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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. https://www.bbc.com/news/entertainment-arts-52990714
  2. Dans ce cas c'est-le-plus-intolérant-qui-gagne
  3. Pas faux, mais ce n'est pas un raisonnement historique que je fais, et qui irait de Newton à Hawking. Ça peut s'observer aujourd'hui aussi sur un nb de variables plus restreint: Aux USA, tu as de plus en plus de gens qui se disent religieux et de moins en moins de gens qui vont à l'Eglise. Où passe cette religiosité? Au passage, en philosophie, la concomitance entre les premières formulations de la bounded rationality sont explicitement des rejets de Dieu hors de la métaphysique: Kant being a case in point ("je dus abolir le savoir pour faire place à la foi"). On pense une objectivité de la phénoménalité détachée de la transcendance (Dieu, le noumène etc.) Ça pour le coup, ça n'est pas une coïncidence, c'est le but avoué. Le new atheism, qui défend une version appauvrie du rationalisme du genre la "science" vs la religion (Dawkins, Harris, tout ce que déteste Gray), comme courant intellectuel, montre bien aussi que ce qu'on appelle communément la rationalisation, le retrait de la religion et le recours à la "science" (je mets des guillemets parce que ces gens ont, selon Gray, une conception simpliste de la science et du progrès dont elle serait porteuse) sont liés dans un même projet politique. @Tramp a raison d'évoquer le scientisme, on pourrait aussi y voir une forme de nihilisme. Dans un autre fil, je parlais aussi bien du fait que le débat sur les mesures liberticides oppose l'argument "ça marche" à l'argument "ça marche pas". De ce point de vue, et peut-être que c'est encore trop schématique, la sécularisation contribue à remplacer le débat sur les valeurs (qui devrait être le propre du politique) par un débat sur les faits, d'où mon emploi de "nihilisme", et => compétence technique élevée, pourtant impossible à atteindre pour tout le monde (as @Lancelot pointed out).
  4. Oui il y a le problème du scientisme mais celui la est assez bien connu (l’exemple de lorganicisme s’applique bien sûr dans ce sens, je n’y avais pas pensé alors que c’est évident); moi je posais la question inverse, mais sans poser la connaissance scientifique comme condition suffisante de la compétence politique. Je ne sais pas si j’étais clair mais je ne voulais pas dire du tout qu’il y a des philosophes rois qui pourraient décider pour tout le monde ou qu’on pourrait être compétent en tout. Mais une société de plus en plus complexe (selon JBP qui laisse de moins en moins de travail aux bas QI par exemple (je me fiche un peu de savoir si ses chiffre sont vrais ça a été débattu dans ces lieux et je pense qu’il se plante mais je retiens l’idée générale)) ou plus aliénante (dans le sens où le monde dont parle la science est plus étranger que jamais au monde observable), ce qui génère sans doute son propre nihilisme politique, demande à la fois des compétences plus complexes pour la politique et à la fois rend l’acquisition de ces connaissances plus impossible que jamais (et Lancelot a raison d’ajouter que la démocratisation s’ajoute à ce grand écart). La division du travail permet justement la spécialisation et elle est “naturelle” dans ce sens. Je ne cherche pas tant le système adapté à la bounded rationality, je me demande plutôt , pour reformuler : “depuis quand est-ce que la bounded rationality est un problème politique?” Et il me semble que la réponse est depuis la sécularisation.
  5. Oui bien sûr mais il me semble que ce n'est devenu un problème que récemment. Quand tout l'univers sur lequel devait s'exercer la décision était le patelin, la rationalité bornée, ça suffisait très bien (et peut-être qu'il y a un argument à construire comme quoi c'est pour ça que c'est fait, je ne sais pas). En outre je me demande dans quelle mesure cette incomplétude de la connaissance n'est pas plus grande aujourd'hui, quand la science décrit de plus en plus le non observable et avec des maths de plus en plus compliquées. Mais bon c'est un autre débat. Sinon évidemment agree avec le §2.
