F. mas

Ce qui m'inquiète avec Benoit Hamon, ce n'est pas qu'il ne soit diplômé qu'au niveau licence alors qu'il est censé s'occuper de l'enseignement supérieur (on peut très bien s'en sortir sans super diplômes avec un peu de jugeote et en sachant bien s'entourer), mais qu'il est la caricature du militant étudiant attardé qui vient de l'unef id (un peu comme Filippetti dans mon souvenir) : c'est à dire un ayatollah incompétent qui obéit aux ordres (hier de sa centrale syndicale, aujourd'hui du gouvernement). Montebourg à l'économie, ça veut dire qu'ils veulent soit enfumer pour réformer (ce qui serait plutôt bien), soit baisser les bras (faire dans le grand guignol pour récupérer l'électorat perdu, ce qui est plutôt mal), difficile à dire à ce stade.

Lucilio, tu connais Stanley Payne ?

Ah oui pardon.

Si c'est de ce qu'écrit Bouvet que tu parles, tu mets à côté. Il ne prétend pas à l'originalité, et si je me suis emmerdé à à mettre en lien son livre, c'est justement pour expliquer comment se sont articulés théorie et pratique au sein du parti socialiste ces trente dernières années. Croire à la totale spontanéité de l'évolution tactique des partis politiques est aussi faux que de croire à sa totale emprise sur les événements qui lui sont extérieurs. Surtout au PS.

Sur la stratégie "multiculit" de la gauche depuis la fin des années 1970, je conseille la lecture d'un de ses contempteurs contemporain, Laurent Bouvet, qui est aussi ex membre du PS, ancien directeur de la revue théorique du même parti et actuellement chercheur associé à la fondation J Jaurès (Ovipol) : http://www.amazon.fr/Le-sens-peuple-d%C3%A9mocratie-populisme/dp/207013640X http://sensdupeuple.tumblr.com/ On pourra sans doute critiquer son angle essentiellement culturel (le changement de la politique du ps et l'abandon de la socdem classique est le résultat d'un glissement culturel interne au PS), mais au moins, il apporte un éclairage historique depuis l'arrivée de la deuxième gauche au PS en 74, jusqu'à la politique de "modernisation" des années 1980 et l'abandon des classes populaires dans les années 1990-2000.

Frank Tovey aka Fad Gadget

Agnostic front

The Toy Dolls

L'infanterie sauvage

Evil conduct

The Last Resort

Le terme "communautarian" ou "communautarianism" n'a pas le même sens que celui français "communautarisme".

Je vois surtout que tu roules pour le lobby de la gomina. Ou de l'huile d'olive. Enfin je ne veux pas savoir.

Un peu de décence...il y a des gens qui sont morts pour ne pas avoir à subir vos histoires de balles au pied (enfin je crois, je ne me souviens plus bien en fait)

Putain vraiment, mêler du foute à la politique, c'est vraiment dégueulasse. Aucune éthique ces mecs !

Bah il a un côté playmobil, contrairement à Ayrault qui cultivait quant à lui la raie sur le côté, qui est en soi un déclaration de guerre à tous les gens qui prennent le temps de se coiffer le matin.

En tout cas, il est radicalement anti-coiffeur.

L'un des problèmes de la politique qu'exemplifie parfaitement le cas du front national est l'instrumentalisation des passions au plus grand bénéfice du personnel politique, que ça soit pour encenser ou s'y opposer à ses positions politiques et idéologiques. Pas moyen d'être indifférent sur le sujet; comme le remarquait déjà le regretté P. Muray, comme il était impossible au moyen âge d'être indifférent à la question de l'existence de Dieu.

Rien ne vaut les électrochocs.

Ce fil part un peu dans tous les sens et dans toutes les dimensions. : /

Héhé. Même le rapprochement avec Vichy me paraît contestable. Je ne pense pas qu'il y ai besoin de se référer aux fascismes et à la France de Vichy pour critiquer le Front National. Un examen attentif des fascismes et de Vichy ne serait peut être pas à l'avantage de ses adversaires "gaulliste" et socialiste. Pour moi, il suffit de constater qu'il s'agit d'un parti plébiscitaire dont les seuls membres compétents sont des énarques qui viennent du chevènementisme pour le situer dans la case "démocrates et socialistes comme les zotres"

Tu lis dans mes pensées

J'ai lu dans un magazine que les socialistes espéraient masquer leur défaite aux municipales par le gain de la mairie de Marseille. Plus j'y pense, plus je crois que le journaliste sur cette question avait raison. Cela expliquerait leur comm' lamentable de ces dernières semaines.

La bière espagnole passait très bien en tout cas. J'en ai bu quelques litres pour me désaltérer avec beaucoup de plaisir.