'est pas leur obsession particulièrement. Au contraire, on trouve chez eux un éloge poétique de la propriété agraire tradi par opposition au capitalisme financier mondial enjuivé (et communiste; bizarrement dans leur esprit ça va ensemble, parce que c'est dans la case "pas national"). Les communistes s'en battent les couilles de la tradition paysanne du labour des terres et de la sueur du front. C'est la raison pour laquelle ils entraînent la décadence morale de l'Occident d'ailleurs. Les paysans ont toujours posé problème aux communistes en URSS (la Chine c'est différent) et partout ailleurs (ça serait une des raisons pour lesquelles ça n'a pas marché en Amérique latine par exemple: trop de paysans, pas assez d'ouvriers). Que les fascistes défendent la propriété d'une façon pas libertarienne n'est pas une surprise, mais les régimes fascistes n'étaient pas économiquement communistes. On lit souvent sur Fee ou le MI des articles qui font la quadrature du cercle pour expliquer que si, si, c'est rigoureusement pareil, mais je vois pas bien ce qu'on gagne à effacer le fait que non, à part passer pour des frappadingues auprès de 99% des gens, et surtout des historiens.- 92 réponses
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Oui mais je connais Les démons de minuit quand même. D'ailleurs les gens qui disent "qui ça qui ça" pendant le refrain ils ont gagné une place au paradis.
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je connais cette théorie Moi aussi j'adore On Her Majesty's Secret Service. Le ski, Telly Salvalas, Diana Rigg ❤️ Mes James Bond girls: Caroline Munro, Daniela Bianchi, Honor Blackman, Diana Rigg bien sûr, Carole Bouquet et Michelle Yeoh. Non je déconne. Quand j'étais petit Framke Janssen me terrorisait. J'avais peur qu'une femme vienne m'étrangler entre ses cuisses. Imaginez-vous expliquer ça à papa et maman. Mes grands-parents chez qui j'avais maté Goldeneye s'étaient fait allumer License to Kill est vraiment bof, il est juste plus violent que les autres. Je n'aime pas Timothy Dalton. Il est moche et il n'a aucune classe. Enfin il baise les ménagères. Bon je vais me faire découper par @Ultimex. C'est triste parce que j'ai vu le film deux fois et pourtant je n'en ai pas tiré d'arguments précis contre lui. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je prends un exemple quand même. Il y a en gros deux bons types de set up pay off Dans un film de série A (un film d'auteur), le secret pour faire ça bien, c'est qu'on ne sait pas quand l'exposition a lieu. Quand tu regardes Oldboy, tu peux pas savoir quand tu vois Dae-su mettre les ailes d'ange sur son dos dans le commissariat au début du film que ces ailes vont avoir un rôle symbolique énorme lors du twist final. Et quand tu les revois une heure et demie plus tard dans le film, tu es scié. Omg c'est tellement bien construit. Tous les détails percutent. C'est la révélation, dans un film sur l'oubli et la responsabilité en plus. Si le set up se voit, il n'y a pas de twist final. Pas de twist final, c'est pas de The Usual Suspects, pas de Olbdoy, pas de Shutter Island. La vie est tout de suite plus triste. Dans un film de série B, le secret est plutôt que soit tu t'attendes pas à ce que le truc soit utilisé de la manière dont il l'est. Je vais prendre un exemple polémique (parce que je pense que c'est une série B, juste un chef d'oeuvre de la série B), soit que l'exécution soit particulièrement marquante même pour un truc attendu (Aliens?) On sort du cinéma, mais on pourrait trouver juste 100,000 exemples de set up pay off épiques dans Breaking Bad (le poison déjà). Le format série fait que ce qui est le plus remarquable, c'est qu'un élément introduit à l'étape n détermine l'évolution de l'intrigue à l'étape n + 999 (pour le poison on parle d'un truc introduit dans la saison 1, épisode 6 si ma mémoire est bonne, et qui explique ce qui se passe dans l'épisode 13 de la saison 5, enfin si c'est la bonne référence pour l'épisode où Jesse pète un câble, agresse Saul et s'allie avec Hank juste avant Ozymandias). Une autre façon de faire, c'est quand le truc est totalement évidemment énormément expected to come back big time, mais avec beaucoup d'ingéniosité. J'ai récemment vu le Panic Room de Fincher donc je pense à ça: tout est exploité: les caméras, les conduits d'aération, la ligne téléphonique, et toutes les situations possibles, mais je mets les spoilers Le problème de la mauvaise exposition c'est que le film devient prévisible. Et ça, dans un film d'action, c'est le mal, c'est sale et ça me fait dormir. Bref, un bon set up pay off c'est un set up qui ne se voit pas ou/et un pay off qui surprend. Sinon, on s'ennuie. On peut aussi surprendre, surtout dans les séries B, avec des trucs totalement sortis de nulle part (premier exemple qui me vient: le mixeur à la fin de You're Next), mais dans ce cas ce n'est plus du suspense, c'est justement de la surprise. