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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Vilfredo a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
oui Je saute à 35:00 il cite Attac (déjà): "moi je me souviens y avait un rapport d'Attac en 2014 où ils avaient décortiqué la dette publique française, et ils avaient fini par conclure, si je me souviens bien, que 59% de cette dette est lié, heu, je sais pas exactement, ils parlaient de 'cadeaux fiscaux' et de taux d'intérêt boostés tu vois. Càd qu'il y avait plus d'une moitié de la dette publique qui n'aurait pas eu lieu d'être si on avait financé l'Etat public (lol par opposition à l'Etat privé je suis sûr)." Après il dit qu'une autre partie de la dette pourrait disparaître, mais ça, comme il le reconnaît volontiers, "c'est un peu plus compliqué à comprendre" (ne pas rire) évidemment. Il vaut mieux en revenir à "des petits réflexes pragmatiques" au lieu de se perdre dans la technicité. sources merdiques, mémoire vacillante, vocabulaire imprécis, déductions débiles ==> poubelle -
On peut lire l'article de Houellebecq publié dans le Figaro ici: https://artofuss.blog/2021/04/05/michel-houellebecq-une-civilisation-qui-legalise-leuthanasie-perd-tout-droit-au-respect/ Il commence par rappeler les bases de l'univers moral de ses romans et qui est, selon lui, celui du monde moderne : (1) différence entre souffrance physique et morale, (2) définition de la vie comme l'évitement de la douleur, et surtout, (3) la souffrance peut être évitée. Ce qui le mène à défendre, entre autres, la dépénalisation des drogues. Selon lui, le débat sur la dignité a substitué à la notion kantienne de personne morale, métaphysique, celle de personne physique. Ça pourrait devenir intéressant mais à ce stade, Houellebecq écrit, en se prenant en exemple, qu'on peut très bien vivre sans dignité tout court, mélange un peu tout en parlant de l'amour et de la volonté et finit en bitchant sur Alain Minc et Attali. L'article est pas mal écrit cela dit mais le niveau dégringole de beaucoup et très vite. Par contre Koenig a déjà pondu une réponse : Répondant à l'auteur de "Sérotonine", le philosophe libéral assure que la légalisation du suicide assisté est la confirmation du droit des humains à disposer de leur corps. Aled
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Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Non il y a juste différentes conceptions de l'anarchisme. On peut pas discuter d'histoire si on n'accorde pas d'importance au contexte. Téléologie. Le mouvement spartakiste tel qu'on l'a observé dans l'histoire n'est pas totalitaire as in sans parti unique, sans dictateur, sans Etat fort etc. C'est surtout un bel exemple d'anachronisme. Tu dis qu'on joue sur les mots mais j'ai surtout l'impression que tu as besoin du mot "totalitarisme" pour désigner les trucs que tu n'aimes pas dans l'histoire, alors qu'on n'en a pas besoin. On va pas rejouer la partie sur Platon, Hobbes, Rousseau et Hegel, précurseurs du nazisme. Bah pas de ce que j'ai compris: tu disais justement que la politique éco des nazis était d'EG ==> pas de différence entre le collectivisme de gauche et de droite. La seule différence serait le recours à l'identité. Non (je pourrais présenter plus d'arguments mais je l'ai déjà fait et Brandolini). Ils sont pas les seuls. Et si moi je dis qu'il se trompe, c'est qu'il y a une raison. Nous voilà bien avancés. Les chaises sont des tables dans la mesure où elles appartiennent à la catégorie "meubles". Mais ça n'aide pas à communiquer précisément. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
J'ai écrit trop vite en pensant à sa position d'historiographe mais oui son opposition au "Siècle de Louis-le-Grand" nuance ça. Tu as raison. Mais en vrai tout écrivain a sa marge de critique s'il veut et surtout si c'est un bon écrivain. Après il y a plusieurs Querelles des Anciens et des Modernes. Ou plutôt la Querelle des Anciens et des Modernes n’a pas de commencement précis. Il y eut déjà la querelle du Cid en 1637, quand Richelieu chargea Chapelain de rédiger les Sentiments de l’Académie française sur Le Cid dans lequel il reproche à Corneille d’avoir négligé les standards classiques (Chimène n’aurait pas dû épouser Rodrigue puisqu’il a tué son