  6. Oui mais je suis con j'ai digressé un peu, même si ça reste cohérent. J'ai lu la Théologie politique, et puis on pourrait ajouter Voegelin à la biblio, mais je voulais plus répondre à la question: "quel genre d'idées politiques se fait un mec qui croit que le nucléaire augmente le RCA ou a une explication poétique du bruit des avions?" Le rapport entre la conception scientifique (ou poétique) du monde physique et les préférences politiques, au sens où, dans les deux cas, un package de connaissances sur le fonctionnement de systèmes est un peu impliqué. Mon avis, pour l'instant, est que quand on est complètement out pour comprendre des systèmes physiques, on est aussi complètement out pour comprendre des systèmes sociaux aujourd'hui, où la décision politique est beaucoup plus technique que dans la Cité d'Aristote. On pourrait (j'en suis pas sûr) abstraire, en théorie, certains patterns d'analyse, certaines façons de pensée ou de poser les problèmes qui cadrent le discours et évitent de dire trop de conneries (bannir le recours à la métaphore (par exemple organiciste), parce qu'elle transfère un principe de fonctionnement connu (pour l'organicisme, celui du corps humain, enfin, à supposer que le mec en question le connaisse) sur un système inconnu* de façon méthodologiquement illégitime. On voit ça quand on parle de la Terre comme d'un être humain ou ce genre de choses (sans parler des âneries sur l'immigration). Voilà un exemple, il y en aurait d'autres (comprendre ce que veut dire "non-linéaire" par exemple, ou d'autres outils d'analyse transdisciplinaires (Taleb dirait que je suis juste en train de dire que le monde va mal parce que les gens ne savent pas faire de stats, mais en un sens c'est pas étonnant que John Gray me ramène à NNT, si?)). Après il y a une histoire de religion mais la première question qui m'occupe c'est ça. Même si je pense aussi que l'évolution du rapport à la science, compte tenu de ce que la science moderne est devenue (càd un truc très abstrait et mathématisé), est aussi influencé par les effets du vide religieux (mais là j'invente l'eau tiède). Certains conservateurs, d'ailleurs, sont tout aussi à côté de la plaque que les autres, justement parce que leur compréhension scientifique est du type poétique de les avions font du bruit quand ils trouent le mur du son. Attention, je veux bien parler quand même de Schmitt et Blumenberg et Taubes et toute la bande, juste je connais bien Schmitt, les autres rigolos un peu moins, et la Théologie politique II j'ai trouvé ça difficile (apparemment c'est normal). Tout ça reste un peu désorganisé dans ma tête aussi, c'est normal, je suis pas en train d'expliquer la pensée d'un autre mec, j'essaie de mettre de l'ordre dans la mienne (ce qu'on enseigne assez peu dans les humanités, en fait, mais c'est normal.) *Je dis système mais on pourrait dire ordre, dans le sens hayékien de "ensemble de variables fortement intercorrélées, ou suffisamment pour qu'on puisse en utiliser certaines pour faire des prédictions valables sur d'autres." Hayek fait partie de ces penseurs (de fait transdisciplinaires) qui articulent l'épistémologie à la politique. Popper est son grand frère; par exemple: "The situation is really very simple. The belief of a liberal--the belief in the possibility of a rule of law, of equal justice, of fundamental rights, and a free society--can easily survive the recognition that judges are not omniscient and may make mistakes about facts and that, in practice, absolute justice is hardly ever realized in any particular legal case. But this belief in the possibility of a rule of law, of justice, and of freedom, can hardly survive the acceptance of an epistemology which teaches that there are no objective facts; not merely in this particular case, but in any other case; and that the judge cannot have made a factual mistake because he can no more be wrong about the facts than he can be right." (Conjectures and Refutations, "On the Sources of Knowledge and of Ignorance")