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Et plus y a de gadgets plus c'est lourd. My point exactly. C'est comme dire "ce film utilise un travelling, donc ce travelling est beau". C'est la raison principale pour laquelle je pense que les Daniel Craig sont les meilleurs Bond. Quasiment pas de gadgets. Les terroristes africains de Casino Royale étaient légèrement plus flippants que ce guignol (la scène de l'hôtel omg). C'est juste un peu drôle (beaucoup plus que Moonraker à mon avis, ne serait-ce que du fait des Laurel et Hardy méchants et de la mort trop cool que leur inflige Bond (l'un transformé en torche humaine et l'autre une bombe attachée je ne sais plus où si mes souvenirs sont bons)). Mais qui dit que celui-là, que Connery a fait exclusivement pour le fric après s'être déjà barré une fois (d'où On Her Majesty's Secret Service en 1969), est un des films marquants de sa période? On mentionne généralement plutôt From Russia with Love et Goldfinger. Clairement les Diamants est en bas de la liste avec You Only Live Twice et Operation Thunderball (jamais compris ce que les gens trouvaient non plus à ce documentaire animalier). Hors série parodique avec Rowan Atkinson, c'est presque un nanar et à regarder comme tel. Juste Klaus Maria Brandauer pète la classe et ils dansent le tango :sexy: -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ou They Live On a aussi Alien (le corps de Ash + l'alien à la fin), même année d'ailleurs. Après je n'ai pas les compétences pour rivaliser en analyse sur la prouesse technique de la scène. Reste que ça bouge pas beaucoup. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Hmm 2001? -
Ok j'assume:
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Parce que c'est celui où l'humour et la parodie prennent totalement le dessus sur les enjeux de l'intrigue. Les gadgets envahissent complètement le script (si tu compares à To Live and Let Die par exemple, où, à part la montre aimant, à moins que je ne confonde avec un autre, et la balle à air comprimé qu'il fait avaler à Yaphet Kotto, il n'y a presque aucune gadget), et celui-ci devient comme un voyage dans un parc d'attraction, où les scènes ont pour fonction prépondérante d'illustrer le gadget qu'on a présenté dans la scène d'exposition rituelle. Le passage où Bond est enfermé dans ce bras articulé lors de sa visite du centre spatial au début, quand il est victime d'une tentative d'assassinat dans le simulateur bidule est a case in point: il n'apporte rien à l'intrigue ni à l'exposition des personnages. Le seul intérêt est d'utiliser le gadget de Q. Je ne trouve pas les blagues particulièrement drôles (le personnage du karatéka est complètement raté, en plus il fait doublon avec les scènes, bien fichues pour le coup, de The Man with the Golden Gun), surtout celles avec Jaws, que j'ai toujours considéré comme le symbole de ce qu'il y avait de pire dans la période Moore. Un James Bond est souvent bien à proportion que son méchant est bien, et là c'est clairement pas un bon méchant, Drax: son projet est rigolo deux secondes (détruire la planète avec du gaz d'orchidée et la repeupler après avec des blonds), mais Lonsdale est aussi flippant qu'une huître, et il ouvre à peine la bouche quand il parle. La fonction du "Mal" est déléguée à ses acolytes pourris (Karaté Kid et le grand con avec une mâchoire, qui en plus devient gentil quand il tombe amoureux à la fin jpp), et toute tension dans l'affrontement s'efface. Enfin, le final dans l'espace a vraiment très mal vieilli, et on sent que le cinéaste surfe bêtement sur la vague Star Wars, sorti deux ans avant. Ils échangent des tirs de pistolet laser tout en restant à la verticale dans le vide comme des poteaux, j'ai rarement vu une chorégraphie aussi naze. On pourrait remplacer les acteurs par des pilotis que ça aurait le même effet dramatique. Top Moore perso For Your Eyes Only (j'étais raide de Carole Bouquet) To Live and Let Die (parfaite combinaison action, aventure, comique, suspense, exotisme) A View to Kill (sous-estimé, Christopher Walken est trop chou et le face à face à la hache sur le Golden Gate Bridge m'a laissé un bon souvenir) The Man with the Golden Gun (c'est un peu nul mais j'assume un péché personnel; en plus il y a Christopher Lee, qui envoie un peu plus de bois que Michael Lonsdale; et la scène d'ouverture est très bien, dans mon souvenir elle fait un peu pastiche de celle de From Russia with Love, c'est assez cool) Octopussy (parce que Louis Jourdan et la scène de la tête de veau; et le colonialisme décomplexé de la scène où il jette des roupies dans la rue pour que les Indiens accourent les ramasser et empêchent ses poursuivants de le rattraper me fait mourir de rire) The Spy Who Loved Me (pourquoi ce film existe-t-il) -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C'est un des pires objectivement. Mais il y a Michael Lonsdale qui joue du piano, nourrit ses dobermanns, porte un chapeau de chasseur à plume, parle anglais avec le pire accent français du monde, à tel point que le film aurait dû s'appeler "Michael Lonsdale fait des trucs", parce que si je le revois un jour, c'est pour voir Michael Lonsdale faire des trucs dedans. Et il y a aussi la scène avec la jolie dame en pyjama blanc qui se fait poursuivre par des chiens et dont la tendre chair blanche est déchiquetée et petit je trouvais ça excitant. Ihr weisses Fleisch erregte mich so. Le Roger Moore nul qui est vraiment bien c'est Octopussy. Celui que j'aimerais revoir c'est A View to Kill (parce que Christopher Walken nazi + Grace Jones + le karaté + Duran Duran). -
Ah oui ça explique tout . (Je n'ai pas lu l'Emile.)