père, il y a trop d’événements en 24h (pas d’unité d’action)), puis un rebondissement dans les années 1650 pour savoir s’il n’était pas impie de se référer à la mythologie grecque : Desmarets de Saint-Sorlin (l'auteur de Clovis, épopée chrétienne qui déclencha véritablement le débat lors de sa réédition en 1673) disait que oui, s’appuyant sur le "merveilleux chrétien", vraisemblable pour les chrétiens, qu’avait par exemple créé Chapelain dans La Pucelle (1656), et posant donc une équivalence entre tradition chrétienne et modernité française, mais Boileau défendit dans son Art poétique (1674) la référence à l’Antiquité. Corneille, de son côté, se défendit en disant que "les grands sujets (…) doivent toujours aller au-delà du vraisemblable" (Discours du poème dramatique). Corneille récuse la vraisemblance dans le choix du sujet (inventio) mais l’accepte totalement dans son développement (dispositio). Point I wanna make c'est que quand Richelieu, pas exactement un opposant à l'Etat royal, bitche parce que Corneille respecte pas les Classiques, il se place dans le camp Classique. Plus tard les Modernes lèchent les babouches de Louis XIV, mais il n'y a pas nécessairement les Modernes pour le roy et les Classiques contre. C'est ce que je voulais dire en parlant de La Fontaine, on le met où? La querelle rebondit la même année lorsque Quinault et Lully adaptèrent au théâtre l’Alceste d’Euripide pour en faire un opéra, ajoutant des épisodes modernes comme un bataille navale et gommant les passages les plus pathétiques dans Euripide, mal adaptés au goût moderne paraît-il. Il y eut un débat entre Perrault, qui défendit les choix de Quinault dans Critique de l’Opéra, il dit en gros que les Anciens étaient bons à leur époque mais que les Modernes les avaient dépassés puisqu’ils les avaient lus alors que Racine expliqua dans la préface d’Iphigénie que si les Modernes voyaient des défauts chez les Anciens, c’est qu’ils savaient pas lire (1) et qu’au contraire, si ses pièces à lui plaisaient au public français, ce n’est pas parce qu’il les adaptait au goût du siècle de Louis XIV mais parce que "le goût de Paris s’[était] trouvé conforme à celui d’Athènes." Mais Perrault récidiva en faisant lire devant l’Académie Le Siècle de Louis le Grand (1687) où il célèbre les auteurs modernes, attaque le pédantisme des Anciens, et défend la culture moderne des mondains et des femmes, ce qui lui attira une réponse dans la Satire X de Boileau, contre les femmes justement (1693). D'un autre côté, Racine, pas vraiment un Moderne, peut aussi être lu comme un critique de l'absolutisme royal, genre je sais pas moi, Louis XIV, quand il écrit Britannicus. Je fais peut-être du Leo Strauss à la petite semaine mais généralement pour une grande oeuvre littéraire, c'est assez difficile de trancher le parti-pris de l'auteur, entre ce qu'il veut que tout le monde comprenne et le message caché (La Fontaine est vraiment le meilleur exemple cela dit). (1) Racine explique carrément qu’ils ont confondu les répliques des personnages parce qu’il "leur est tombé dans les mains une malheureuse édition d’Euripide" et que donc, là où Alceste dit qu’elle voit la "barque fatale" s’approcher, donc qu’elle sent qu’elle va mourir, ils ont cru que c’était Admète, qui pleure à côté, qui voyait la barque et lui disait "vas-y, y a la barque qui va arriver, saute dedans et bon vent !" et ils trouvaient que c’était pas glop de la part d’Euripide. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Et Louis XIV ne l'est pas vraiment, égalitariste, quand il révoque l'édit de Nantes, quand il limite le pouvoir des assemblées, en réformant par exemple les modalités des réitératives remontrances. Je n'appellerais pas non plus "progressiste" sa dérogation à la loi Salique, quand il place le duc du Maine et le comte de Toulouse sur la liste de succession => chancelier de Pontchartrain démissionne, ce qui est trop horrible => édit de juillet 1717 pour annuler tout ça. Le roi ne peut pas modifier le statut fondamental du royaume selon son gré. Il fait juste n'importe quoi, comme tout monarque à grosse tête qui se respecte. Ça s'applique aussi à sa politique culturelle: Molière est protégé mais La Fontaine est considéré comme un pestiféré pour avoir été l'ami de Fouquet. Je ne vois