  7. Ca me rappelle la discussion qui avait eu lieu quand un avion avait “troué le mur du son au-dessus de Paris” parce que les gens croyaient que le bruit c’était l’avion qui trouait le mur du son (et après je sais pas plus rien sans doute). Je ne sais pas dans quelle mesure la conception magique ou enfantine (“poétique”?) de la science ou du fonctionnement de la réalité n’a pas des effets délétères en politique. Bien sûr que les hommes du Moyen Âge ne connaissaient pas la Physique d’Aristote, mais (1) la science moderne a atteint un degré d’éloignement de l’observable et d’abstraction mathématique à la cheville duquel Aristote n’arrivait même pas, et on se retrouve dans le paradoxe d’un monde rationalisé mais ou en même temps personne ne sait comment ça fonctionne; on est entourés de produits de la science moderne (:= post newton on va dire) sans y connaître que dalle et (2) le médiéval moyen n’avait pas du tout l’influence sociale et politique du péquin moyen de maintenant. Et je schématise à l’extrême, il y a le facteur religieux qui entre en compte aussi (fournissait une explication basique du monde que les gens n’ont plus ajd, d’où le succès un peu absurde de l’astrophysique pour les nuls, de l’athéisme à la sauce fucking love science etc). Et je continue de croire dur comme fer que la politique est fondée sur une épistémologie, donc avec une vision merdique du fonctionnement des systèmes complexes (pour éviter de dire “de la réalité” because what the hell is that even supposed to mean), on finit par avoir des conceptions politiques dangereuses (parce que complètement inappropriées et parfois revendiquées comme telles). De ce point de vue, c’est la politique qui remplace la religion, et on peut être reconnaissant à Hayek d’avoir bien décrit les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans ces perversions de la raison. Ce que je veux dire par la au-delà de la fameuse querelle de la sécularisation c’est que la pratique de la politique est par certains aspects religieuse (la campagne messianique de Obama), ce qui donne à la politique des objectifs démesurés, puisqu’avec la religion organisée qui décline et la science que personne ne comprend, elle devient la seule emprise que les gens de base ont sur “le monde” on va dire. Alors vous me direz d’où ils ont besoin d’avoir une emprise sur le monde. Je pense que la mondialisation explique assez bien ça (le pécheur du Sénégal utilise son iPhone pour surveiller les cours du poisson). La crise du Covid m’a révélé à quel point j’étais touchant de naïveté par mon optimisme: avec toutes ces discussions sur les faux négatifs, l’ARN messager, je me disais que ça allait donner de la culture scientifique aux gens (et à moi aussi, I’m more of a humanities kind of guy), mais C’est tout le contraire qui s’est produit. Les gens ont vu les médecins pas être d’accord et en ont été surpris (lolwut ils croyaient quoi), l’Etat a vite rendu le débat scientifique impossible de toute façon. Comment en serait-il autrement puisqu’il n’y a quasiment plus un seul secteur de la science qui ne soit pas politisé (a part la physique quantique?), ou, plus subtilement, que les opinions politiques en viennent (je parle pas seulement d’aujourd’hui là) à déterminer les prémisses épistémologiques, un lien qu’explore bien Pinker au début de The Blank Slate. Il trouvait que la psychologie est épargnée bon le débat sur le QI montre bien que c’est pas le cas. Le problème c’est que l’ignorance scientifique se trouve la une justification politique. Là encore vous me direz que le mépris de la science était justifié avant par la religion mais la encore on parle pas des mêmes échelles. Et pardon mais science et religion ça va beaucoup beaucoup mieux ensemble que science et politique. Genre si Newton était pas religieux taré je sais pas de qu’il vous faut. Bien sûr que la religion n’explique pas tout. Et ce n’est pas un problème éducatif au contraire la science, même si dans le cas français ces matières sont de moins en moins bien enseignées, est beaucoup plus à l’honneur qu’il y a cent ans, ou les matières nobles était les langues anciennes; justement, c’était pas tout à fait le même rapport au monde et le même rapport à la politique. Mais je digresse. Plus les gens s’y connaissent en science, plus ils sont humbles. Des dynamiques complexes m’ont l’air d’être à l’œuvre qui les rendent moins humbles. Ils commencent à convertir en idéologie leur vision poétique du monde. C’est problème. Je dis tout ça parce que je lis John Gray et mes posts sont le tamis de mes lectures
  8. Tout ces threads sont déprimants mais ça me fait pas exactement hérisser le poil. C'est le genre de thread que je peux lire en entier en mode: Les threads de Quora "how does it feel when you cut your wrist" sont bien heavy aussi. Pour ceux qui lisent en écoutant de la musique, il faut mettre Dress Rehearsal Rag et c'est parfait.