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Je serais curieux de lire A Bloom, dont l'admiration pour Rousseau m'a toujours un peu intrigué. Il est vrai que si on veut chercher des bases pour mettre à bas le DN, il faut commencer par Rousseau, dont Kant s'inspire dans le genre "on obéit à la loi qu'on s'est donnée". J'avais essayé de ridiculiser l'idée de perfectibilité à mon prof de philo en terminale en disant que, puisque l'homme a pour seule caractéristique naturelle d'être perfectible, de réaliser son humanité comme il disait, de se donner des lois etc., à première vue, on ne sait pas qui est humain entre un chien et un enfant sauvage. (Il n'avait pas apprécié.)
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oui c'est vrai je me suis trompé, Tramp l'avait mentionné avec le scientisme
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Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
On a beau dire : "Ferme les yeux et pense à l'Angleterre," je n'aimerais pas être à la place de l'édredon! -
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Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ca me fait penser à un truc. Dans Fight Club le narrateur commence son périple dans un group therapy sur le cancer des testicules et finit/s’arrache a sa schizophrenie quand ses “acolytes” veulent les lui couper, parce qu’il a ordonné qu’on le castre (mais au moment où on va le faire il ne s’en souvient plus et c’est la qu’il y a le fameux I ran till my muscles burned and my veins pumped battery acid. Then I ran some more, si mes souvenirs sont exacts). Entre-temps il a gagné une puissance sexuelle walterwhitesque (avec Marla: “wanna finish her off?” ou “I haven’t been fucked like this since grade school.” ). J’avais jamais vu ce lien. -
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Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ca me rappelle ce passage de On Chesil Beach de Ian McEwan où le personnage féminin (Florence) sur le point d’avoir (mais en fait non parce qu’elle est terrifiée) sa première nuit avec son jeune époux, s’étonne qu’un homme puisse être doté de testicules, qu’elle n’a jamais vues que sur des chevaux. La comparaison speaks volumes about sa frigidité. C’est un roman magnifique et la scène de la nuit de noces est remarquable. La description de l’intimité et de la gêne est tres fine. -
Je dois être d’humeur germanique mais nous on a quand même produit Rousseau donc on n’a rien à dire lol
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Kant est clair oui. Je pense même que c’est son obsession. Il a écrit la Critique de la raison pure et on lui a dit chouchou c’est compliqué ton bouquin. Il a fait ok je vais écrire une préface qui résume tout le bouquin pour les dummies. Et on lui a dit chouchou tu introduis 36 concepts dans ton bouquin tu crois pas ça serait cool d’écrire un bouquin pour simplifier? Il a dit ok pas de problème je vais écrire les Prolégomènes pour que les gens comprennent. Dans ces textes il écrit vraiment “je veux qu’on comprenne ce que j’écris arrêtez de faire des contresens siouplé je ferai tout ce que vous voudrez” Il est même très systématique (la Doctrine du droit appliqué à la politique les concepts de la Critique de la raison pure de façon parfois un peu inattendue même). Et il utilise un allemand normal enfin il a juste inventé beaucoup de concepts. Mais on peut toujours résumer sa thèse en un énoncé qui combine les concepts dans le bon sens et avancer. Avec Hegel par exemple au contraire le mec crée sa propre façon de poser les problèmes, sa propre logique et sa propre façon de penser. Tout de suite c’est plus galère. Enfin je trouve. Nietzsche par exemple est plus facile à lire mais il est tout aussi compliqué à comprendre. Kant il rend juste la difficulté obvious avec des mots atroces, ça c’est parce qu’il a 0 talent d’écrivain, aucun style et pas d’humour. Après ce n’est que mon avis il faut ajouter qu’on comprend parfois facilement un auteur difficile juste parce qu’on a une certaine affinité avec sa pensée. C’est d’ailleurs une belle expérience intellectuelle je trouve.