pas ce que ça a "de gauche" d'avoir des artistes autour de soi franchement, surtout s'ils te lèchent les bottes (Boileau lol). Hitler avait beaucoup de talents à son service, en littérature, au cinéma. Si lutter contre la féodalité, c'est être de gauche, alors oui une bonne partie des monarques français sont de gauche. Et Louis XI est socialiste. M'enfin! toute cette téléologie La Fontaine? La relativité des moeurs est un topos littéraire de l'époque, ce n'est pas du conservatisme. Ça le mène aussi à critiquer vertement le pape et la religion dans Les Lettres persanes. Voltaire aussi parle de relativité des moeurs, et ce n'est pas un gauchiste. Grosse différence entre un conservateur anglais et un français, et en plus tory/whigs. Sauf que ces progressistes rationalistes défendaient aussi l'esclavage, la colonisation, le tsar de Russie... le summum du gauchisme à l'époque c'était de défendre le despotisme éclairé. On a vu plus révolutionnaire. Ça c'est hors de propos. Il a pu y avoir des nazis homos ou lecteurs de Heine et Proust, ça ne les rend pas gays et défenseurs des auteurs juifs. -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Vilfredo a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Merci beaucoup pour cette explication (=> post de référence) -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Laquelle? Celle qu'on a depuis ce matin sur la chtite différence entre Hitler et l'extrême-gauche? -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Bakounine, Kropotkine, Rosa Luxembourg, Karl Liebknecht ==> pas l'extrême-gauche. Les deux premiers sont anarchistes (donc pas "étatistes", après ça veut pas dire qu'on n'aurait pas besoin d'un Etat pour implémenter pas mal des conneries qu'ils défendent, mais dans ce cas il n'y a pas d'anarchistes à part les anarcaps), les deux suivants sont spartakistes (donc opposés au rôle donné par Lénine à l'Etat dans L'Etat et la Révolution, opposés à son anti-démocratisme et favorables à des démocraties de conseils, des communes ouvrières, l'autogestion, ce genre de trucs => ils ne sont ni totalitaires, ni étatistes). Le totalitarisme apparaît dans les années 30 donc on va avoir un problème avec cette définition de toutes façons. Bah Hitler c'est Etatisme + totalitarisme + collectivisme (askip) + identité, du coup on fait quoi? Ou alors on abandonne l'idée qu'il est collectiviste (youpi) et du coup bim on le recase à l'ED, ce qui a moins de sens que juste s'en tenir à "nazi". Et que Hitler soit nazi, je crois que tous les historiens sont d'accord là-dessus. On peut arrêter la réduction ici sans réduire les nazis aux communistes, les communistes & les nazis aux étatistes etc. <=> EG = collectivisme (j'élimine les redondances) Par contre, que collectivisme ==> étatisme + totalitarisme ne veut pas dire que étatisme + totalitarisme ==> collectivisme, mais alors quelle est la différence entre l'(étatisme + totalitarisme) de droite et l'(étatisme + totalitarisme) de gauche? Parce que s'il n'y en a pas (spoiler il y en a) et que étatisme + totalitarisme ==> collectivisme, alors étatisme + totalitarisme <=> collectivisme et on a ED = collectivisme + identité <=> ED = EG + identité (<=> identité = ED - EG ça fait réfléchir ) Tout ça donc pour nous dire que l'ED se distingue par l'appel à l'"identité", mais c'est vague, il y a 1001 façons de faire appel à l'identité (nationale, raciale, sociale; une des thèses controversées de Nolte est justement qu'il y a une continuité entre le racisme "social" de Lénine et le racisme "biologique" de Hitler). Staline (pas exactement d'ED) était aussi un nationaliste fervent, suffit de voir comment il traitait les non-russes en URSS, que ce soient les musulmans ou et surtout les Ukrainiens. Il a fait de la WWII l'occasion du revival du nationalisme grand russe. La dimension "identitaire" est propre au totalitarisme: Mao se voulait le défenseur des Chinois contre Chiang, qui était le parti de l'étranger parce que soutenu par les USA, Hitler le défenseur des Allemands dans toute l'Europe (les Volksdeutsche) contre le capitalisme juif et le communisme, Mussolini celui qui allait redonner à l'Italie la splendeur de la Rome antique en conquérant l'Afrique du Nord... Le collectivisme + l'identité c'est le totalitarisme. C'est juste qu'il