  9. Ça dépend pour qui. Le confinement fait envie pour ceux qui veulent sauver la planète. Oui c’est vrai mais j’ai l’impression qu’il y a un niveau de délire juste pas implementable (l’utopie)
  10. C’est bizarre je suis en train de me dire que pour un tare pareil on peut être heureux que ça ne soit pas réalisable politiquement. Donc la politique devient notre bouée de secours contre l’utopie confiniste (de plus en plus ça a les caractéristiques de l’utopie : la vie dans un cocon stérile), et en même temps c’est la politique qui menace, même si elle a une force d’inertie plus grande parce que son instrument, le gouvernement, est une grosse bête administrative qui remue moins vite que les intellos ne cogitent. J’aimerais bien écrire qqch sur l’utopie confiniste mais quand j’aurai du temps (genre dans deux mois).
  11. Je suis très sceptique mais https://www.calm.com/
  12. Hmm je pense que la post nut clarity, si elle est plus claire et distincte que la clarity atteinte seulement pendant la masturbation, est aussi nécessairement plus vraie, car Dieu n’est point trompeur. Il y a en effet la possibilité que Dieu me trompe sur mon désir d’enfoncer ma bite dans des épouvantails, selon Descartes, car il est tout puissant (Dieu, pas l’épouvantail), mais vouloir me tromper serait malicieux et incompatible avec sa bonté. C’est pourquoi il n’est sans doute pas exact que le désir d’enculer des épouvantails t’est insufflé (Descartes écrit inmittere, to put it in, la préposition latine in indiquant bien le mouvement de pénétration sine lubrificatione) par quelque puissance extérieure à ton esprit ou quelque Dieu trompeur, et il faut reconnaître que “je veux enculer, je veux enculer des épouvantails” est vrai toutes les fois que tu la prononces en ton esprit. C’est intéressant parce que Descartes n’avait pas envaginé la possibilité que l’évidence intellectuelle puisse être accompagnée ou sollicitée par une stimulation physiologique enfin on en trouve aucune trace dans son traité De l’homme ou Les Passions de l’âme. La masturbation a sans doute été découverte après donc je ne voudrais pas faire comme Popper et être anachronique. Je me demande ce que mon prof de philo pense de l’utilisation que je fais de son cours sur les Méditations métaphysiques. En vrai je suis plutôt néopositiviste logique dans le match de foot de la philo. Pas par adhésion personnelle, juste parce que ça me fait kiffer. Mais faut avouer que Descartes se prête mieux à la masturbation intellectuelle.
  13. Sérieux c’est ringard On m’a imposé Résiste et Cet air la et jpp En plus je trouve les paroles cucul mais bon de la chanson française sur laquelle des gens de moins de 80 ans dansent avec des paroles non cucul bon chance pour en trouver
  14. Oui oui certains jeunes s'en foutent de plus en plus. J'ai le bonheur, actuellement, d'entendre Résiste de France Gall résonner dans l'immeuble (Paris, 17e arrondissement), et ça faisait longtemps tiens. Je suis tiraillé entre mon libéralisme et mon envie de lire Nietzsche tranquille. La recette des Übermenschen étant d'aller se coucher rn et de lire Zarathoustra pendant que les pourceaux d'Epicure cuveront leur vin nus et souillés au petit matin, je vais faire ça. S'ils pouvaient envoyer se faire niquer l'Etat en écoutant autre chose que de la merde, ça serait juste parfait. (To live and let die par exemple, pour maximum trolling.)