faut définir historiquement le terme en plus, pour éviter les anachronismes. Sinon pourquoi pas dire que les "coloniaux" du XIXe français, qui, après tout, sont "étatistes + identitaires" (et un peu collectivistes puisqu'ils pillent les terres) sont "totalitaires". Je crois pas que définir les termes par des équations permette suffisamment de nuance pour les distinguer clairement. -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Vilfredo a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Pourquoi? Parce que les pauvres consomment plus et sont donc plus touchés par l'inflation (ça fait un moment que je n'ai pas mis le nez dans un livre d'économie)? -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Et encore avant Mussolini était socialiste. Mais je pensais qu'on parlait des fascistes au pouvoir, du genre le régime fasciste. Comme je l'ai précisé plus haut, je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'éléments en faveur d'une planification nazie ou italienne d'ampleur comparable à celle d'URSS. Certes, l'URSS a aussi duré plus longtemps que le IIIe Reich. Ah @Calembredaine s'est trompé alors. Je crois que vous confondez "extrême-gauche" et "étatiste", moyennant quoi, entre Chiang et Mao, peu de différence. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je viens de percuter Merci beaucoup (même s’il ne faut rien dire je ne fais qu’écrire)! -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Non Hayek a aussi eu une phrase équivoque sur Pinochet (mais en 1981 donc pour le coup le contexte est important, même si on est d'accord qu'il aurait mieux fait de se taire) https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hayek#Démocratie -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ok. Si cette session de l'ENS est annulée je partirai calmer ma rage dans une lamasserie tibétaine. Me raser la tête. Mettre des pierres en équilibre sur des brindilles. Glisser du gravier entre mes orteils. Merci en tout cas. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C'est possible ça? (Parce que si c'est le cas ça m'arrange pas non plus ouin.) -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Héhé j'en sais rien mais quelque chose me dit qu'ils en ont raf. edit un excellent ami à moi a été recalé l'an dernier pour pb de santé (il est brillantissime genre fou de logique, parle allemand espagnol anglais japonais français grec ancien et latin, imaginez-vous Henry dans The Secret History version 5e arrondissement), s'ils l'empêchent de passer cette année... je ne sais pas ce que je vais faire mais je serai très triste. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Mail de la Banque des Epreuves Littéraires (pour l'ENS) Lol, soit ils sont naïfs au point de croire que les jeunes de mon âge vont sacrifier 2 à 3 ans de leur vie pour ce qui est pour eux à peu près une grippe, soit ils vont faire des tests devant l'entrée tous les jours. Je n'y crois pas trop mais ça nous laisse seulement avec l'option 1, qui est quand même très conne. Entre le très con et le très sadique, mon coeur balance. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Il y avait la même divergence chez les nazis (les frères Strasser), sauf que les nazis de gauche ne sont pas restés longtemps en odeur de sainteté. "Le facisme tm: à consommer avec modération." -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Sauf que Nolte parle du nazisme et on l’accuse d’évacuer un peu vite le racisme. Et l’angélisme politique de Mises dans ce passage est hallucinant. Cela dit en voilà bien un qui fait la différence entre les deux lol. Ta définition d’extrême gauche inclurait donc Louis XIV, Roosevelt, Hitler, Staline et Bernie Sanders. Au risque de paraître pointilleux, je trouve que c’est un peu large -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Ouais Mises t'façon il est pas net là-dessus. On peut bien aller chercher des poux à Paretochou après mais: Liberalism: A Socio-Economic Exposition (Studies in economic theory) (1927), éd. Liberty Fund, p. 30 D'où RadCapitalist et les délires contemporains de Hoppe. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
C'est pourquoi le capitalisme est le mal. -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
En tout cas il meurt en 1923 et il héberge des socialistes italiens persécutés en Italie dans son bled suisse en 1898. S'il a eu une influence active personnelle dans le fascisme (ce qui n'est pas le cas à ma connaissance), ça n'a pas duré longtemps. Egarement de vieux, anti-socialisme aveuglant... pour le coup avec lui on pourrait presque croire Nolte qui dit que le nazisme est avant tout une opposition au communisme (ce qui est peut-être plus vrai du fascisme que du nazisme, je sais pas, je suis pas compétent pour décider). -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Un peu de littérature sur ces communistes privatisateurs qui avouent n'avoir aucune théorie économique https://en.wikipedia.org/wiki/Economy_of_Nazi_Germany#Privatization_and_business_ties Je m'étais rendu compte de l'insuffisance de l'argument: tous les non-libertariens sont des communistes quand j'ai écrit sur ce zozo qui pensait que Hayek et Schmitt étaient libéraux. Il fait le raisonnement à l'envers (les nazis sont comme les libéraux puisqu'ils n'abolissent pas la propriété privée et qu'ils aiment bien le régalien) mais ça marche pas mieux. Dans mon souvenir il a écrit à Mussolini: je vous aime bien mais seulement si vous privatisez un max de trucs, que vous préservez le libre-échange et que vous diminuez les impôts. Bref il était "fasciste" dans le sens qu'il donnait à "fasciste" comme qui dirait. C'est encore Popper qui l'a nazifié (l'est pas le seul remarque). Légères oui. Le New Deal c'est la liberté syndicale. Le contraire du fascisme. Possible oui. Il faut reconnaître qu'il y avait plus de juifs chez les communistes que chez les nazis -
Fascisme, totalitarisme et autres camps
Vilfredo a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Heu oui enfin crony capitalisme != politique économique d'extrême-gauche. Sous le fascisme, on remplit les poches des industriels qui ont leur carte au Parti. Worth noting, les fascistes ont commencé comme briseurs de grève. Il y a tous les contrôles politiques du monde sur l'entreprise, mais pour peu que tu fasses le cow-tow devant le Führer, n'emploies de juifs etc., tu gardes ton business. A ma connaissance, les prix n'étaient même pas fixés. Sous le communisme, on commence par tout casser et après on nomme des cons en uniformes pour schlaguer la gueule des ouvriers. Ça s'appelle le "communisme de guerre". La seule propriété que tu peux avoir, c'est un lopin de terre, et encore ça dépend c'est pas toujours le cas. Le premier truc que fait un régime communiste par exemple, c'est une loi agraire pour spolier les soi-disants koulaks (Staline l'a fait à partir de 1928, Mao l'a fait en 1950). Où est la collectivisation des terres du 3e Reich, la loi agraire nazie ou italienne? Le principe du fascisme, c'est un Etat fort, une tradition mythique inventée, l'opposition à la démocratie, un dictateur objet d'un culte et un Parti unique. L'abolition de la propriété privée n'est pas leur obsession particulièrement. Au contraire, on trouve chez eux un éloge poétique de la propriété agraire tradi par opposition au capitalisme financier mondial enjuivé (et communiste; bizarrement dans leur esprit ça va ensemble, parce que c'est dans la case "pas national"). Les communistes s'en battent les couilles de la tradition paysanne du labour des terres et de la sueur du front. C'est la raison pour laquelle ils entraînent la décadence morale de l'Occident d'ailleurs. Les paysans ont toujours posé problème aux communistes en URSS (la Chine c'est différent) et partout ailleurs (ça serait une des raisons pour lesquelles ça n'a pas marché en Amérique latine par exemple: trop de paysans, pas assez d'ouvriers). Que les fascistes défendent la propriété d'une façon pas libertarienne n'est pas une surprise, mais les régimes fascistes n'étaient pas économiquement communistes. On lit souvent sur Fee ou le MI des articles qui font la quadrature du cercle pour expliquer que si, si, c'est rigoureusement pareil, mais je vois pas bien ce qu'on gagne à effacer le fait que non, à part passer pour des frappadingues auprès de 99% des gens, et surtout des historiens.- 92 réponses
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Oui mais je connais Les démons de minuit quand même. D'ailleurs les gens qui disent "qui ça qui ça" pendant le refrain ils ont gagné une place au paradis.