  15. Rush d’endorphine oui mais je sais pas si ça marche au point de vaincre l’insomnie Ok Google “can masturbation treat insomnia?” Apparemment ca bat le cannabis selon le témoignage poignant de Emma https://medium.com/love-emma/i-use-masturbation-to-manage-insomnia-9eebaf246546
  16. Hmm c'est pas un cliché que regarder un écran avant de dormir empêche justement de dormir? edit grillé par Rincevent Le bouquin ça marche mais il faut prendre la Phénoménologie de l'esprit ou les Méditations cartésiennes. Ou regarder India Song (y)
  17. Vilfredo

    Pandememe

    Mais analyse parallèle: les autres verbes sont à la 3e personne du singulier du présent de l’indicatif C’est bien je croyais être le plus chipoteur mais en fait j’ai de la marge
  18. Vilfredo

    Pandememe

    Btw ceci est une photo très ressemblante de moi la plupart du temps que je suis derrière mon écran
  19. Encore mieux (Je ne suis pas doué avec les titres)
  20. La vérité n’est jamais infaillible qu’est-ce que c’est que ces carabistouilles
  21. Pourquoi pas profiter de l’étude de Ioannidis + de cet article pour faire un petit papier sur CP? “Le confinement est comme le communisme: un échec partout où il est essayé”?
  22. La critique que je ne comprends pas dans l’article du Parisien, c’est le reproche qui est fait à l’étude d’avoir pris la Suède comme expérience témoin, sous prétexte qu’ils ont pris quelques mesures. Justement si quelques mesures suffisent à avoir tellement d’effet qu’on ne puisse plus s’en servir comme témoin, c’est bien que les NPIs over the top... sont over the top. Tapez moi si je dis des bêtises, mais on ne peut pas à la fois dire que ces mesures sont insuffisantes et dire ensuite ah oui mais la Suède a pris trop de mesures pour qu’on n’en prenne pas compte. Par contre, la notion que comparer tous les pays genre l’Italie et la Corée, ne dit rien de précis, ça me parait tomber sous le sens (les systèmes économiques sont différents etc et c’est assez admis que confiner tôt réduit le nb de cas me semble); on dit la même chose ici sur les études des inégalités. Après C’est tant mieux parce que l’étude en question ne dit pas ça du tout. Par exemple il ne dit pas qu’il y a aucune mesure en Suède mais aucun mandatory stay at home, ce que reconnaît (bien obligé) l’article linké du Parisien. Aucun problème du coup avec la méthode. A tel point que si les journalistes du Parisien avaient lu l’étude, ils auraient trouvé, à la fin de l’introduction, exactement ce qu’ils mettent un article à expliquer, résumé en quelques lignes, sur les mesures en Suède. La. Honte. Ensuite les chercheurs expliquent qu’ils n’utilisent que 10 pays parce que c’est seulement la qu’on trouve des données “subnational” (par région et tout). Putain mais lisez ce que les gens ils écrivent. A cote de ça la critique sur l’impossibilité de faire des comparaisons est un peu bizarre, parce que si ça dépendait du contexte, on devrait trouver des fois où ça marche et des fois où ça marche pas. Or, ce que l’étude dit, est qu’ils n’ont pas trouvé de corrélation négative du tout (voire parfois une corrélation positive +de confinement/+grande croissance du nb de cas). On a l’impression que ce qu’ils reprochent à l’étude, c’est de ne pas dire que le confinement est bon en soi, mais juste qu’il ne fonctionne jamais pratiquement (parce que la situation est toujours différente donc onpeupacomparé). Mais lol si ça fonctionne jamais pratiquement enough said. On dirait une défense du communisme: c’est bon en soi et onpeupacomparé. Au contraire, l’une des raisons pour lesquelles on peut comparer c’est qu’en dépit de la variabilité inter-nationale, les effets des npi sont étonnamment semblables, et la mécanique souvent la même (bonnes habitudes individuelles implémentées avant les npis). C’est bien qu’on touche un truc réel et pas un artefact statistique, une banale confusion corrélation causalité. Alors certes, les effets peuvent être non linéaires mais c’est une limite que l’étude reconnaît à la fin bordel. Et elle s’applique à toutes les études sur le sujet en plus. Un aspect de l’étude qui n’est pas abordé, c’est justement sa critique méthodologique des études sur le sujet et ce passage mérite d’être cité These empirical studies find large reductions in the growth rate of new cases that are attributable to NPIs. An important challenge with these analyses is that they use pre‐policy growth rates to determine the ‘counterfactual’ trajectory of new cases—the expected case growth rate in the absence of NPIs. This is problematic because it is widely recognized that epidemic dynamics are time‐varying, and brakes on disease transmission occur without any interventions ❤️
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